Pradines (Lot)

Pradines (Lot)
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44° 28′ 47″ N 1° 24′ 18″ E / 44.4797222222, 1.405

Pradines
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Lot
Arrondissement Cahors
Canton Cahors-Nord-Ouest
Code commune 46224
Code postal 46090
Maire
Mandat en cours
Didier Mercereau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Cahors
Site web Site officiel
Démographie
Population 3 317 hab. (2008)
Densité 201 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 47″ Nord
       1° 24′ 18″ Est
/ 44.4797222222, 1.405
Altitudes mini. 100 m — maxi. 300 m
Superficie 16,49 km2

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Voir la carte administrative

Pradines est une commune française, située dans le département du Lot et la région Midi-Pyrénées.

Sommaire

Géographie

Commune de l'aire urbaine de Cahors située dans le Quercy

Histoire

Après la conquête romaine, de riches habitants, devenus citoyens de Rome, édifièrent probablement à Pradines de somptueuses villas. Une légende rapporte que l’un de ces notables fut converti au christianisme par le premier apôtre du Quercy, saint Martial. L’église qui porte le nom du saint, aurait été bâtie à l’emplacement de cette maison. Pradines devint dès lors un lieu de pèlerinage très fréquenté durant plusieurs siècles. Comme Cahors, Pradines fut saccagée par les Vandales (277 et 407), les Goths (414), les Francs conduits par Théodobert, fils de Chilpéric en 574.

Selon le site la ville (( http://www.pradines.fr/fr/accueil.html )), et les apports de Claude Lufeaux et de Philippe Deladerrière, historiens, source essentielle des éléments de ce chapitre, le plus ancien document où Pradines et Flaynac sont cités, est le testament d’un archidiacre de Cahors nommé Benjamin, daté de 945. Dans ce texte, ce propriétaire fait donation d’une grande partie de ses biens, dont l’église Saint-Martial et ses revenus, au Chapitre de la Cathédrale de Cahors. Les évêques de Cahors possédaient, à Pradines, une maison de campagne où vers la fin du XIII° siècle ils firent bâtir un château fort qu'ils habitèrent jusqu'au XVI° siècle, avant de décider de se fixer sur l'autre rive du Lot, en face, au château de Mercuès. En 1246, l’évêque Géraud, pour se libérer d'importantes dettes qu’il avait contractées, céda à un certain Arnauld Béraldi les fiefs de Pradines et de Cessac, mais conserva son droit de justice. Le banquier Béraldi appartenait à une ancienne famille de banquiers cahorsins, qui a donné son nom au proche village de Labéraudie où il avait des biens très importants. Pendant la guerre de Cent ans, les grandes compagnies anglo-gasconnes firent quatre fois le siège de Pradines, mais celle-ci ne tomba jamais entre leurs mains. EIles laissèrent cependant un pays ruiné. Le pape Jean XXII ( 1244-1334 ), encore Jacques Duèze, venait souvent, enfant, dans la propriété de sa famille Béraldi à Pradines.

En 1470, l'évêque de Cahors, Antoine d'Alamand donna ses coutumes aux habitants de Pradines. L’église fut reconstruite. Avec la Révolution, le clocher fût démoli, les biens ecclésiastiques vendus aux enchères et partagés entre les habitants.

En 1850, l’agriculture semblait être le revenu essentiel de la commune, où ne sont mentionnés qu’un moulin à vent et deux tuileries. A Labéraudie et à Pradines, où le sol est le plus riche, on cultivait du tabac, du maïs, des légumes, du froment. A Flaynac, il y avait aussi du tabac, de « belles moissons », des bois et aussi des vignes, des arbres fruitiers, et on cultivait des melons. Flottes, en terrains calcaires sensibles à la sécheresse, exploitait des vignes, des bois de taillis, du maïs et du froment.

Les limites de la commune ne furent arrêtées qu'en 1860. La commune est ainsi divisée en quatre sections : Pradines, Labéraudie, Flaynac, Flottes. : il avait fallu plus d'un demi-siècle pour régler un point litigieux avec la commune de Douelle, dont un côté de rue et des terrains situés au sud faisaient partie de Pradines.

Un document de 1880 présente une commune essentiellement agricole, vivant dans une relative aisance. Cette situation se maintint jusqu’à la fin du XIXe siècle, mais la population diminua, attirée par la ville et le travail qu’on y trouvait alors. La crise du phylloxéra en 1876-1877 ne fit qu'accentuer ce problème ; de 1300 habitants en 1836, la population passe à 1120 habitants au recensement de 1876. Il est fait état alors d’une commune sans mairie, sans maison d’école, ni logement pour l’instituteur.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 2014 Didier Mercereau DVG  
1977 2008 Jean-Jacques Coudouin DVG  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
602 703 1 206 2 307 2 941 3 125 3 131 3 224 3 317
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Pradines dispose de quatre églises historiques:

  • l'église Saint-Martial de Pradines, Cette église des XI et XIIe siècles, a été construite sur des bases préromanes. Elle est située à l’écart du bourg, dans l’enceinte d’un cimetière planté de cyprès. L'église est orientée vers l'est. Cette église est consacré à Saint-Martial, ermite qui aurait vécu dans une grotte de l’autre côté de la rivière. Un pèlerinage en l'honneur de Saint-Martial, amenait en ces lieux de nombreux pèlerins au Moyen-âge. .
  • l'église Saint-Blaise de Flottes,
  • l'église Saint-Sébastien de Flaynac,
  • l'église Sainte-Croix de Labéraudie.

"D’or, à deux lions, passants de Gueules, à la bordure de Sinople, chargée de Huit Besants d’Argent" tel est le blason de Pradines. Tel était celui de la famille Beraldi. En 1246, Arnaud Béraldi, appartenait à une vieille famille cadurcienne. Ce riche banquier et sa succession devinrent co-seigneurs de Pradines avec les évêques de Cahors. Par la suite un de ses descendants, le seigneur Arnaud de Béraldi s’illustra au cours de la guerre de cent ans en 1345/1384. C'est cette famille qui donna son nom au village de Labéraudie où la famille possédait, des terres et 2 châteaux.

Ce blason fut adopté par délibération du Conseil municipal - en 1988 ? -. Il est la quasi reproduction des armoiries d'Arnaud de Béraldi.

En 2011, la municipalité a décidé d'appliquer à compter du mois de mars un nouveau logo pour la ville. Ce logo, créé par Sykvain Andraud, s'appuie sur les représentations géographiques de la vallée et du causse, le concept d'un berceau lové dans la courbe du Lot et l'idée de la nature symbolisée par la feuille de chêne. Des nervures renvoient aux trois les hameaux de Pradines. La couleur rouge illustre le dynamisme; le vert, la nature omniprésente à Pradines et dans ses alentours. "La créativité de ce logo évoque un mouvement dynamique d'ouverture vers l'environnement et l'avenir. Quant à la devise « Une ville à la campagne », elle a été conservée, gage de continuité et d'un projet urbanistique respectueux de l'environnement" expliquent les concepteurs de ce logo.

Personnalités liées à la commune

Jean-Pierre Ramel

Jean-Pierre Ramel est un général d'Empire, né en 1768 et mort en 1815. Son frère Jean-Pierre Ramel, né le 1er juillet 1761 à Cahors et guillotiné le 1er janvier 1795, a été un parlementaire français et un Constitutionnel. Jean -Pierre Ramel avait une très belle propriété à Pradines, à Pissobi, face au château de Mercuès. Né à Cahors, fils de Pierre Ramel, procureur et notaire Royal et de son épouse Françoise Guiches, Jean-Pierre Ramel -le jeune- est entré à 15 ans comme volontaire dans un régiment d’infanterie. En 1791, nommé adjudant-major dans la légion du Lot, il devient, l’année suivante, capitaine dans celle des Pyrénées. Il est promu en 1793 au grade de chef de bataillon. En 1794, il est incarcéré avec son frère Jean-Pierre Ramel, l'aîné, ancien membre de l'Assemblée législative qui sera assassiné pendant la Terreur. Il doit sa liberté au général Dugommier, et il est nommé adjudant-général en 1796 dans l'Armée de Rhin-et-Moselle. En cette qualité, il fait la campagne du Rhin sous les ordres de Moreau, et, chargé de la défense de Siège de Kehl (1796) (en), il repousse avec succès les attaques de l’archiduc Charles. La même année, il est appelé au commandement de la garde du corps législatif. Il y dénonce la conspiration royaliste organisée par Gabriel Brottier (30 janvier 1797), mais suspecté lui-même de sympathie pour les royalistes, il est désarmé par Augereau lors du Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il est arrêté et conduit à la prison du Temple. Le lendemain, une loi le condamne, avec les proscrits de la veille, Pichegru, Barthélemy, Laffon-Ladebat, Barbé-Marbois. On le destitue et on l'envoie en déportation en Guyane, à Sinnamary. Il parvient, en juin 1798, à s’échapper de cette colonie à bord d'une pirogue, et à gagner l’établissement hollandais de Paramaribo avec Pichegru, Murinais, Willot, Barthélemy, Barbé-Marbois, Tronson-Ducoudray, etc. Il se rend à Hambourg puis à Londres et y fait paraître en 1799, un journal des faits relatifs à la journée du 18 fructidor, du Transport, du Séjour et de l’Évasion des Déportés, in-18. Ayant ensuite reçu de Bonaparte la permission de rentrer en France, il est réintégré dans l'armée sous le Consulat. Il fait un récit de son séjour au bagne de Cayenne, publié en 1799 et traduit en anglais. Il obtient un emploi dans l’expédition de Saint-Domingue, sous les ordres du général Rochambeau, et y est blessé d’un coup de feu dont les suites l’empêcheront longtemps de faire un service actif. Nommé commandant de l'île de la Tortue, le général Jean-Pierre Ramel reçoit un ordre écrit daté du 5 avril 1803, et signé de la main de Rochambeau : « Je vous envoie, mon cher commandant, un détachement de cent cinquante hommes de la garde nationale du Cap. Il est suivi de vingt-huit chiens bouledogues. Ces renforts vous mettront à même de terminer entièrement vos opérations. Je ne dois pas vous laisser ignorer qu'il ne vous sera pas passé en compte ni ration, ni dépense pour la nourriture de ces chiens. Vous devez leur donner à manger des nègres. Je vous salue affectueusement, Donatien Rochambeau. » En l’an XIII, il est envoyé en Italie ; il y fait la campagne de cette année, sous les ordres de Masséna. Il est chargé ensuite du commandement des côtes de la Méditerranée. En 1809, il est employé à la gendarmerie, et fait, en 1810 et 1811, les campagnes d’Espagne et du Portugal ; il s’y distingue à plusieurs occasions, notamment lors de la prise d’Astorga, où, avec quelques troupes de la division Souham, il se rend maître d’un pont défendu par 30 pièces de canon qui tombent en son pouvoir. Après la première Restauration, Ramel est enfin élevé par Louis XVIII au grade de maréchal de camp et reçoit la décoration de Saint-Louis. Lors du second retour du roi, il est nommé au commandement du département de la Haute-Garonne. Il rend inutiles, pendant quelque temps, les efforts des "réactionnistes" pour exciter des désordres à Toulouse, s'impose face à l’esprit de parti, et fait mettre en liberté plusieurs personnes que leurs opinions avaient rendues suspectes. Mais bientôt il lui faut désarmer les compagnies secrètes qui s’étaient constituées, dans le Midi, sous le nom de Verdets, comme une milice royale. Ces opérations lui font des ennemis de tous ceux qui organisent la Terreur blanche de 1815, et le 15 août, il est assassiné à Toulouse, comme partisan de Napoléon Ier[2].

Gaston Monnerville

Gaston Monnerville a été de longues années résident de Pradines. Il est né à Cayenne, petit-fils d'esclave, le 2 janvier 1897. En 1912, boursier, il quitte la Guyane pour entrer en classe de seconde à Toulouse, au lycée Pierre de Fermat. Brillant élève il optera pour les lettres et choisit de suivre la classe de philosophie. Il y remporte notamment le prix Ozenne et le prix d'honneur. Étudiant aux facultés de Lettres et de Droit de Toulouse, il passe à la fois sa licence ès lettres et sa licence en droit, avec les félicitations du jury. C'est également avec les félicitations du jury qu'il est reçu, en 1921, docteur en droit, après avoir soutenu une thèse sur « l'enrichissement sans cause ». Avocat, il s'illustre, à l'âge de 34 ans, en 1931, dans l'"affaire Galmot". Inculpés, après l'émeute provoquée en 1928 par la fraude électorale et par la mort suspecte de Jean Galmot, quatorze Guyanais sont traduits devant la Cour d'assises de Nantes. Avec Fourny, Alexandre Zévaès et Henry Torrès, il assure leur défense. Sa plaidoirie produit un effet considérable sur les jurés, qui se prononcent pour l'acquittement. À la suite de l'affaire Galmot, on lui propose de se présenter en Guyane, contre le député sortant, Eugène Lautier. Il est élu à une majorité considérable député radical de la Guyane en 1932 et 1936. Dans les troisième et quatrième cabinets de Camille Chautemps, il est sous-secrétaire d’État aux Colonies en 1937 et 1938. Engagé volontaire dans la marine du 23 juin 1939 jusqu'à la formation du régime Pétain, il participe à la Résistance dans le mouvement Combat. Il proteste à Vichy contre les premières mesures discriminatoires qui frappent « les Juifs, les Arabes et les hommes de couleur ». Après la Victoire, il siège à l’Assemblée consultative provisoire. Le Gouvernement provisoire de la République française le charge de préparer le statut de l’Outre-Mer français. Après avoir été élu aux deux Assemblées nationales constituantes, Gaston Monnerville est élu au Conseil de la République en 1946. Il devient président de ce conseil en mars 1947. En 1948, il est élu dans le Lot et conservera ce mandat sous la Ve République en qualité de sénateur du parti de la Gauche démocratique jusqu’en 1974 Il présida le Sénat de la Communauté en 1959 et 1960. Sur le plan municipal, il fut maire de Cayenne, puis de Saint-Céré (Lot). Sur le plan départemental, il présida le conseil général du Lot de 1951 à 1970. Entré au Conseil constitutionnel à l'âge de 77 ans, il le quitte neuf ans plus tard.

Marc Baldy

Marc Baldy, résident de la commune, a été inspecteur général honoraire des Postes et Télécommunications. Né à Mechmont, le 3 avril 1937, après ses études au Lycée Gambetta à Cahors, et dans les Universités de Toulouse et de Bordeaux, à l'École normale d'instituteurs de Montauban et au centre de formation des professeurs de collège de Mérignac, il a obtenu notamment le Certificat d'aptitude à l'enseignement général des collèges. Il a d'abord été instituteur dans le Lot, puis professeur au Lycée Gambetta et au Lycée Clément Marot de Cahors de 1969 à 1981. Nommé en 1981 chargé de mission au cabinet de Louis Mexandeau, ministre des PTT, puis ministre de l'industrie et de la Recherche (1981-1985), il a ensuite été Président du groupement économique Vidéo Transmission Internationale ( 1985-86); Inspecteur général des Télécommunications ( 1986-1996); au Ministère de l'Économie (1996). Il a été président de l'Association départementale du Lot de l'union régionale Midi-Pyrénées, puis Président national de Logis de France ( 2001-2002); Adjoint au maire de Cahors, 1977-2001 ); il a été vice -président du Conseil général du Lot. Il a été membre du Comité directeur du Parti Socialiste.

Voir aussi

Notes et références

  1. Pradines sur le site de l'Insee
  2. À sept heures du soir, un rassemblement se forma devant son hôtel et y exécuta une farandole, aux cris de à bas Ramel ! mort à Ramel ! Le général sortit et se présenta. Que voulez-vous à Ramel ? dit-il d’une voix forte. Cette contenance imposa un instant aux brigands ; mais au moment où il se retirait, les assassins se précipitèrent sur lui et sur le factionnaire placé à la porte, et tous deux tombèrent percés de coups. On porta le général dans son hôtel ; mais bientôt les Verdets, apprenant qu’il respirait encore, firent irruption dans l’hôtel, le mirent au pillage, pénétrèrent jusque dans la chambre de leur victime, et l’achevèrent sur son lit.

Le site de la Ville de Pradines est la source essentielle des informations historiques, patrimoniales, héraldiques de cette page, avec notamment le articles des historiens Claude Lufeaux et Philippe Deladerrière.

Liens externes


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