Presqu'île de Crozon

Presqu'île de Crozon
Presqu'île de Crozon
Carte de la mer d'Iroise avec la presqu'île de Crozon au centre.
Carte de la mer d'Iroise avec la presqu'île de Crozon au centre.
Localisation
Pays Drapeau de France France
Département Finistère
Coordonnées 48° 15′ 39″ N 4° 30′ 00″ W / 48.2608, -4.548° 15′ 39″ Nord
       4° 30′ 00″ Ouest
/ 48.2608, -4.5
  

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Presqu'île de Crozon

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Presqu'île de Crozon
Mer Iroise

La presqu'île de Crozon est située dans le Finistère (région Bretagne) en face de Brest. Elle est englobée en totalité dans le Parc naturel régional d'Armorique et les espaces maritimes qui l'entourent sont en partie englobés dans le Parc naturel marin d'Iroise, parc national créé en 2007.

Carte des pointes de la presqu'île de Crozon.

Sommaire

Géographie

Situation géographique

Bruyères en fleurs au cap de la Chèvre

La presqu'île de Crozon, qui doit son nom à sa ville principale, Crozon, est située à l'extrémité ouest de la Bretagne, au centre du Finistère et sa côte déchiquetée, en forme de croix, est entourée par la mer sur trois côtés: au nord par la rade de Brest, à l'ouest par la mer d'Iroise et au sud par la baie de Douarnenez. À l'est, à l'entrée de la presqu'île, le Ménez-Hom est une montagne appartenant à la chaîne des Montagnes Noires. Entouré de la mer, la presqu'île est surtout appréciée pour la richesse de son paysage ; entre autres sites naturels remarquables, le cap de la Chèvre, la pointe de Pen-Hir, la pointe du Toulinguet, la pointe des Espagnols et le château de Dinan sont parmi les plus connus. Comme en attestent un riche patrimoine architectural et une forte implantation militaire, la presqu'île a une grande importance stratégique.

Géologie et relief

La presqu'île de Crozon est d'une richesse géologique exceptionnelle affleurant largement sur le littoral. À ciel ouvert on peut découvrir les différentes couches du Paléozoïque.

  • La Maison des minéraux[1], située à Saint-Hernot en Crozon, présente les paysages, les roches et les minéraux caractéristiques de la Bretagne et plus particulièrement de la presqu'île de Crozon, véritable « musée minéralogique ». Ce musée possède une belle collection de minéraux fluorescents[2] et organise des balades multiples sur les paysages de la presqu'île de Crozon.

Histoire

Les accès traditionnels à la presqu'île de Crozon

Le chemin d'accès principal a de tout temps été celui passant depuis Châteaulin par Sainte-Marie-du-Ménez-Hom où se trouvait un gîte d'étape important avec, les siècles passés, plusieurs auberges (auberge des Trois-Canards, auberge Sainte-Marie...)

Le réseau breton : la gare de Crozon-Morgat

Un autre axe traditionnel était celui venant de Carhaix via Kernévez en Landeleau, Collorec, Lannédern, Brasparts, Quimerc'h, Rosnoën, traversait l'Aulne à Térénez, presque en face de Landévennec, passait ensuite par la chapelle du Folgoat en Landévennec et continuait, via les moulins à vent de Cornily et du Sénéchal, passant par le nord d'Argol et Tal-ar-Groas, en direction de Crozon, se terminant à la pointe de Dinan[3].

Un axe sud-nord venant de Ker-Ys (près de Douarnenez) aurait traversé le fond de la baie de Douarnenez, aujourd'hui submergée, réapparaissant à la "Lieue de Grève"[4] pour se diriger vers Landévennec en passant par Saint-Nic et le pied occidental du Ménez-Hom. Au-delà vers le nord, la traversée de la rade de Brest permettait de rejoindre Brest[3].

Une autre voie partant de Douarnenez, passait par Plonévez-Porzay, Plomodiern et Telgruc, se confondait ensuite un moment avec le chemin venant de Carhaix, pour continuer via Le Fret jusqu'à Camaret[3].

Un chemin de fer à voie étroite du réseau breton a desservi depuis Châteaulin la presqu'île, parvenant à Crozon en 1923 et à Camaret en 1925 ce qui a permis à l'époque l'essor du port de pêche de Camaret et de la fréquentation de la station balnéaire de Morgat. Cette voie ferrée a fermé en 1967.

Un site de défense remarquable : les fortifications successives de la presqu'île

« Dans toute ma carrière militaire, je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi performant que les défenses de la Presqu’île de Crozon » (général américain Middleton en septembre 1944).

Motte féodale de Rozan: plan de l'ancien château

La situation exposée et stratégique de la presqu'île de Crozon, située à l'extrême-ouest de la France, lieu potentiel de débarquements ennemis, et commandant les accès au port de guerre de Brest expliquent l'importance (plus de 150 ouvrages militaires recensés) et la diversité des fortifications datant de toutes les époques dans la presqu'île[5].

– dès la Préhistoire : l'éperon barré de Lostmarc'h date de l'âge du fer ;
– au Moyen Âge : motte féodale de Rozan, enceinte fortifiée de l'ancienne abbaye de Landévennec ;
– au XVIIe siècle : la tour Vauban de Camaret ;
– au XVIIIe siècle : ligne de défense de Quélern qui fermait chaque nuit l'accès à la presqu'île de Roscanvel et à la pointe des Espagnols (il n'en reste que des vestiges), batterie du Kador (près de Morgat).
Une tour « modèle 1811 » : la tour de la pointe des Espagnols
Une tour « modèle 1846 » : la tour du Grand Gouin près de Camaret, construite en 1848
– au XIXe siècle : tours « type 1811 » de la pointe des Espagnols et de la pointe du Toulinguet ; réduits « type 1846 » (semi-enterrés en raison de l'évolution des techniques militaires) de Roscanvel, du Gouin (à l'ouest de Camaret), du Kador, de Postolonnec et de l'Aber, ces trois derniers sur la rive sud de la presqu'île pour défendre les accès à la plage de Morgat ; forts de Lanvéoc et de Landaoudec, ce dernier construit en 1887 au cœur de la presqu'île ;
– au XXe siècle : nombreux blockhaus allemands un peu partout; site de Kerbonn près de la pointe de Pen-Hir qui présente plusieurs ouvrages défense de l'entre-deux-guerres ainsi que des blockhaus allemands et qui est le siège du "Mémorial de la bataille de l'Atlantique" ;
– fin XXe-début XXe siècle : les infrastructures militaires en activité sont encore importantes: base des sous-marins nucléaires de l'Île Longue, base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, site enterré d'entrepôt de missiles en plein cœur de la presqu'île, base du "Centre Parachutiste d'Entrainement aux Opérations Maritimes (CPEOM), les "nageurs de combats" de la DGSE, de Quelern.

La Route des fortifications[6] est un itinéraire touristique permettant de découvrir cet aspect de la presqu'île de Crozon, la plupart des installations militaires (sauf les plus récentes), aujourd'hui déclassées étant désormais ouvertes aux touristes[7].

Le fort de la Fraternité (1796)
Les batteries de Cornouaille, batterie basse et batterie haute, défendaient le goulet de Brest

La presqu'île de Roscanvel est la zone où les ouvrages militaires sont les plus denses[8] : la ligne de défense de Quelern, longue de 1,3 km, relie les deux rives de la rade de Brest à la mer d'Iroise, et barre complètement l'accès terrestre à la presqu'île. La caserne Sourdis hébergeait les soldats chargés de sa défense. En faisant le tour de la presqu'île dans le sens des aiguilles d'une montre, le fort de la Fraternité (1796), le fort de l'îlot des Capucins[9] (sa caserne date de 1848), les batteries de Cornouaille (le fort du même nom a été construit par Vauban en 1689), de Fort-Robert et de la pointe des Espagnols, destinées à bloquer l'accès au port de Brest au niveau du goulet, sont les principaux ouvrages d'un système de défense pensé par Vauban, même s'il a été en bonne partie construit après lui. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont transformé ce système de défense en l'adaptant aux nécessités militaires du moment.

En rade de Brest, mais tout près de la presqu'île de Roscanvel, l'île Trébéron a servi de lieu de mise en quarantaine pour les équipages suspectés d'être atteints par une épidémie contagieuse (par exemple lors du retour. d'Amérique de la flotte de Dubois de la Motte qui revient en 1756 atteinte du typhus); plus tard des environs de 1780 aux années 1830, l'île a servi de lazaret. L'île voisine, l'île des Morts, baptisée ainsi car elle a servi un temps de cimetière pour ceux qui ne survivaient pas à la mise en quarantaine sur l'île Trébéron, servit ensuite de poudrerie de 1808 à 1868.

Le réduit allemand de Crozon à la fin de la Seconde Guerre mondiale

Le 16 septembre 1944, le général allemand Ramcke se retranche avec ses parachutistes dans la presqu'île de Crozon, installant son quartier général dans la presqu'île de Roscanvel au fort des Capucins dans le but de livrer combat alors que la ville de Brest est en train de se rendre[10]. Des combats ont d'ailleurs lieu, particulièrement au Ménez-Hom. Finalement Ramcke se rend le 19 septembre 1944[11].

Le Mémorial international de la bataille de l'Atlantique, est implanté depuis 1990 à Camaret-sur-Mer dans une casemate face à l'océan, dans un lieu où se déroulèrent des événements historiques. Face à l’océan Atlantique, abrité sous le béton massif d’une casemate allemande qui était l'un des éléments du Mur de l’Atlantique construit en 1942, ce mémorial rappelle le sacrifice de ceux qui périrent en mer durant la Seconde Guerre mondiale et présente les faits historiques et les matériels technologiques de ces combats (ouvert de mai à octobre).

Les transports

Pour accéder en presqu'île, il existe trois moyens d'accès, dont la plus ancienne est la voie maritime. Il existe un service maritime entre Brest et le Fret, ainsi qu'entre Brest et Camaret, d'avril à septembre. La Marine nationale dispose de ses propres liaisons[12] entre Brest et ses installations militaires de la presqu'île, certaines étant désormais ouvertes aux civils à partir de la Base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic[13].

De nos jours, la route est le moyen le plus souvent utilisé. Au nord la route départementale 791 relie la presqu'île avec le Faou et Brest, en passent sur le pont de Térénez, qui permet d'enjamber l'Aulne à l'est. Au sud-est la route départementale 887 relie la presqu'île à Châteaulin en passant par Sainte-Marie-du-Ménez-Hom. Trois lignes de bus du conseil général du Finistère relient Camaret à Brest, Quimper et Châteaulin.

Les communes de la presqu'île

Le canton de Crozon compte sept communes :

Économie

La pointe de Pen-Hir et les « tas de Pois » vus de la pointe de Dinan

Si au cours des siècles précédents l'économie de la presqu'île de Crozon reposait principalement sur la pêche et l'agriculture, de nos jours elle profite surtout du développement du tourisme. Les excursions dans la presqu'île de Crozon comptent parmi les plus typiques que l'on puisse faire en Bretagne. Nulle part ailleurs, si ce n'est à la pointe du Raz, la côte et la mer n'atteignent à plus de sévère beauté, faite de l'à-pic vertigineux des falaises, de la coloration des rochers et de la violence des lames qui se brisent sur les récifs.

Un autre employeur important est la Marine nationale. Avec la base sous-marine de l'île Longue, la base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, et à proximité la base navale de Brest la présence militaire est très forte dans cette région, et ce depuis longtemps : en témoignent le patrimoine défensif de la presqu'île de Roscanvel, mais aussi la tour Vauban et les blockhaus de Camaret-sur-Mer.

Écologie

La presqu'île de Crozon est l'un des sanctuaires de la nature les mieux préservés du sud de la Bretagne. Les assauts de la mer érodent cette plate-forme rocheuse en forme de croix. Celle-ci, isolée par des falaises, est peu cultivée et laisse régner une lande d'ajoncs : la lande l'emporte sur la culture.

Le Conservatoire du littoral en gère désormais plusieurs sites comme le cap de la Chèvre, l'Aber, l'étang du Fret, la pointe des Espagnols, les bois de Penzer et de Poulmic, les Anses de Penhir et du Toulinguet...

La baie de Douarnenez fait partie des sites européens marins littoraux abritant une décharge sous-marine de munitions anciennes déclarés à la commission OSPAR[14],[15].

Sites, monuments et musées

Sur les autres projets Wikimedia :

Sites naturels

La presqu'île de Crozon fait partie du parc naturel régional d'Armorique. Le sommet du Ménez-Hom est belvédère remarquable malgré son altitude modeste (330 mètres).

Article détaillé : Ménez-Hom.
Le port, et à l'arrière-plan la plage, de Morgat

La plage de Morgat, qui fait partie de la commune de Crozon, est bien exposée au sud et abritée des vents d'ouest par le cap de la Chèvre a transformé l'ancien port de pêche en station balnéaire fréquentée entre autres pendant une bonne partie du XXe siècle par la famille d'Armand Peugeot. Des villas représentatives des divers styles de la première moitié du XXe siècle peuvent y être remarquées. Les grottes de Morgat peuvent être visitées en bateau à partir du port. Le cap de la Chèvre, pointe sud de la croix que dessine la presqu'île de Crozon, offre un aspect sauvage et des paysages dominés par la lande. Son sentier littoral est très accidenté et présente des points de vue remarquables. Quelques hameaux typiques, avec des maisons traditionnelles construites en pierres et qui par le passé étaient recouvertes de chaume, parsèment la presqu'île[16].

La pointe de Dinan offre de beaux points de vue sur la pointe de Pen-Hir et les « tas de pois » ainsi que sur le cap de la Chèvre. Le « château de Dinan » est une formation rocheuse naturelle à l'aspect ruiniforme qui, de loin, peut être confondue avec un château en ruine. La pointe de Dinan est percée d'une arche naturelle qui ajoute à sa célébrité. C'est un point de départ pour des sentiers de randonnée.

La pointe de Pen-Hir est l'extrémité occidentale de la presqu'île de Crozon. Prolongée par les célèbres rochers des Tas de Pois, de ses falaises spectaculaires, le panorama offre une vue étendue de la pointe Saint-Mathieu à la Pointe du Raz et même, par temps clair, d'Ouessant à l'île de Sein. Le Monument aux Bretons de la France libre se trouve à proximité.

Les environs de la pointe du Toulinguet

La pointe du Toulinguet est la pointe la plus occidentale de la presqu'île de Crozon. Un sémaphore se trouve à son extrémité. Elle présente des paysages spectaculaires de falaises et e propice à l'escalade, de même que sa voisine plus frquentée, la pointe de Pen-Hir. La plage de Penhad est bien exposée au sud.

La pointe des Espagnols est située à l'extrémité nord de la presqu'île de Roscanvel. Son nom provient d'une tentative de débarquement espagnol en 1594, pour soutenir les Ligueurs commandés par le duc de Mercœur. Du haut d'une falaise de 60 mètres, elle offre des vues superbes sur la rade de Brest et le port de Brest.

L'arche naturelle de la pointe de Dinan
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Monuments

La tour Vauban (ou « tour Dorée », ou « tour de Camaret ») à Camaret, classée depuis 2008 au Patrimoine mondial par l'UNESCO au titre des fortifications de Vauban (douze sites retenus en France), a été construite par Vauban de 1685 à 1696 pour protéger les accès au port de Brest et empêcher tout débarquement ennemi dans l'anse de Camaret. C'est le mieux conservé des « forts à la mer à batterie basse et tour de gorge » subsistant en France. La Tour a fait l'objet de travaux importants de restauration en 2008, concernant entre autres la réfection de son enduit extérieur, l'escarpe et la contre-escarpe. Côté mer, la tour garde encore des traces des boulets de canon lancés par les navires de la flotte anglo-hollandaise lors de la tentative de débarquement en 1694.

Article détaillé : Bataille de Camaret.

La chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour est située à proximité de la tour Vauban, presque à l'extrémité du « sillon » (plage de galets) qui protège le port de Camaret. Elle est construite en pierre de Logonna caractérisée par son aspect jaunâtre et ses stries. Avec la « tour Vauban », elle forme le paysage emblématique du port de Camaret. Son pardon se déroule chaque premier dimanche de septembre. Son clocher, décapité lors de la bataille de Trez Rouz en 1694, liée à une tentative de débarquement anglo-hollandais, n'a jamais été reconstruit. Des bateaux servant d'ex-votos sont accrochés à l'intérieur de la chapelle, par ailleurs victime d'un incendie au début du XXe siècle, mais qui fut restaurée grâce à l'action du poète Saint-Pol-Roux.

Article détaillé : Camaret.

La chapelle de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom (XVIe-XVIIIe siècles) et son placître, son beau calvaire et son arc de triomphe.

L'enclos paroissial d'Argol

Les alignements mégalithiques de Lagatjar, à Camaret : il subsiste environ 80 des 600 menhirs alignés qui existaient en 1776, les autres ayant servi de carrière de pierre. Le site est classé Monument historique depuis 1883 et a été restauré à partir de 1926 sous l'influence de Saint-Pol-Roux qui habitait à proximité.

Les ruines du « manoir de Coecilian » qui fut habité par le poète Saint-Pol-Roux

Le manoir de Coecilian[17], manoir de Saint-Pol-Roux, situé à Camaret a été brûlé par les Allemands en 1940, bombardé par l'aviation alliée en 1944 et reste malheureusement en ruine.

La route des fortifications part de Camaret et, passant par l'éperon barré de Lostmarc'h, fait le tour de la presqu'île de Roscanvel[7].

Le pont de Térénez sur l'Aulne maritime: construit en 2010, le nouveau pont détient le record du monde de portée pour un pont courbe à haubans. Il est mis en service au printemps 2011. Il s'inscrit dans un site remarquable et remplace le vieux pont qui va être démoli car il est atteint de la « maladie du béton ».

Musées

Le musée de l'école rurale en Bretagne à Trégarvan présente l'histoire de la scolarisation en Bretagne depuis les débuts de la Troisième République et une ancienne salle de classe avec son mobilier et son matériel pédagogique d'époque, ainsi qu'un jardin des simples.

Le musée de l'ancienne abbaye à Landévennec retrace 15 siècles d'histoire monastique en Bretagne et permet de visiter les ruines de l'ancienne abbaye de Landévennec.

Le musée des vieux métiers vivants à Argol présente les métiers d'autrefois (vannier, sabotier, forgeron, fileuses, tourneur...) et les fêtes d'antan (fête de la moisson, fête du cidre...).

Le musée du cidre, situé dans la ferme de Kermarzin à Argol présente les outils traditionnels liés à la fabrication du cidre et propose des dégustations de cidre.

La Maison des Minéraux, est une structure d'éducation à l'environnement située à Crozon dans le Cap de la Chèvre. Elle présente les richesses naturelles du territoire local et breton.

Festival

Le Festival du Bout du Monde se tient chaque année dans la presqu'île de Crozon.

Notes et références

  1. http://www.maison-des-mineraux.org
  2. http://www.wat.tv/video/maison-mineraux-crozon-w64f_2ey67_.html
  3. a, b et c René Kerviler, Armorique et Bretagne, recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892, H. Champion, Paris, 1893, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440.image.hl.r=menez-hom.f294.langFR
  4. La "Lieue de grève" est, au nord de la pointe de Tal-Ar-Grip, l'ensemble formé par les plages de Pors-Ar-Vag, Lestravat et Pentrez, sur les communes de Pentrez et Saint-Nic
  5. http://www.bretagne.culture.gouv.fr/actualite/fortif/fortif_hist_crozon.html
  6. http://www.comcom-crozon.com/1/60.aspx
  7. a et b http://www.comcom-crozon.com/wpFichiers/1/1/Ressources/File/Dpliant%20route%20des%20fortifications.pdf
  8. http://criscros.perso.infonie.fr/index.htm
  9. http://criscros.perso.infonie.fr/capucin/capucin1.htm
  10. http://alain.liscoet.pagesperso-orange.fr/recit6.htm
  11. Henri Floch et Alain Le Berre, L'Enfer de Brest, août-septembre 1944, éditions Heimdal, 2001 [ISBN 2-84048-144-8]
  12. http://www.morlenn-express.com/
  13. http://www.crozon.com/images_data/base_3_707.pdf
  14. (en) Rapport OSPAR sur les munitions immergées - (carte en page 9 pour l'UE et la zone OSPAR) Titre : Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area / Version 2005 ......................(ou en format compressé)
  15. (en) Rapport OSPAR / Évaluation 1998 – 2006 (voir page 62 et suivantes)
  16. http://www.crozon.com/default.php?page=112
  17. http://www.flickr.com/photos/philippe_doucet/4340336772/

Annexes

Bibliographie

  • Marcel Burel, Didier Cadiou, Jean-Jacques Kerdreux (et al.), La Presqu'île de Crozon, Éd. Palantines, Plomelin, 2008, 247 p. (ISBN 978-2-911434-96-9)
  • François Cabioc'h, À la recherche de la légende de la mort : le cas de la presqu'île de Crozon au XXe siècle, Université de Brest, 1988, 2 vol., 548 p. (thèse de doctorat d'ethnologie)
  • Didier Cadiou (et al.), La Presqu'île de Crozon à la veille de la Révolution, Etre Daou Vor, Crozon, 1995, 160 p. (ISBN 2-9509091-0-8)
  • Louis Calvez, La Presqu'île de Crozon : histoire, art, nature, Nouvelle librairie de France, Paris, 1975, 471 p.
  • Louis Calvez, La Presqu'île de Crozon : itinéraires religieux, Association Saint-Pierre, Crozon, 1979, 108 p. + 48 p. de pl.
  • Jean-Jacques Chauvel et Yves Plusquellec, Découverte géologique en presqu'île de Crozon, Ouest-France, Rennes, 1987, 32 p. (ISBN 2-7373-0062-2)
  • Auguste H. Dizerbo, La Végétation et la flore de la presqu'île de Crozon, Société pour l'étude et la protection de la nature en Bretagne, Brest, 1974, 107 p.
  • Chanoine Louis Le Floch, Thomas Keraudren, Grégoire Ollivier, Louis Calvez (et al.), Prêtres et religieux de la presqu'île de Crozon : de 1790 à 1976, R. Bellec, 1976, 3 brochures
  • Jean Mornand, Préhistoire et protohistoire en presqu'île de Crozon tome 1, Inventaire des mégalithes, Être Daou Vor, Crozon, 1998, 272 p. (ISBN 2-9509091-1-6)
  • Georges-Gustave Toudouze, À travers la presqu'île de Crozon : Morgat et Camaret, la Découvrance éd., Bouhet, 2005 (1907), 62 p. (ISBN 2-8426-5347-5)

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Presqu'île de Crozon de Wikipédia en français (auteurs)

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