Programmation neuro-linguistique

Programmation neuro-linguistique
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Les techniques issues de la modélisation sont variées. Leurs usages coordonnés et intégrés permettent d'explorer le « vécu subjectif », objet de la PNL.

La programmation neuro-linguistique (acronyme français : « PNL », « NLP » en anglais ; parfois avec des majuscules[Note 1]) est un ensemble coordonné de connaissances et de pratiques dans le domaine de la psychologie fondées sur une démarche pragmatique de modélisation, en ce qui concerne la communication et le changement. Elle a été élaborée par Richard Bandler et John Grinder dans les années 1970, aux États-Unis.

Lorsque le psychologue, alors étudiant, Richard Bandler et le linguiste John Grinder, en 1976, inventent le terme de « PNL », leur démarche s'inscrit uniquement dans le domaine de la psychothérapie, en s’inspirant du travail d'autres psychothérapeutes, dont Fritz Perls, Milton Erickson et Virginia Satir. Autour de 1980, ces concepteurs s'intéressent à d'autres domaines comme ceux de la créativité, du sport, du management, de la pédagogie, et de la communication. Si les premiers modèles décrits en PNL sont linguistiques, ils sont suivis par d'autres outils permettant de repérer et de changer les représentations mentales sensorielles d'un sujet. Le modèle des niveaux logiques de Robert Dilts offre par la suite une analyse plus globale des problèmes et une organisation coordonnées de toutes les techniques PNL. Une troisième génération de développements tend à émerger et correspond aux changements dans des groupes humains.

Démarche se pensant comme pragmatique, c'est-à-dire orientée vers l'expérience, la PNL se caractérise par la modélisation des gens de talent, c'est-à-dire par le repérage, la description et l'imitation des pratiques et comportements à succès, puis par leur transmission. À ces premiers modèles, s'ajoutent des protocoles observés chez d'autres thérapeutes. La PNL se fonde également sur des présupposés et un ensemble de techniques permettant de décrire et d'agir sur la subjectivité.

La PNL vise à améliorer la communication entre individus, à s’améliorer personnellement et tend à devenir une psychothérapie intégrative, c'est-à-dire qui cherche à intégrer de manière pratique les apports des différentes théories. La Psychothérapie Neuro-Linguistique (PNLt) rapproche pratique thérapeutique et acquis de la PNL. Cette dernière peut être employée au sein de cadres divers, aussi bien personnel qu'en entreprise, dans le marketing, la vente, la pédagogie, la performance sportive ou encore la séduction.

La PNL est l'objet de nombreuses critiques, qui lui reprochent tour à tour son manque de validation thérapeutique, ses références à des théories dépassées, sa tendance à permettre la manipulation des esprits, et enfin son usage dans les dérives sectaires, si bien qu'elle est considérée dans de nombreux domaines universitaires comme une pseudo-science.

La PNL s'acquiert par des formations dédiées, encadrées le plus souvent par un code de déontologie et une éthique professionnelle spécifique. Elle inspire enfin le cinéma comme la littérature.

Sommaire

Définition

Pragmatique et modélisation

Méthode pragmatique

La Programmation Neuro-Linguistique est un ensemble coordonné de connaissances et de pratiques fondées sur une démarche centrée davantage sur l'expérience que sur la théorie[2],[3], en ce qui concerne la communication et le changement[4],[5]. Son action s'exerce dans le champ de la psychologie[6], et plus précisément de la psychologie appliquée[7]. Les auteurs en PNL utilisent le mot « pragmatique », dans ses deux acceptions[Note 2]). Apparue dans les années 1970 aux États-Unis, la Programmation Neuro-Linguistique peut se résumer comme une approche se fondant sur trois aspects majeurs : la démarche de modélisation, les modèles ainsi construits[8], mais aussi une certaine « façon de regarder le monde »[9].

La modélisation

Article détaillé : Modélisation (PNL).

La Programmation Neuro-Linguistique est en premier lieu essentiellement constituée par la « modélisation »[10]. Il s'agit d'observer les comportements de réussite, d'en déterminer les conditions de succès et de les reproduire au mieux. La modélisation concerne les gens de talent et d'abord, au début de la Programmation Neuro-Linguistique, celle de thérapeutes, puis d'inventeurs, de sportifs, de managers, d'artistes, d'étudiants ou encore d'informaticiens[11]. Cette modélisation se déroule en plusieurs étapes. Il s'agit dans un premier temps de choisir la compétence à modéliser et de trouver des experts manifestant celle-ci dans certains contextes, ou inversement, de découvrir un expert et vouloir comprendre comment il fonctionne à tel ou tel niveau. Le modélisateur en PNL doit ensuite questionner, observer, rassembler des informations et des descriptions. Il cherche par mimétisme comportemental à reproduire lui-même l'expérience vécue et subjective de l'expert en termes de comportement, manière de réfléchir, sensorialité, séquence ou de convictions. La phase suivante permet de repérer des redondances significatives[12] dans leurs manières de s'y prendre et de les comparer par contraste à la manière de s'y prendre de personnes n'ayant pas cette compétence. L'intervenant en PNL doit ensuite tester la pertinence de sa modélisation sur le terrain en reproduisant les éléments significatifs dans le concret. Le modèle doit être affiné en cherchant une formulation la plus simple possible et qui maintienne les qualités modélisées. Le modélisateur doit aussi faire des liens avec d'autres modèles PNL et d'autres théories[13] et en en cherchant les limites notamment. Enfin, il doit construire une procédure pour intégrer et enseigner le modèle[12].

Les modèles

En résumé, la Programmation Neuro-Linguistique cherche à modéliser puis imiter les meilleures pratiques, pour communiquer ou changer et s'améliorer, si bien que « la PNL, c'est avant tout apprendre des autres »[11]. De cette analyse et mise en forme de ses explorations sont créés un grand nombre de « modèles »[14], dans différents domaines comme la communication, les psychothérapies, la créativité, la pédagogie, le sport ou le management[15]. Chaque modèle est constitué de deux aspects. D'une part, la PNL cherche à isoler et décrire en quoi un comportement qui réussit diffère d'un comportement habituel. Il s'agit donc d'isoler les éléments nécessaires et suffisants qui expliquent le succès observé et qui permettent de reproduire la compétence observée chez les experts[16]. D'autre part, le modèle tend à matérialiser la procédure pour enseigner et transmettre ce savoir-faire ou savoir-être[17].

Une certaine « façon de regarder le monde »

Enfin, la Programmation Neuro-Linguistique s'appuie sur « une certaine façon de regarder le monde et la vie »[9], qui repose sur un ensemble de principes, de présupposés, et une éthique matérialisée par un code de déontologie[18]. L'intention finale des intervenants en PNL est d'aider ceux qui le souhaitent à rester actif vis-à-vis de leurs propres objectifs, de retrouver les ressources nécessaires pour les atteindre, de développer sa flexibilité, de retrouver de l'autonomie[11], de trouver plus de satisfaction dans la vie, d'amener plus de compréhension et de respect mutuel, d'augmenter l'estime de soi et d'apprendre à apprendre.

Fondements épistémologiques

Photographie en couleurs de Richard Bandler, assis et face à l'objectif. Il porte un costume bleu et une cravate rouge. Il est chauve.
Richard Bandler, l'un des deux fondateurs de la Programmation Neuro-Linguistique.

L'étude des automatismes et des représentations

La dénomination de « Programmation Neuro-Linguistique » explique les enjeux et les fondements épistémologiques de cette technique. Ainsi, le mot « Programmation » fait référence à l’ensemble des automatismes[19] (ou d'apprentissage), qu’il s’agisse d’automatismes cognitifs, émotionnels ou comportementaux. Le mot « Neuro » fait référence aux neurones, au système nerveux central et au système nerveux périphérique qui établissent des corrélations, utiles ou nuisibles, entre les perceptions et les émotions, et qui conditionnent les réactions. Enfin, le mot « Linguistique » explique l'importance de la dimension du langage dans cette technique. Le langage est en effet compris dans ce cadre comme le véhicule de la culture et informe sur les représentations mentales du sujet[20].

Une pratique intégrée

La Programmation Neuro-Linguistique a parfois été, dans ses débuts surtout, perçue comme un ensemble syncrétique, technique et sans réflexion critique, de plusieurs théories et approches. Suite à l'arrivée du modèle organisateur des niveaux logiques, d'autres observateurs l'ont perçue comme un éclectisme ou un usage raisonné en fonction des besoins du patient. Aujourd'hui, l'universitaire en Psychologie et Sciences de l'Education, également PNListe Monique Esser la présente plutôt comme une intégration d'autres théories et de modèles provenant de champs divers, et qui cherche à en identifier les points de jonction, les complémentarités, voire les contradictions épistémologiques[21],[13]. Richard Bandler et John Grinder expliquent : « nous ne sommes pas des psychologues, nous ne sommes pas non plus des théologiens ou des théoriciens. Nous n’avons pas d’idée à propos de la nature « réelle » des choses, et cela ne nous intéresse pas particulièrement »[22]. Ainsi, ses fondateurs ne considèrent pas la Programmation Neuro-Linguistique comme une science. Cependant ils utilisent un langage technique (un jargon) et font référence à des connaissances scientifiques pour justifier les démarches qu'ils ont construites. Aussi la PNL est critiquée pour son ambition de prétendre au statut scientifique, elle est classée comme une pseudo-science. L’objectif de la PNL est en effet de synthétiser un grand nombre de modèles et de théories psychothérapeutiques. Comme le rappelle Robert Dilts, pour le Webster’s Dictionnary, une « science » est « toute branche ou département d’une connaissance systématisée considérée comme un champ distinct d’investigation ou objet de recherche ; comme, la science de l’astronomie, de la chimie, ou de l’esprit ». En considérant cette définition, la Programmation Neuro-Linguistique pourrait être considérée comme la « science de l’expérience subjective et de l’expérience sensorielle » ; Robert Dilts et Judith Delozier précisent qu'« il y a un lien entre la PNL et d’autres courants de la psychologie, car la PNL se dessine à partir de la neurologie, de la linguistique et des sciences cognitives[23]. »

L'étude de la subjectivité

Les intervenants en Programmation Neuro-Linguistique cherchent à établir des liens entre les aspects sensoriels de la pensée du sujet d'une part[24] et les réactions émotionnelles[25] d'autre part. Les deux aspects constituant pour eux la subjectivité humaine. Ils font également des liens entre des séquences sensorielles et certaines performances dans certaines des tâches données[26]. Par exemple, un ascenseur n’est pas dangereux en soi. Les ascenseurs sont empruntés quotidiennement par un grand nombre de gens et les risques d'accidents graves sont extrêmement faibles. Pourtant, certains ont une réaction émotionnelle de peur totalement disproportionnée à leur approche ; les psychologues diagnostiqueront à travers ces réactions une phobie.

Les concepteurs de la PNL ne se sont intéressés ni à la nature des ascenseurs, ni à celle des gens. Ils n’ont pas cherché non plus à découvrir les réseaux neurologiques qui sous-tendent ces réactions. Ils se sont contentés de chercher à explorer comment un sujet se représente dans sa pensée un ascenseur de telle manière qu’il produit de la peur[27]. Les PNListes[Note 3] se sont donc posées la question de ce qui fait la différence au sein des représentations mentales entre les sujets qui sont indifférents à l'ascenseur et l'utilisent sans stress, et les autres. Pour la PNL, changer les particularités de ses représentations sensorielles (par la technique des sous-modalités notamment) entraîne une modification dans les affects ou au niveau de la performance et de la maîtrise de soi[28]. La subjectivité est par conséquent au centre de la Programmation Neuro-Linguistique. C'est pourquoi Richard Bandler définit la PNL comme l'« étude de la structure de l'expérience subjective »[29],[30].

Historique

Les intervenants en Programmation Neuro-Linguistique voient trois périodes dans l'évolution de leur théorie[31]. La première est essentiellement centrée sur la psychothérapie, par les modélisations opérées chez des thérapeutes provenant de disciplines diverses. Au vu de l’importance que ces derniers ont accordée au changement, cette première période a été définie comme « l'exploration et la transformation du vécu de l’expérience subjective »[32]. La seconde période de l'histoire de la PNL se caractérise par l'introduction du modèle des niveaux logiques de Robert Dilts dans le but de permettre une analyse plus globale des contextes problématiques[33]. Une troisième période, enfin, à peine amorcée, correspond à une réflexion sur le sens général de la Programmation Neuro-Linguistique, sur ses applications et sur les changements au sein des groupes sociaux[34].

Les débuts : John Grinder et Richard Bandler

Si Richard Bandler et John Grinder se sont rencontrés dès 1972, dans le cadre d'activités universitaires[35], c'est seulement à partir de 1973[36] que leur coopération commence. John Grinder, professeur de linguistique à l'université de Santa Cruz de Californie, accepte alors d'aider Richard Bandler, passionné de mathématique, d'informatique et de psychothérapie et étudiant en 4e année de psychologie au Kresge College de l’Université de Santa Cruz, à formaliser sa pratique en gestalt[37].

En 1975, sur la base de la modélisation des aspects linguistiques permis par l'observation de la pratique de Fritz Perls (fondateur de la gestalt therapy) et celle de Virginia Satir (pionnière de la thérapie familiale)[38], ils publient le « méta-modèle »[39]. Les aspects linguistiques de ce premier modèle empruntent également aux travaux antérieurs de Grinder sur la grammaire générative et transformationnelle de Noam Chomsky[40],[41]. John Grinder explique ainsi l'importance de l'approche linguistique au sein de la Programmation Neuro-Linguistique : « Nous avons constaté que la grammaire transformationnelle avait eu l'influence la plus pénétrante sur la PNL »[42].

Au travers des échanges entre l'anthropologue Gregory Bateson et Grinder et Bandler[43], les recherches du groupe interdisciplinaire issu des conférences Macy[Note 4] et le « Projet Bateson »[Note 5] ont influencé la théorie de la Programmation Neuro-Linguistique, notamment dans des présupposés liés au courant cybernétique. Gregory Bateson explique l'avancée permise par la PNL, dans une préface du premier livre de Grinder et Bandler : « John Grinder et Richard Bandler ont réalisé quelque chose de similaire à ce que mes collègues et moi-même avons tenté de faire il y a 15 ans... Ils avaient des outils que nous n’avions pas ou que nous n’avons pas vu comment utiliser. Ils ont réussi à faire de la linguistique, une base pour la théorie et, en même temps un outil pour la thérapie. Cela leur donne un double contrôle sur les phénomènes psychiatriques et ils ont fait quelque chose que nous avons été stupides de rater[45]. »

Gregory Bateson présente par la suite Bandler et Grinder au psychiatre Milton Erickson, fondateur de l’hypnose ericksonienne et considéré comme le père des thérapies brèves. De leur rencontre naît le second modèle en PNL, dit « modèle de Milton » [Note 6],[46]. Ils publient également en 1975 un second ouvrage, intitulé Patterns of the Hypnotic Techniques of Milton H. Erickson Volume I (1975), suivi en 1977 par Patterns of the Hypnotic Techniques of Milton H. Erickson Volume II. Les deux volumes constituent la base théorique du modèle de Milton, destiné à permettre une investigation, par l'utilisation des imprécisions du langage, du niveau inconscient et somatique, plutôt que cognitif, et ce afin de résoudre des difficultés souvent de nature clinique. La précision est apportée par celui qui écoute et non pas par celui qui dit. L'influence de Milton Erickson sur les développements de la Programmation Neuro-Linguistique est réelle et ce dernier reconnaît l'intérêt de la démarche de Bandler et Grinder dans le domaine de l'investigation des savoir-faire des autres : « Bien que ce livre de Richard Bandler et John Grinder soit loin d'être une description complète de ma méthodologie, c'est une bien meilleure explication de la manière dont je travaille que celle que je pourrais moi-même fournir. Je sais ce que je fais, expliquer comment je le fais est beaucoup trop difficile pour moi »[47].

« L'exploration du vécu subjectif »

En 1976, Grinder et Bandler choisissent le nom de « Programmation Neuro-Linguistique » pour désigner leur démarche[37]. Cette dénomination correspond à une volonté de sortir de l'approche linguistique exclusive, en intégrant ce qu'elle nomme « l'exploration du vécu subjectif », c'est-à-dire les états internes et la perception sensorielle du sujet. Les créateurs de la PNL cherchent alors à codifier ce vécu subjectif.

L'importance de l'exploration des représentations sensorielles dans l'interaction (aspects verbaux et non-verbaux)[48] et du fonctionnement psychique[49] de l'individu (signification des accès oculaires et des synesthésies) survient après l'écriture de The Structure of Magic vol. II[50]. En 1977, Robert Dilts décrit les stratégies dans un article intitulé « EEG and Representationnal system »[51] et aborde la manière dont une personne utilise pour se représenter son expérience[52], c'est-à-dire ce qui est présent dans son esprit et dans son corps pour être dans tel état émotionnel ou pour manifester telle compétence. En 1978, Leslie Cameron-Bandler publie la première articulation de tous les aspects verbaux et non verbaux de ses systèmes de représentation[53]. Une autre synthèse est publiée par Dilts, Grinder, Bandler et Delozier dans Neuro-Linguistic Programming - NLP Volume I en 1980[50].

En 1977, Grinder quitte l'université[54]. Dès lors, les praticiens explorent d'autres disciplines, en conservant les postulats de la Programmation Neuro-Linguistique. Ils développent des applications ou des réflexions dans des domaines aussi divers que la communication, la vente, le management, la créativité, le développement personnel, la pédagogie scolaire ou les relations de couple[55]. En 1979, la première formation certifiante est organisée par Steve et Connirae Andreas et Leslie Cameron[54]. Des techniques de marketing sont utilisées pour la vendre.

Monique Esser rappelle que quatre des cinq premiers livres de Bandler et Grinder sont fondés sur des connaissances scientifiques et sur une épistémologie rigoureuse. Mais, par solution de facilité et par intérêt commercial, les deux auteurs ne font pas de citations dans leurs textes et s'expriment plus en termes d'opinions qu'en termes de connaissances, tout en citant toutefois de nombreuses références scientifiques et épistémologiques dans leurs premiers livres. Les références faites à la neuropsychologie sont ainsi constantes. La vidéo (en 1975, la vidéo était une nouvelle technologie de l'enregistrement des comportements) permet une observation répétée et donc plus précise. Elle permet d'observer par conséquent des redondances sur lesquelles les concepteurs font des hypothèses et cherchent à tester la capacité à reproduire ses savoir-faire, par mimétisme, dans la réalité[56]. Par contre, dès la sortie de Grinder de l'université, la majorité des actions se placent dans un cadre commercial où la rigueur scientifique est quelque fois délaissée[57].

Robert Dilts et le modèle des champs unifiés

En 1980, Robert Dilts formalise son modèle dit des « champs unifiés »[Note 7], modèle qui s'appuie principalement sur le concept de niveaux logiques formalisé par Gregory Bateson. Ce modèle, utilisé par les PNListes sous la dénomination, plus courante, de « niveaux logiques », va donner une organisation globale à tous les acquis de la PNL selon Monique Esser[32]. Il procure un cadre non seulement à l'analyse d'un problème (comprendre comment différents aspects s'articulent), mais aussi des règles et donc des protocoles pour organiser les différentes actions à mener pour résoudre le problème en profondeur. Ce modèle a permis de classer tous les outils PNL en fonction du niveaux où ils interviennent.

Internationalisation

En 1983, a lieu la première formation certifiante en France animée par l'IFPNL (Institut Français de Programmation Neuro-Linguistique) et en 1985 en Belgique, co-organisée par l'Institut Ressources et l'association Brain Generation, suivi en 1988 de la première formation sur les stratégies PNL d'apprentissage.

En 1990, est fondée à Paris la Fédération des associations francophones des certifiés en PNL (« NLPNL »)[58], qui définit des standards de qualité pour l'obtention de certification. En son sein est rédigé un code de déontologie propre aux enseignants en PNL.

En 1996, est créée la Fédération Allemande de Programmation Neuro-Linguistique (« DVNLP » pour : Deutscher Verband für Neuro-Linguistisches Programmieren). Avec ces 1 600 membres en 2009, elle devient la plus importante fédération de Programmation Neuro-Linguistique d'Europe[59]. Si la PNL s'est d'abord développée dans les pays anglo-saxons (États-Unis, Canada, Australie, Angleterre...), on la retrouve actuellement dans de nombreux pays et sur tous les continents (Chine, Arabie, Amérique latine, Russie, Autriche ou Afrique).

En 2001, le Conseil de Psychothérapie du Royaume-Uni a reconnu la Psychothérapie Neuro-Linguistique (PNLt) comme une forme de psychothérapie constructiviste expérimentale[60].

La troisième génération

Si la première génération correspond aux débuts de la Programmation Neuro-Linguistique, à la création de ce qui apparaît par les PNListes comme un ensemble de techniques disparates et qui permettraient d'améliorer les compétences du sujet, la seconde est liée à l'arrivée du modèle des niveaux logiques formalisé par le formateur et consultant américain Robert Dilts ; elle apporte une organisation des techniques les unes par rapport aux autres et développe une vue globale des situations en utilisant différents outils destinés à dépasser ses propres limites[34].

Cette troisième génération se caractérise par une démarche plus en profondeur, ou davantage collective. C'est une recherche du sens des rôles endossés durant l'expérience et les situations, de leur importance, ainsi qu'une exploration des changements dans des groupes humains[34]. Robert Dilts appelle ce niveau de changement « l'éveil à la conscience par rapport au système »[61], c'est-à-dire la conscience d'appartenir à un tout plus vaste que simplement nous et au sens que chacun donnera à sa vie vis-à-vis de cette appartenance. Cette étape est encore à ses débuts.

Cette troisième génération de la Programmation Neuro-Linguistique repose sur le présupposé qu'un système, une organisation, possède les ressources nécessaires à son changement[62]. Il est par conséquent question de créer un contexte approprié pour que le groupe laisse émerger ce changement. Celui-ci ne doit pas être que dans l'intérêt de certains, mais bien générer des bénéfices à tous ceux impactés par l'organisation (le personnel, les actionnaires, les clients mais aussi les fournisseurs...) Il s'agit d'apporter un véritable bénéfice dans le système, au-delà de celui attendu par l'individu et d'enrichir les autres et le monde au travers de soi[62].

Présupposés de la PNL

La Programmation Neuro-Linguistique repose sur une ensemble de présupposés, similaires aux axiomes en mathématiques, et dont les principaux sont explicités au moyen d'une expression imagée[63]. Ils fondent et expliquent la méthode d'analyse et de modélisation notamment. Ils transmettent des valeurs et leurs intégrations comportementales, et font partie des critères de certification comme, par exemple, lors du Training Guidelines Committee de l'International Association for NLP qui propose, à partir de 1991, ces présupposés dans les certifications PNL[64].

Les outils, modèles ainsi que l’éthique sous-tendant la PNL en découlent. Ces présupposés ne représentent pas la « vérité » et ils se distinguent de ceux élaborés en philosophie. Leurs formulations résultent en effet d'un choix délibéré et pragmatique, prenant place dans une façon de regarder le monde[64]. Ces présupposés ont été progressivement formulés et affinés lors des travaux de développement de la Programmation Neuro-Linguistique. Ils sont souvent des acceptations venant d'autres approches comme l'approche systémique, la théorie de la communication, la cybernétique ou encore l'approche ericksonienne. Cependant, ces références externes ne sont pas utilisées pour valider les démarches et les résultats mis en œuvre lors des séances de PNL puisque la procédure de modélisation inclut des étapes d'évaluation pragmatique. Les associations faites entre des pratiques PNL et des conclusions venant d'autres théories n'ont pour objectifs qu'une visée didactique ou simplement d'ordre de culture générale[65].

Les principaux présupposés de la Programmation Neuro-Linguistique sont au nombre de neuf :

Présupposés Signification en PNL
1
« La carte n'est pas le territoire »
Présupposé issu de la sémantique générale[66] d'Alfred Korzybski, il signifie que ce qu'une personne croit être le monde n'est en réalité que sa représentation personnelle du monde, et non pas la vérité. De ce présupposé découlent plusieurs idées, conceptions, attitudes, techniques et actions. Aucun modèle du monde n'est plus vrai ou réel qu'un autre. Plus que par le territoire ou la réalité, les choix d'un individu sont limités par ses modèles du monde et les réponses possibles qu'il en connaît.
2
« Derrière chaque comportement, il y a une intention positive »
D'un certain point de vue, il y a un intérêt, une « intention positive »[63] à avoir un comportement particulier. Impossible donc de le changer si on ne s'occupe pas de cette intention d'abord. Le comportement est un symptôme et l'intention positive, une cause plus profonde. Ce présupposé ne veut pas dire qu'il faut tout accepter de l'autre. Comprendre, oui, mais pour l'aider à changer ses comportements inadéquats[67]. La « technique de recadrage en 6 pas » (modélisation des grands thérapeutes du début de la PNL) repose principalement sur ce présupposé.
3
« Il n'y a pas d'échec mais que du feedback (ou des apprentissages) »
L'échec, l'erreur culpabilise et démotive. Prendre le feedback d'un contexte responsabilise et invite à agir[68]. Si ce qui est réalisé ne déclenche pas la réponse recherchée, il faut alors continuer à varier les actions jusqu'à déclencher une réponse désirée. Ce présupposé est issu des théories cybernétiques.
4
« Le sens de la communication est donné par la réponse qu'on en obtient »
Il ne suffit pas d'avoir de bonnes intentions, il est important d'évaluer comment le message est compris et, le cas échéant, comment le changer pour viser davantage d'efficacité[69].
5
« Ce que d'autres peuvent apprendre, je peux l'apprendre aussi »
Ce présupposé invite chacun à reprendre du pouvoir sur sa vie. Comme les êtres humains partagent les mêmes systèmes de représentations de base, il est possible pour tout être humain d'organiser et d'accéder à ses représentations de façon à recréer ou approcher tout phénomène humain. Il est donc possible de modéliser et de transférer toute compétence humaine d'une personne à une autre. Les gens possèdent déjà toutes les ressources nécessaires (au moins potentiellement) pour agir efficacement[63]. Le changement vient de la libération et du déclenchement des ressources appropriées (ou de l'activation de la ressource potentielle) pour un contexte particulier en enrichissant le modèle du monde individuel.
6
« Le corps et l'esprit font partie du même système cybernétique »
Ce qui se passe dans l'esprit a des répercussions dans le corps, et inversement. Si on observe les modifications du non verbal, on peut en déduire des modifications de la pensée par conséquent[63].
7
« Le langage est une représentation secondaire de l'expérience »
Lorsque des mots sont posés sur une expérience vécue, les mots ne sont pas aussi riches ou complets que la représentation mentale qui en a été construite[70]. Si le langage (structure de surface) permet de communiquer sur le vécu et sur les représentations mentales (structure profonde)[71], l'un des objectifs en PNL est de retrouver au travers de cette expression (langage - représentation secondaire) l'expérience primaire, c'est-à-dire la représentation mentale de ce vécu.
8
« On ne peut pas ne pas communiquer »
Même lorsque rien n'est dit, l'homme communique[72]. Tout est donc communication, y compris un comportement de refus de communication. Ce présupposé est issu des théories de l'école de Palo Alto[73].
9
« Loi de la variété requise »
Une certaine flexibilité qui soit supérieure au niveau d'incertitude du système doit être manifestée dans certaines conditions ou situations[74]. La part du système qui présente le plus de flexibilité sera l'élément catalyseur ou contrôleur du système, à des fins de changement.

Techniques

Un exemple de stratégie mentale étudiée par la Programmation Neuro-Linguistique : la stratégie de mémorisation d'une leçon.

Les PNListes ont modélisé de nombreuses techniques de changement[75]. Leurs usages coordonnés donnent à l'intervenant à la fois de la précision et de l'efficacité[76] mais offre également une grande créativité dans la recherche de solutions. Ces techniques peuvent être regroupées suivant leurs utilisations historiques. Il existe en effet et d'abord des modèles linguistiques[54], suivis de ceux servant à l'explicitation et au changement du vécu subjectif[54]. Par la suite, les protocoles observés chez d'autres thérapeutes ont permis d'ajouter à la PNL des techniques nouvelles auxquelles se sont greffés le modèle des niveaux logiques et des techniques annexes. Enfin, des modèles empruntés à la psychologie cognitive[77] aboutissent à achever l'édifice pratique de la Programmation Neuro-Linguistique.

Linguistique

Les deux premiers modèles en Programmation Neuro-Linguistique sont linguistiques ; il s'agit du méta-modèle et du modèle de Milton.

Le « méta-modèle » est le tout premier modèle créé en PNL[54]. Il sert d’une part à mettre en évidence les mécanismes utilisés par le sujet pour transformer son expérience sensorielle en langage, et d’autre part à enrichir la conception du monde du sujet par le questionnement des figures linguistiques spécifiques et de retrouver ainsi les représentations mentales sensorielles initiales qui ont suscité l'expression verbale[78]. Le méta-modèle comporte un ensemble de douze types de questions[79] en corrélation avec différentes formes linguistiques. Les trois catégories du méta-modèle sont : l’omission, la généralisation, et la distorsion[80]. Trois niveaux d'utilisation de ces questions du méta-modèle peuvent être distingués. Le méta-modèle dit « I » correspond à un usage automatique de questionnement systématique de toutes les violations sémantiques ; il peut être perçu comme inquisitorial mais est souvent utilisé didactiquement en formation[78]. Le « méta-modèle II » invite à orienter le choix des questions dans le but de préciser et de réaliser les objectifs du sujet[81], alors que l'usage du « méta-modèle III » sert à travailler à changer, en montrant les relations entre les formes verbales, les sous-modalités sensorielles des représentations mentales et les aspects physiologiques (gestes, mimiques, etc.)[81]. En modifier un entraînera une adaptation des autres éléments liés dans une logique systémique[81].

Le « Milton-modèle », modélisé chez Milton Erickson, est un ensemble de formulations verbales qui sont suffisamment floues et imprécises[82] dans le langage pour que le patient puisse y intégrer sa propre expérience[83] qui permet de ne pas interférer avec le vécu du sujet, celui-ci pouvant projeter sa propre réalité. Pour chaque catégorie du méta-modèle (qui cherchait à mettre de la précision dans une explication), le modèle de Milton aura une formulation inverse qui favorise le flou et la généralisation. L'objectif étant de ne pas « heurter » les conceptions de l'autre[Note 8],[82].

Techniques issues des thérapeutes

La technique dite de la « calibration » en PNL correspond à l'observation d'un aspect non verbal de l'interlocuteur et d'une mise en corrélation avec son état émotionnel, après confirmation du sujet lui-même[84]. Cela permet ensuite de mieux décoder le sens, propre à ce sujet, de son non verbal et donc de « suivre » les variations de ses états émotionnels au cours d'une séance de thérapie. En PNL, on ne fait pas d'interprétation du non-verbal. Les mimiques du visage ci-dessus n'ont pas de sens en soi. Encore faut-il demander au sujet ce qu'il ressent ? À partir de sa réponse on pourra savoir ce que signifie pour lui ces expressions.

La Programmation Neuro-Linguistique use de techniques modélisées par des thérapeutes et issues, de fait, de différentes démarches en psychologie. Ces techniques reposent sur quatre fondamentaux : le recadrage, l'ancrage, la dissociation et la synchronisation.

Article détaillé : Recadrage (PNL).

Le recadrage (Reframing) est issu de la modélisation de Virginia Satir dans sa pratique de la thérapie de couple ; il est une occasion présentée par le thérapeute de « considérer une situation d'un autre point de vue » et par là même de donner un autre sens à l’expérience vécue[85]. Le sens de l’expérience étant changé, les réactions seront modifiées tant du point de vue des pensées que de celui du comportement. Le recadrage peut porter sur le contexte[86], sur le sens[87] ou sur les processus (ce sont les techniques de changement). Les présupposés peuvent aussi être un bon support de recadrage[88].

Deux grandes techniques utilisent ce procédé. Le « recadrage en six pas » (Six Step Reframe Technique) d'une part est un protocole[89] pour guider une personne afin qu'elle trouve une alternative plus satisfaisante (une solution) à l'intention positive d'un comportement, d'attitudes ou de convictions. Le processus dit de « négociation des parties » (Parts Negotiation)[90] sert à guider une personne qui hésite entre deux attitudes ou deux comportements apparemment inconciliables, donc lui permet de régler des conflits intra-psychiques, en cherchant toujours l'intention positive de chaque partie.

Article détaillé : Ancrage.

Le processus dit « d’ancrage », ou de « point d'ancrage » (Anchor point) est un processus simple et naturel qui consiste à associer un état interne (émotion, ressenti) à un stimulus externe[91]. Le simple fait de redéclencher le stimulus suffit à faire revenir à l’esprit toute l’expérience et son état interne associé. Les « ancres » peuvent être visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives ou gustatives[92]. Cette technique est fondée sur les expériences du réflexe conditionnel menées par le psychologue russe Ivan Pavlov. L’exemple littéraire le plus célèbre d’ancrage est celui, gustatif, décrit par Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu. L’auteur explique comment tous les souvenirs de son enfance reviennent à son esprit alors qu’il déguste une madeleine comme celles qu’il appréciait étant enfant. Bandler et Grinder ont observé l'usage pas forcément conscient de ce mécanisme psychologique chez les grands psychothérapeutes qu'ils ont modélisés. Ils en ont construit des protocoles mobilisant ce mode d’association que notre cerveau connaît pour en faire un processus conscient et très rapide. Plusieurs techniques de la Programmation Neuro-Linguistique utilisent par conséquent ce procédé. Par exemple, la technique dite de la « désactivation d'ancre »[93], est utilisée lorsque le sujet est dans un état émotionnel négatif qui le coupe de ses compétences et ressources. Il s'agit d'identifier un état interne positif qui pourrait contrebalancer et neutraliser le premier. Il faut ensuite créer une ancre positive en prenant un temps pour se remettre dans une situation dans laquelle a été vécue la ressource positive nécessaire et déclencher ainsi un stimulus sensoriel supplémentaire (un contact physique, ou un mot sur un certain ton de voix). Il suffit ensuite de repenser à la situation problème et de redéclencher l'ancre pour que les deux états émotionnels s'annulent. Le protocole du « changement d'histoire de vie »[94] est un mélange de celui du protocole de « recherche transdérivationnelle »[95], [96] et de celui des « désactivations d'ancres ». Utilisant l'ancrage d'une part, pour retrouver dans notre passé toutes les expériences où a été vécu le même état émotionnel, et la désactivation d'ancre d'autre part, pour changer le vécu d'une suite d'expériences négatives, cette technique permet de changer l'impact négatif d'une chaîne de moments vécus, pour s'orienter vers un état futur plus positif[97].

La « dissociation simple » (Dissociation)[98] est une autre technique issue des grands thérapeutes qui se caractérise par l'état dissocié, c'est-à-dire le fait de s'imaginer sur un écran et de se voir en train d'agir. Il s'agit pour le sujet, dans un contexte précis, de se penser comme étant un observateur de soi-même. Son opposé est l'état associé : la personne voit alors à travers son propre regard, comme s'il y était vraiment[99]. La dissociation simple est le passage de l'état associé à l'état dissocié. Elle est un moyen de séparer une personne de son ressenti car la dissociation coupe le canal kinesthésique[100]. La dissociation simple est notamment utile dans le traitement des traumatismes. La technique de la « double dissociation » (Double Dissociation)[101] concerne des personnes souhaitant se défaire d’un ressenti très négatif à propos d’une situation réellement vécue, par exemple une phobie[102]. Elle est issue de l'observation de Milton Erickson. La personne est invitée à se voir en train de se voir revivre son traumatisme comme étant la spectatrice d'une elle-même spectatrice de son propre souvenir. Richard Bandler conduit son patient à imaginer une situation dans un cinéma où il serait l’acteur, le spectateur et le projectionniste, en se plaçant du point de perception du projectionniste[103].

La modélisation ou apprendre de l'expérience de l'autre.

La synchronisation (Synchronisation) est une technique qui peut se manifester à deux niveaux, soit verbal, soit non verbal. C'est la manière qu'un individu adopte pour manifester (ou non, c'est la désynchronisation) son accord, ou une certaine confiance dans la relation ou un certain « sentiment de compréhension mutuelle »[104]. La synchronisation des mouvements, par exemple, consiste à mimer les mouvements et attitudes de l'interlocuteur[105], qui, ainsi, va ressentir une sympathie et un accord. La danse en couple est l’exemple le plus représentatif de synchronisation des mouvements : rythme, fluidité et gestes se correspondent plus que s’imitent. La synchronisation ne suppose pas une position dominante mais plutôt un échange. C’est un témoignage non verbal de l’acceptation de l’un par l’autre. La synchronisation de la parole est similaire. Cet accord concerne tout autant le débit de la parole, la force de la voix et sa hauteur (plutôt grave ou plutôt aigüe par exemple) que les formules employées. Selon la Programmation Neuro-Linguistique, cette capacité à s’accorder est très naturelle puisque les enfants imitent leurs parents, par exemple[106].

Représentations sensorielles et vécu subjectif

Les concepteurs de la Programmation Neuro-Linguistique considèrent que nous nous construisons notre représentation du monde au travers de nos cinq sens[107] et que c'est au travers de ces représentations sensorielles que nous mémorisons nos vécus subjectifs[108]. Ils ont donc cherché à formaliser des techniques d'explicitation[109] pour observer, questionner et faire prendre conscience au sujet de ses représentations mentales, sans les influencer. Monique Esser considère l'explicitation comme une propriété remarquable de la PNL[110]. Lorsqu'un thérapeute a explicité les particularités sensorielles des représentations mentales qui sont la source des problèmes chez un sujet, il peut le guider au travers de différentes techniques pour modifier celles-ci jusqu'à ce que ce dernier se sente mieux[111]. Les intervenants en PNL citent plusieurs techniques issues de cet usage créatif de l'analyse de l'expérience vécue et parmi elles, les fondamentales sont : les canaux sensoriels[112], les stratégies mentales[113], les sous-modalités[114], les switchs[115] et la ligne de temps[116].

Article détaillé : VAKOG.

Le modèle dit des « canaux sensoriels » (ou VAKOG, acronyme pour : « Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif ») pose que la relation au monde extérieur passe nécessairement par au moins l’un des cinq sens. Chacun fonctionne comme un filtre perceptif lié à la mémorisation. Au fil du temps, chaque sujet favorise un, voire deux, de ces cinq sens[117]. Chaque individu possède un mode de communication privilégié et son expression reflète cet état de fait. Ainsi, dans le modèle VAKOG, le postulat est que ce sont les sens qui mettent en relation le sujet avec l'environnement.

Plusieurs éléments verbaux ou non verbaux seraient pour les concepteurs de la PNL symptomatiques de processus visuel ou auditif ou kinesthésique : les prédicats[118] (usage de mots typiquement visuel ou auditif ou kinesthésique), accès oculaires[119], type de respiration, tonalité et tempo de la voix[120]. Leur observation permettrait d'en déduire l'opération sensorielle réalisée par le sujet et l'usage de ses mêmes éléments orienteraient les processus de celui-ci.

Schéma de la technique de lecture des mouvements oculaires.
* Vc : Visuel construit.
* Vr : Visuel remémoré.
* Ac : Auditif construit.
* Ar : Auditif remémoré.
* K : Kinesthésique.
* Ai : Auditif interne ou Dialogue intérieur[121].

Par exemple pour les accès oculaires, en prenant le point de vue de celui qui fait face à l’interlocuteur, les yeux vont vers le haut quand la pensée est relative à une image (canal visuel), vers l'horizontal quand c’est relatif à un son (canal auditif) et enfin vers le bas quand il est relatif à une émotion ou à une sensation corporelle (canal kinesthésie)[122]. Ainsi, dans le cas d'un schéma mental classique (80% des droitiers et 50% des gauchers)[123], les yeux de l’interlocuteur vont à sa gauche quand il relate un fait passé ; par contre, les yeux de l’interlocuteur vont à sa droite quand il imagine, invente ou se souvient par reconstruction du passé. C’est le cas des personnes peu visuelles à qui on demande un souvenir visuel, qu’elles sont donc obligées de reconstruire à partir d’autres souvenirs[124]. Ce modèle ne peut donc pas servir de détecteur de mensonge.

Ce modèle dit des « accès oculaires » est toutefois considéré comme simpliste et non scientifique, car ne reposant pas sur des connaissances sérieuses en neurologie. Son usage et son interprétation sont considérés comme abusifs par les détracteurs de la PNL. Toutefois, selon Mark Evan Furman[125], des liens peuvent être faits entre les connaissances actuelles en neurologie et l'observation empirique de la PNL. Même si la Programmation Neuro-Linguistique souffre encore d'interprétations approximatives en ce qui concerne le comportement de l'appareil visuel[126], le modèle des accès oculaires est affinable. Néanmoins, avec la version actuelle du modèle des accès oculaires, la PNL peut déjà réaliser des changements importants dans les comportements[127], ainsi que des changements utiles[128]. Selon la PNL, il n'y pas de bon et de mauvais canal. Il suffit juste de tenir compte du canal que l'interlocuteur privilégie et de s'y accorder[129] pour améliorer la communication, puis, le cas échéant, de le guider vers un autre canal, pour l'inviter à développer ses autres capacités ou intégrer des stratégies nouvelles[130].

Selon Alain Thiry, « les « stratégies mentales » sont des séquences de représentations mentales sensorielles organisées comme un tout et dirigées vers un but. Elles peuvent fonctionner automatiquement, et en deçà de la conscience[131]. »

Grâce aux corrélations faites par les concepteurs de la PNL entre les opérations mentales sensorielles et des manifestations verbales et non verbales, ils ont pu par l'observation de celles-ci décoder les séquences d'opérations mentales dans un contexte donné, c'est-à-dire modéliser les stratégies mentales (Mental Strategies Model).

Il faudra tout d'abord inviter la personne modélisée à faire une évocation[113] du moment où elle utilise sa compétence (s'imaginer comme si elle y était). Puis, par l'observation des prédicats et des indices physiologiques, mais aussi par un questionnement précis et de nombreuses reformulations, on peut identifier les étapes mentales qu'utilise la personne pour manifester sa compétence. Pour permettre à une autre personne d'intégrer une stratégie mentale modélisée chez quelqu'un de talent, il suffit de reproduire les prédicats et les indices physiologiques dans la bonne séquence pour guider au travers de la nouvelle stratégie la personne ayant besoin de cette ressource. C'est par la répétition de passer mentalement dans une stratégie précise que celle-ci pourra être intégrée.

Les « sous-modalités »[109] (ou « submodalités », « Submodalities » en anglais) sont les caractéristiques plus précises de chaque mode sensoriel[132]. Elles représentent le détail de l'encodage sensoriel. L'analyse doit répondre à des questions du type : « Quand je pense à quelque chose, est-ce que je me fais une image petite et sombre ou grande et lumineuse ? », ou « S'il y a du son, est-ce avec du rythme ou plutôt chaotique ? » On peut se représenter les sous-modalités comme un tableau de bord d'une station de télévision, ou comme un palette graphique[133]. Un lien immédiat entre les sous-modalités et les états émotionnels a par ailleurs été observé[52]. Le fait de modifier les particularités de ces représentations mentales permet de changer l'état interne vécu[134].

Découlant de la technique des sous-modalités, l’outil du Switch Pattern[135] (« modèle d'aiguillage » en français), créé par Richard Bandler en 1985, est un procédé mis au point pour rompre un enchaînement de pensées qui mène à un comportement non désiré. La personne voulant modifier son comportement est invitée à visualiser un élément qui précède l’apparition du comportement, et à basculer (« to switch ») sur une image représentant l’état obtenu avec le comportement souhaité. L’effet est renforcé si on peut associer à l’image un son ou une odeur, un sens en général. L’exemple du fumeur qui veut se défaire de son geste est souvent mis en avant. On lui demandera de voir sa main approchant la cigarette de sa bouche avant qu’elle soit allumée, puis de remplacer l’image de cette main par une image construite mentalement qui le représente non fumeur (en bonne santé, ou avec du souffle ou encore sentant la nature, etc.). Comme l'ancrage, c'est une technique de conditionnement.

Le modèle dit de « la ligne du temps », également dérivé de la technique des sous-modalités, a été construit en 1980 par Steve Andreas et Connirae Andreas[136] et a été retravaillé depuis par Tad James et Wyatt Woodsmall[137]. Il permet de faire réaliser au sujet qu'il se représente le temps de manière sensorielle et que les sous-modalités sont un outil efficace pour modifier l'impact de son vécu affectif dans ses expériences passées. Cette technique invite à visualiser la séquence des événements de sa vie sur une ligne de temps (« time line ») imaginée[138] et dont la forme devient un véritable espace projectif. Celui-ci peut être sujet à analyse, pour que la personne y trouve un sens en résonance avec son vécu. Le fait d'inviter le sujet à réaliser un changement métaphorique dans la représentation de cette ligne de temps peut entraîner des effets durables dans sa vie quotidienne[137].

Niveaux logiques

Article détaillé : Niveaux logiques.

Robert Dilts a formalisé de manière pratique le modèle dit des « niveaux logiques »[139] et que la Programmation Neuro-Linguistique a adopté depuis. Celui-ci découle[140] du concept de « niveaux d'apprentissage »[141] issu des travaux de Gregory Bateson. Le modèle de Robert Dilts comporte six niveaux[142] qui sont tous formalisables au moyen de questions :

Spirituel
« Qui d'autres ? » C'est le niveau d'appartenance et qui répond à la question : « À quel monde je me sens appartenir ? »
Identité
« Qui ? » C'est le niveau qui identifie une métaphore illustrant l'identité et la mission du sujet
Croyances
« Pourquoi ? » C'est le niveau des croyances et des valeurs, sur soi, sur les autres ou sur la vie.
Capacités
« Comment ? » C'est le niveau des compétences et de l'organisation.
Comportement
« Quoi ? » C'est le niveau des actions qui sont réalisées ou non.
Environnement
« Où et quand ? » C'est le niveau du contexte dans lequel le sujet évolue.

Ce modèle permet de faire, dans une situation donnée, des distinctions entre des informations qui sont à des niveaux logiques différents. Cela sert à ne pas faire de confusion de niveaux logiques, par exemple de ne plus dire « Il ne fait rien donc c'est un fainéant », car ne rien faire est simplement un comportement alors que le qualifier de « fainéant » est un commentaire sur l'identité. Celle-ci n'est pas définie par les comportements dans un contexte donné[143]. Par ailleurs, Le fait de s'interroger sur tous les différents niveaux développe une vue plus globale d'un problème. Lorsqu'une situation problématique est analysée, ce modèle invite à cerner le ou les niveaux où se situe le problème. Pour le résoudre, une solution au niveau supérieur est nécessaire car il y a bien une hiérarchie entre ces niveaux[144]. Par exemple, si quelqu'un n'a pas confiance en lui, en sa réussite, le problème se situe au niveau de ses croyances. Ce n'est pas en intervenant au niveau des comportements qu'il réussira. Il peut, d'une manière plus pertinente, se recentrer sur le sens de sa réussite dans sa vie (niveau identité). L'intervention dans ce cas se situerait au niveau supérieur à celui du problème et non inférieur. Les niveaux logiques ont permis également de classer toutes les techniques de changement en fonction du niveau auxquelles elles interviennent et donc de les utiliser à meilleur escient.

Plusieurs techniques sont liées au modèle des niveaux logiques comme : l'alignement[145] qui est destiné à mettre plus de cohérence entre les actions et l'identité, les processus de motivation pour trouver du sens aux objectifs fixés ou au contraire y mettre plus de contraintes, le « moi secure », utilisé pour développer la conscience positive et stable de soi-même, le re-imprinting enfin[146], pour « réparer » des événements du passé.

Psychologie cognitive

Schéma du modèle « SCORE » employé en PNL et issu de la psychologie cognitive.

Plusieurs modèles provenant du champ de la psychologie cognitive ont été adaptés par Robert Dilts à la PNL[77]. Ils sont désignés par des acronymes : SOAR, TOTE et SCORE.

Le modèle « SOAR » — pour « État/Opérateur/Et/Résultat » (de l'anglais « State/Operator/And/Result ») — est un modèle d'intelligence artificielle qui permet d'apprendre des expériences. À partir d'un état présent, le PNListe évalue le résultat d'une opération destiné à provoquer un changement[147].

Le modèle « TOTE » — pour « Test/Opération/Test/Sortie » (de l'anglais « Test/Operator/Test/Exit ») — correspond à une boucle de feedback entre un but et une variété de moyens pour l'atteindre[148]. Décrit par Georges Miller, Eugène Gallantier et Karl Pribam dans leur livre Plans and the Structure of Behavior publié en 1960[16], il est très utilisé en PNL lors de la modélisation d'une stratégie mentale et permet de tester l'effet de micro-opérations pour atteindre un objectif.

Le modèle SCORE — pour « Symptôme/Cause/Objectif/Ressources/Effets » (de l'anglais « Symptom/Cause/Object/Resources/Effects ») — est le modèle qui correspond à un protocole général adopté dans les interventions en PNL[149]. Il permet de repérer d'abord les causes d'un symptôme, de définir un objectif de changement, d'identifier puis intégrer les ressources nécessaires, pour au final évaluer l'effet, c'est-à-dire l'efficacité de l'intervention[150].

Domaines d'application

Psychothérapie

Article détaillé : Psychothérapie Neuro-Linguistique.

L'usage en psychothérapie des techniques issues de la modélisation en Programmation Neuro-Linguistique correspond à la Psychothérapie Neuro-Linguistique (PNLt)

La PNLt s'inscrit dans une logique propre à la thérapie brève.

Pendant ses premières années, la Programmation Neuro-Linguistique n'a évolué qu'au sein du champ de la psychothérapie[151] ,[Note 9]. Un certain nombre de techniques ne peuvent être d'ailleurs employées que dans ce cadre, comme le modèle pour régler les phobies développé par Richard Bandler[153]. Comme les modèles et techniques (ou « protocoles » dans le jargon de la PNL) reposent sur l'observation de grands thérapeutes appartenant à différentes écoles des sciences humaines, il est difficile de situer la Programmation Neuro-Linguistique au sein des psychothérapies[154]. Les psychothérapeutes PNLt ont une pratique intégrée et coordonnée de techniques issues du comportementalisme, de l'approche systémique, des sciences cognitives, des niveaux logiques, d'une approche psychodynamique... et surtout des techniques issues de l'explicitation des stratégies mentales.

S'il existe une PNLt avec une démarche et des protocoles précis, il y a surtout des PNListes dont la pratique globale peut varier fortement de l'un à l'autre[151]. L'usage de la PNL en psychothérapie peut s'observer de différentes manière. Les psychothérapeutes en PNLt qui se réclament des thérapies brèves, rappelle Monique Esser, limitent a priori leur nombre de séances (de 2 à 3, voire 10), ou dans la durée (6 mois environ). Monique Esser rappelle que ce n'est cependant pas une orientation reconnue en tant que telle, par les associations de PNLt[155]. On trouve aujourd'hui des psychothérapeutes PNLt qui cherchent à s'ouvrir aussi à des conceptions classiques, permettant un travail en profondeur. Ce qui peut prendre plus de temps. Aujourd'hui, les psychothérapeutes PNLt travaillent en collaboration avec d'autres professionnels de la santé mentale[156].

La formation des psychothérapeutes PNL est aujourd'hui mieux formalisée : un cursus de praticien, puis de maître-praticien, une spécialisation pour être psychothérapeute PNL (spécialité organisée seulement par quelques centres PNL), y compris de la supervision[157], auquel s'ajoute un travail psychologique personnel nécessaire. Ce parcours est souvent complété par des formations supplémentaires en analyse systémique, en hypnose, en EMDR, en analyse transactionnelle, entre autres.

Quatre étapes constitue une psychothérapie PNLt. La première étape sert à créer une certaine qualité de relation. Pour les intervenants en PNL, le mimétisme verbal et non-verbal (synchronisation) va favoriser la confiance que le client accepte de témoigner vis-à-vis du professionnel[158]. Dans la seconde étape, le thérapeute PNLt cherche à cerner le problème et la demande. C'est l'analyse de l'« état présent » et de l'« état désiré »[159]. Le thérapeute PNL va chercher à comprendre la problématique du client en mettant en corrélation symptômes, causes, objectifs. Le modèle des niveaux logiques lui permet de trier les informations relevées. Le fait de rechercher, pour le thérapeute, les informations pour comprendre son client, a déjà une action thérapeutique puisque cela nécessite pour ce dernier de questionner ses liens mentaux, ses associations, généralisations, omissions, objectifs. Le thérapeute doit aussi cerner l'étendue du problème sans se limiter à ce que le client décrivait au début de la thérapie. Dans une troisième étape, l'intervenant en PNLt cherche à mobiliser les ressources du client pour l'aider à changer dans le cadre de ses objectifs. Deux approches sont possibles : changer directement le vécu subjectif (par la stratégie mentale, sous-modalités, etc.) ou utiliser des protocoles issus de l'observation de grands thérapeutes (comme la négociation entre parties, le recadrage en six points, le changement d'histoire de vie entre autres) ou encore une combinaison créative des techniques existantes[160]. La quatrième étape est à mettre en relation avec l'évaluation. Celle-ci est continue. Le thérapeute recherche des informations sur l'amélioration ou non du problème soit par observation, soit par l'étude du discours du client, soit aussi en testant le changement dans la réalité[161]. Une attention particulière est donnée tout au long des entretiens à l'écologie du client, c'est-à-dire à s'assurer qu'il n'y ait pas d'effet négatif aux interventions[162].

Communication, management et marketing

Dans le domaine des organisations, plusieurs modèles PNL sont couramment employés : soit par des managers, suite à des séminaires spécifiques, soit par des coachs ayant une formation plus complète, soit encore par des Maître-Praticiens confirmés de la Programmation Neuro-Linguistique, pour ce qui est de la modélisation de personnes de talent au sein même de l'entreprise.

Modèles communicationnels existants

Plusieurs modèles dits communicationnels existent. Le Méta-modèle et celui dit des « conditions d'objectif » sont deux modèles qui permettent d'améliorer la communication interpersonnelle. Le fait de questionner les explications et les objectifs de chacun dans une organisation favorise une communication professionnelle plus claire et donc plus efficace[163],[164]. Les niveaux logiques permettent également d'analyser un problème sous différents aspects et de construire, par là même, une solution qui soit adaptée[165]. Par exemple, si un problème prend ses sources dans le non-respect d'une grande valeur (ce qui correspond au niveau des croyances), créer une réorganisation du travail et des postes (qui serait un changement au niveau des capacités) ne sera qu'une perte d'énergie puisque ce serait une intervention à un niveau plus petit que celui du problème[166]. Proche de celui-ci, le modèle des « styles de leadership » permet aux managers d'évaluer leurs habitudes managériales et de les élargir à d'autres attitudes plus adéquates[167]. Robert Dilts y décrit cinq styles différents en corrélation avec les niveaux logiques. Chacun utilise celui qui lui est le plus approprié mais le modèle permet d'adopter celui auquel l'interlocuteur est sensible et ce afin d'optimiser la communication interpersonnelle.

Le modèle des Méta-programmes permet une évaluation des attitudes de chacun, par exemple le fait d'être proactif ou passif, ou encore orienté vers soi ou vers l'entreprise. Ces critères servent aux procédures de recrutement surtout[168] ainsi qu'aux entretiens d'évaluation dévolus à la fonction ressources humaines. L'idée est de définir les attitudes adéquates dans un poste donné et de chercher pour elle une personne qui adopte très facilement ces attitudes. De plus, la grille des méta-programmes donnent un vocabulaire pour permettre un retour d'expérience (feedback dans le jargon PNL) clair et sans animosité. Les stratégies se concentrent sur les capacités ou compétences, comme par exemple : parler en public, gérer son intimidation devant un supérieur[169], ou encore construire une compréhension collective[170]. L'intégration de ces stratégies permet au personnel de développer des compétences rapidement alors qu'elles s'en croyaient incapable. Certains intervenants en Programmation Neuro-Linguistique proposent l'usage de modèles dans le domaine de la vente et du marketing tels : la synchronisation[171], les accès oculaires[172], le modèle de Milton[173] par exemple. Monique Esser note que l'usage de ces techniques issues de la psychothérapie PNL pose des questions d'éthique au sein de ces contextes commerciaux[174].

Modélisation de pratiques professionnelles

Dans certaines organisations, des professionnels possèdent des compétences spécifiques et personnelles, difficiles à communiquer ou à reproduire. Par exemple un spécialiste de l'informatique ou un spécialiste du marketing possèdent des compétences et un savoir-faire difficilement transférable à d'autres personnels de l'entreprise. La PNL permet de modéliser les compétences de ces personnes, de manière à ce qu'elles puissent ensuite être enseignées à d'autres dans l'entreprise[175]. S'il est probable qu'ils ne seront pas aussi performants que le premier, les apprenants pourront néanmoins tous s'améliorer considérablement. Bien souvent, la modélisation ne se limite pas aux savoir-faire, mais doit s'étendre aux savoir nécessaires (repères cognitifs)[176] ainsi qu'aux savoir-être[177], comme les conceptions sur soi, sur les autres et sur le travail.

Pédagogie

Article détaillé : Pédagogie PNL.
La PNL est utilisée dans le cadre des stratégies d'apprentissage en milieu scolaire.

La pédagogie PNL se manifeste à travers deux aspects majeurs : le relationnel et l'apprentissage cognitif.

Apprentissage cognitif

La pédagogie est l'un des premiers objets d'étude de la Programmation Neuro-Linguistique. En effet, dès 1979, dans leur livre Frogs into Princes, Bandler et Grinder donnent une retranscription d'un de leur séminaire dans lequel ils aident une personne à analyser sa stratégie de mémorisation de l'orthographe[178]. Richard Bandler décrit l'apprentissage de l'orthographe comme étant un problème de stratégie mentale[179],[180], c'est-à-dire une séquence (une combinaison) de plusieurs opérations sensorielles différentes dans un ordre donné et non pas simplement lié au fait de privilégier un canal sensoriel par rapport aux autres. Visualiser le mot (c'est le « visuel remémoré ») puis le ressentir comme juste (« contrôle kinesthésique ») est un exemple de stratégie plus efficace que celle d'épeler auditivement[181].

La modélisation des différentes stratégies mentales employées par des élèves brillants a permis de développer une pédagogie spécifique. Comme ces élèves utilisaient les cinq même stratégies : comprendre, mémoriser, réfléchir, prononcer, transférer[182], l'objectif est de retransmettre celles-ci aux enfants en difficulté. À partir de 1988, le centre de formation « Inter Actif » se spécialise dans le domaine de la pédagogie en développant une recherche/action systématique sur tous les enseignements (français, mathématiques, histoire, etc.) et à tous les âges[183]. Par exemple, la mise en œuvre de la stratégie de mémorisation d'un mot d'orthographe, d'une formule de mathématique, ou encore de 50 pages d'histoire diffère à chaque fois, même si c'est toujours la même structure[182]. À partir de 1995, le psychologue Alain Thiry y crée une formation complète (actuellement de 16 jours) spécialisée exclusivement sur ces stratégies PNL d'apprentissage[184]. Depuis 2003 et suite à cette formation, la première école primaire en Belgique, celle de « Saint Dominique Savio », à Mouscron (école privée et gratuite) applique ces stratégies dans tous les cours avec une population d'enfants en grande difficulté scolaire.

Toute la spécificité de cette pédagogie repose sur le fait de proposer aux enfants de réaliser les opérations mentales qui sont nécessaires et suffisantes pour réussir les tâches scolaires. L'enfant doit s'adapter à la tâche. Comme toutes les opérations mentales (visuelles, auditives, kinesthésiques, dialogue interne) sont nécessaires à un moment donné pour une tâche donnée, le rôle de l'enseignant sera d'apprendre aux enfants à les développer toutes pour être capable de réussite minimum dans toutes les matières.

Relationnel et motivation

L'aspect relationnel est guidé par les présupposés PNL et par le fait d'éviter les confusions de niveaux logiques. Par exemple, que ce soit entre enfants ou entre enseignants et enfants, le présupposé résumé par la phrase « La carte n'est pas le territoire » invite chacun à accepter l'autre dans sa différence et à nuancer ses croyances limitantes[185]. L'autre présupposé : « Il n'y a pas d'échec, il n'y a que du feedback » rappelle à chacun que faire une erreur n'a aucune importance mais que la seule chose qui compte c'est comment faire pour ne plus jamais faire cette même erreur et, donc, d'apprendre[186]. Les niveaux logiques expliquent qu'un apprenant n'est pas son comportement ou son niveau de compétence actuel, mais qu'il a les compétences qu'il a déjà et peut apprendre celles qu'il décide d'avoir. Ceci crée un climat d'accueil, de respect, de soutien et de responsabilisation, cadre propice aux apprentissages scolaires.

Les intervenants PNL en pédagogie aident également les enfants à dépasser leurs croyances limitantes de type : « les math, ça ne sert à rien ! » ou « je suis nul ! » ou encore « de toute façon, je n'y arriverai pas ! », en recourant à des techniques comme les « conditions d'objectif », les niveaux logiques, le méta-modèle et les « critères de motivation », mais surtout en faisant vivre une expérience de réussite. Cela leur est facile grâce aux stratégies PNL d'apprentissage.

Performance sportive

La PNL permet d'améliorer les performances sportives en travaillant sur les croyances.

Dans le domaine de la performance sportive, le mental est aussi important à développer que le physique. Pour gérer la dimension psychologique du sportif, la PNL peut agir sur trois points[187] : ses objectifs, ses états émotionnels et ses croyances limitantes. Différents modèles sont utilisés pour développer ce mental. Tout d'abord, les conditions d'objectif permettent de s'assurer que les objectifs soient bien formulés en respectant une série de conditions (par exemple : « est-ce sous mon contrôle ? » « clair et précis ? », « écologique ? » « vérifiable ? », « contextualisé ? » Ensuite, les ancrages et les sous-modalités permettent de gérer les états internes et de rassurer le sportif[188]. Enfin, l'installation de croyances dynamisantes[189] et la désactivation de croyances limitantes[190] seront indispensables pour gérer les convictions profondes du sportif. Le joueur de tennis français Cédric Pioline a ainsi bénéficié d'un entraînement PNL dispensé par le coach Henri Dumont[191].

Séduction

À la suite d'auteurs américains, la Programmation Neuro-Linguistique a investi le domaine de la séduction amoureuse. Le premier a en avoir codifié les techniques est Neil Strauss, qui, sous le pseudonyme de « Style », dans son best-seller The Game : Les secrets d'un virtuose de la drague (2005), raconte comment il a pu devenir peu à peu un véritable séducteur, un « MPUA » (Master Pick-Up Artist). Plusieurs autres ouvrages, dont par exemple Pourquoi les hommes se grattent l'oreille et les femmes tournent leur alliance? de Allan et Barbara Pease (2005) ou Casé en une semaine de Tony di Spirito (2006), ont suivi et le phénomène est tel que de nombreux séminaires de coaching et de relooking sont organisés, dans l'optique de développer le pouvoir de séduction[192].

Critique de la PNL

Une pseudo-science

La critique la plus importante formulée à l'encontre de la PNL, provenant de milieux divers, est celle qui avance qu'elle manque de preuves scientifiques et, même, qu'elle opère un détournement des connaissances scientifiques. Selon certains spécialistes en sciences humaines notamment, le qualificatif de « pseudoscience » peut s'y appliquer. Selon Stéphane Olivesi, la PNL et l'analyse transactionnelle, « nécessitent un regard un peu différent de celui que l'on peut porter sur des curiosités telles que la graphologie, l'astrologie ou la psychomorphologie. » Se présentant plus spécifiquement au monde de l'entreprise, ces deux courants s'élaborent « sous la forme d'un corpus doctrinal relativement élaboré et ils revendiquent une certaine scientificité[193]. » D'autre part, l’interprétation psychologique proposée par la PNL se fonde en grande partie sur l’étude de la parole et de la gestuelle, comme le modèle des mouvements oculaires par exemple. Dans ce cadre, chaque mouvement est relié à une interprétation univoque, que certains spécialistes considèrent comme abusive et simpliste[194],[195],[196]. Si la plupart des PNListes considèrent cette critique comme peu pertinente, certains reconnaissent que quelques aspects de la PNL prêtent à confusion et sont sujets à critique. L'éthique présente dans certains contextes d'application et le niveau de formation en PNL des intervenants fait selon eux partie des points à controverse. De manière générale, et bien que les concepteurs de la PNL n'aient jamais présenté leur pratique comme une science[22], l'argument de la non-scientificité de la PNL, au sens poppérien, est commun à beaucoup de controverses la concernant. L’Association Française pour l'Information Scientifique (AFIS)[197] qualifie de fait la PNL de « pseudoscience ». Pour Christian Balicco, Docteur en psychologie, « La simplicité intellectuelle de la PNL tant au niveau de ses fondements que de ses objectifs est d’ailleurs ce qui fait son succès[197]. »

L'expression « Programmation Neuro-Linguistique », rassemblement de trois mots se rapportant à trois domaines scientifiques dont les deux premiers étaient émergents en science et par conséquent très à la mode au moment de sa création, dans les années 70, est sujette à polémique. La juxtaposition de ces trois mots résolument scientifiques montre pour ses détracteurs la volonté de faire passer la Programmation Neuro-Linguistique pour une science, ou tout au moins se servir du crédit de la science[197]. Pour les PNListes, l'emploi du mot « programmation » n'est qu'une métaphore sans prétention scientifique, comme le rappelle Josiane de Saint Paul[198] ; il s'agit selon elle d'une image nécessaire pour pouvoir décrire les séquences cognitivo-comportementales de notre pensée. De même, l'emploi du mot « neuro » en PNL donne à croire que les PNListes sont des spécialistes de la neurologie alors qu'il n'en est rien. Outre une absence de validation scientifique, la PNL appartient selon R. Bruyer et S. Kalisz à la « patapsychologie »[199]. Enfin, la PNL n'est pas « linguistique » ; elle n'utilise la grammaire transformationnelle de Chomsky que pour faire croire à son pouvoir thérapeutique[197].

Le fait que PNL ne relève cependant pas exclusivement de ces trois domaines en particulier, mais plutôt de la psychologie appliquée d'après Catherine Cudicio[2] est également un sujet de critique. Pour ses fondateurs, le flou autour de ses domaines d'application est voulu pour pouvoir l'étendre à volonté. Bandler explique ainsi qu'il a choisi l'expression « PNL » pour ne pas devoir choisir un domaine en particulier[200], l'objectif étant de donner priorité à la pratique plutôt qu'à la théorie. Pour ses détracteurs, la référence à la psychologie est abusive et n'est faite que pour manipuler les stagiaires et clients, en recourant à diverses techniques[201]. En conséquence, nombre de détracteurs, dont Pascal Lardellier, assimilent la PNL à une « pseudo-théories du « décodage du non verbal » qui, en promettant de décrypter les gestes d’autrui afin de deviner les intentions et de lire la personnalité, « dévaluent la communication, tout en instaurant un insidieux « libéralisme relationnel », sous couvert de transparence, d’efficacité, de rentabilité et de rendement relationnels[202]. »

Un autre problème, plus éthique, provient du fait que l'appellation « Practitionner in NLP » (premier niveau de certification dans les formations en PNL) a été traduite en français par « Praticien PNL » alors que le terme de « praticien » est préférentiellement utilisé en France pour désigner un médecin traitant, ce qui ajoute à la confusion quant à la nature non médicale de la PNL. Le même problème se trouve dans la traduction de « Trainer in NLP » qui en France devient « Enseignant PNL » et qui peut également prêter à confusion avec le titre d'« enseignant » de l'Éducation nationale. Selon Valérie Brunel, la PNL forme ainsi des psychothérapeutes charlatans, surtout en entreprise, et qu'elle nomme les « managers de l'âme »[203].

Références à des théories dépassées

Les PNListes font référence à de nombreux modèles, certes enseignés et reconnus par la communauté scientifique lors de sa création (à la fin des années 1970 et au début des années 1980), mais ayant été invalidés depuis. La Programmation Neuro-Linguistique n’ayant jamais questionné ses présupposés, les pratiques font donc référence régulièrement à des résultats datés. Ainsi, les textes en PNL de 1975 font référence aux neurosciences de 1970, ceux de 2010 à ceux de 2000, ce qui explique en partie son discrédit dans les milieux scientifiques.

L’exemple le plus illustratif, outre l’interprétation des mouvements oculaires, est la référence à la théorie du cerveau triunique de Paul D. MacLean (et de Henri Laborit en France), qui stipule que le cerveau soit composé de trois organes fonctionnels autonomes : le cerveau reptilien (siège des instincts), le cerveau limbique (siège des émotions et de l’intuition) et le néo-cortex (siège de la pensée rationnelle et réflexive). Ce modèle est aujourd’hui unanimement rejeté par la communauté scientifique[204], qui conçoit les aires cérébrales comme des ensembles en interaction, et dans lesquelles une zone donnée ne correspondrait pas nécessairement à une fonction déterminée. Cette vision du fonctionnement cérébral (les « trois cerveaux ») est du reste rejetée par la PNL moderne[205], qui fait davantage référence aux neurosciences actuelles. La théorie des trois cerveaux n’est plus utilisée que comme une métaphore à visée didactique, en combinaison avec celle des deux hémisphères[206].

Selon ses détracteurs, la PNL simplifie à l’extrême les concepts de la psychologie. Elle utilise en effet souvent des références scientifiques, parfois en en réinterprétant le résultat. Ainsi, Albert Mehrabian estime que la règle dite « 7%-38%-55% », reprise entre autres par certains PNListes, est l'objet d'une mauvaise interprétation de l'une des expériences l'ayant validée. Le résultat n'est valable que dans le cadre défini par l'expérience, et par son protocole, et ne saurait être généralisé[207].

À cela s’ajoute le fait que ces références éclectiques (neurologie, linguistique, psychologie, théorie de l’information, etc.) sont entachées d’imprécision[197]. Ainsi Yves Winkin, professeur d’anthropologie de la communication, qui a travaillé avec certains acteurs de l’école de Palo Alto cités comme référence par les théoriciens de la PNL, qualifie cette dernière de « fraude intellectuelle », d’« exploitation de la confiance » et de « manipulation des idées et des hommes ». Estimant qu'il est de son « devoir de chercheur scientifique de réagir », il explique qu'au sein de la PNL : « L’univers scientifique est régulièrement évoqué à travers des noms et des titres célèbres, mais l’attitude générale n’est pas celle de la recherche, du questionnement, de l’évaluation critique[197] »,[208]. La PNL « multiplie les recours historiques légitimant dans la construction imaginaire de sa genèse intellectuelle » et « mobilise des références qui s'opposent et s'annihilent parfois » (associer par exemple Freud et Pavlov)[209].

Manque de validation thérapeutique

La validité thérapeutique de la Programmation Neuro-Linguistique fait débat. La PNL étant une démarche pragmatique, ses contributeurs s'occupent plus de l'usage pratique de leurs observations et déductions sur le terrain que de validation statistique[210]. Selon Stéphane Olivesi, les « savoirs » que sont la PNL et l'analyse transactionnelle « s'imposèrent d'abord comme des thérapies comportementales » dont le souci d'efficacité thérapeutique est en « résonance avec les valeurs du monde de l'entreprise ». Ces savoirs ont donc été promus par les nouvelles formes de management qui s'imposèrent à partir des années 1970[211]. Pour le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, le succès des ouvrages de PNL s'explique par le fait qu'on y « donne à croire que l’on va contrôler nos interlocuteurs. » De fait, ces ouvrages dévoilent le malaise des sociétés actuelles, qui ne cherchent pas à « mettre en avant les valeurs de bonheur », mais qui parlent au contraire « de maîtrise, de contrôle et de pouvoir. À ce titre, le succès de ces ouvrages est le symptôme d’un problème de société grave »[212].

Au sein même de la PNL, sa dimension thérapeutique est polémique. Claude Marti, Professeur émérite de physique et maître praticien en PNL, considère qu'il est nécessaire de distinguer la scientificité dans la PNL et la scientificité par la PNL[213]. On peut chercher à valider les développements de la PNL (les modèles), mais d'un autre côté on peut distinguer la méthodologie novatrice pour explorer l'expérience subjective. Il pense que celle-ci pourrait servir les chercheurs dans d'autres domaines que la psychothérapie, mais cela nécessiterait qu'ils apprennent la PNL au lieu de simplement l'étudier dans des livres[Note 10]. Ce dernier prône aussi une mise au clair des postulats et de les refonder sur des expérimentations plus solides.

Manipulation et interprétation abusive

Dans La parole manipulée, ouvrage qui a reçu en 1998 le prix de philosophie morale de l’Académie des sciences morales et politiques, Philippe Breton, chercheur au CNRS, explique comment la Programmation Neuro-Linguistique, parmi d'autres pratiques, utilise l’hypnose et la synchronisation pour manipuler les esprits[215].

Selon Stéphane Olivesi, les textes publiés sous le registre de la PNL présentent, du moins en France, trois caractéristiques principales : ils sont relativement peu nombreux, ils sont redondants les uns par rapport aux autres et, hormis quelques succès de librairie (Derrière la Magie d'Alain Cayrol et Josiane De Saint-Paul, de 1982 a été tiré à 60 000 exemplaires), ils sont relativement peu lus. La diffusion de la PNL ne suit donc pas les canaux traditionnels du savoir universitaire et s'opère par d'autres voies : séminaires d'initiation, stages de formation à la communication, brochures synthétiques de présentation, etc[216]. La PNL répond à un changement de paradigme dans le domaine du management selon Stéphane Olivesi. Le bouleversement des contenus de formation en usage dans l'entreprise et « la convergence de différents facteurs économiques conduit à une logique d'uniformisation du contenu des formations » qui a fortement contribué à la diffusion de la PNL selon lui[217]. Les formateurs PNL sont, selon Stéphane Olivesi, animé d'un « fort rejet du savoir académique[218]. » La PNL permet aux formateurs de donner l'impression aux stagiaires et clients « d'avoir appris des choses utiles, sans trop d'efforts et sans jamais percevoir les limites de leurs connaissances », et notamment les techniques de synchronisation[219]. En ce sens, la PNL véhicule « des représentations de l'individu et de la société, parfaitement conformes au discours et aux valeurs promues par le management »[220]. À ce propos, Baptiste Rappin considère qu'en prenant la subjectivité comme fondement, la PNL et sa pratique du coaching participent à « la diffusion de l’idéologie gestionnaire dans notre société contemporaine. » En tentant de concilier bonheur et performance, désir d’autonomie, « mythe du contrôle » et « fantasme de la toute puissance », la PNL propose de nouveaux modes de servitude[221].

Dérive sectaire

Dans son rapport de 2001, la MILS (Mission interministérielle de lutte contre les sectes) citait la Programmation Neuro-Linguistique parmi quelques exemples de risque sectaire dans le domaine de la psychothérapie française. Selon ce rapport, la PNL « forme un ensemble disparate de méthodes de communication (apprendre à reformuler un message, à décoder des signaux non verbaux, des mouvements oculaires, etc..), basé sur un ensemble tout aussi disparate de références théoriques. Les fondements scientifiques et les validations empiriques sont faibles : les hypothèses relatives aux mouvements oculaires ont d'ailleurs été infirmées. » Les auteurs du rapport officiel ajoutent que ce terme de PNL « est cependant judicieux au plan des techniques commerciales et de la communication » et, en cela, la PNL ne se distingue pas d'autres théories psychologiques grand public tels les groupes de développement personnel ou l'analyse transactionnelle[222]. Un collectif d'enseignants en PNL a par la suite rédigé une lettre ouverte[223], précisant qu'il serait nécessaire de distinguer la technique proprement dite de l'usage qui en est fait par certains ; les auteurs proposent une réfutation point par point de l'analyse de la MILS. La MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), qui remplace la MILS depuis 2003, ne citait plus la PNL dans son dernier rapport de 2009[224].

Organisation et formations

Organisation

Les PNListes revendiquent une approche non-conformiste[225], héritées des débuts de la PNL[Note 11]. Aucune figure d'autorité ni chef de file n'imposent leur voix[9]. Dans une réunion, un néophyte a autant droit à la parole qu'un pionnier. Cette spécificité ne permet pas toutefois d'empêcher les dérives de certains, si bien que la Programmation Neuro-Linguistique semble pour les non spécialistes un ensemble disparate sans réelle cohérence. Des associations nationales (Fédération NLPNL en France, créée en 2002) ou internationales (International Association for NLP, IANLP) cherchent à défendre néanmoins des critères de qualité, de contenu et de durée des formations, mais aussi d'éthique, par la rédaction de code de déontologie à destination des enseignants en PNL et des psychothérapeutes PNLt[226].

Formations

Il y a différents niveaux non seulement dans l'apprentissage mais aussi dans l'usage de la PNL. Certains se sont limités à l'apprentissage de quelques concepts de la PNL au travers de livres ou séminaire de sensibilisation, alors que d'autres ont suivi des séminaires plus spécialisés où ils y ont appris des techniques construites grâce à la modélisation de gens de talent. D'autres encore ont suivi des formations complètes de certifications de « Maître-praticien » (où ils ont appris à modéliser) et commence à produire de nouveaux modèles. D'autres enfin encore ont intégré l'esprit de la PNL en en manifestant comportementalement ses présupposés. Parmi ceux-ci, des PNListes sont de surcroît : médecin, chercheur, professeur d'université, psychologues... Il n'y a donc pas une PNL mais des PNListes ayant des pratiques et des connaissances très variées[9]. Dans tous ces métiers, les outils PNL offrent des structures pour le changement, mais devraient être mis en corrélation avec de bonnes bases propres au métier[227]. Ce qui n'est pas toujours le cas, et qui pose un problème d'efficacité et à terme de crédibilité[227]. Plusieurs titres existent au sein des formations en PNL.

Le titre de « Praticien en Programmation Neuro-Linguistique » correspond à la reconnaissance d'utiliser les outils PNL enseignés dans son propre métier[228]. Mais, petit à petit, beaucoup l'ont assimilé à une caution pour travailler en psychothérapie alors que cette pratique nécessite un cursus PNL bien plus long et complet[229], celle intitulée « Psychothérapie Neuro-Linguistique ». Des organismes essentiellement privés commercialisent des séminaires de formation afin de délivrer des titres certifiés : de « Praticien en PNL » (1 année, soit 20 à 24 jours de formation dont le contenu est validé par des associations[230] suivis par davantage d'entraînements entre collègues), de « Maître-praticien PNL » (1 année de plus), voire d'« Enseignant en PNL » (2 à 5 années minimum en plus des 2 du titre de « Maître-praticien »)[231], enfin de « Psychothérapeute PNL » (3 années en plus des 2 du « Maître-praticien » suivi d'un travail sur soi). Actuellement, il n'y a que quelques centres de formations PNL qui soient accrédités par l'European Association of Neuro Linguistic Programming Therapy (EANLPT). Leurs formations sont reconnues par l'European Association of Psychotherapy (EAP, créée en 1991 par 200 organisations venant de 40 pays européens et représentant 120 000 psychothérapeutes)[232] et peuvent donc être comptabilisées pour l'obtention du CEP (Certificat européen de psychothérapie)[233]. Il existe aussi une formation spécifique au domaine de la pédagogie (16 jours) qui ne nécessite aucun prérequis. Quant au domaine du coaching en entreprise, plusieurs centres en organisent la formation (1 an), mais sans toujours y donner des bases liées au contexte des organisations.

Un petit nombre d'universités propose des cursus de formation en PNL, notamment au Royaume-Uni et en Australie, avec le Graduate Certificate in Neuro-linguistic programming délivré par l'Australian Qualifications Framework[234]. Aucune certification PNL n'est cependant un diplôme légal et homologué. Elles ne correspondent qu'à une reconnaissance internationale pour les associations et les centres de formation. Elles représentent surtout un certain niveau de compétence. Toutes ces formations ne seront validées que si elles sont dispensées par des Enseignants certifiés en PNL[235]. Néanmoins, on peut déplorer une certaine disparité[236] dans le niveau de formation entre certains centres, malgré les efforts d'associations définissant les critères minimum des certifications et d'éthique. Contrairement à d'autres pays, en France, la loi protège l'usage du titre de psychothérapeute en le réservant aux médecins, aux psychologues cliniciens et aux psychanalystes. Cette loi ne porte pas sur la pratique des psychothérapies, mais uniquement sur l'usage du titre. En 2001, la PNLt est reconnue par l'United Kingdom Council for Psychotherapy anglais comme une forme de psychothérapie constructiviste[237].

Éthique et déontologie

Comme les débuts de la Programmation Neuro-Linguistique se sont réalisés dans le cadre de la psychothérapie, ses concepteurs considéraient comme très importante la responsabilité éthique des chercheurs à l'égard de leurs techniques[238]. À partir des années 1980, la commercialisation de nombreux séminaires de développement personnel, animés quelques fois par des personnes peu ou pas suffisamment formées, a entraîné quelques dérives, notamment dans le domaine de la vente et du marketing direct, domaines dans lesquels l'efficacité des techniques a pu primer sur le respect de l'autre. La critique principale faite à la PNL est qu'elle viserait à développer des moyens d’influencer autrui par le biais de comportements capables de manipuler les réactions d’un interlocuteur. De fait, l'absence d'éthique revendiquée a été pointée du doigt[239].

Les pratiques de formation des centres de PNL n'insistent pas de manière égale sur l'importance de l'éthique, notamment dans son usage en entreprise, au sein desquelles les intérêts financiers pourraient être source de dérive. La PNL est un ensemble d'outils pratiques dont l'usage dépend par conséquent du niveau de formation et de l'éthique de chacun. Les enseignants en PNL ont cherché à remettre la responsabilité morale et la responsabilité pédagogique au centre des formations[238]. Ils ont établi un code de déontologie et ont été suivis par la suite par les psychothérapeutes PNL[157]. Les associations nationales ou internationales complètent ce code en fixant des critères de certifications pour chaque niveau de formation. Parmi ceux-ci, la manifestation des présupposés de la PNL, qui renferme une certaine conception de la relation avec l'apprenant, est centrale. Un autre critère est l'attention constante du professionnel à s'assurer de l'aspect positif des objectifs poursuivis, et à contrôler qu'il n'y ait pas d'effets nocifs[240]. La PNL nomme ce contrôle la « vérification de l'écologie personnelle »[241].

Le présupposé de l'« intention positive », sur lequel repose toutes les techniques de recadrage, est d'ailleurs fondamental pour tenir compte de l'écologie de la personne[242] dans une conception psychodynamique. Par exemple, un patient demande d’arrêter de fumer. Il se peut que ce comportement ait été constitutif de la formation de sa personnalité adulte lors de son adolescence. Il est donc nécessaire de prendre en compte l’écologie psychique et les « avantages secondaires »[Note 12] du tabagisme[243] de ce comportement médicalement nocif pour faire revenir le patient sur sa décision passée de se mettre à fumer pour, par exemple, s’opposer à ses parents et s’affirmer en tant qu’adulte. Le praticien pourra proposer des techniques pour guider le patient dans sa décision et pour trouver d'autres façons d'« être soi-même », tout en laissant à ce dernier le choix final de changer ou pas. Le thérapeute ne pourra donc pas remplacer la décision du patient d’arrêter de fumer. C’est notamment le cas si ce dernier est venu sous la pression de son entourage. L'éthique de la PNL doit donc permettre de protéger l'individu, tout en autorisant des améliorations. De ce fait, et selon les mots de Monique Esser, « la PNL est un projet éthique, et non un « cadre » contraignant[239]. »

PNL dans la culture

Plusieurs livres ou films sont utilisés par des intervenants en Programmation Neuro-Linguistique pour illustrer un modèle ou une technique alors que l'auteur ou le réalisateur n'y fait pas référence directement. D'autres romans et films sont par contre écrits ou réalisés en référence à la PNL.

Le film Escalier C de Jean-Charles Tacchella (1985) est utilisé à titre d'illustration en séminaire de PNL. Le film raconte le suicide d'une vieille dame dû à la solitude et qui provoque chez un homme (Forster), très orienté vers lui, une prise de conscience et un changement de méta-programme en « orienté vers l'autre » selon les termes PNL. Dans La légende de Bagger Vance de Robert Redford (2000), film qui permet d'illustrer le changement de système de croyances limitantes, un coach aide un golfeur à se dépasser[244]. Enfin, l'ouvrage Illusions de Richard Bach (1978) est un roman métaphorique sur le dépassement de ses croyances limitantes.

D'un autre côté, des professionnels de la PNL ont illustré des techniques propres à leurs pratiques à travers l'écriture de romans. Par exemple Laurent Gounelle, coach formé en PNL, a publié L'homme qui voulait être heureux (2010) et Dieu voyage toujours incognito. Ces romans illustrent certains procédés PNL et sont destinés à un large public. Fabien Rodhain a publié L'homme qui ouvrit les yeux et Et si j'y croyais ? (2008), deux romans qui décrivent l'évolution de plusieurs personnes et d'une entreprise et qui sont accompagnés d'explications didactiques provenant notamment de la PNL comme le système de valeurs, l'orientation/solutions, les états internes, les croyances et vision du monde, les ancrages, le principe de responsabilité ou encore la synchronisation[245].

La PNL peut être aussi utilisée à travers des techniques vulgarisées et sans fondement. Dans le film Le négociateur de F. Gary Gray (1999), l'acteur principal, Samuel L. Jackson, fait référence aux mouvements oculaires comme test de mensonge. Or, il s'agit d'un usage simpliste et erroné du modèle PNL puisque celui-ci ne peut être utilisé comme détecteur de mensonge. La même erreur est faite dans l'épisode 18 de la saison 1 de la série Le Mentaliste, ainsi que dans Lie to me[246].

Notes

  1. La PNL met conventionnellement des majuscules aux trois mots composant son intitulé, pour rappeler que c'est une marque commerciale, déposée par Richard Bandler[1].
  2. La PNL s'est construite sur la base des connaissances en linguistique de John Grinder, tout particulièrement sur la pragmatique décrite par Oswald Ducrot comme l'étude de l'utilisation (littérale, figurée ou autre) des énoncés dans les actes d'énonciation. D'un autre côté, la PNL est aussi une démarche de pragmatisme, issue de la philosophie et fondée sur la pratique et non sur la théorie et cautionnée par l'efficacité.
  3. Le terme de « PNListe » regroupe tous les pratiquants de la PNL et possédant une formation minimum en la matière.
  4. De 1942 à 1953, Gregory Bateson participe aux « conférences Macy » qui sont considérées être à l'origine du courant cybernétique.
  5. De 1952 à 1962, Gregory Bateson animait un groupe d'étudiants et de chercheurs d'horizons divers. Ils sont à l'origine de l'« approche systémique de la communication ». Cette approche ne doit pas être confondue avec le « MRI » (le Mental Research Institute de Palo Alto), créé en 1959 par Donald deAvila Jackson, qui étudiera les applications des travaux de Bateson dans le domaine de la psychothérapie, sans que celui-ci toutefois n'y intervienne directement[44]
  6. Le modèle de Milton que les anglophones nomment Milton model, est souvent traduit en français par le terme « Milton-Modèle ».
  7. Bien que Dilts ait choisit l'appellation « champs unifiés » (à ne pas confondre avec la « théorie des champs unifiés », en physique quantique), c'est celle de « niveaux logiques » qui est couramment utilisée.
  8. Exemple, si on dit : « Les chômeurs sont des fainéants. », on trouvera des personnes qui seront choquées. Si on dit : « Certains chômeurs ne sont pas aussi actif qu'on le souhaiterait. », chacun peut le comprendre selon ses convictions.
  9. Les cinq premiers livres de PNL sont orientés exclusivement vers l'usage en psychothérapie[152]
  10. « Je dirais volontiers que la PNL contient dès le départ une psychologie plus scientifique que celles associées aux autres psychothérapies. Évidemment la psychologie expérimentale classique est rigoureuse aussi, mais la PNL s'aventure sur un terrain autrement plus délicat pour une démarche expérimentale, celui de la subjectivité » explique Claude Marti[214]
  11. L'aspect non-conformiste de la PNL est dû peut-être au côté rebelle d'un de ses concepteurs Richard Bandler, mais surtout par l'époque des années 1970, les années soixante-huitardes aux USA, de la contestation étudiante, du « Il est interdit d'interdire » et du « Peace and love ».
  12. Un « avantage (ou bénéfice) secondaire » est une expression utilisée en PNL pour définir un comportement qui semble négatif ou problématique mais qui procure, en fait, des avantages à un autre niveau.

Références

  1. Alain Thiry, 2006, p. 10
  2. a et b Catherine Cudicio, 2003, p. 9.
  3. Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul, 2010, p. 8.
  4. Monique Esser, 2004, p. 20.
  5. Edmond Marc, Le guide pratique des nouvelles thérapies, Retz, 1992, p. 44 .
  6. Monique Esser, 2003, p. 8.
  7. Bavister et Amanda Vickers (2008), p. 9.
  8. « Ces modèles sont le résultat de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) et non la PNL elle-même. Le processus de la PNL crée des modèles » explique John Grinder, in Genie Laborde, 1987, « Préface », p. 11.
  9. a, b, c et d Alain Thiry, 2006, p. 16.
  10. Monique Esser, 2003, p. 90.
  11. a, b et c Alain Thiry, 2010, p. 11.
  12. a et b Robert Dilts, 2004, p. 53.
  13. a et b Alain Thiry, 2006, p. 25.
  14. John Grinder, in Genie Laborde, 1987, « Préface », p. 11.
  15. Alain Thiry, 2006, p. 15.
  16. a et b Jane Turner et Bernard Hévin, 2006, p. 112.
  17. Alain Thiry, 2006, p. 13.
  18. Monique Esser, 2003, p. 156.
  19. Alain Cayrol et Josiane de Saint Paul, 2010, p. 10.
  20. Robert Dilts, 2004, p. 2.
  21. Monique Esser, 2003, p. 16.
  22. a et b Richard Bandler et John Grinder, 1979, p. 7.
  23. Robert Dilts et Judith Delozier, 2000, p. 850 et 1154-1155.
  24. Monique Esser, 2003, p. 30.
  25. Richard Bandler et John Grinder, 1982, p. 51.
  26. Richard Bandler et John Grinder, 1982, p. 55.
  27. Richard Bandler, 1990, p. 76.
  28. Richard Bandler, 1990, p. 47.
  29. Richard Bandler, 1990, p. 25.
  30. Robert Dilts, John Grinder, Richard Bandler et Judith DeLozier, 1980, « Préface et avant-propos », p. iii-viii.
  31. Alain Thiry, 2006, p. 15.
  32. a et b Monique Esser, 2004, p. 19.
  33. Alain Thiry, 2006, p. 16.
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Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

Monographies et articles généralistes

Ouvrages fondateurs

Ouvrages d'analyse
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  • Alain Thiry, Ça y est, j’ai compris ! : Méthodes d’études et de stratégies d’apprentissage avec la PNL, Bruxelles, De Boeck Université, 2006 (ISBN 2-8041-5240-5) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Alain Thiry et Yves Lellouche, Apprendre à apprendre avec la PNL : Les stratégies PNL d'apprentissage à l'usage des enseignants du primaire, Bruxelles, De Boeck Université, 2007 (ISBN 978-2-8041-5414-1) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
Sport
  • Guy Missoum et Jean-Marc Lhabouz, Piloter sa vie en Champion, Paris, L'âge du verseau, 1990 (ISBN 2-7144-2458-9) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Antoni Girod, PNL et performance sportive, Paris, Amphora, 1999 (ISBN 2-85180-538-X) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 

Critique de la PNL

  • Philippe Breton, La parole manipulée, La Découverte, coll. « Essais », 2004, 220 p. (ISBN 978-2707144195) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Pascal Lardellier, « Pour en finir avec la « synergologie : Une analyse critique d’une pseudoscience du « décodage du non-verbal », dans Communication, vol. 26, no 2, 2008 [texte intégral]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (nl) W. Levelt, Hoedt u voor Neuro-Linguistisch Programmeren!, Intermediair, 1995 
  • (en) S. O. Lilienfeld, Steven Jay Lynn et Jeffrey M. Lohr, Science and Pseudoscience in Clinical Psychology, New York, Guilford Press, 2003 (ISBN 1-57230-282-1) 
  • Stéphane Olivesi, « Savoirs ignorants savoirs ignorés. Une critique des usages divers et variés de l'analyse transactionnelle et de la PNL », dans Réseaux, vol. 17, no 98, 1999, p. 219-252 [texte intégral [PDF]]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Bernard Rappin, « Le coaching ou la transparence intégrale : Interpeller : peut-on légitimer la praxis coaching ? », dans Revue internationale de Psychosociologie, ESKA, vol. XII, no 27, 2006, p. 203-220 (ISBN 274720961x)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) William F. Williams, Encyclopedia of pseudoscience, New York, Publisher Facts On File, 2000 (ISBN 978-1579582074) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Yves Winkin, La nouvelle communication, Seuil, coll. « Points-Essais », 1990, 390 p. (ISBN 978-2020427845) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Yves Winkin, La communication n’est pas une marchandise, Bruxelles, Éditions Labor, 2003, 98 p. (ISBN 978-2804018207) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
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