Quantilly

Quantilly

47° 13′ 30″ N 2° 26′ 44″ E / 47.225, 2.4456

Quantilly
Administration
Pays France
Région Centre
Département Cher
Arrondissement de Bourges
Canton de Saint-Martin-d'Auxigny
Code commune 18189
Code postal 18110
Maire
Mandat en cours
Béatrice Damade
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes en Terres Vives
Démographie
Population 442 hab. (1999)
Densité 35 hab./km²
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 30″ Nord
       2° 26′ 44″ Est
/ 47.225, 2.4456
Altitudes mini. 161 m — maxi. 286 m
Superficie 12,69 km2

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Quantilly est une commune française, située dans le département du Cher et la région Centre.

Sommaire

Géographie

Histoire

La seigneurie de Quantilly

Au Moyen Âge, Quantilly était le siège d'une seigneurie, au centre de laquelle on trouvait la maison forte. Dans un acte de vente de la maison forte en date du 26 avril 1524 en faveur de Jacques Thiboust, la grange est cité : « devant ladicte maison y a une grant grange ensemble plusieurs tectz a bestes, en laquelle grange on peut loger une grosse quantité de gerbes est un des beaulx vaisseaulx de grange qui soit la autour, toute la couvertire de thuylles »[1],[2].


Seigneurs de Quantilly Jean Rogier le jeune acheta la le 26 avril 1503 la terre et seigneurie de Quantilly moyennant la somme de 400 livres tournois et l’échange d’une maison qu’il possédait dans la paroisse de Pigny comprenant deux corps d’hôtel, des cens, une grange, un jardin, deux arpents de pré, quatre arpents et demi de vignes et « quatre chefs de poullaille » de rente. Il prêta hommage à l’archevêque le 6 mai 1503 en versant 25 écus d’or de droit de rachat. Le 19 septembre 1505, il acheta à Jean Genton divers biens dans la paroisse de Quantilly pour 50 livres tournois, et le 8 octobre 1507, il obtînt par lettre de Louis XII une réponse favorable à sa demande pour ouvrir à Quantilly deux foires, l’une le 20 juin et l’autre le 3 février. C’est lui qui fit construire le château. Sur l’histoire familiale de Jean Rogier le jeune, il était le fils de Guillaume Rogier et de Colette de Chasteaufort et avait trois frères : Guillaume, chanoine de Notre Dame de Sales, Pierre chanoine de Saint Pierre de Puellier, et Jacques. Il épousa Marguerite Esterlin dont il eut trois filles : Marie épouse de Jehan de Morogues, Jehanne épouse de Jehan Piat, veuve avant 1524 et Suzanne épouse de Pierre Montagu[3] ( Girard de Villesaison, 2F255). Jean Rogier le jeune mourut en février 1524 et ses filles vendirent la propriété de Quantilly à Jacques Thiboust moyennant la somme de 5820 livres pour cette seigneurie comprenant désormais un château, une métairie avec deux maisons, une autre métairie et des cens[4]. (Alain Collas. L’ascension sociale des notables urbains. L’exemple de Bourges : 1286-1600, p 43) La seigneurie de Quantilly est ensuite entrée dans la famille Bigot par le mariage d’Etienne II Bigot avec Marie Thiboust.

Les fermiers de Quantilly fin du XVIIe et XVIIIe siècle

Les justice, terre, forêt et chatellenie de Saint-Palais furent reliées à l’archevêché de Bourges par la transaction passée le 12 septembre 1496 entre l’archevêque Guillaume de Cambrai et Jean Trousseau, écuyer, seigneur de "Boyscyramé". Jean Trousseau avait reçu en échange la seigneurie de Saint-Radegonde près de Dun-le-Roy. La seigneurie de Quantilly fut rattachée plus tardivement au domaine archiépiscopal.

Le 10 mai 1680, les terres et seigneuries de Saint-Palais et Quantilly ont été affermées à Jean Clavier et Marie Bouquin son épouse, tous deux demeurant au bourg de Saint-Martin-d’Auxigny. Le bail fut passé pour une durée de six années moyennant 2 600 livres par an et 3 000 boisseaux d’avoine [5](Archives du Cher, série G 53, numéro 50). Le bail fut ensuite passé le 9 avril 1685[6] pour huit années toujours moyennant 2 600 livres par an et 3 000 boisseaux d’avoine, avec Michel de Saint Bonnet, bourgeois de la ville de Bourges, y demeurant en la paroisse de Saint-Pierre. Il était marié à Catherine d’Hardivilliers, fille de Pierre d’Hardivillier et Marie Cerisier[7]. Ils eurent pour enfants un garçon prénommé Joseph et deux filles. Joseph, avocat en parlement, fut chanoine de l’église Notre-Dame de Salles. Il mourut au château de la Chaîntre à Menetou-Salon. Le 1er mars 1700[8], ces seigneuries furent affermées à Michel Clavier, également habitant de la paroisse Saint-Pierre à Bourges. Le 23 août 1705, le bail de six années fut passé avec Pierre Garros et Catherine Ragu son épouse, tous deux également domiciliés paroisse Saint-Pierre à Bourges[9]. Ensuite, les seigneuries furent baillées à la famille Rabillon, originaire de Méry-es-Bois, qui a assumé la charge jusqu’à la Révolution française.

La "liève de Saint-Palais"[7] donne quelques informations sur la famille Rabillon. Barthélemy Rabillon y était inscrit comme laboureur, « demeurant au lieu de la Fondemille paroisse de Méry-es-Bois ». Il agissait alors « tant en son nom que comme tuteur de la communauté » pour ses frères François et Jacques Rabillon. Il avait également une sœur, Françoise Rabillon, qui fut mariée avec Antoine Milhiet originaire de Menetou-Salon. Les biens mentionnés alors étaient:

  • une pièce de pré appelée le pré « Brosse » contenant une journée, une maison située en la paroisse dudit Méry-es-Bois... ...iceluy pré légué aux Rabillon de la succession de François Rabillon leur père''
  • - pour la seizième partie d’un pré de la contenance de deux journées appelé la Poisterie
  • - un climat de terre de la contenue de 48 arpents ou environ assis en la paroisse de Méry-es-Bois, justice et seigneurie de Saint-Palais
  • - la moitié d’une maison à demeurer avec un four, cheminée, grenier assise au village de la Bessinerie paroisse de Mery-es-Bois
  • - plus la moitié d’un petit thoir à bœufs
  • - plus la moitié d’une grange, jardins
  • - plus la moitié d’une pièce de terre.

Un bail de six années fut passé le 12 juillet 1725[10] "en commun" avec Jacques Rabillon, « marchand-fermier demeurant au lieu du Gibaule paroisse de Méry-es-Bois », Marie Milhiet sa femme et Barthélémy Rabillon son frère. Les seigneuries de Saint-Palais et Quantilly furent louées moyennant le prix de 3 375 livres « payé en deux sommes égales jour de Noël et Saint-Jean-Baptiste ». Le bail de six années fut renouvelé aux mêmes conditions le 21 juillet 1732[11], avec cette fois Jacques Rabillon, Anne Vilpellée et Barthélémy Rabillon, qualifiés de "marchands fermiers demeurant ensemble à Quantilly". Anne Vilpellée était l’épouse en seconde noces de Jacques Rabillon. Le bail fut renouvelé le 12 mai 1737 pour une durée de neuf années et moyennant la somme annuelle de 3450 livres[12]. Le bail fut renouvelé aux mêmes conditions le 27 octobre 1746[13] par Louis Sallé, secrétaire de Frédéric-Jérôme de Roye de la Rochefoucauld. Il fut passé avec Jacques Rabillon et Anne Villepelée au château de Quantilly en présence de François Goblet, qualifié de bourgeois et Gilbert Courtin, garde. Enfin, le 2 avril 1789[14], Louis-Jean Fizellier de la Feuillie, vicaire général de Saint-Omer, procureur général de Jean-Auguste de Chastenet de Puységur, passa avec Jean Rabillon demeurant aux Marquions (paroisse de Quantilly) un bail de neuf années pour les seigneuries de Quantilly et Saint-Palais et moyennant la somme de 5 460 livres plus un pot de vin de 720 livres. Il était précisé dans le bail que le preneur recevrait de « la dame veuve Rabillon, sa mère, fermière actuelle », la prisée des moulins de Saint-Palais et Choday.

Les termes des clauses du bail de neuf années du 12 mai 1737[12] pris solidairement par Jacques Rabillon, Anne Villepelée son épouse et Barthélemy Rabillon permet d'avoir une vision assez précise du fonctionnement « administatif » de la seigneurie de Quantilly avant la Révolution française. Les preneurs étaient qualifiés de « marchands-fermiers demeurant au château de la paroisse de Quantilly ». Le bail comportait « les lieux, terres et seigneuries de Saint-Palais et Quantilly, leurs droits, appartenances, circonstances, dépendances, bastimens, domaines, héritages, rentes, même les nouveaux arrentements faits dans les anciennes coupes de la forêt de Saint-Palais appelés les Champvieux et autres terres actuellement arrentées, les droits de cens, d’arrerage, poulles, chapons et autres dus à mon dit seigneur tant dans la paroisse de Saint-Palais, Quantilly, que Mery-es-Bois, les profits desdit lods et ventes en cas de mutation, aliénation ou succession collatérale, les tabellionnage, le greffe des justices desdites seigneuries de Saint-Palais et Quantilly pour les preneurs pourront disposer et faire exécuter par lettre des personnes de l’âge et capacité requise qu’ils jugeront à propos pourvu toutefois qu’elles soyent agréables à mon dit seigneur et en état d’en accomplir les fonctions, et généralement tous les autres droits de quellequ’espèce et nature qu’ils puissent estre, dépendants desdites terres et seigneuries en quelque lieu qu’ils soient dudit assis ou situés sans en rien garder réserves ny retenir sinon ce qui sera cy après déclaré ».

Les Rabillon se devaient d'acquitter des charges diverses :

  • - "apporter au palais épiscopal 3 000 boisseaux d’avoine mesure de Bourges moyennant la somme de cinq sols par boisseau, somme qui sera déduite du loyer global"
  • - payer chaque année « aux officiers de justices de Saint-Palais et Quantilly, dont mon dit seigneur se préserve à luy seul le choix de nomination, les gages ou honoraires ordinaires et accoutumés, scavoir au bailly maître particulier des eaux et forêts de Saint-Palais la somme de trente six livres et au procureur de monseigneur en cette ville aussy celle de 24 livres, de loger et nourrir lesdit bailly, maître particulier des eaux et forêts de Saint-Palais, lieutenant procureur d’office, greffier, sergent et autres officiers lorsqu’ils tiendront leur audiences et qu’ils iront visiter la forêt de Saint-Palais et généralement lorsqu’ils seront occupés aux fonctions de leur ministère, les personnes chargées des ordres de mon dit seigneur ou de la régie de son temporel, lorsqu’ils iront à Saint-Palais, Quantilly et dépendances »
  • - fournir « aux frais et depences des procès criminels qui pourroient intervenir pendant le cours du présent bail jusqu’à sentence définitive, de faire conduire aussi à leurs frais et dépens lesdits criminels en la ville de Paris, où mon dit seigneur se charge de fournir aux frais des autres poursuites jusqu’à l’arrêt définitif, de faire ensuite par lesdits preneurs reconduire sur les lieux les même criminels, pour l’exécution de l’arrêt de condamnation qui seroit contre eux prononcés, et de faire faire l’exécution encore à leurs frais et dépens, sans que néanmoins lesdits preneurs puissent prétendre lesdittes confiscations et amendes qui pourroient être prononcées contre les criminels, ny en causes civiles, celles auxquelles pourroient être condamnés aucun des justiciables desdites terres seigneuries et autre lieux fait pour délits ou prises de bestiaux endommageant dans la forêt de Saint-Palais ou ailleurs à quelqu’occasion que et fond quelque prétexte ce puisse être »
  • - "de payer aussy sans diminution du présent bail les rentes et charges ordinaires et accoutumées être payées aux sieurs curés de Saint-Palais et Quantilly, à l’abbaye de Lorroir et au titulaire de la vicairie simple de Saint-Jean fondée en l’église de Saint-Palais. Scavoir au sieur curé de Saint-Palais la somme de 60 livres d’argent, par forme de gratification et 96 boisseaux de bled par quart froment, méteil, marsèche et avoine. Au sieur curé de Quantilly, 96 boisseaux moitié froment, moitié méteil et 160 boisseaux avoine. À l’abbaye de Loroi, 300 boisseaux avoine. Au titulaire de la vicairie de Saint-Jean, 16 boisseaux méteil et 24 boisseaux avoine, le tout mesure de Bourges»
  • - "La rente de 112 livres duë par chacun an aux seigneurs de Menetou-Salon et de Champgrand au jour de Pasques, scavoir 37 livres 6 sols 8 deniers au seigneur de Menetou-Salon, et 74 livres 13 sols 4 deniers au seigneur de Champgrand»
  • - "et généralement toutes les autres rentes et charges tant en argent, grains qu’autrement de quellequ’espèce et nature que puisse être dues sur les dites terres et seigneuries de Saint-Palais, Quantilly, droits et biens ou héritages en dépendant, ont coutume d’être payées quoy que non exprimées par lesdites présentes»
  • - « d’entretenir tous les bastimens du château de Quantilly de toutes réparations locatives comme carreaux, vitres et marelles »
  • - « de refaire à leurs frais et dépens ainsy qu’ils y sont des à présent obligés les grandes et petites portes des cours jardins et bâtiments, tant en dehors qu’en dedans, soit en maçonnerie, charpente, ou menuiserie fournie de leurs gonds, bandes de fer et serrure en sorte qu’elles soyent en état d’ouvrir et fermer commodément et sécurément, de rétablir et le mettre en plomb toutes les vitres qui se trouveroient en avoir besoin, de laisser toutes les auges et rateliers des écuries en bon et suffisant état à la fin du présent bail, dans lesquels bastiments dudit château de Quantilly ne sont néanmoins compris ceux où demeure actuellement Louis Brunneau, garde, que mon dit seigneur se réserve pour en disposer comme il jugera à propos et de l’entretien desquels lesdits preneurs demeureront déchargés »
  • - « Outre les dites réparations locatives, lesdits preneurs seront encore tenus de faire leur charroi pour la conduite de tous les matériaux nécessaires pour les grosses réparations qui seront à la charge de mon dit seigneur de quelqu’espèce que ce puisse être tant aux bâtiment dudit château de Quantilly, domaine et autres dépendances des dites seigneuries de Saint-Palais et Quantilly, qu’aux choeurs des églises paroissiales de Saint-Palais, Quantilly, Mery-es-Bois, pour les portions seulement dont mon dit seigneur peut être tenu, à condition cependant que lesdits matériaux ne seroient pas pris plus loin qu’en cette ville de Bourges et au plus trois lieux des endroits où ils devront être employés »
  • - « seront tenus d’entretenir le jardin du château de Quantilly faisant partie du présent bail de toutes les façons ordinaires, de donner au moins tous les ans deux labours aux arbres fruitiers, pour lesquels il sera loisible à mon dit seigneur de prendre à son profit lorsqu’il sera sur ledit lieu ou personne de sa part les fruits qui lui conviendront et en cas qu’il meurt quelques-uns des dits arbres les preneurs les feront arracher après qu’ils auront été visités par quelqu’un de la part de mon dit seigneur ou feront planter d’autres de la même espèce et nature, seront aussy tenus de faire planter annuellement aux lieux qui leur seront indiqués deux douzaine d’arbres à fruits »
  • - « d’entretenir les vignes dépendantes desdites seigneuries de toutes les façons ordinaires »
  • - « comme aussy entretiendront les bois et bouchures des prés, vignes, les terres dépendantes des dites seigneuries ensemble lesdits fossés où il y en a, étampineront les prés, feront défricher les épines »
  • - « entretiendront encore lesdits preneurs les fossés, la bouchure du bois appelé la garenne de Quantilly, situé près le bourg... ... pourront les preneurs couper une fois seulement pendant le cours du présent bail le bois taillis de ladite garenne, à la charge de laisser lesdits balliveaux anciens et modernes même ceux de l’âge du taillis suivant la coutume et conformément à l’ordonnance des eaux et forêts »
  • - « auront pareillement la coupe des testaux qui sont dans les hayes des prés et terres qui ont accoutumé d’être étestés ce qu’ils feront en temps et saison sans pouvoir couper aucun des arbres par le pied »
  • - « A l’égard du bois appelé de Quantilly situé derrière le château, les dits preneurs ne pourront y rien prétendre en quelque sorte et façon que ce puisse être ny même envoyer paccager aucun bestiaux en quelque temps et saison que ce soit à peine de confiscation desdits bestiaux »
  • - « Ne pourront non plus lesdits preneurs rien prétendre dans les bois de la Tremblahe, dans quatre boisselées de terre appelées Les Volandes et dans la boisselée de jardin déguerpie par les frères Robert et que mon dit seigneur se réserve ny dans les bois taillis de la forêt de Saint-palais, non plus qu’aux Chablis, Versis et autres qui par impétuosité des vents , feu ou autrement seroient abattus ou rompus, mon dit seigneur se les réservant aussy bien que lesdits bois taillis pour en disposer comme il jugera à propos »
  • - « Appartiendra seulement aux dits preneurs la paisson et glandée dans la dite forêt sans que pour raison de ce ils puissent prétendre aucune diminution à cause de la coupe des anciens balliveaux accordée par le Roy à mon dit seigneur
  • - « Ne pourront les dits preneur ne rien prétendre dans les arrentements qui dans la suite pendant le cours du présent bail pouroient être faites soit dans les anciennes coupes de la dite forêt appelée le Champ Vieux et ailleurs, non plus que dans les droits, biens et héritages anciennement aliénés cy devant dépendant des dites seigneuries qui pourroient être retirés par mon dit seigneur qui se la réserve pour en disposer comme il jugera à propos »
  • - « ne pourront les dits preneurs recevoir la foy et hommage des fiefs et dépendances des dites seigneuries dont l’ouverture arriveroit pendant le cours du présent bail ny les aveux et le dénombrement »
  • - « leur appartiendra seulement les droits de rachat dont il sera loisible à mon dit seigneur de faire la composition, à laquelle lesdits preneurs seront tenus d’acquiescer à la fin du présent bail »
  • - « lesdits preneurs seront tenus de donner une liève en forme en parchemin déclarative de tous les droits et revenus desdites cens, terres et rentes et droits seigneuriaux desdites terres seigneuries et dépendances d’eux signée et affirmée véritable contenant la recette qu’ils en auront faite pendant le cours dudit bail avec noms, surnoms des nouveaux propriétaires et détenteurs qui auront payé lesdits droits et dont ils rapporteront les nouvelles reconnaissances »
  • - « demeureront les dits preneurs chargés du prisage des moulins de Saint-Palais et Choday, scavoir de celuy de Saint-Palais pour la somme de 325 livres dont le meunier est chargé par acte passé en présence de Cormier notaire en cette ville et de celuy du Chouday suivant l’estimation qui a été faite le (rien) à la somme de 259 livres ».

Les fermiers administraient ensuite les seigneuries en exploitant ou sous-louant. Ainsi un bail de six années est passé le 8 septembre 1729 moyennant "160 livres par chacun an conduit au logis du sieur bailleur en deux termes de payements égaux" entre "maître Jacques Rabillon, fermier des seigneuries de Saint-Palais et Quantilly" et Marie Callande, veuve de Silvin Léger, meunier, pour "le grand moulin siz dans la paroisse de Saint-Palais qui est le moulin banal" . Les preneurs sont tenus de faire les menues réparations s'il y a lieu[15]. Un autre bail de six années est passé le 22 mai 1732[16] moyennant la somme de 156 livres annuelles payables en deux fois à Noël et à la Saint Jean Baptiste, entre Jacques Rabillon et François Cartier, laboureur demeurant paroisse de Mery es Bois, pour les dîmes de "charnage, poix et chanvres et autres chozes de laditte paroisse de Mery es bois dependant de laditte seigneurie de Quantilly". Est exclue du bail la dîme de la "metairie du Gibault aux bailleurs appartenant"[17].

La Révolution française à Quantilly

Les cahiers de doléances du Tiers-État

Un arrêt du 8 août 1788 fixe la tenue des États Généraux au 1er  mai 1789. Des cahiers de doléances doivent être présentés au roi suivant une tradition qui est ancienne. Le règlement du 24 janvier 1789 prévoit que « tous les habitants composant le tiers état des villes ainsi que ceux des bourgs, paroisses et communautés de campagne seront tenus de s’assembler à l’effet de rédiger le cahier de leurs plaintes et doléances ». Les assemblées primaires se tiennent dans les campagnes à la fin février et surtout au début de mars 1789. Elles donnent lieu à la rédaction du procès verbal d’assemblée et du cahier de doléances.

À Quantilly, l’assemblée électorale se réunit le premier jour de mars sous le présidence de François Léonard Goblet, notaire de Saint-Palais et Quantilly, le procès verbal est dressé en présence de trente huit comparants (23 manœuvres, 11 laboureurs, 2 marchands, 1 fermier, 1 syndic).

À l’issue, les députés (Etienne Rabillon, marchand et Jean Rabillon syndic) sont chargés de « demander de la manière la plus forte et avec toutes les instances possibles » qu’il plaise au Roi :

  • 1°- de rétablir les grands baillages comme le plus grand bien qu’il puisse procurer à ses sujets.
  • 2°- la suppression de la gabelle pour arrêter l’effusion du sang français et que le sel soit marchand comme dans les provinces de petites gabelles
  • 3°- la suppression du casuel des curés dans les campagnes, comme tribut aussi odieux pour eux que pour leurs paroissiens qui paient une dîme suffisante pour l’entretien de leurs pasteurs
  • 4°- qu’il plaise au Roi de ne mettre sur tous ses sujets qu’un seul et unique impôt pour tous les besoins de l’État et que ce seul et unique impôt soit réparti sur le haut et bas clergé, sur la haute et basse noblesse, sur le Tiers État d’une manière juste et légale, à proportion de ce que chaque particulier possède de propriété ou d’industrie.
  • 5°- que, lorsque le bien des pupilles ou mineurs exigera l’apposition des scellés ou de faire un inventaire des meubles de leur père et mère, le juge du lieu, son lieutenant, greffier et huissier ne puissent demander aucune vacation ou rétribution quelconque si la succession ne va pas à mille livres pour le mobilier, parcequ’il arrive très souvent, surtout dans les campagnes, que les meubles ne suffisent pas pour payer les frais de justice et que les infortunés pupilles et mineurs n’ont pas un seul drap qu’ils puissent arroser de leurs larmes; que, cependant, il plaise au Roi ordonner à ces officiers de justice de procéder à la mise des scellés et à l’inventaire à la requisition des parents des infortunés pupilles et mineurs, à peine d’en répondre solidairement en leur propre et privé nom, sauf à eux de recourir pour leurs honoraires aux seigneurs qui les ont pourvus ou à telle autre voie que la sagesse de Sa Majesté, qui ne respire que pour soulager les pauvres, lui inspirera.
  • 6°- demander que les députés aux Etats Généraux délibèrent en commun et donnent successivement leurs voix, pour être comptées par tête et non par ordre qui est le principe des abus et des injustices contre lequel le Tiers État est fondé de réclamer; qu’il faut, par conséquent changer la forme des délibérations par ordre quand même elle aurait une autre base que l’usage, qu’il suffirait qu’elle fût le principe des abus, contre lequel le Tiers État doit réclamer et implorer la justice du Roi et intéresser son inclination bienfaisante pour le Tiers État'' » .

Il est demandé par ailleurs au Roi de réduire « le contrôle au même taux où il était lors de l’édit de création, de même que le centième denier et, enfin, que les aides et entrées des villes soient entièrement supprimées ».

Le recensement des grains pendant la Terreur

Recensement des grains dans le district de Bourges an II de la République[18] :

Un recensement des grains dans le district de Bourges fut ordonné par le Comité de Salut Public, il commença le 4 germinal pour se terminer le 24 floréal an II de la République. Le district de Bourges englobait les cantons de Bourges, Saint-Martin, Marmagne, Savigny, Saint-Florent, Levet, Les Aix, Vilquier, Menetou, Charost. Les valeurs enregistrées ont été transcrites pour chaque canton en boisseaux mesure de Bourges puis converties en quintaux. La conversion en unités de masse des unités de volume obéissait à la règle suivante: 20kg par boisseau pour la farine, 23 pour le froment, 22 pour le méteil, 21 pour le seigle, 20 pour la mouture, 18 pour la marsèche, 12 pour l’ingrain et 12 pour l’avoine.

Les chiffres enregistrés sur le canton de Menetou-Salon ne correspondent pas parfaitement avec la somme calculée des valeurs fournies par les différentes communes. Les fautes de comptabilité commises par les agents en sont probablement la cause, les résultats ont ensuite été reportés sans être vérifiés. Par ailleurs la conversion des valeurs exprimées en boisseaux mesure des Aix à Paracy (qui faisaient un tiers de plus que ceux de Bourges) était sujette à de multiples erreurs. Les résultats peuvent toutefois être exploités mais il importe de rester vigilant sur l’interprétation de ces chiffres qui ont pu être minorés par rapport aux productions réelles. En effet, les récoltants pouvaient légitimement redouter des réquisitions de grains et avaient donc tout intérêt à sous-évaluer leur production.

La production globale de grains dans le district atteignait 52 465 boisseaux de farine, 20 509 de froment, 1 386 de méteil, 2 013 de seigle, 66 767 de mouture, 29 032 de marsèche, 2 923 d’ingrain, 36 168 d’avoine. Il existait des variations importantes de production entre les cantons, les Aix et Savigny produisaient le plus, Saint-Martin le moins. Pour le canton de Menetou, la production enregistrée était de 3 107 boisseaux de farine, 1892 de froment, 40 de méteil, 10 de seigle, 7 353 de mouture, 1 329 de marsèche, 36 d’ingrain, 2171 d’avoine. À Quantilly, elle était de 463 boisseaux de farine, 156 de froment, 677 de mouture, 44 d’orge, 278 d’avoine. La variabilité entre producteurs était à Quantilly de 1 à 60 boisseaux avec une médiane à 5 pour les 76 producteurs recensés de farine, de 2 à 25 avec une médiane à 11 pour les 14 producteurs de froment, de 2 à 50 avec une médiane à 6 pour les 62 producteurs de mouture, de 5 à 12 avec une médiane à 6,5 pour les 6 producteurs d’orge, de 2 à 100 avec une médiane à 7,5 boisseaux pour les 18 producteurs d’avoine. Les principaux récoltants de Quantilly étaient Etienne Rabillon avec 48 boisseaux de farine, 24 de froment, 30 de mouture et 100 d’avoine, François Rabillon avec 60 boisseaux de farine et 20 de froment, Jean Rabillon au moulin avec 12 boisseaux de farine, 18 de froment, 50 de mouture et 30 d’avoine, Jean Viplé avec 12 boisseaux de farine, 24 de mouture, 20 d’avoine et Silvain Viplé avec 34 boisseaux de mouture, Jean Salmon des Bongages avec 40 boisseaux de mouture et Salmon des Mijons avec 12 boisseaux d’orge[18].

Taxes et dons pendant les années révolutionnaires

Les dons volontaires versés en assignats, numéraire et en nature offerts en 1793 à la Caisse de Bienfaisance du Comité de Surveillance établie à Bourges[19] ont été enregistrés par le citoyen Laplanche le 27 septembre 1793. Sur cette liste figurent à Quantilly François et Jean Rabillon, chacun pour la somme de quatre cent livres. Dans les communes voisines, sont mentionnés Biet-Latremblaye à Saint-Palais pour trois cent livres, Paul et Étienne Clavier à Saint-Martin-d’Auxigny pour respectivement cinquante et vingt livres, Louis Ledoux à Vignoux pour cinq livres.

Parmi les imposés sur la taxe d’un million en 1793[19] figure Étienne Rabillon à Quantilly pour la somme de six mille livres. Dans les communes voisines figure Rozay à Vasselay pour la somme de deux mille cinq cent livres[20]. Cette somme recouvrée sur la taxe d’un million, arrêtée par le Conseil du département du Cher les 4, 5, 6, 9 et 12 mai 1793.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008   Béatrice Damade    
mars 2001 mars 2008 Pierre Remangeon    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[21])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
400 401 352 346 456 442
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

  • l' église paroissiale, dont le saint patron est traditionnellement saint Genou.
Article détaillé : saint Genou.
  • Le vieux château d'après les extraits du procès verbal de visite des bâtiments du château de Quantilly appartenant à l’archevêché de Bourges et des réparations à y entreprendre, dressé par les experts Bertrand et Ragueneau le 14 novembre 1729 et jours suivants .[22].
    • 1- Les vestiges du pont-levis

Nous nous sommes ensuite tranportés au chasteau de Quantilly, où estant avons remarqué qu’à l’entrée de la cour dudit chasteau il y avait autrefois un pont levy, duquel il n’en reste aucun vestige sinon les marques au mur du pavillon où estoient les flèches, ce pont seroit inutile à présent, y avoir un pont de bois stable et soutenu par des poutres recouvertes..............ou garde-fous des deux costés, il convient d’y mettre un soliveau de douze pieds de longueur, de huit pouces.....à la place d’un qui est cassé et attacher dessus deux..... de six pieds proche le guichet.

    • 2- Le pavillon à couverture de tuiles

A l’entrée dudit chasteau est un pavillon au-dessus du portail couvert de tuiles dans lequel est une chambre à cheminée, à remarquer qu’il faut refaire une toise et demy carrée de torchy et rétablir le carreau des murs au jambage du guichet qui est à côté de la grande porte d’entrée, mettre un parpin de deux pieds de long pour porter le gond d’en bas qui sera fait en patte d’oye et scellé en plomb, et pour le tout 9 livres.La couverture dudit pavillon est des escaliers est en état.Nous ne faisons aucune mention des réparations de menuiserie qui sont à faire à la grande ou petite porte du pavillon et escalier non plus que des fenestres.....en vitre, non plus que de tous les autres bastiments ou appartements cy après visités au fait que le fermier est tenu par une des clauses de son bail des réparations des bastiments, appartements qu’il occupe. Cy mémoire.

3- La chapelle

A côté dudit portail, à la gauche en entrant, est la chapelle qui est lambrisée en plein cintre, y avons reconnu que les eaux pluvialles provenant d’un eschenau qui est entre ladite chapelle et le grand bastiment ont poury la corniche et le bas du lambry, depuis le rétablissement de ladite chapelle, or que depuis peu il y a esté mis un eschenau neuf, or qu’il pleut encore à cet endroit, ce qui a fait tomber les enduits au despens de ladite corniche, il est nécessaire de faire aposer une autre corniche de seize pieds de long et mesme profil que l’ancienne, rétablir le lambry, enduire le mur où les enduits sont tombés et.....du mur, mettre trois cordeaux de fer de force et longueur suffisants pour porter ladite corniche et on remédiera à l’échénau pour empescher qu’il ne tombe plus d’eau à cet endroit, et pour le tout 36 livres. Avons observé qu’à ladite chapelle il n’y avoit point de tableau mais seulement la place pour y en recevoir un de 5 pieds de large sur 8 de hauteur, il est nécessaire d’y en mettre un convenable avec son cadre qui coutera 100 livres.

    • 4- Le bâtiment de droite avec grenier couvert de tuiles et flanqué de deux tours couvertes d’ardoises dont ne jouit pas le fermier (Rabillon)

Nous avons ensuite visité un bastiment, au rez de chaussée qui est à la droite en entrant dans ladite cour composé d’une salle, chambre, cabinet, garde robe, cuisine. En dessus d’ycelle grenier au-dessus couvert de tuiles et aussi flanqué de deux tours aux deux extrémités dudit bastiment du costé du jardin, couvertes d’ardoises. Avons connu comme il est nécessaire de recrespir et enduire les murs du bastiment et tant par le dehors que par le dedans, refaire le carreau du foyer de la première chambre, refaire une toise carrée du carreau dans la salle, mettre une traverse par le bas d’un chassy formant une croisée à la place d’une qui est cassée, arester au..........................................................................................................................de la porte du jardin dans le garde manger rattacher deux planchers qui sont levées, pour le tout 75 livres. Pour remettre les vitres en estat il conviendra la somme de 10 livres. Notons que si nous avons employé en ces articles le carreau, quelque menuiserie, c’est que le fermier au terme de la clause de son bail n’en est point tenu, ne jouissant point dudit bastiment. A la cuisine du même bastiment il manque une porte avec sa serrure qu’il faut refaire et mettre en place ou elle estoit autrefois, mettre un plancher de trois pieds par le bas de la porte du costé de la cour, dans le grenier relever quatre toises carrées de plancher et une toise carrée en haut de l’escalier, lequel plancher sera refait à neuf comme aussy sera fait et posé en place deux fenestres. Pour 36 livres. La charpente et couverture desdits bastiments et tours couvertes d’ardoises sont en état.

    • 5- Le petit bâtiment couvert de tuiles faisant face à la porte d’entrée du château.

A costé et joignant le bastiment cy-dessus est un autre pety bastiment faisant face à la porte d’entrée du chasteau dans lequel il y a une chambre et un escalier de bois qui est commun aux deux bastiments, la charpente dudit bastiment est construite en mansarde, couverte de tuile, il faut enserrer et jointayer le jambage de la porte d’entrée de l’escalier, boucher les trous qui sont aux murailles et crespir en dehors et dedans où il sera nécessaire avec un bon mortier de chaux et sable, le tout pour 25 livres.

    • 6- Le petit appentit où sont les commodités communes.

Joignant ledit bastiment sur le mesme allignement est un appentit où sont les commodités communes et un endroit où mettre le bois de chauffage. Il est nécessaire de refaire un des jambages de pierre de taille de la porte, y faire aposer une porte de menuiserie à la place de celle qui manque, y mettre deux bandes et un crocher. Les deux gonds sont en place. Pour le tout 10 livres. Il faut boucher les trous qui sont aux murailles et les crespir dans tous les endroits où ils sont dégradés, pour le tout 15 livres.

    • 7- La fontaine

Dans la dite cour, il y a un bassin d’une fontaine qui est en ruine par vétusté, lequel est inutile à rétablir. Cy mémoire.

    • 8- Le bâtiment à étage et grenier et tourelles aux extrémités où loge le fermier

A la gauche en entrant dans ladite cour est un bastiment où loge le fermier avec un étage hault, auquel on est conduit au rez de chaussée par un peron de dix marches de pierre qui finit sur une terrasse qui conduit aussy aux autres bastiments cy après, lequel bastiment consiste en deux chambres basses à cheminée, deux cabinets qui sont dans deux tourelles adossées aux deux extrémités du bastiment du costé du couchant, par le hault en deux chambres aussy à cheminées, deux cabinets, au-dessus de ceux du bas, un grenier aux dessus de la grandeur dudit bastiment.

est au-dessous de la chambre la plus proche du portail un cellier à mettre le vin, dans lequel nous avons reconnu qu’il est nécessaire de mettre une potence sous une.......joignant le mur du fond dudit cellier sur laquelle porte les solivaux, cette.....................................le milieu de ladite potence sera posé sur un pattin de...................qui sera fondé solidement, et pour le bois et autres matériaux 10 livres. Dans la première chambre au-dessus dudit cellier il est nécessaire de refaire la plate bande de pierre de taille de la croisée du costé du fossé. Au cabinet joignant ladite chambre il faut employer une toise et demy de plancher neuf à la place de celui qui est poury par les eaux pluvialles qui tombent dessus par le défaut de couverture qui n’est pas dans l’estat qu’elle doit être, entre ladite tourelle et le grand bastiment, on rétablira le carreau sur ledit plancher après qu’il avoit esté posé, pour le tout 4 livres. Ensuite sommes montés aux appartements hauts et grenier par un escalier de pierre à noyau renfermé d’une tourelle en saillie sur ladite terasse, nous sommes entrés dans la chambre sur la main gauche, et dans le cabinet de la tourelle où nous avons reconnu que..............ou plateforme de cette tourelle a quitté son assemblage et que pour retenir il est nécessaire de faire et poser en dessous une equerre de fer et une bande ou tiroir de deux pieds de long attachée aux.......... Au dessus des deux chambres il faut raccomoder le plancher de torchy du grenier où il est dégradé, refaire le tuyau de la cheminée en briques de ladite première chambre à la gauche, le monter à la hauteur de deux pieds......25 livres. La couverture qui est de tuile a esté réparée mais il faut employer.........

    • 9- Un autre corps de logis avec boulangerie et cave voûtée

Joignant ledit bastiment est en retour du........est un autre corps de logis rétabli depuis environ dix ans, joignant en face........en mansarde couvert......de tuile, .....de longueur 8 toises qui consiste en une...., boulangerie, une chambre à coucher et un pety cabinet, nous avons reconnu que le plancher du grenier n’a point esté finy, qu’il convient le parachever pourquoi il sera fait douze toises carrées de planches neuf. Il est nécessaire de refaire le four à neuf de grandeur à cuire onze à douze boisseaux de bled, pour 30 livres. En dessous dudit bastiment est une cave voutée qui est en bon état. La terrasse qui est en face du bastiment a huit toises de longueur sur treize pieds de large soutenue par le dessous d’un mur de quatre pieds et demy de hauteur, il est nécessaire de caller et jointayer les marches et mur au mortier de chaux et ciment, pour 10 livres.

    • 10 Le jardin clos de murs, le pont de bois traversant le fossé, la terrasse

Nous nous sommes ensuite transporté dans le jardin par l’appartement du rez de chaussée qui est à droite en entrant dans ladite cour et en face de ladite terrasse, où nous avons examiné un pont de bois qui traverse le fossé, trente pieds de longueur sur huit de large garni de ....ou garde frise des deux costés avec une pile de maçonnerie où portent le bout des poutres, ledit pont est en totale ruine par les poutres et autres bois qui sont pourris par vétusté de sorte qu’il y a danger de passer dessus, il est nécessaire de le refaire à neuf en sa dite longueur et largeur, en bonnes poutres et bois convenables tant pour ledit pont que pour les appuis, ce qui coûte y compris les bois 200 livres. Après ledit pont est une terrasse en face du jardin soutenue par un mur de quarante toises de longueur de huit à neuf pieds de hauteur, avec un escalier en pierre à deux faces par le milieu pour descendre dans ledit jardin, et avons connu qu’il est nécessaire de refaire à neuf au lieu de ladite terrasse vingt toises carrées de maçonnerie aux endroits où les murs sont .........avec bon mortier de chaux et sable, rejointer et crespir le reste desdits murs, reposer et jointayer les marches desdits escaliers et la vouste qui est par le dessous, pour 180 livres. Nous avons ensuite visité les murs de l’enclos du jardin contenant en leur totalité cent quatre-vingts dix toises de contour et avons reconnu qu’il est nécessaire de refaire à neuf quinze toises carrées de muraille aux endroits où il y a des ........... et où les murs sont penchants et pourris par vétusté, jointayer et crespir tous lesdits murs en dehors et en dedans où ils sont dégradés au bon mortier de chaux et sable, raccomoder les chapiteaux et les mottes où couvrir de gazon de la mesme manière qu’ils sont à présent, estimé 300 livres. Nous avons reconnu qu’il n’y a aucun espalier le long des murs. Le long de la terrasse est en clair. Pour le jardin et les fossés, le fermier est tenu de rendre le tout en bon estat.

    • 11 La basse cour, le glacier, le colombier

A la sortie du jardin sommes entrés dans la basse cour du chasteau où nous avons ...........les fossés, où les murs qui y estoient fait un glacier, que nous avons nommé en total ruine de vétusté aussy bien que les fossés comblés depuis un temps immémoriable, le rétablissement desdits murs est inutile ainsi que le curement desdits fossés. Avons aussi connu que depuis la grande porte de la basse cour jusqu’au début de l’entrée du chasteau il y a esté faite une chaussée de pavés et qu’il est nécessaire d’en relever ou refaire dix toises carrées y compris celui qui est sous le pavillon, pour 10 livres. Ensuite nous avons visité le colombier qui est dans la basse cour a quinze toises de circonférence, avons connu que par le dehors il faut jointoyer le mur par le bas de trois pieds de hauteur au mortier de chaux et par le haut refaire seize toises carrées d’enduits avec bon mortier de chaux et sable, en dedans du colombier refaire dix toises carrées.

Personnalités liées à la commune

  • Jeanne de La Font ou Jeanne de La Fontaine. Poétesse en Berry. Auteur d’une traduction en vers de la Theseida de Boccace. Jan Everaerts communément appelé Jean Second, natif de La Haye en Flandres et auteur du Liber Basiorum ou Livre des baisers, lui a dédié une épitaphe.
Anne de Graville et Jeanne de La Font, deux contemporaines ont traduit en vers le poême épique italien de Giovanni Boccace, la Theseida. Le poême avait été commandé par la reine Claude, fille aînée de Louis XII et d'Anne de Bretagne, première épouse de François Ier. Ce n’est probablement pas « à l’insu, et éloignées l’une de l’autre » comme le prétendait Bernard de La Monnoye (1641-1728) dans son commentaire sur la Bibliothèque de La Croix du Maine, qu’elles ont composé ces vers.
Dans ce récit s'affrontent deux jeunes habitants de Thèbes, Palemon et Arcita, afin de conquérir l'amour d'Emilia, sœur de la reine des Amazones, Hippolyte. Laissons à E. de Laqueuille l'honneur de nous résumer le poême. Thésée, roi d'Athènes, ayant déclaré la guerre au roi de Thèbes, Créon, il se livra une grande bataille dans laquelle furent faits prisonniers deux jeunes gens de la figure la plus noble et la plus agréable. Ils furent enfermés dans une tour du palais. La fenêtre de leur prison donnait sur les jardins; c'est là qu'ils virent la belle Emilia se promener. Pirithoüs, ami de Thésée, étant venu à Athènes et ayant appris qu'Arcita, qui avait fait ses premières armes avec lui, était prisonnier, demanda et obtint sa liberté à la condition qu'il sortirait de l'Attique. Désespoir d'Arcita de quitter les lieux habités par Emilia. Il rentre sous un faux nom et prend service dans les troupes athéniennes. Palemon, qui est parvenu à obtenir sa liberté, le rencontre et le reconnait: ils se donnent rendez-vous et se disputent Emilia les armes à la main. Hippolyte et sa sœur arrivent sur le lieu du combat et les séparent : la reine les presse de questions pour savoir la cause de leur querelle, et ayant appris que c'est la main de sa sœur qu'ils se disputent, elle déclare qu'elle appartiendra à celui des deux rivaux qui fera les plus grands exploits. Les princes y consentent, et le roi Thésée indique des fêtes guerrières où les deux champions devront se mesurer.
Au jour indiqué, Arcita va sacrifier dans le temple de Mars, Palémon de son côté sacrifie à Vénus, et Emilia à Diane. Le combat commence; Arcita renverse Palémon, mais sans le blesser; on le proclame vainqueur: dans la joie du triomphe, il veut s'approcher du balcon d'où la reine Hippolyte contemplait le combat, mais son cheval se cabre, le renverse et le blesse dangereusement. Les chants de victoire se changent en cris de douleur. Tout le monde s'empresse autour du blessé ; Emilia elle-même accourt pour le soigner. Hippolyte propose d'unir les deux amants pour soulager la douleur d'Arcita ; Emilia y consent ; Arcita semble un moment se ranimer, mais bientôt il expire en recommandant à sa femme d'épouser son ami. On fait au malheureux prince de magnifiques funérailles : la belle Emilia semble inconsolable; mais Thésée intervient et finit par la décider à épouser Palémon.
Anne de Graville était fille de l'amiral Louis Malet de Graville et de Marie de Balsac, fille de Roffec de Balsac, sénéchal de Nîmes et Beaucaire. Fine lettrée, elle fut dame d'honneur de Claude de France (1499-1524) et confidente de Marguerite de Navarre (1492-1549). Elle avait épousé en 1508, sans l'accord de son père, son cousin germain Pierre de Balsac (1479-1501), seigneur d’Entraigues, fils de Robert de Balsac, frère de Roffec. Son père accusa le couple de « rapt et inceste » avec « consentement » et « ingratitude, offence et delictz » dans des testaments datés des 11 avril 1514 et 26 juin 1516. Testaments dans lesquels il réserva à sa fille Anne mille livres tournois de rente et dix mille écus d'or payables à sa mort à la condition expresse de renoncer à sa part d'héritage sur tous les biens meubles et immeubles. La vie privée d'Anne de Graville semble donc avoir été complexe.
Elle avait deux sœurs. L'ainée, Louise, fut mariée en 1497 à Jacques de Vendôme, vidame de Chartres, prince de Chabanais, grand-maître des eaux et forêts de France et de Bretagne, mort en 1507. La deuxième sœur, Jeanne de Graville, avait épousé Charles d’Amboise, seigneur de Chaumont, de Meillant et de Charenton, chevalier de l'Ordre du Roi, successivement grand-maître, maréchal puis amiral de France, son beau-père s'étant démis de sa fonction en sa faveur en 1508. Charles II d'Amboise de Chaumont mourut en 1511 à Corregio en Lombardie, région dont il avait été lieutenant-général dès 1501.
C'est grâce à Jeanne qu'une fille d'Anne était venue en Berry. Jeanne veuve, avait en effet acquis la seigneurie de Menetou-Salon, d’Artus de Villequier le 25 mars 1513. Elle en fit don à sa nièce Georgette de Balsac, fille d’Anne en 1517. Cette seigneurie entra par la suite dans la maison de Rhodes par le mariage de Georgette de Balsac, avec Jean Pot, chevalier, seigneur de Rhodes.
Jeanne de La Font avait pour sa part épousé le 16 janvier 1520 Jacques Thiboust, écuyer, seigneur de Quantilly, notaire et secrétaire du roi, puis de sa sœur Margueritte de Navarre. Nos deux châteaux de Quantilly et Menetou-Salon distants de moins de trois kilomètres, nous pensons qu'Anne de Graville et Jeanne Thiboust avaient pu s'y rencontrer.
Jeanne de La Font était la fille de Jean de La Font, sieur de Vesnez-sous-Lugny (situé dans la vallée de l’Yévrette) et de Françoise Godard. Son père habitait la paroisse de Saint-Médard à Bourges et exerçait la marchandise, probablement de draps. Ses parents s’étaient mariés à Bourges le 2 mai 1502 (contrat Jean Poitevin, notaire à Bourges). Elle fut orpheline très jeune. Jean de La Font mourut en effet le 2 juillet 1505. Sa mère se remaria à Etienne Jaupitre, un marchand-drapier de Bourges, échevin en 1519-1520.
La famille Godard appartenait à ces familles d’officiers et de noblesse de cloche de Bourges. Parmi les frères de Françoise, il y avait Jean, seigneur du Solier, qui fut grenetier du grenier à scel de Bourges. Un autre frère, François, seigneur du Ruau puis de la Greslerie par son épouse Anne Fradet, fut échevin de Bourges en 1528 et 1550 puis maire de cette même ville en 1557. Le père de Françoise, Pierre Godard, seigneur du Solier, époux de Jeanne Poussin, exerçait aussi la marchandise. Le grand-père de Françoise, un autre Pierre Godard, époux de Jeanne de La Loë était associé de Jacques Cœur. Jeanne de La Loë étant quant à elle la fille d’un lieutenant-général à Bourges, Jean de La Loë, déchargé de sa fonction en 1442 à cause de son grand âge. Ce dernier était vraisemblablement le gendre de Guillaume Bastard, capitaine de la Grosse Tour de Bourges, lieutenant général pour le roi en Berry.
Concernant la noblesse de cloche, c’est Louis XI qui par lettres patentes en juin 1474, accorda le privilège de noblesse aux maires et échevins de la cité royale de Bourges. La noblesse était conférée à la lignée et postérité. Ces lettres furent confirmées par Charles VIII en 1491, Louis XII en 1498, François 1er en 1515 et 1538, Henri II en 1547, François II en 1559, Henri III en 1574, Henri IV en 1594, Louis XIII en 1615 et 1634, Louis XIV en 1651 et 1674. Louis XIII accorda aux maires et échevins des villes la jouissance de l’exemption et privilège de noblesse uniquement pendant le temps d’exercice de leurs charges. Néanmoins, en décembre 1634, en considération des services rendus par les habitants de Bourges au roi Charles VII, il accorda aux maires et échevins de Bourges et leur postérité de jouir du privilège de noblesse et autres exemptions conformément aux précédentes concessions[23].

Guillaume Augier (ou Ogier). [24] Peintre de Bourges, demeurant paroisse Saint Outrillet, d'après les rôles des tailles de la ville pour 1552-1558. Il est connu à Quantilly pour avoir réalisé dans l'église trois vitraux (disparus) sur la Passion du Christ pour Jacques Thiboust. Dans le terrier de Quantilly de Jacques Thiboust, la Crucifixion et le Saint Yves peuvent lui être attribués avec une quasi certitude (G48).


  • Jean Lauverjat, sieur de Champroux, receveur du domaine du duché de Berry et secrétaire de la reine Marguerite de Navarre, échevin à Bourges en 1528-29, fils de Philippon Lauverjat, commis à la recette des aides et tailles en Berry, puis receveur du roi en la ville de Bourges. Jean Lauverjat était l'époux de Jeanne Alabat, fille de Pierre Alabat, sieur de Boisjaffier, et de Marie Cotereau. Veuve, Jeanne Alabat, rendit foi et hommage pour la terre de Champroux, comme mouvant de celle de Chanay, à Jean de Lestang, sieur de Chanay, à cause de sa femme, Catherine de Lanoue.
Un frère de Jean, Gilbert Lauverjat, époux de Marie de Vaulx, fille de Jean de Vaulx, sieur de la Chesnaie au bailliage de Blois, et de Simone Compaing, est noté seigneur du Colombier.
La couple Jean Lauverjat-Jeanne Alabat nous invite à découvrir le cercle étroit des monnayeurs de Bourges. Veuve, Jeanne Alabat figurait en 1579 sur la liste des officiers de la Monnaie de Bourges ne travaillant pas. Elle était la fille de Pierre Alabat, noté en 1540 maître de la Monnaie et monnayeur, ce qui lui donnait accès à la charge d'officier de la Monnaie en tant que descendante en droite ligne de monnayeur. Pierre Alabat, sieur de Boisjaffier, était le fils d'un autre Pierre, sieur de la Chabotière, échevin de Bourges en 1514-1515, lui-même fils d'un autre Pierre, ce dernier étant fils d'un Jean Alabat, prud'homme élu en 1443 au gouvernement de Bourges, et époux de Perrette Ronsart, fille de Jean Ronsart, maître de la Monnaie de cette ville. Cette alliance explique probablement le rattachement des Alabat à la Monnaie de Bourges, où ils furent très représentés. Une autre femme, Anne Alabat, épouse de Jean Lamoignon, lieutenant général du prévost de Bourges, et fille de feu maître Loys Alabat, vivant avocat et également monnayeur, prêta serment en 1513 et fut reçue à la maîtrise de la Monnaie de Bourges.
La Monnaie offrait certains privilèges qui furent confirmés successivement en 1400 par Charles VI, en 1447 par Charles VII, en 1595 et 1601 par Henri IV, en 1616 par Louis XIII et en 1770 par Louis XV. Ces exemptions consistaient en franchises pour les monnayeurs et leurs familles de toutes tailles, impositions, subsides, levées de deniers quels qu'ils fussent, de guet et gardes de portes, de tutelles et curatelles, charges d'églises et hôpitaux, gardes de biens de justice et autres charges personnelles, avec prérogative de ne pouvoir être cités par devant une autre juridiction que celle de la cour des monnaies.
Jean Lauverjat porte d'azur à une face d'argent chargée de trois roses de gueules, à trois bâtons noueux d'or, 2.1. Les Alabat portent de gueules à trois sonnettes d'or[25].
  • Denis et Simon Anjorrant, généraux-maîtres des finances, Denis étant fils de Simon : ils sont connus à Quantilly par les hommages rendus au seigneur de Quantilly pour le moulin du Chouday. Hommage rendu par Simon Anjorrant à Antoinette de Maignelais (12 juillet 1458) puis hommage rendu à Jean Rogier le jeune par Denis Anjorrant. Rappelons qu'Antoinette de Maignelais, veuve du sieur de Villequier, favorite du roi Charles VII après la mort de sa cousine Agnès Sorel, avait acquis en 1456 Menetou-Salon pour la somme de 8 000 écus d'or. Elle fut l'une des principales bénéficiaires de la confiscation des biens de Jacques Coeur. Un autre grand vautour de la Cour, Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, profita largement des confiscations car il put acquérir les terres de Saint-Fargeau, La Couldre, Perreuse, Champignolles, Mezilles, Villeneuve-les-Genêts, Saint-Morise sur l'aveyron, La Frenaye, Fontenelles et la baronnie de Toucy par adjudication du 30 juin 1455 pour le somme de 20000 écus d'or.
Les généraux-maîtres des monnaies furent séparés des maîtres des comptes et des trésoriers des finances en 1358. Ils furent érigés en chambre en 1358, par Charles, fils aîné de Jean Le Bon, pendant l'emprisonnement de son père. La chambre des monnaies fut établie au-dessus de la chambre des comptes. Avant l'établissement de cette chambre des monnaies, les généraux-maîtres étaient au nombre de trois. Leur nombre fut fixé à quatre avec l'établissement de la chambre des monnaies, puis à cinq par ordonnance du 28 novembre 1358 (Louvre-les-Paris). Leur nombre fut porté à huit par ordonnance du 27 janvier 1359 (Paris), dont six destinés pour la langue d'Oil et deux pour la langue d'Oc. Ceux de la langue d'Oc rendaient la justice dans les provinces de Guyenne, Languedoc, Provence. Charles VI par ordonnance du 7 janvier 1400 supprima deux des six généraux résidant à Paris. Suite aux désordres causés par la guerre avec les anglais, la chambre des Monnaies fut transférée dans la ville de Bourges le 27 avril 1418. Les généraux des monnaies ne regagnèrent Paris qu'en 1437, après que le roi d'Angleterre, les ducs de Belfort et de Glocester aient été chassés de France. Le roi Charles VII par lettres patentes du 6 novembre 1437 (Issoudun) rétabli alors la chambre des monnaies en son ancien bureau du palais à Paris. Charles VII régla également le nombre des généraux-maîtres pour le fixer à sept par lettres en forme d'édit du 29 janvier 1443 (Poitiers). Parmi eux figure Ravaut Le Danois. Charles VII réduisit plus tard leur nombre à quatre par ordonnance du 18 septembre 1455. Ce nombre de quatre fut confirmé par Louis XI par lettres patentes du 20 juillet 1461 (Vannes), à nouveau confirmé par lettres patentes du 2 novembre 1475 (abbaye de Notre-Dame de la Victoire-les-Senlis). En 1475, Simon Anjorrant figure parmi les quatre généraux-maîtres. À ces quatre généraux furent attribués six cent livres par an pour gages et chevauchées, à prendre sur les deniers des finances du roi. Charles VIII, à son avènement à la couronne en 1483, augmenta leur nombre à six par lettres patentes du 24 février 1483. Denis Anjorrant y figure, alors que son père Simon est supprimé. Leur nombre fut ensuite augmenté à huit par ordonnance de Charles VIII du 13 janvier 1494 (Rome)[26].

Notes et références

  1. Archives départementales du Cher, G48, no 16.
  2. Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Editions Picard, 2007 (ISBN 9782708407701), p. 94 
  3. Archives départementales du Cher. Girard de Villesaison, 2F255.
  4. Alain Collas. L’ascension sociale des notables urbains. L’exemple de Bourges : 1286-1600, p 43
  5. Archives du Cher, série G 53, numéro 50.
  6. Archives départementales du Cher, série G 53, numéro 52
  7. a et b Archives départementales du Cher, série G 85, liève de Saint-Palais
  8. Archives du Cher, série G 53, numéro 62
  9. Archives départementales du Cher, série G 53, numéro 66
  10. Archives départementales du Cher, série G 53, numéro 68
  11. Archives du Cher, série G 53, numéro 72
  12. a et b Archives départementales du Cher, série G 53, numéro 76
  13. Archives départementales du Cher, série G 91, numéro 9
  14. Archives du Cher, série G 91, numéro 13
  15. Archives du Cher, série G 53, numéro 70
  16. Archives du Cher, série G 53, numéro 74
  17. Archives départementales du Cher, série G 53, numéros 50, 52, 62, 68, 70, 72, 74, 76 ; série G 85, liève de Saint-Palais ; série G91, numéros 9, 13
  18. a et b Archives départementales du Cher. série L 178
  19. a et b A.D.C. série L 128
  20. Archives départementales du Cher. Série L 128 ; Dons volontaires versés en assignats, numéraire et en nature à la Caisse de Bienfaisance du Comité de Surveillance établi à Bourges : Archives du Cher. Série L128
  21. Quantilly sur le site de l'Insee
  22. D'après Archives départementales du Cher. Série G 13, numéro 10, page 63 et suivantes
  23. Gaspard Thaumas de la Thaumassière. Histoire du Berry ; BOYER H. Un ménage littéraire en Berry au XVIe siècle (Jacques Thiboust et Jeanne de La Font) ; Rigoley de Juvigny J-A. Les bibliothèques françoises de La Croix du Maine et de Du Verdier. Tome premier. Page 608 ; GIRARD de VILLESAISON. Archives du cher. Cahiers Girard de Villesaison ; Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir. Pages 328 et suivantes
  24. Goldman P. Quelques notes sur les artistes de Bourges à la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance. Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry. n° 152, 2002: 3-34.
  25. GIRARD de VILLESAISON. Archives Départementales du Cher ; THAUMAS de LA THAUMASSIERE G. Histoire du Berry, volume 1 ; BOYER VH. Étude et recherches historiques sur les monnaies de France. 1853. Page 326 ; MATER MD. Études sur la numismatique du Berry. Notes et documents sur la Monnaie de Bourges
  26. Dictionnaire de numismatique et de sigillographie religieuses. Migné. 1852 ; GOLDMAN Ph. Les changeurs de Bourges au XVe siècle. Extrait du Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze. Tome CXX, 1998

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Liens externes


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