- Arthies
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Arthies Administration Pays France Région Île-de-France Département Val-d'Oise Arrondissement Pontoise Canton Magny-en-Vexin Code commune 95024 Code postal 95420 Maire
Mandat en coursMichel Fleurier
2008-2014Intercommunalité Sans Démographie Population 284 hab. (2007) Densité 38 hab./km² Gentilé Arthésiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 123 m — maxi. 203 m Superficie 7,40 km2 
Arthies est une commune française située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France.
Sommaire
Géographie
La commune est située dans le Vexin français, à environ 50 km au nord-ouest de Paris. Elle est traversée par la D 983 (Gisors - Magny-en-Vexin - Mantes-la-Jolie). Une déviation de cet axe est réclamée depuis de nombreuses années par les habitants et prévue à moyen terme suite aux nuisances et accidents provoqués.
Le village compte trois écarts : Le Bel Air, Les Tuileries et La Feuge.
Toponymie
Attestée en latin médiéval sous le forme Artegiae en 690 et Arthia en 1197.
Ernest Nègre[1] croit reconnaitre le bas latin articas « terres défrichées » d'origine prélatine qui a donné l'occitan artiga « terre défrichée » et tous les toponymes du sud de la France en Artigue, Artigue-, Lartigue, etc. Il l'explique phonétiquement par une évolution du type amicas > amies.
Cependant, le terme artiga n'est pas attesté hors du domaine occitan, ce serait alors un cas unique, donc douteux. De plus, la forme de 690 est de type artegia et non pas artiga.
Xavier Delamarre[2] propose un appellatif celtique (gaulois) tegia « cabane, maison » (vieil irlandais teg, vieux breton tig, breton ti 'maison'), élément composé dans le terme attegia « hutte, cabane » qui est identifié dans les toponymes d'oïl Athies, Athée et Athis par Ernest Nègre[3], Albert Dauzat, Charles Rostaing[4] et Xavier Delamarre[5].
Ce dernier propose *Are-tegia pour expliquer Ar-thies, avec le préfixe are(-) 'devant', 'près de', 'sur'. D'où le sens peu clair de « près des maisons », « devant les maisons », sans certitude cependant.
Histoire
Le site d'Arthies était habité lors de l'occupation romaine, car on a trouvé les reste d'une villa romaine lors de la construction de la déviation de la D 983[6].
L'existante du village est attesté en 690, mentionné sous le nom d'Artegiæ dans le « Testament de l'inconnu d'Arthies ». Les seigneurs d'Arthies fondent une maladrerie au XIIe siècle, sous le vocable de saint Thomas. Suite aux conflits avec le duc de Normandie, un château fort est érigé.
Il appartient aux Silly de La Roche-Guyon jusqu'à la Révolution française.
La pierre meulière est exploitée avant le XVIIe siècle ; elle est pour l'essentiel envoyée à Paris, mais sert également localement pour les meules de moulin ou l'empierrement des routes.
Au début du XXe siècle, le village est assez célèbre pour ses cultures de cerises.
Le village est resté au XXIe siècle essentiellement agricole (grande culture céréalière).Cette commune a été concernée par une forêt royale, l'une des rares n'ayant pas été conservée en France[7].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2004 Michel Fleurier[8] dvd Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Monuments et lieux de visite
Arthies - Rue principale
- L'église Saint-Aignan remonte au XIe siècle, mais seuls le clocher coiffé en bâtière et la nef datent de cette époque. Elle renferme des fonts baptismaux du XIe siècle et un autel du XVIIIe siècle.
- Le château, situé à la sortie du village en direction de Mantes, est un ancien manoir seigneurial édifié aux XVe et XVIIe siècles. Le pavillon central édifié vers 1430 par le seigneur de Théméricourt et flanqué d'une tourelle d'angle comporte des fenêtres à meneaux. Le jardin possède un beau pigeonnier octogonal, du type rencontré le plus souvent dans le centre et le nord du Vexin. Il possède des boulins en brique et un bandeau à larmier en pierre, destiné à empêcher les rats et belettes d'accéder à la lucarne en bâtière. L'enceinte du château est composée de murs formant un damier de briques et pierres de 4 cm d'épaisseur et de 17 cm de longueur. Les briques étaient cuites à proximité immédiate, dans un four spécial situé à quinze mètres de là, et découvert en 1898. Les murs étaient à l'origine surmontés d'un crénelage caractéristique des constructions militaires du Moyen Âge. L'ensemble du domaine est classé monument historique depuis 1948.
Personnages célèbres
- Léon Plancouard (1871-1953), archéologue et historien du Vexin est enterré au cimetière du village. Une curieuse épitaphe orne sa tombe : « Léon s'en alla comme il était venu, sans espoir de connaître et sans être connu. Il fit peu, vit rien, regretta, mais comprit qu'en tout le naturel l'emporte sur l'esprit. »
Notes et références
- Toponymie générale de la France Volume I, Librairie Droz 1990. p. 97.
- Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 59.
- Op. cité. p. 284.
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 32.
- Op. cité.
- La Gazette du Val-d'Oise N°1862 du 16 novembre 2011
- DUBOIS Jean-Jacques, 1989, Espaces et milieux forestiers dans le Nord de la France. Etude de biogéographie historique. Thèse d’Etat, Université Paris -I Panthéon-Sorbonne, 2 vol., 1 023 pages
- Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE: Population depuis le recensement de 1962
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Arthies vu du ciel sur Google Maps
Catégories :- Commune du Val-d'Oise
- Commune du Parc naturel du Vexin français
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