Quimper

Quimper

47° 59′ 48″ N 4° 05′ 47″ W / 47.996667, -4.096389

Quimper
La cathédrale vue depuis l'Odet.
La cathédrale vue depuis l'Odet.
Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère (préfecture)
Arrondissement Quimper (chef-lieu)
Canton chef-lieu de trois cantons :
Quimper 1
Quimper 2
Quimper 3
Code commune 29232
Code postal 29000
Maire
Mandat en cours
Bernard Poignant
2008-2014
Intercommunalité Quimper Communauté
Site web Site de la commune
Démographie
Population 63 929 hab. (2008[1])
Densité 757 hab./km²
Aire urbaine 86 162 hab. ()
Gentilé Quimpérois et Quimpéroise
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 48″ Nord
       4° 05′ 47″ Ouest
/ 47.996667, -4.096389
Altitudes mini. -5 m — maxi. 151 m
Superficie 84,45 km2

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Quimper est une commune française de Bretagne, chef-lieu du département du Finistère, mais seulement sa deuxième ville pour la population, après Brest. Elle est la capitale traditionnelle de la Cornouaille. Autrefois très réduit en superficie, son territoire communal a été très agrandi à compter du 1er janvier 1960 par l'annexion des trois communes limitrophes de Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars[2].

Ses habitants sont appelés les Quimpérois.

Sommaire

Toponymie

Civitas Aquilonia est un nom latin de la ville attesté au XIe siècle. Beaucoup ont supposé qu'il s'agissait du nom de la ville à l'époque romaine, mais on ne peut rien affirmer.

Le nom de la commune en breton est Kemper, mot qui signifie « confluent », la ville ayant été bâtie à la confluence de l'Odet avec le Steir et le Frout. Kemper est également proche du gaulois kombero- « fait de se rencontrer en un même lieu », qui a par ailleurs donné l'ancien français combre, et le latin médiéval combrus « abattis d'arbres barrant une rivière » (cf. encombrer, décombres).

Le nom Quimper est bien entendu la forme francisée de Kemper.

Sous l'Ancien Régime, la ville est communément appelée Quimper-Corentin, en référence à saint Corentin, son premier évêque. Ce qualificatif permet à l'époque de la différencier des autres localités bretonnes portant le nom de Kemper, notamment les communes qui s'appellent aujourd'hui, en français, Quimperlé, Quemperven et Quemper-Guézennec. C'est à Quimper-Corentin que Jean de La Fontaine place sa fable du Charretier embourbé[3].

Pendant la Révolution française, la commune a été rebaptisée Montagne-sur-Odet.

Communes limitrophes

Histoire

Article détaillé : Histoire de Quimper.

Héraldique

Blason de Quimper

D'azur au bélier passant d'argent accorné et onglé d'or, au chef d'hermine.

Préhistoire et Antiquité

Le site était de nature à attirer très tôt une population: en effet, outre la confluence de deux cours d'eau importants localement, l'Odet et le Steir, la ville se trouve au fond d'une ria, ou aber (la marée remonte depuis l'océan, sur environ 18 km), et à la hauteur d'un gué.

Le Quimper préhistorique et antique a fait l'objet de recherches archéologiques importantes depuis le début du XIXe siècle (notamment sous l'égide, à partir de 1873, de la Société archéologique du Finistère), mais celles-ci ont connu un développement décisif, selon les méthodes modernes de fouille, avec la création en 1970 d'un Centre municipal d'étude et de recherche archéologique.

Des silex retrouvés à Pluguffan, commune limitrophe, sont datés de 6 000 ans. Le quartier de Kerjestin a fourni des vestiges (tertre funéraire, céramique) s'échelonnant du Néolithique au Bronze ancien (3000-1800 av. J. C.), celui de Penancreac'h les traces d'un habitat important datant de la fin du IIIe millénaire avant notre ère, celui du Braden des fragments de poterie remontant à 1800 av. J. C. environ. D'autres trouvailles disséminées sur tout le territoire de la commune (haches, tessons...) et remontant aux mêmes époques montrent que la zone a été occupée depuis plusieurs millénaires.

Des vestiges d'un oppidum ont été mis au jour au sommet de la colline de Kercaradec (quartier Ouest), et des traces d'habitats datant de l'âge du fer (VIe-Ier s. av. J. C.), de forges et de sépultures ont été trouvées dans les quartiers d'Ergué-Armel et de Penhars avec une concentration sur le site du Braden. Une activité agricole florissante semble s'être développée à cette époque.

La découverte en 2003 d'une agglomération gauloise à cheval sur le Steïr au Nord, près du village de Kergolvez, a apporté la confirmation d'un peuplement important de la zone dès avant la conquête romaine, puisque les datations vont du IIe siècle av. J.‑C. ou du Ier siècle av. J.‑C. à un abandon daté de -30. Des traces d'artisanat ont été trouvées et des scories métalliques indiquent une activité métallurgique notable. L'habitat, à l'époque, semble donc s'être présenté sous la forme d'un ensemble de villages ou hameaux.

Des écrits de Jules César et des historiens grecs, on déduit que le site de Quimper était inclus dans la cité des Osismes dont la capitale, au moins après la conquête romaine, était Vorgium (Carhaix).

Une agglomération gallo-romaine d'une quinzaine d'hectares a été repérée dans le quartier de Locmaria. Elle fut fondée sous le règne de l'empereur Auguste et fut surtout florissante aux deux premiers siècles de notre ère. Elle comportait un forum et des thermes situés au centre d'un plan orthogonal, dont un élément significatif a été retrouvé en 2006 à proximité d'un probable port sur l'Odet et d'une acropole située sur le sommet occidental du mont Frugy. Une voie romaine la reliait à Vannes et d'autres à Brest, Carhaix et la pointe du Van.
Le quartier de Roz-Avel, à deux kilomètres au Nord-Ouest du centre-ville actuel, comportait au début du Ier siècle une grande et belle villa avec des thermes privés qui reste utilisés jusqu'à la fin du IIIe siècle. Une villa similaire existait à Kervéguen, à la limite Est, près de l'Odet.

Moyen Âge

Apparition de Quimper dans les textes

Le vieux Quimper

La cité gallo-romaine semble disparaître à peu près complètement dès le IVe siècle (en tout cas d'un point de vue archéologique), et on ignore tout de l'histoire du site au cours du très Haut Moyen Âge. Dans le quartier portuaire a été retrouvée une nécropole datant de l'époque carolingienne. Une civitas aquilonia, au nom latin obscur (la cité du Nord, mais du Nord de quoi?), est mentionnée dans un acte daté d'environ 1020 dans le nom d'un lieu de culte Sancta Maria in aquilonia civitate: elle existait autour de l'église abbatiale de Locmaria comme semble le confirmer un autre acte de 1124 par lequel l'abbaye devient un prieuré de Saint-Sulpice de Rennes. L'abbaye de femmes semble avoir été fondée par des donations du comte et évêque de Cornouaille, Binidic (Benoît), peu avant sa mort en 1055, et bénéficier de la protection de son fils, Alain Canhiart, son successeur au comté, dont la fille, Hodierne, est la première abbesse connue.

Cette ancienneté a amené à supposer que Locmaria a été le premier siège de l'évêché de Quimper et donc de sa cathédrale.

Déjà vers l'an 900, un certain Huarwethen porte le titre d'évêque de Saint-Corentin; le personnage de saint Corentin, premier évêque de Quimper selon la tradition, est mentionné vers 880 dans la Vie de saint Guénolé, due à Wrdisten (Gourdisten), abbé de Landévennec. Dès les années 850, un autre document parle d'un dénommé Anaweten, qualifié d'évêque de Cornouaille (episcopus Cornugallensis), et il n'est pas douteux qu'il devait résider à Quimper.

Le nom de Kemper ou de Quempercorentin apparaît à la fin du XIe siècle. On trouve aussi les termes latins Confluentia et aussi C(h)orisopitum (dans le titre Corisopitensis presul attribué à l'évêque au milieu du XIe siècle), ce que l'on croit être une cacographie de Curiosolitum (le nom, employé au génitif, de l'ancienne cité gauloise des Curiosolites, chef-lieu « Fanum Martis »/Corseul, près de Dinan), résultat, donc, d'une simple erreur d'un clerc de l'époque[4]. La référence toponymique au « confluent » (de l'Odet et du Steir) paraît témoigner d'un déplacement du noyau urbain de Locmaria au centre-ville actuel, déplacement dont on ne connaît ni l'époque, ni la cause.

Les brumes des légendes, des cartulaires et des Vies de saints bretons

Sa Vie latine fait de saint Corentin un protégé de Gradlon, roi de Cornouaille ayant échappé à la submersion de la ville d'Ys et auquel le prince aurait fait don de son château pour établir son palais épiscopal, ce qui expliquerait le nom de « Tour-du-Châtel » (en latin Circuitus Castri, c'est-à-dire le « pourtour du château ») donné autrefois à la place entourant la cathédrale. Cependant ces événements, sûrement en grande partie fictifs, sont généralement situés vers le Ve siècle, alors que rien ne permet d'affirmer l'existence d'un évêché chrétien à cette époque, d'autant que les Bretons n'eurent longtemps pas de diocèses territoriaux. Selon certains historiens modernes, le diocèse de Quimper aurait été fondé seulement au IXe siècle, après la conquête carolingienne de l'Armorique.
Trois Gradlon sont connus par le Cartulaire de Landévennec, mais le seul pouvant avoir laissé une trace [5] est le troisième, Gradlon de Plonéour-(Lanvern), dont le petit-fils supposé, Dilès, fit justement une donation de terres de Plonéour à l'abbaye de Landévennec.
Saint Corentin est associé dans la légende à un ermite de Kerfeunteun pour lequel il aurait créé par miracle la fontaine sacrée toujours visible près de l"église et saint Guénaël aurait été remarqué par saint Guénolé dans les rues de Quimper, n'ayant encore que onze ans. L'ayant fait éduquer à l'abbaye de Landévennec, le disciple serait devenu son successeur.
Selon le Cartualire de Landévennec, Corentin aurait eu pour successeur Guenuc et Allorus, ce dernier pouvant être le fondateur de la paroisse d'Ergué-Armel, à trois kilomètres de la cathédrale. La Vie latine de saint Méloir, donné comme petit-fils du comte de Cornouaille, Budic Meur, montre le meurtrier du saint emmené par l'oncle Rivod, commanditaire du meurtre, au sommet du mont Coci dans lequel, il semble approprié de voir le Mont Frugy.

On trouve à Locmaria quelques traces d'un culte de saint Tudy, dit aussi saint Pabu (voir à ce propos l'équivalence avec Saint Tugdual) : la donation de l'évêque Binidic (un peu avant 1055) mentionne une pierre Maen Tudi et une fontaine de Pabu sur le minihi (territoire propre) de l'abbaye Sainte-Marie de Locmaria, près du mont Frugy, mentionné comme le Cnech Cuki. Il a donc peut-être existé en ce lieu, avant l'abbaye Sainte-Marie, un monastère dédié à saint Tudy, ce dernier formant une triade avec saint Corentin et saint Guénolé, tant dans la Vie de saint Guénolé de Wrdisten que dans la Vie de saint Corentin (XIIe siècle). Autres preuves d'un lieu de prière ancien, la référence tardive à une chapelle Saint-Colomban (Irlandais du Ve siècle, auteur d'une règle monastique) et le fait qu'un abbé, Gourki, est présent lors de la donation principale, donc avant la création de l'abbaye de femmes. Mais rien encore de probant n'a été découvert sur la préhistoire du siège épiscopal, qui n'est pas donné comme d'origine insulaire comme d'autres en Bretagne[6].

Les relations complexes entre les pouvoirs civils et religieux

Le haut Moyen Âge montre, de façon plus certaine, autour de l'an 1000, une confusion du pouvoir comtal et épiscopal sous un certain Binidic, fils de Budic de Châteaulin. Cette situation contestable est dénouée par l'attribution du comté de Cornouaille à Alain Canhiart (ou Cainhart), fils de Binidic, et celle de l'évêché successivement à ses deux frères, Orscant et Binidic. Il en restera le fait que l'évêque gardera jusqu'en 1791 la possession de la ville fortifiée entre l'Odet, le Steïr et le Frout, le duc de Bretagne, successeur des comtes de Cornouaille, gardant le faubourg ouest connu sous le nom de la Terre-au-Duc.
Deux seigneuries se partagent l'essentiel du pouvoir économique (marchés, moulins, fours banaux, octrois, péages), celle de l'évêque en sa ville close de murailles entre l'Odet, le Steïr et le Frout et le prieuré bénédictin féminin de Locmaria qui contrôle les entrées et sorties maritimes, mais, dans ce qui reste, les possessions sont enchevêtrées et matières à d'innombrables querelles et procès.
En 1210, le duc est contraint de détruire la maison forte qu'il avait édifié sur le fief de l'évêque et seul l'arbitrage du pape permettra la construction, au confluent, d'un petit château en 1453, dont fort peu de traces subsistent. Dans le même état d'esprit, les évêques s'opposent à la levée des impôts par l'État ducal qui s'affirme. Choisis dans l'entourage ducal, ils doivent accepter l'impôt, mais refusent pourtant garnison et atelier monétaire.

L'essor du bas Moyen Âge

En 1239, l'évêque Raynaud décide de reconstruire sur place la cathédrale romane (commencée en 1128?) et, malgré le fait que la construction ait duré 254 ans, le nouveau sanctuaire gothique, privé de flêches sur ses deux tours jusqu'en 1856, montre une homogénéité remarquable. Le chantier aura subi un arrêt prolongé aux XIVe et XVe siècles, années noires pour la Cornouaille (guerre de succession de Bretagne, épidémies). Pendant la guerre de succession de Bretagne, l'Evêque Geoffroy de Kermoysan prend le parti de Charles de Blois : Quimper est assiégé par Jean de Montfort. Geoffroy rassemble les habitants pour délibérer et la résolution unanime est prise d'ouvrir les portes au vainqueur. Suite à la prise de position de l'évêque de Quimper en faveur de Jean de Montfort, Quimper est mis à sac par Charles de Blois. C'est vraisemblablement à cette période que l'ancien château de Kermoisan est démantelé. Geoffroy de Kermoysan (Pommerit-Le-Vicomte 1310 - 1380) était entré dans l'ordre savant de Saint Benoit, et devînt abbé de la Couture (abbaye fondé fin VIe siècle au Mans par Saint Bernard), puis fût nommé évêque de Cornouaille (Quimper) en 1358 et de Dol (12 août 1369). Il est présent sur un acte d'Avignon, de 1372, traitant de la fondation de la chapellenie du château de Pont-l'Abbé, en tant qu'évêque de Quimper, et il assiste en 1375 au parlement tenu à Paris pour fixer la majorité des rois à 14 ans.

Le vieux Quimper

La ville se développant, le duc de Bretagne, qui voit son pouvoir politique se renforcer et ne manque pas de l'exprimer par l'apposition de son blason sur les remparts et sur les églises, est amené à tenir compte des notables et à leur octroyer des privilèges pour favoriser l'économie locale et donc ses propres rentrées fiscales. Le mouvement s'amorce par un acte de Jean IV en 1387, mais, si des réunions du « corps de ville » sont attestées dans l'une des chapelles de la ville close, le Guéodet (d'un mot breton proche de « cité »), il n'a pas de traces de luttes pour ériger une « commune » en opposition avec l'autorité ducale ou épiscopale. Un procureur des bourgeois est nommé en vers 1430, mais ce n'est qu'en 1704 que la création d'un office de maire est décidée. Quimper est une ville dont les notables, nobles, chanoines ou commerçants se font construire des « hostels » à pan de bois et aux façades savamment sculptées en bois et en pierre et les terres rurales proches sont parsemées des manoirs nobles dont certains sont des résidence d'été comme celui de Lanniron à Locmaria pour l'évêque.
La ville attire des ordres religieux qui s'installent dans et hors de la ville close, les Franciscains cordeliers étant mal acceptés et objets de saccages, malgré le renom de charité de Jean Discalceat, plus connu sous le nom de Santig du « le petit saint noir », mort en soignant les habitants de la peste en 1349. En 1490 éclate une insurrection paysanne appelée « La commune de Cornouaille » et décrite par le chanoine Jean Moreau : des milliers de paysans mal armés assiègent la ville, mais sont repoussés et massacrés.
En 1494 et en 1495, la ville subit une épidémie de nature inconnue qui, selon le chanoine Moreau, emporte un tiers de la population et affecte nombre de soldats, lors du siège des troupes d'Henri IV.

Temps modernes

La Tour du Chatel, partie de la place Saint-Corentin, où avaient lieu les exécutions capitales (dont celle de Marion du Faouët)

La période des guerres de religion est plutôt agitée, car la ville, alliée de la Sainte-Ligue, se rend après avoir été assiégée en 1595 par l'armée royale commandée par le maréchal d'Aumont au nom d'Henri IV dont la conversion au catholicisme reste suspecte aux yeux de beaucoup. L'imprimerie n'est venue que vers 1525, mais son essor sera, comme partout, limité par la politique de contrôle absolu de Louis XIV qui ne fait autoriser qu'un imprimeur par ville placé sous la censure de l'évêque qui est son premier client. La maison la plus ancienne de Quimper, datée du début du XVe siècle, fut justement le siège de l'imprimerie diocésaine.
Quimper bénéficie de la réforme judiciaire de 1552 qui renforce son rôle en en faisant le siège d'un présidial dont le ressort coïncide grossièrement avec le territoire du futur département du Finistère, sauf Quimperlé subordonné à Vannes.
Le XVIIIe siècle apporte à Quimper l'exploitation, qui durera peu, du charbon de la Terre-Noire à Penhars et surtout le développement de la faïencerie initiée dès 1708 par un entrepreneur provençal, Pierre Bousquet suivi du Rouennais Pierre Clément Caussy. Ne disposant pas de terre à faïence, ils l'importent soit de Fronsac (Bordeaux), soit de Rouen. Plus tard, l'argile gréseuse extraite à quelques km au Sud de Locmaria permettra de fabriquer du grès (à partir de 1775-80). La Révolution sera bien accueillie, mais les excès de la Gauche montagnarde et hébertiste en 1793 susciteront des oppositions telles que les Chouans seront près de contrôler toute la campagne environnante en 1799. Le « brûlis des Saints », le 11 et 12 décembre 1792, journées de pillage et de destruction des églises, marquera les esprits : la municipalité a laissé faire les extrémistes antireligieux avant de s'apercevoir que la Convention avait demandé d'éviter de tels excès.
La ville est fermement tenue en main par les adeptes du changement, alors même que, sous le Directoire, la Chouannerie est maîtresse, la nuit venue, de la campagne proche. En octobre 1800, l'évêque de Quimper, Yves Marie Audrein, est intercepté dans sa diligence dans une paroisse voisine, Kerfeunteun, et est assassiné par des chouans qui seront pris et exécutés quelque temps plus tard.

XIXe et XXe siècles

Le Palais de Justice

Le blocus continental mis en place par la Marine britannique en 1805 profite un temps au port de Quimper bien abrité au fond de sa ria et libre d'accès, car c'est surtout Brest qui est surveillée. Quelques corsaires font même un temps de Quimper leur port d'attache.

Au XIXe siècle, les fonctions administratives fuient Quimper, qui ne les réunira aux religieuses qu'à la fin du siècle, renforçant enfin le rôle de Quimper. L'augmentation lente de la population déborde peu à peu sur les communes voisines, car son territoire est exigu et les autres agglomérations très proches.
C'est aussi une ville garnison qui héberge le 118e régiment d'infanterie de ligne sous la 3e république (colonel Philippe Pétain au commandement en 1907).

L'arrivée du chemin de fer en 1863 prolongé ultérieurement jusqu'à Douarnenez et le développement du port pour l'exportation et l'importation de denrées agricoles augmente l'activité économique avec une accélération après 1880 du fait des progrès de la productivité agricole et d'une industrialisation réelle, quoique modérée, symbolisée par l'arrivée du gaz de houille produit et exploité par la compagnie Lebon qui installe des gazomètres sur le port.
Celui-ci reste actif malgré la limitation en profondeur et en largeur d'un chenal étroit et soumis aux marées. Le port exporte des poteaux de mine à destination du Pays de Galles tandis que la charbon, le sable et le vin sont parmi les importations emblématiques.
Les jours de grande marée, les lougres, puis les goélettes et les sloups, plus tard les vapeurs, s'alignent le long des quais, du quartier du Cap Horn à la cale Saint-Jean. L'amélioration des communications permet les débuts du tourisme qui entraîne le développement des hôtels et des entreprises de transport. Quimper attire, par le charme de son site fluvio-maritime et de ses vieux quartiers. C'est aussi une plaque tournante pour l'accès aux stations balnéaires dont le succès s'affirme (notamment Bénodet et les petits ports de pêche du Cap Sizun et du Pays Bigouden).
Les industries agro-alimentaires deviennent pour longtemps un des piliers économiques (conserves de poisson, de légume et de fruits, confitures). Le textile et la mécanique légère, ainsi que la production de faïence contribuent aussi à une expansion importante dans la première moitié du XXe siècle.
L'occupation allemande pèse sur une ville qui est le théâtre de hauts faits de la Résistance (première émission de radio clandestine vers la Grande-Bretagne, vol des dossiers du STO) et celle-ci sera assez forte pour harceler l'ennemi qui se retire à la nouvelle de l'arrivée des Alliés.
La fusion de 4 communes pour former le Grand Quimper en 1960 favorise l'essor de la construction et des équipements pour faire de la ville une agglomération où les transports se développent par la création de voies nouvelles, de rocades, de ponts et par l'arrivée de liaisons rapides par avion (liaison vers Paris), par train (TGV) et par route (voie express vers Paris et Brest).

La Préfecture

Si Brest est choisie en 1962 comme siège de l'Université de Bretagne occidentale (UBO), Quimper accueille finalement un IUT, un collège universitaire étendu en un pôle universitaire dépendant de l'UBO en 1998 et différentes formations supérieures, le tout concernant plus de 4 000 étudiants.
L'habitat collectif est implanté par planification nationale à Penhars et Ergué-Armel, tandis que les hauteurs se couvrent de milliers de pavillons aux murs blancs et aux toits d'ardoise sombres. De moins de 44 000 habitants avant 1960, Quimper passe à 64 700 en 2006, loin des 120 000 projetés en 1970, mais continuant à accueillir quelques centaines de nouveaux habitants chaque année. De grandes zones industrielles à l'Est et à l'Ouest s'ajoutent à la zone de l'Hippodrome.

XXIe siècle

En 2001 a été achevé un programme de rénovation du pavage complet dans la zone semi-piétonne, confortant l'image de ville touristique, qui est toujours classée "Ville d'art et d'histoire". Le pôle agroalimentaire garde un socle d'activités solide à Kéradennec (centre Sud) et à Troyallac'h (sur la commune proche de Saint-Évarzec), malgré des baisses conjoncturelles et la construction immobilière reste florissante.
La zone d'activité de Créac'h-Gwenn accueille plus d'entreprises, certaines des activités de service de haute technologie, à Kerbabic, ainsi qu'une extension des installations universitaires. La création dune base de loisirs nautiques sur l'Odet maritime et la municipalisation d'équipements sportifs privés en fait aussi un lieu de pratique sportive de loisir de masse.
L'équipe de basket-ball, UJAP Quimper, s'est hissée au niveau national, ainsi que celle de volley-ball.
La communauté d'agglomération de Quimper est desservie en haut et très haut débit par le réseau Hermineo. Plus de 90 km de fibre optique desservent les zones d'activités et services publics en très haut débit. Ce réseau assure également le dégroupage total des 11 centraux téléphoniques de l'agglomération. Enfin, le réseau Hermineo propose aux foyers situés en zones blanches une connexion haut débit Wimax et satellite.
Le développement urbain s'effectue principalement au Nord de l'agglomération (entre l'avenue de Ti Pont et le boulevard urbain NO), ainsi qu'à l'Ouest. La politique d'urbanisation prévoit la création de plusieurs éco-quartiers. Une politique de ralentissement des vitesses de circulation en ville est aussi mise en œuvre par la création de « zones 30 ». Le développement de bus en site propre, l'augmentation de fréquences de passages sur les lignes principales et la création de parkings de dissuasion visent à limiter la circulation dans le centre-ville.

Chronologie

Théâtre Max-Jacob de Quimper.
Maison Ty Kodak de style « paquebot » d'Olier Mordrel.
Année Événement
v.885 Première mention certaine d'un évêque à Quimper.
1022 Séparation des titres de comte et d'évêque (Alain Canhiart et son frère Orscant).
1085 Première mention de « Quempercorentin » dans un acte du comte (duc) Alain Fergent.
1239 Début des travaux de la cathédrale actuelle.
1240 Construction du couvent des Cordeliers entre le bas de la rue Kéréon et l'Odet.
1344 Prise de Quimper par Charles de Blois.
1349 Épidémie de peste.
1364 Siège et prise de Quimper par Jean IV de Montfort.
1384 Jean IV accorde des privilèges aux habitants de la ville close (exemption de droits féodaux et de taxes).
1490 Insurrection paysanne en Cornouaille, les révoltés prennent la ville qui est reprise par le roi Charles VIII en 1491.
1510 Construction de la remarquable partie ancienne du Palais de l'évêque « fou », Claude de Rohan.
1594 Siège de Quimper par le maréchal d'Aumont.
1594-1595 Épidémie d'une maladie inconnue qui aurait touché un tiers de la population estimée à 5 000 habitants.
1620 Création du collège des Jésuites.
1669 Fondation du premier séminaire.
1704 Création de l'office de maire de Quimper.
1708 Création par Bousquet de la première fabrique de faïence à Locmaria.
1746 Incendie qui dure 12 jours dans le vieux centre (rue du Guéodet et rue Kéréon).
1747 Achèvement de la chapelle du collège des Jésuites après 80 ans de travaux.
1790 Quimper emporte de haute lutte face à Landerneau d'être le chef-lieu du nouveau département du Finistère.
1792 Le couvent des Cordeliers est vendu comme Bien National.
1793 Le jour de la Saint-Corentin, sous la pression des antireligieux, la municipalité ordonne la destruction des objets du culte et des armoiries des églises et de la cathédrale devant laquelle est opéré le « brûlis des saints ».
1800 Assassinat par les Chouans de l'évêque Yves Marie Audrein, premier évêque constitutionnel de France. Premier préfet nommé par Napoléon Bonaparte.
1838 Fondation du Likès.
1842 Percement de la rue de Brest.
1843 Construction des grandes halles couvertes à l'emplacement du cimetière de l'ancien du couvent des Cordeliers.
1855 Premier des très nombreux voyages d'Eugène Boudin à Quimper et aux alentours.
1856 Construction des flèches de la cathédrale.
1858 Réception de l'empereur Napoléon III qui annonce le financement du quai de Kerguélen et du jardin public.
1863 Arrivée du chemin de fer.
1876 Louis-Marie Hémon, premier député républicain.
1904 Inauguration du théâtre municipal (qui a pris le nom de Max Jacob en 1998).
1905 Grève générale des ouvriers pendant 4 jours.
1911 Transfert du Musée départemental breton dans l'ancien palais de l'évêque.
1923 Première fête des Reines de Cornouaille, devenue maintenant le Festival de Cornouaille.
1927 Les autonomistes bretons, alsaciens et corses signent la charte du Comité Central des Minorités Nationales de France au café de l'épée, provoquant la colère du président Poincaré.
1933 Construction de la maison Ty Kodak par Olier Mordrel dans le style « paquebot », courant de l'Art déco.
1935 Aérodrome ouvert à Pluguffan.
1941 Construction du camp de prisonniers 135[7].
1944 Libération de la ville, les résistants armés forçant l'ennemi à se retirer plus vite.
1955 Construction du Pont de Cornouaille, le premier construit entre Quimper et la mer.
1960 Première visite officielle du général de Gaulle à Quimper.
1960 Fusion des 4 communes pour former le Grand Quimper (avec Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars).
1964 L'aéroport de Quimper Cornouaille est ouvert aux lignes régulières de passagers vers Paris.
1966 Quimper devient une ville d'Art et d'Histoire.
1968 Inauguration du complexe sportif de Penvillers.
1969 Dernière apparition publique du général de Gaulle lors d'un discours sur la place de la Résistance.
1969 Ouverture du « second boulevard » de long de l'Odet (boulevard Dupleix).
1969 Ouverture du premier hypermarché, route de Bénodet, dans le quartier de Créac'h-Gwenn.
1969 Ouverture de l'Institut universitaire de technologie de Quimper.
1973 Mise en service de la Cité administrative à Ty-Nay.
1974 Construction du Pont de Poulguinan sur l'Odet (rocade sud).
1976 Incendie des halles couvertes.
1980 Création de l'hôpital Laennec.
1982 Cession à la ville de la caserne La Tour d'Auvergne.
1986 Inauguration du Centre des Arts, de la Culture et de congrès, rue du Chapeau-Rouge.
1987 L'ouragan détruit la hêtraie du Frugy.
1988 Création de la Technopôle Quimper-Cornouaille.
1989 Ouverture de la zone commerciale de Gourvily.
1993 Création de Quimper Communauté (Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec et Quimper).
1995 Graves inondations à Quimper.
1997 Quimper Communauté s'élargit avec l'adhésion des communes de Ploneis, Pluguffan et Plomelin.
1997 Inauguration du pôle universitaire Pierre Jakez Hélias à Créac'h-Gwenn.
1998 Inauguration du Théâtre de Cornouaille.
1999 Création de l'Office de la langue bretonne- Ofis ar Brezhoneg sous la forme d'une association.
1999 La tempête Martin s'abat sur la ville.
2005 Quimper accueille la 42e Européade.
2007 Début des travaux d'installation de la fibre optique, projet Très Haut Débit Hermineo, dans les rues de Quimper.
2008 Après les entreprises, des offres commerciales d'opérateurs sont proposées aux particuliers en Wimax.
2008 Inauguration du Contournement Nord Ouest (CNO), boulevard urbain à quatre voies, permettant une meilleure desserte du Nord et de l'Ouest de l'agglomération.
2008 Inauguration de la Médiathèque des Ursulines.
2008 Achèvement de la restauration de la Cathédrale Saint-Corentin.
2009 Création du nouveau magazine mensuel de Quimper Communauté, « Le Mag ».
2011 Quimper Communauté s'élargit avec l'adhésion de la commune de Locronan.
2011 Ouverture de la galerie commerciale du Chapeau-Rouge (centre-ville).
2011 Aménagement et piétonisation de la place Terre-au-Duc et de ses alentours.
2011 Ouverture de la salle de cinéma multiplex de la Providence.
2012 Ouverture de la salle de cinéma multiplex de la Providence.
2012 Ouverture d'une Fnac de 2 000 m2 et de 21 nouvelles enseignes du centre commercial de Géant.
2012 Ouverture d'un nouvel ensemble commercial de 3 000 m2 où 6 enseignes dont KFC et C&A s'installeront.

Prévisions

Année Événement
2013 Ouverture d'un nouveau pôle commercial de 13 magasins d'une surface totale de 13 000 m2 route du Loc'h.
2013 Inauguration du pôle Max Jacob à côté du théâtre qui porte le même nom.
2014 Ouverture du centre des congrès au Chapeau-Rouge.
2014 Fin des rénovations du parc des expositions de Penvillers.
2014 Création d'un pôle sportif à Créac'h-Gwen avec la création en autre de plusieurs terrains synthétiques de rugby et de football.
2015 Inauguration du nouveau pôle judiciaire.
2016 Fin du réaménagement de la gare SNCF.

Géographie

Article connexe : Géographie de la Bretagne.

La ville, dont l'axe historique est la confluence du Steir, de l'Odet, du Frout et du Jet, est, par la population, la deuxième ville de son département, après Brest. La mer y remonte la vallée encaissée de l'Odet et lui donne une position de port de fond d'estuaire qui explique son implantation et une partie de son rôle économique. C'est aussi un carrefour routier très ancien entre la route nationale 165 et les routes départementales D765, D785 et D783. La ville est en voiture à 570 km de Paris, 215 km de Rennes, 232 km de Nantes, 71 km de Lorient, 122 km de Vannes ou encore à 72 km de Brest.

Le site est difficile, car établi dans des vallées étroites encaissées dans du Stéphanien carbonifère et surmontées d'assez fortes pentes de granulite et de schistes micacés. Les espaces plats et larges ne se trouvent qu'au confluent de petites rivières portées à de rapides débordements lors de pluies prolongées. Le centre ville et le quartier de la gare de chemin de fer sont particulièrement exposés.

On peut déceler une migration étonnante des lieux principaux d'habitation, sans doute due à des contraintes géographiques (variations du niveau de la mer) ou économiques (voies sur les crêtes). Une autre particularité est la dissymétrie inhabituelle de la vallée principale: une rive nord convexe en pente et une rive sud concave montrant une hauteur de 60 mètres aux flancs abrupts.

Ce fait et le tracé de courbes et contre-courbes du petit fleuve Odet est dû à des effondrements et soulèvements créant plusieurs failles à l'ère tertiaire auquel s'est ajouté un basculement Nord-Sud.

Quimper est à 15 km des côtes atlantiques.

Sismicité

Article connexe : Risque sismique en France.

Quimper est dans une zone de sismicité faible d'après le programme national de prévention du risque sismique "le Plan Séisme" datant du 22 octobre 2010[8]. Le plus fort séisme fût ressenti le 2 janvier 1959 d'une magnitude de 5.2 sur l'échelle de Richter et le plus récent date du 27 septembre 2002 avec une magnitude de 3.1[9].

Climat

Article connexe : Climat du Finistère.

La ville de Quimper bénéficie d'un climat de type tempéré océanique. En hiver il fait généralement doux tandis qu'en été la chaleur est rarement excessive. Les précipitations sont abondantes toute l'année mais l'automne et l'hiver sont les saisons les plus arrosées. La température record la plus chaude à y avoir été enregistrée est de 36,5 °C (12 juillet 1983) et la plus froide de -10,1 °C (13 janvier 1987).

Relevé météorologique de Quimper-Pluguffan, (période 1971-2000 pour les moyennes)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,9 3,8 4,8 5,8 8,8 11,1 13,3 13,3 11,6 9,2 6,2 5,0 8,1
Température maximale moyenne (°C) 9,1 9,5 11,3 13,3 16,5 19,2 21,7 21,8 19,4 15,6 12,0 10,1 15,0
Précipitations (mm) 156,5 130,1 102,7 85,0 88,5 57,8 58,1 60,5 96,2 123,4 132,4 160,1 1 251,3
Record de froid (°C)
(année du record)
-10,1
(1987)
-8,4
(1991)
-7,0
(1971)
-2,2
(1978)
0,3
(1979)
3,9
(1975)
6,6
(1970)
6,9
(1986)
4,2
(1987)
1,2
(1997)
-4,6
(2010)
-7,2
(1987)
-10,1
Record de chaleur (°C)
(année du record)
16,9
(1983)
18,3
(2004)
23,3
(2005)
27,1
(1984)
29,9
(1992)
35,9
(1976)
36,5
(1983)
35,8
(2003)
30,7
(1991)
27,0
(2011)
19,7
(1989)
17,5
(1985)
36,5
Source : Météo France


Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Quimper 1 634 1251 9 11 74
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74

Administration

Article connexe : Cantons du Finistère.

Quimper a absorbé une grande partie de son agglomération en 1960, en fusionnant avec trois communes voisines (Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars). Depuis mars 2008, le maire est M.Bernard Poignant, PS.

Sa communauté d'agglomération Quimper Communauté compte huit communes : Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec, Plomelin, Plonéis, Pluguffan, Locronan et Quimper.

La ville est chef-lieu de trois cantons :

Les maires de Quimper

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1850 1865 Edouard Porquier    
1865 1870 François Veisseyre    
1914 1928 Théodore Le Hars   Sénateur du Finistère
1928 1935 Edouard Ménez    
1935 1940 Prosper Gautier    
1944 1945 Hervé Marchand    
1945 1947 Yves Wolfarth    
1947 1953 Joseph Halleguen RPF puis ARS Député du Finistère
1954 1959 André Monteil MRP Député du Finistère
1959 1960 Gabriel Autrou    
1960 1967 Yves Thépot SFIO  
1967 1975 Léon Goraguer SFIO  
1975 1977 Jean Lemeunier PS  
1977 1989 Marc Bécam RPR Député du Finistère
1989 2001 Bernard Poignant PS Député du Finistère
2001 2008 Alain Gérard RPR puis UMP Sénateur du Finistère
2008 2014 Bernard Poignant PS Député Européen
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Spécialités bretonnes

Quimper possède quelques spécialités culinaires, dont la traditionnelle crêpe bretonne et les célèbres crêpes dentelles (crêpe dorée et craquante). Cette invention est due à une erreur : la crêpe ayant été trop cuite, madame Cornic décida de la rouler pour former la fameuse crêpe dentelle (inventée en 1888).

Costume glazik

Quimper et sa région possédaient un costume traditionnel porté jusque dans les années 1950.

Pour les hommes, il est généralement bleu avec du velours. Il se compose d'une chemise à manches longues; la chemise est revêtue d'une veste aussi à manches longues brodée de couleurs vives. Pour le bas, c'est un pantalon ou des bragou-braz selon l'époque. Les chaussures étaient soit des sabots soit des chaussures noires.

Pour les femmes, c'est un haut en laine et en velours souvent brodé selon le costume et l'époque. Le bas du costume est une jupe en velours ou tissus brodé de perles. La jupe est recouverte par un tablier de différentes couleurs, motifs, matières, broderies et de perles. Les femmes portent une coiffe blanche en dentelle . Celle, petite, de la région de Quimper est nommée borleden, mais les jours de marché on pouvait aussi voir des femmes en coiffe bigoudène, en breton bigouden, ou des fouesnantaises et bien d'autres. Les femmes portaient, elles aussi, des sabots de bois ou des chaussures à talons vernis noirs.

Pour les enfants: les garçons portaient le même costume que les hommes. les filles portaient des petites jupes en laine ou de velours parfois brodé. Leur costume était composé également d'un haut assortit à la jupe . Les fillettes ne portaient pas de coiffe mais de petits bonnets en velours; satin ou autre tissus brodé et perlé qui formaient généralement des motifs (fleurs…).

Jumelages

Quimper est jumelée avec 6 villes européennes et 1 ville asiatique [10] :

Année Ville Pays Population
15 juillet 1971 Remscheid Drapeau d'Allemagne Allemagne 112.679 hab (2008)
juillet 1981 Irlande Drapeau d'Irlande Irlande 56.779 hab (2006)
13 mars 1991 Santamaria-Orléa Drapeau de Roumanie Roumanie 3.346 hab (2006)
2005 Yantai Drapeau de Chine Chine 6.516.900 hab (2008)
15 juillet 2005 Ourense Drapeau d'Espagne Espagne 108.673 hab (2010)
27 décembre 2008 Lavrio Drapeau de Grèce Grèce 9.891 hab (2001)
26 juillet 2011 Foggia Drapeau d'Italie Italie 152.549 hab (2011)



Population et société

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2008, Quimper compte 63 929 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupe le 75e rang au niveau national (alors qu'elle était au 71e en 1999), le 2e au niveau départemental sur 283 communes et au 5e rang au niveau régional.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Quimper depuis 1793[11]. Le maximum de la population a été atteint en 2006 avec 64 902 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 8 400 6 651 6 905 9 400 9 860 9 715 10 154 10 943 10 904
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 11 450 11 438 12 532 13 159 13 879 15 228 17 171 17 406 18 557
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 19 441 19 516 19 367 18 444 18 686 18 297 18 814 20 149 19 352
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 45 989[12] 52 496 55 977 56 907 59 437 63 274 64 902 63 961 63 929
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[13], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[14],[15],[16]

Ville de Quimper seule

Depuis 1960, seul les chiffres du Grand Quimper sont produits par l'Insee, d'où le décrochage après cette date.

Cumul du Grand Quimper

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 8 400 9 915 10 605 13 058 14 071 14 268 14 812 15 741 15 699
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 16 275 16 637 18 518 19 299 20 264 22 328 24 626 25 373 26 580
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 27 666 28 172 28 610 28 127 30 931 32 173 35 873 40 345 41 243
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 45 989 52 496 55 977 56 907 59 437 63 274 64 902 63 961 63 929
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[13], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[14]

Chiffres cumulés avec les communes de Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars, qui ont fusionné avec la ville de Quimper en 1960.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (24,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 22,8 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 17,4 %) ;
  • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 14,5 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 25,3 %).
Pyramide des âges à Quimper en 2007 en pourcentage[17]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,0 
6,2 
75 à 89 ans
11,1 
10,8 
60 à 74 ans
13,2 
20,9 
45 à 59 ans
21,2 
21,5 
30 à 44 ans
18,6 
22,8 
15 à 29 ans
20,4 
17,4 
0 à 14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage[18]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,2 
6,7 
75 à 89 ans
11,6 
13,6 
60 à 74 ans
15,3 
21,4 
45 à 59 ans
20,2 
20,8 
30 à 44 ans
18,9 
18,4 
15 à 29 ans
16,1 
18,7 
0 à 14 ans
16,7 

Superficie et population

La ville de Quimper a une superficie de 84,55 km2 et une population de 63 929 habitants, ce qui la classe[19]:

Rang Population Superficie Densité
Flag of France.svg France 75e 263e 1 143e
Blason region fr Bretagne.svg Bretagne 3e 6e 31e
Blason département fr Finistère.svg Finistère 2e 2e 6e
Arrondissement de Quimper 1re 2e 2e

État matrimonial

Sur les 64 000 habitants de Quimper[20] :

  • 8 % sont des divorcés/divorcées (environ 5 100 habitants) ;
  • 9 % sont des veufs/veuves (environ 5 800 habitants) ;
  • 41 % sont des mariés/mariées (environ 26 200 habitants) ;
  • 43 % sont des célibataires (environ 27 500 habitants).

Langue bretonne

En breton, la ville se nomme Kemper, et ses habitants Kemperad (masculin), Kemperadez (féminin), Kemperiz (pluriel) ou bien de façon traditionnelle Glazik (pluriel Glaziked)[21] (pour les Quimpérois ainsi que les habitants de la région, le Pays Glazik).

À la rentrée 2007, 4,7 % des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue[22].

Environnement

Quimper a reçu le Grand prix national du fleurissement en 2003 et 2006 et affiche 4 fleurs aux Concours des villes et villages fleuris[23]. En cumulant toutes les surfaces dont a la charge la direction des espaces verts, on se rend compte de l'ampleur de la tâche (310 ha, non compris les 120 ha de réserves foncières, soit un total de 3 millions de m2 à entretenir)[24]. Plus de 350 points différents sont à entretenir. Pour gérer un si grand espace, la ville est divisée en 5 grands secteurs géographiques : le centre-ville, Kerfeunteun, Penhars, Ergué-Armel, Kerambellec, plus quatre secteurs d'activités : les sports, les cimetières, les serres et l'élagage.

La qualité du ramassage des ordures de Quimper Communauté a été reconnue grâce au label Qualitri 2010, un label de l'ADEME et d'Éco-Emballages[25].

Quimper a également obtenu le label EVE décerné par Ecocert qui récompense la gestion des espaces verts, les pratiques écologiques et le respect de l'environnement. C'est la 1re ville de Bretagne et la 10e de France à obtenir cette récompense[26].

L'éclairage public représente 37 % de la facture énergétique globale de la ville (450000€ par an)[27]. Voulant réduire sa consommation électrique et ainsi faire des économies, Quimper a participé à divers projets environnementaux. Ainsi fin 2009, 97 % des ampoules présentaient le meilleur rapport efficacité lumineuse/consommation[27]. Le résultat permit d'obtenir 30 % d’économie d’énergie. 550 « lampadaires-boules » au sodium ont été recensés en 2009. En décembre 2011, ils auront tous disparu, avec au passage une diminution de 56 % sur la facture.

Éducation

Les écoles et lycées quimpérois dépendent de l'académie de Rennes.

Enseignement primaire

On dénombre à Quimper 57 écoles gérées par la ville[28].

Écoles de Quimper

Écoles maternelles publics

  • École Ferdinand Buisson
  • École Les Pommiers
  • École Edmond Michelet
  • École du Quinquis
  • École Pauline Kergomard (Kerlaëron)
  • École Léon Blum
  • École Petit Parc
  • École de Kergoat Al Lez
  • École Emile Zola
  • École Victor Hugo
  • École du Bourg de Penhars
  • École de Kerjestin
  • École Paul Langevin
  • École de Kervilien
  • École de Penanguer
  • École Yves le Manchec
  • École Léon Goraguer
  • École Frédéric le Guyader
  • École Jacques Prévert
  • École Paul Grimault
  • École Jean Monnet

Écoles maternelles privées

  • École Sainte-Bernadette
  • École Saint-Jean-Baptiste - Kérivoal
  • École Saint-Corentin
  • École Saint-Joseph
  • École Saint-Julien
  • École Saint-Raphaël
  • École Sainte-Thérèse
  • Skol Diwan

Écoles élémentaires publiques

  • École Ferdinand Buisson
  • École Jules Ferry
  • École Edmond Michelet
  • École Pauline Kergomard (Kerlaëron)
  • École Léon Blum
  • École de Kergoat Ar Lez
  • École Emile Zola
  • École Victor Hugo
  • École de Kerjestin
  • École Paul Langevin
  • École de Kervilien
  • École de Penanguer
  • École Yves le Manchec
  • École Léon Goraguer
  • École Frédéric le Guyader
  • École Jacques Prévert
  • École Stang Ar C'Hoat
  • École Jean Monnet

Écoles élémentaires privées

  • École Notre-Dame de la Miséricorde
  • École Sainte-Bernadette
  • École Saint-Jean-Baptiste - Kérivoal
  • École Saint-Charles
  • École Saint-Corentin
  • École Saint-Joseph
  • École Saint-Julien
  • École Saint-Raphaël
  • École Sainte-Thérèse
  • Skol Diwan

Enseignement secondaire

Le département gère 11 collèges et la région 8 lycées[29].

Collèges et lycées de Quimper

Collèges publics

  • Collège Brizeux
  • Collège la Tour d'Auvergne
  • Collège La Tourelle
  • Collège Max Jacob
  • Etablissement régional d'enseignement adapté

Collèges privés

  • Collège Le Likès Saint-Yves
  • Collège Saint-Jean-Baptiste - Kérivoal
  • Collège Sainte Thérèse
  • Collège la Sablière
  • Collège Saint Joseph de Kérustum
  • Collège Diwan

Lycées publics d'enseignement général ou/et technologique

  • Lycée de Cornouaille
  • Lycée Brizeux
  • Lycée et L.E.P. Yves Thépôt
  • Lycée et L.E.P. Chaptal

Lycées privés d'enseignement général ou/et technologique

  • Le Likès Sainte-Marie
  • Lycée Technique Le Paraclet
  • Lycée Sainte-Thérèse
  • Lycée Agricole St Joseph de Kérustum

Quimper compte deux pôles de classes préparatoires aux grandes écoles : l'un scientifique, dans le cadre du lycée Auguste Brizeux avec 4 classes PCSI A - PCSI B- PSI - PC, et l'autre littéraire dans le cadre du lycée de Cornouaille.

Quimper est également le siège d'un IUT : IUT de Quimper (4 départements) et dispose d'une antenne de l'Université de Bretagne Occidentale sur le site du Pôle Jakès Hélias, à Creach-Gwen.

Sports

La ville de Quimper est très sportive puisqu'elle compte près de 22 000 licenciés dans 104 clubs sportifs pour 71 diciplines[30].

Les équipements sportifs de Creac'h Gwen.

Clubs sportifs

Classés par ordre de divisions (auxquels ils évoluent) :

Événements sportifs

Transports

Bus

Le réseau de bus de Quimper
Article connexe : Qub.

Le réseau Qub est le réseau de transport en commun de la communauté d'agglomération Quimper Communauté. Il est constitué de 24 lignes régulières de bus dont 7 lignes urbaines et 17 lignes suburbaines qui desservent les 7 communes de l'agglomération quimpéroise : Ergué-Gabéric, Guengat, Plogonnec, Plomelin, Plonéis, Pluguffan et Quimper.

Transports ferroviaires

Gare de Quimper.
Article connexe : Gare de Quimper.

Quimper dispose d'une gare SNCF (3e gare de Bretagne, voir l'article Liste des gares de Bretagne), depuis laquelle il est possible de se rendre par Trains Express Régionaux ou par Intercités vers Brest, Châteaulin, Rennes, Lorient, Auray, Vannes, Redon et Nantes. Le TGV Atlantique relie chaque jour 10 fois Quimper à la gare de Paris-Montparnasse en moins de 4 heures, via Rennes. D'ici 2016, ces deux gares seront reliées en 3 h 8, soit près d'une heure de moins que maintenant[31].

Transports aériens

L'aéroport de Quimper Cornouaille est un petit aéroport situé sur la commune de Pluguffan, à 5,5 km au sud-ouest de Quimper. Il accueille un peu plus de 100 000 voyageurs par an[32]. Chaque jour, 4 vols sont assurés vers l'aéroport Paris-Orly en 1 h 5.

Vélo

Quimper Communauté possède 81 km de pistes cyclables et 600 places de stationnement vélo. D'ici 2014, se seront 250 km de postes cyclables et 2000 places de stationnement vélo qui seront disponibles[33].

L'agglomération et le groupe Qub lancèrent, le 17 septembre 2011, le VéloQub, une formule souple de location longue durée de vélo, au mois ou à l'année. Deux offres sont proposées : le vélo classique et le vélo à assistance électrique. Le service s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir le vélo comme mode de déplacement urbain.

Personnalités liées à la commune

Personnes célèbres nées à Quimper

Personnes célèbres décédées à Quimper

Personnes célèbres ayant vécu ou travaillé à Quimper

Artistes et écrivains contemporains vivant à Quimper

  • Pascal Jaouen, brodeur, fondateur de l'Ecole de Broderie, styliste
  • Serge Cabon, chanteur et auteur-compositeur, acteur
  • Louis Bertholom, poète
  • Annick Le Douget, essayiste
  • Marie-Josée Christien, poète et critique
  • Nicole Blouet, plasticienne
  • Christine Le Nezet, plasticienne
  • Christine Le Née, plasticienne
  • Henry Le Bal, écrivain

Économie

Quimper est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille. Elle gère le port de Quimper et les ports de pêche environnants. Quimper est également le siège du Conseil général du Finistère.

Quimper et les 7 communes de sa communauté d'agglomération sont desservies par le réseau de transport en commun Qub.

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Cathédrale de Quimper.
Couvent des Ursulines.
Le château de Lanniron au bord de l'Odet, ancienne résidence d'été des évêques de Quimper.

Quimper est classée ville d'art et d'histoire.

  • Cathédrale Saint-Corentin (style gothique - XIIIe-XIXe - flèches néo-gothiques de 77 m)
  • Église prieurale de Locmaria, Quimper (style roman - XIe-XIIe). L'édifice roman a été remanié au XVe siècle puis restauré. À l'intérieur, très sobre, on peut voir, dans le bas-côté gauche, trois pierres tombales des XIVe, XVe et XVIIe siècles et, sur la poutre de gloire, un Christ en robe. Dans le bas-côté droit, une porte donne dans le jardin de l'ancien prieuré bénédictin (XVIe et XVIIe siècles) qui conserve une galerie du cloître de 1669 et deux arcs du XIIe siècle.
  • Église Saint-Mathieu (XIXe - style néo-gothique). Reconstruite en 1898, elle a conservé, au centre du chœur, un beau vitrail de la Passion du XVIe siècle.
  • Église de Kerfeunteun (style gothique tardif - XVIe)
  • Chapelle de Ty Mamm Doue (Maison de la Mère de Dieu) à Kerfeunteun (XVIe-XVIIe)
  • Ancienne chapelle du Collège jésuite (XVIIIe)
  • Le Vieux Quimper (remparts, maisons anciennes, dont la Maison des cariatides, rue du Guéodet). Le Vieux Quimper s'étend en avant de la cathédrale, entre l'Odet et le Steir. La rue du parc longeant l'Odet mène au quai du Steir. Ce petit affluent, maintenant canalisé et couvert avant son confluent, offre une vaste zone piétonne.
  • Le Musée des beaux-arts de Quimper [34] (près de la cathédrale)
  • Musée départemental breton (archéologie, ethnologie, mobilier et costumes anciens, estampes, faïences) dans l'ancien palais épiscopal
  • Le Quartier (centre d'art contemporain)
  • Musée de la Faïence. Situé au bord de l'Odet, le musée est installé dans l'ancienne maison Porquier construite en 1797. Riche d'un fonds de près de deux mille cinq cents pièces exposées par roulement, il retrace, sur deux étages, plusieurs siècles de l'histoire de Quimper et de sa faïence.
  • Promenades du Mont Frugy : chemins dans une falaise boisée surplombant la ville
  • Faïenceries HB-Henriot
  • Gorges du Stangala où coule le fleuve Odet (à 7 km N.E.)
  • Gorges boisées de l'estuaire de l'Odet (visite en vedettes touristiques)
  • Théâtre Max Jacob
  • Théâtre de Cornouaille
  • Médiathèque des Ursulines
  • Conservatoire de musique et d'art dramatique
  • Les 3 cinémas : Les Arcades, Le Bretagne et le Chapeau-Rouge
Statues 
  • La plus connue, œuvre en bronze d'Eugène-Louis Lequesne datée de 1867, représente le docteur René Laënnec sur la place portant son nom, devant la mairie ; le grand médecin, inventeur de l'auscultation médiate et du stéthoscope, est également figuré en buste sur un monument de pierre dû au ciseau du sculpteur René Quillivic, visible à l'hôpital qui porte aussi son nom, avenue Yves Thépot.
  • Place La Tour d'Auvergne, se dressait avant la Seconde Guerre mondiale le monument érigé en 1908, à la mémoire du carhaisien La Tour d'Auvergne, « premier grenadier de la République », né en 1743, tué au combat d'Oberhausen en Allemagne le 27 juin 1800 et auteur de divers ouvrages sur la langue bretonne. Cette statue de bronze du sculpteur Philippe Joseph Henri Lemaire représentant sur pied d'estal de maçonnerie le héros expirant soutenu par une victoire ailée, occupait le centre de la place, qui sert maintenant de parking payant. Une statue de remplacement de granite, figurant le même personnage au garde à vous, œuvre du sculpteur Robert Michel, a été érigée après guerre.
  • À l'angle nord-ouest de la même place se dresse le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, représentant un fusilier marin en fonte. Il s'agit d'un monument érigé à l'origine sous l'égide du Souvenir français, en 1909 au cimetière Saint Marc. Ce n'est qu'en 1951 qu'il a été transféré sur son site actuel. Le personnage du fusilier marin, antérieur à 1914, ne représente donc pas, contrairement à ce qu'on dit parfois, un des glorieux marins de l'amiral Ronarc'h. Il s'agit en fait de la copie conforme de l'un des nombreux personnages de la base du monument inauguré au Mans en 1885 à la mémoire de la deuxième armée de la Loire défaite à proximité de cette ville par les Prussiens après deux journées de résistance en janvier 1871. Le créateur du marin est le sculpteur ardennais Aristide Croisy.
  • À proximité du pont Firmin se dresse le monument des filles de la mer, du sculpteur François Bazin, datant de 1935; il représente, au pied d'un menhir de granit, une sénane et une ouessantine sculptées dans la même roche, abîmées à l'origine dans la contemplation des flots océaniques, et maintenant dans celle de la circulation automobile locale.
  • Dans le petit espace en bordure de la rue René-Madec, le long du Stéir redécouvert, a été inaugurée en 2003 une stèle surmontée d'un buste en bronze du résistant Jean Moulin pour marquer le 60e anniversaire de sa mort. Il avait occupé dans les années 1930 les fonctions de sous-préfet de Châteaulin. Il en est de même pour la stèle au général de Gaulle, qui prononça son dernier grand discours public lors de son voyage à Quimper en 1969.
Récompenses 

Films tournés à Quimper

Médias

Presse écrite

Télévisions

Radios

Événements culturels

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Quimper sur le site de l'Insee
  2. La commune de Quimper, avant 1960, couvrait 192 hectares, ce qui en faisait le moins vaste chef-lieu de département français. Elle a donc été augmentée d'Ergué-Armel (3356 h.), Kerfeunteun (3216 h.) et Penhars (1502 h.)
  3. « Le Phaéton d'une voiture à foin/Vit son char embourbé. Le pauvre homme était loin/De tout humain secours. C'était à la campagne,/Près d'un certain canton de basse Bretagne/Appelé Quimper-Corentin./On sait assez que le destin/Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage./Dieu nous préserve du voyage! » La ville, à l'époque très petite, isolée et d'accès difficile, servait de lieu d'exil.
  4. Il y eut, au XIe siècle, dans l'entreprise de réforme de l'Eglise, un effort pour asseoir la légitimité des évêques et archevêques sur le souvenir des cités et provinces gauloises du Bas-Empire, ce qui était impossible pour Quimper.
  5. Les Actes de l"abbaye Saint-Mesmin de Micy, rédigés avant 972, indiquent que l'abbaye de Noirmoutier aurait accueilli pour la fin de sa vie, un Gradlon, évêque et neveu d'un très puisant roi des Bretons. Il est curieux de constater qu'un prieuré de Landévennec à Lanvern, près de Plonéour, est dédié à Saint-Philibert, le fondateur de Noirmoutier.
  6. Joëlle Quaghebeur, La Cornouaille du IXe au XIIe siècle..., soutient l'existence d'un monastère très ancien, ayant été le siège de l'évêché breton primitif, ce qui expliquerait qu'un simple transfert à quelques centaines de mètres n'ait pu donner matière à un récit de fondation comme pour les évêchés voisins.
  7. www.frontstalag.com
  8. http://www.planseisme.fr/Zonage-sismique-de-la-France.html
  9. http://www-dase.cea.fr/actu/dossiers_scientifiques/2002-09-30/index.html
  10. Source : Mairie de Quimper
  11. À compter du 1er janvier 1960, les chiffres donnés intègrent la population des anciennes communes de Kerfeunteun, Ergué-Armel et Penhars.
  12. En 1960, il y eu la fusion des 4 communes pour former le Grand Quimper (avec Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars).
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 21 novembre 2010
  14. a et b Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  15. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  16. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 1er janvier 2011
  17. Évolution et structure de la population à Quimper en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  18. Résultats du recensement de la population du Finistère en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  19. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-quimper.html
  20. http://www.lavieimmo.com/immobilier-quimper-11096/population-typologie.html
  21. (fr) Laurent Stépha, Visant Sétié, Lexique breton-français et français-breton, 20e édition revue et augmentée, 1989, éditions Emgleo-Breiz.
  22. (fr) Ofis ar Brezhoneg: Enseignement bilingue
  23. http://www.villes-et-villages-fleuris.com/quimper.htm
  24. http://www.mairie-quimper.fr/12994624/0/fiche___pagelibre/&RH=ENVIRONNEMENT&RF=SQENESVE)
  25. http://www.ouest-france.fr/2011/04/07/quimper/Quimper-communaute-recoit-le-label-QualiTri--60229116.html
  26. http://www.mairie-quimper.fr/36603962/0/fiche___actualite/&RH=ACTU
  27. a et b http://www.mairie-quimper.fr/64153123/0/fiche___document/&RH=MAIRIEMAGMUNICIPAL
  28. http://www.mairie-quimper.fr/20089675/0/fiche___pagelibre/&RH=ACCEUILMAIRIE&RF=SQENECLI
  29. http://www.mairie-quimper.fr/21143454/0/fiche___pagelibre/&RH=ACCEUILMAIRIE&RF=SQENCOLI
  30. http://www.mairie-quimper.fr/21636818/0/fiche___pagelibre/&RH=ACCEUILMAIRIE&RF=SQLOLOET
  31. http://www.quimper.maville.com/actu/actudet_-La-nouvelle-gare-pousse-a-tres-petite-vitesse_30-2018319_actu.Htm
  32. http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9roport_de_Quimper_Cornouaille
  33. http://www.dailymotion.com/video/xl4eaj_veloqub-le-service-de-location-de-velo-de-quimper-communaute_news#rel-page-2
  34. site officiel du Musée des Beaux-Arts
  35. Source : Villes et Villages Fleuris

Compléments

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Histoire de Quimper, dir. Jean Kerhervé, Privat-SAF, 1994.
  • Quimper, des rues et des noms au fil du temps, Jean-François Douguet, Hervé Glorennec, Cercle culturel Quimpérois, 2003.
  • Quimper, Serge Duigou, Jean-Michel Le Boulanger, Jean-Paul Le Bihan, André Cariou, Annick Fleitour, Hélène Henry, Palantines, 2006.
  • Quimper, ville d'art et d'histoire, aux éditions Monum, 2006
  • L'Odet, Serge Duigou, éditions Palantines, Plomelin, 2007.
  • La place Bouchaballe, Gérard Le Gouic, éditions Telen Arvor, 2009

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Quimper de Wikipédia en français (auteurs)

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