Rafle du Vélodrome d'Hiver

Rafle du Vélodrome d'Hiver

La rafle du Vélodrome d'Hiver (16-17 juillet 1942), souvent appelée rafle du Vel' d'Hiv, est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. En juillet 1942, le régime nazi organise l'opération « Vent Printanier » : une rafle à grande échelle de Juifs dans plusieurs pays européens. En France, le régime de Vichy mobilise la police française pour participer à l'opération : à Paris, 9 000 policiers et gendarmes rafleront les Juifs. Le 17 juillet, en fin de journée, le nombre des arrestations dans Paris et la banlieue était de 13 152 selon les chiffres de la préfecture de police.

Jardin du souvenir à l'emplacement du Vel' d'Hiv

Sommaire

L’organisation de la rafle

Les Juifs français étant légalement fichés depuis 1940 (le dernier recensement français ayant recueilli des données religieuses est celui de 1866), les autorités peuvent s'informer de leur adresse en consultant le fichier Tulard.

René Bousquet, le secrétaire général de la police nationale, accompagné de Louis Darquier de Pellepoix, commissaire général aux questions juives, rencontre le 4 juillet, au siège de la Gestapo à Paris, les colonel et capitaine SS Knochen et Dannecker, le premier dirigeant la police allemande en France. Un nouvel entretien, dans les bureaux de Dannecker avenue Foch, afin d'organiser la rafle prévue pour le 13 juillet 1942, se tient le 7 juillet en compagnie de Jean Leguay, l'adjoint de Bousquet, accompagné de François, directeur de la police générale, Hennequin, directeur de la police municipale, André Tulard, chargé des questions juives à la préfecture, Garnier, sous-directeur du ravitaillement à la préfecture de la Seine, Guidot, commissaire de police à l'état-major de la police municipale et enfin Schweblin, directeur de la police aux questions juives. Le capitaine SS Dannecker déclare: « Les policiers français — malgré quelques scrupules de pure forme — n'auront qu'à exécuter les ordres[1]! ». La rafle vise les Juifs allemands, autrichiens, polonais, tchèques, russes et les indéterminés, de tous âges. Des dérogations exceptionnelles pour les femmes « dont l'état de grossesse sera très avancé » ou « nourrissant leur bébé au sein » sont prévues, mais « pour éviter toute perte de temps, ce tri ne sera pas fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique[2] ». Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter (…) Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l'Union générale des Israélites de France qui à son tour les placera dans des fondations. Le tri des enfants sera fait dans les centres primaires de rassemblement[3]. »

Arrestation de Juifs à Paris par des policiers français - rafle du 20 aout 1941

Le SS Dannecker s'entretient le 10 juillet 1942 avec Adolf Eichmann, tandis qu'une nouvelle réunion se tient le même jour au siège du Commissariat général aux questions juives (CGQJ) en compagnie des SS Dannecker, Röthke, Ernst Heinrichsohn, et de Jean Leguay, Pierre Gallien, adjoint de Darquier de Pellepoix (chef du CGQJ), quelques cadres de la préfecture de police ainsi que des représentants de la SNCF et de l'Assistance publique.

Les instructions du directeur de la police municipale de Paris Émile Hennequin, le 12 juillet 1942, stipulent que «1. Les gardiens et inspecteurs, après avoir vérifié l'identité des Juifs qu'ils ont mission d'arrêter, n'ont pas à discuter les différentes observations qui peuvent être formulées par eux […] 2. Ils n'ont pas à discuter non plus sur l'état de santé. Tout Juif à arrêter doit être conduit au Centre primaire. […] 7. […] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire.»

Le 2 juillet 1942, René Bousquet assiste à une réunion de planification dans laquelle il ne formule aucune objection à l'arrestation mais exprime son inquiétude devant le fait «gênant» que la police française soit chargée de l'exécution des plans. Bousquet obtient un compromis selon lequel la police raflerait uniquement les Juifs étrangers. Vichy ratifie cet accord le lendemain[4].

Bien que l'on ait tenu la police pour responsable de la rafle d'enfants de moins de 16 ans (l'âge avait été fixé pour préserver la fiction selon laquelle l’Allemagne avait besoin d’ouvriers dans l'Est) l'ordre émanait en fait du ministre de Pétain, Pierre Laval, qui invoqua une mesure « humanitaire» visant à ne pas séparer les familles. C'était pure fiction puisque les parents de ces enfants avaient déjà été déportés; les documents de l'époque révèlent que la préoccupation principale de Laval était de trouver une solution au problème des enfants juifs dont les parents avaient été déportés. Le plus jeune enfant envoyé à Auschwitz sous les ordres de Laval avait 18 mois.

Le 13 juillet 1942, la circulaire n°173-42 de la préfecture de police[5] ordonne l’arrestation et le rassemblement de 27 391 Juifs étrangers habitant en France.

Finalement, un peu de retard est pris. Les autorités allemandes évitent d'ordonner la rafle pour le 14 juillet, bien que la fête nationale ne soit pas célébrée en zone occupée, ils craignent une réaction de la population civile. Celle-ci a donc lieu le surlendemain soir.

12 884 Juifs sont arrêtés : (4 051 enfants, 5 802 femmes et 3 031 hommes). Un nombre indéterminé, prévenu par la Résistance ou bénéficiant du manque de zèle de certains policiers, parvient à échapper à la rafle.

Après leur arrestation, une partie des Juifs est emmenée par autobus dans le camp de Drancy (au nord de Paris). Une autre partie est envoyée vers le Vélodrome d'hiver (situé dans le XVe arrondissement), qui sert de prison provisoire (cela avait déjà été le cas lors d'une rafle à l'été 1940). Ce sont donc environ 7 000 personnes qui devront survivre pendant cinq jours, sans nourriture et avec un seul point d'eau. Ceux qui tentent de s’enfuir sont tués sur-le-champ. Une centaine de prisonniers se suicident. Les prisonniers seront conduits dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers (dans le département du Loiret), avant d'être déportés vers les camps d'extermination allemands.

Cette rafle représente à elle seule plus du quart des 42 000 Juifs envoyés de France à Auschwitz en 1942, dont seuls 811 reviendront chez eux après la fin de la guerre. En 1979, Jean Leguay, le représentant du secrétaire général de la police nationale en zone occupée, est inculpé pour son implication dans l'organisation de la rafle, mais il meurt avant d'être jugé, en 1993.

Selon la préfecture de police, le nombre d'individus arrêtés s'élève à 13 152[6]. C'est aussi ce nombre qui est gravé sur la stèle commémorative située à l'emplacement du vélodrome. Sur les 13 152 juifs raflés, seuls 25 adultes et quelques enfants ont survécu.

15 mai 1940, le premier Vel d'Hiv : la République rafle des réfugiées

Deux ans avant la Grande Rafle du Vel d'Hiv menée sous le régime de Vichy, la République mène une première rafle au Vel d'Hiv. Celle-ci a lieu le 15 mai 1940, cinq jours après le début de l'invasion allemande. La Police de la République y emprisonne plusieurs milliers de femmes réfugiées, déjà citées comme "indésirables" dans les décrets du 12 octobre 1938, dont de nombreuses femmes juives allemandes et antinazies, qui ont fui les persécutions du nazisme depuis les années 30, et sont venues trouver asile en France. Il s'agit d'un enfermement massif délibéré. L'énorme vélodrome est transformé pour la première fois en centre d'internement. Les 5.000 internées y seront enfermées de une à trois semaines. Sans journaux. Sans communications. A l'intérieur, des militaires; à l'extérieur, la police. Rien pour se laver. Des toilettes rapidement bouchées et inutilisables - puis soumises au regard des policiers. Pas d'abri anti-aérien malgré un toit de verre, des alarmes, des déflagrations... Pas de ventilation. Un étouffoir « plein de paille, de peur, et de corps ». Le désespoir d'une trahison de la France "Terre d'asile"... et une terreur: tomber finalement aux mains d'Hitler. A manger et de l'eau toutefois, et aucune brutalité rapportée. Suspectées d'être des agents du Reich (même déchues de leur nationalité, titulaires de la carte de réfugiée en règle, voire naturalisées), les réfugiées allemandes sont considérées comme « ressortissantes » ennemies. Début juin, on expédiera encore des femmes au Vel d'Hiv depuis les hôpitaux, les commissariats. "Parmi nous, il y avait des femmes d'officiers et soldats français, des femmes volontaires qui se tenaient à disposition des organisations d'aide dans l'armée française; des femmes d'hommes politiques de Weimar connus et persécutés; des femmes qui s'étaient fait un nom à elles par leur engagement politique." (Elsbeth Weichmann, Zuflucht, Jahre des Exils, P. 82 et 84-85 (Albrecht Knaus)). Entre-temps, la rafle des « femmes allemandes », vraie singularité française, s'est étendue à toute la France. Les prisonnières sont transférées au camp de concentration français de Gurs, dans le sud-ouest. Fin mai 1940, on note l'arrivée à Gurs de 9 771 femmes "indésirables", d’origine essentiellement allemande. Beaucoup mourront, soit à ce camp de Gurs dès le terrible hiver 1940, soit en déportation. Quelques unes seront même reprises lors de la Grande Rafle de 1942.

De nombreuses femmes allemandes regroupées au Vel'd'hiv ou en province figureront dans les rangs de la Résistance française, aux côtés d'hommes allemands, jusqu'à en constituer un quart en 1940/41. A de rares exceptions près, leur souvenir se perdra.

Malgré la présence parmi elles de personnalités, de féministes, d'intellectuelles, notamment Hannah Arendt (réfugiée en France en 1933 et internée au camp de Gurs en mai 1940 dont elle s'évadera), cette première rafle du Vel d'Hiv, perpétrée sous la IIIè République, reste un tabou français et une "orpheline" de la mémoire.

Mémoire de la rafle

Journée nationale

C'est en mémoire de la rafle que la date du 16 juillet a été choisie en 1993 pour instituer la « journée nationale à la mémoire des victimes des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite « gouvernement de l'État français » (1940-1944)[7] ». En 2000, elle devient la « journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France[8],[9] ».

Dans le calendrier hébraïque, cette date correspond aux 2-3 Av 5702, et se situe dans la période des trois semaines dénommée "parmi les affligés" (en hébreu בין המצרים), qui va du 17 Tamouz au 9 Av, et plus particulièrement pendant les neuf premiers jours d'Av qui sont des jours de deuil car c'est pendant cette période que se sont produites les plus grandes catastrophes du peuple juif, dont la destruction des deux temples successifs.

Monument commémoratif

Le monument

Le 17 juillet 1994 a été inauguré un monument commémoratif de la rafle, sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle, nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver, à Paris (15e). Il est dû au sculpteur et peintre Walter Spitzer et à l'architecte Mario Azagury et représente des civils innocents : enfants, femme enceinte, personnes âgées, symbolisant les victimes de la rafle. Le socle de la statue est incurvé, rappelant la piste du Vélodrome d'Hiver[10]. Chaque année y est organisée une cérémonie commémorative vers le 16 juillet.

Reconnaissance de la responsabilité de la France

Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac a reconnu devant le monument commémoratif la responsabilité de la France dans la rafle et dans la Shoah[11]. Il a notamment déclaré :

«  Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français.

Il y a cinquante-trois ans, le 16 juillet 1942, 4 500 policiers et gendarmes français, sous l'autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis.

Ce jour-là, dans la capitale et en région parisienne, près de dix mille hommes, femmes et enfants juifs furent arrêtés à leur domicile, au petit matin, et rassemblés dans les commissariats de police.
(…)
La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.  »

Plaque dans le métro

Panneau dans la station de métro Bir-Hakeim

Le 20 juillet 2008, une plaque[12] à la mémoire des victimes de la rafle a été apposée au métro Bir Hakeim.

La cérémonie, présidée par Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants, s'est déroulée en présence de Simone Veil, ancienne déportée et ancienne ministre, du président du CRIF, du président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, David de Rothschild, du président du consistoire central israélite de France et de Beate Klarsfeld[13].

Musée des enfants du Vel'd'Hiv' à Orleans

Jacques Chirac inaugure, le 27 janvier 2011, à Orleans, en présence de Simone Veil, le musée des enfants du Vel'd'Hiv', installé dans le Centre d'étude et de recherche sur les camps d'internement du Loiret[14].

Films et téléfilms

Romans

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. CDJC-CCCLXIV 2. Document produit au procès Oberg-Knochen en septembre 1954, cité par Maurice Rajsfus in La Police de Vichy — Les forces de l'ordre au service de la Gestapo, 1940/1944, Le Cherche Midi éditeur, 1995, page 118
  2. CDJC-CCCLXIV 2, ibid.
  3. Ibid.
  4. [Jackson, Julian (2001). France: The Dark Years. Oxford University Press. ISBN 0198207069]
  5. Circulaire n°173-42 de la préfecture de police du 13 juillet 1942 en PDF et sa retranscription
  6. http://www.aidh.org/Racisme/shoah/rafle/espoir01.pdf
  7. Décret no 93-150 du 3 février 1993 instituant une journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite « gouvernement de l'État français » (1940-1944), JORF no 29 du 4 février 1993, p. 1902, NOR ACVX9310849D, sur Légifrance.
  8. Loi no 2000-644 du 10 juillet 2000 instaurant une journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France, JORF no 159 du 11 juillet 2000, p. 10483, texte no 4, NOR JUSX0003990L, sur Légifrance ; dossier législatif, sur le site du Sénat.
  9. Décret no 2002-994 du 11 juillet 2002 portant application de la loi no 2000-644 du 10 juillet 2000 instaurant une journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France, JORF no 164 du 16 juillet 2002, p. 12129, texte no 6, NOR DEFD0201703D, sur Légifrance.
  10. Le monument commémoratif de la rafle du Vel'd'Hiv', Office national des anciens combattants et victimes de guerre
  11. Allocution de Jacques Chirac le 16 juillet 1995
  12. Texte du panneau commémorant la rafle du Vél’ d’Hiv’ à la station de métro Bir Hakeim-Tour Eiffel, reproduit par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
  13. Des membres du gouvernement, le maire de Paris Bertrand Delanoë, le président de la région Île-de-France Jean-Paul Huchon et des parlementaires ont également assisté à la cérémonie. Voir Commémoration de la rafle du "Vel d'hiv", ministère de la Défense
  14. Voir, Le Monde, 27 janvier 2011

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Rafle du Vélodrome d'Hiver de Wikipédia en français (auteurs)

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