Raoul du Gardier

Raoul du Gardier

Raoul du Gardier né le 1er avril 1871 à Wiesbaden (Allemagne), mort le 16 octobre 1952 à Pornic, est un peintre français de l'entre-deux-guerres.

Peintre voyageur, son œuvre est constituée de nombreuses marines et scènes orientalistes.

Sommaire

Biographie

Sa jeunesse

Raoul du Gardier est l'ainé d'une riche famille de cinq enfants[1] apparentée au peintre et architecte Félix Thomas ainsi qu'au compositeur Gaston Serpette. Il passe une enfance paisible en dépit d'une tuberculose pulmonaire qui lui aurait été transmise par sa nourrice. À l'adolescence, sa famille déménage à Paris où il se fait soigner. Ces "soins" amèneront le corps médical à pratiquer une opération de castration destinée - selon les connaissances médicales de l'époque - à éradiquer sa tuberculose. En 1888, le bac obtenu, il décide de se consacrer à la peinture et rejoint les beaux-arts[2].

Le peintre

Élève de Théobald Chartran, de Jules-Elie Delaunay, d'Albert Maignan et de Gustave Moreau, Raoul du Gardier expose au Salon des Artistes Français à partir de 1894, est distingué par une mention honorable en 1897 et en devient sociétaire à partir de 1900. Quelques-unes de ses œuvres intègrent alors la collection de Charles Hayem, un proche de Gustave Moreau[3]. Il installe son atelier au 12 boulevard du montparnasse et accumule alors les distinctions en tant que peintre et graveur. En 1897, à l'occasion d'un voyage en Algérie où sa famille possède des vignobles[4], il se lie d'amitié avec le peintre belge Henri Evenepoel, lequel souffre comme lui d'une maladie pulmonaire l'obligeant à effectuer des séjours réguliers dans des pays chauds. Une médaille de bronze lui est décernée à l'Exposition universelle de 1900 pour son tableau Les Femmes kabyles. Comme d'autres anciens élèves de Gustave Moreau, il participe au Salon d'automne créé en 1905 en tant que membre fondateur du Salon[5] et y expose deux portraits[6]. En 1911, il se rend en Turquie.

En 1914, il s'engage dans l'armée et sera notamment le chauffeur du Général Foch ainsi que du Maréchal Franchet d'Espérey[7].

La fin de la guerre marque ses premiers succès commerciaux. Raoul du Gardier collabore à de nombreuses revues qui publient ses tableaux et ses aquarelles. En 1920 son frère, Pierre-Charles du Gardier est nommé Consul général de France à Suez[8] puis à l'Île Maurice. De 1920 à 1930, Raoul du Gardier entame alors une série de voyages en Égypte et dans l'Océan Indien. Il fournit à cette époque à Pierre Mille des aquarelles pour illustrer ses articles relatifs à l'Égypte destinés à l'Illustration.

La qualité de son travail lui permet d'être nommé Peintre de la Marine le 24 avril 1923[9]. Ce statut, ainsi que des moyens financiers le mettant à l'abri du besoin l'amènent à réaliser alors deux tours du monde qui seront autant de sources d'inspiration. En novembre 1929, il embarque à Marseille sur le croiseur Général Duquesne[10] pour un périple de trois mois jusqu'à l'Île Maurice. Il illustre avec le peintre et illustrateur Charles Fouqueray (1872-1958) Les Belles Croisières Françaises de Paul Chack en 1929 et participe en 1932 à la décoration du Normandie (paquebot). En 1933, la Marine Nationale le sollicite afin de décorer le bâtiment Vauban du Cercle naval de Toulon. Charles Fouqueray fait également partie des artistes travaillant aux décors de ce bâtiment. En 1936, il devient Peintre de l'Air.

Outre l'Égypte, il découvre également les colonies françaises, l'Algérie, le Maroc, Djibouti, le Liban, l'Île Maurice, la Réunion et les Comores notamment. Sa peinture orientaliste témoigne alors de l'expansion de la France dans le monde et lui assurent une importante notoriété et une grande prospérité. Il vit à Paris, au numéro 2 de la rue Rosa-Bonheur et y mène une vie mondaine. L'été, il rejoint son frère Pierre-Charles qui possède une imposante demeure à Pornic, le long de la côte, la Villa Magdalena. Il y installe un atelier dans une dépendance[11] face à la mer où il produit de nombreuses scènes marines évoquant la douceur de vivre de l'entre-deux-guerres (promenades en bateau dans la baie de Bourgneuf, élégantes sur la plage, enfants jouant dans la mer, luxueux paquebots, scènes portuaires, ...). Certains artistes, tels le peintre orientaliste Fernand Lantoine (1876-1955) y séjournent.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale marque le déclin de sa santé - il n'est désormais plus en mesure de peindre - puis sa ruine après que son atelier eut été pillé. Très diminué, sans revenus, il quitte son atelier de l'avenue de Tourville à Paris pour rejoindre Pornic, qu'il ne quittera désormais plus. À la Villa Magdalena, il héberge à partir de 1940 et jusqu'à la fin de la guerre son ami Charles Fouqueray qui a dû fuir Brest après avoir échappé aux allemands[12]. Son frère, Pierre-Charles avec qui il entretenait une grande complicité[13], décède en 1950.

Devenu impotent, il est placé en 1952 dans un hospice où il meurt le 16 octobre 1952. Il est enterré, avec son frère, dans le cimetière de Sainte-Marie-sur-Mer.

L'œuvre du peintre

Après la guerre, une vente des œuvres de Raoul du Gardier est organisée[14]. À sa mort en 1952, faute de descendance et de galeriste pour le défendre, son œuvre tombe dans un relatif oubli, comme tant de petits maîtres. Pendant plus d'un demi siècle, aucune monographie, aucune exposition ne lui sont consacrées. La redécouverte des œuvres de Raoul du Gardier n'est due qu'au retour en grâce à la fin du XXe et au début du XXIe siècle des peintres orientalistes et à l'émergence du concept de "peintres voyageurs". On redécouvre en Raoul du Gardier le simple plaisir de peindre, la joie de la couleur, de la lumière, de sujets traités sans préciosité, de scènes prises sur le vif, sans chercher à paraître moderne mais avec un sens du cadrage photographique[15]. Ses œuvres lumineuses et élégantes évoquent le bonheur de vivre de l'entre-deux-guerres. "Il a su rendre le reflet doux et tranquille d'une époque suspendue aux dernières lueurs d'une société en sursis"[16]

Les toiles de Raoul du Gardier sont généralement signées indifféremment en bas à droite ou à gauche R. du GARDIER. Il s'agit, le plus souvent, de petits formats qu'on pouvait aisément glisser dans une malle de voyage.

Quelques œuvres

  • Petits plongeurs de Djibouti (enchère record de 103 900 € frais inclus pour l'artiste lors de la vente Camard du 3 juin 2002 à Drouot)[17]
  • Deux jeunes femmes sur le sable - Musée du Louvre
  • Le lavage du pont - Musée Cantini du vieux Marseille[18]
  • Débarquement à Cotonou[19], Musée du quai Branly
  • Le Sphinx et les dieux & Les Sirènes (exposés au Salon des Artistes Français de 1894)[20]
  • Élégie (exposé au Salon des Artistes Français de 1895[21])
  • La mer (exposé au Salon des Artistes Français de 1896)[22]
  • Automne & Egipan (exposés au Salon des Artistes Français de 1897)[23]
  • Portrait de Mlle D. F... & Sapho (exposés au Salon des Artistes Français de 1898)[24]
  • Sapho (exposé au Salon angevin de 1899)
  • Sermon sur le bord du lac (exposé au Salon des Artistes Français de 1899[25])
  • Bateau de pêche (exposé au Salon angevin de 1900[26])
  • Femmes Kabyles (exposé au Salon des Artistes Français de 1900[27] ainsi qu'à l'Exposition Universelle de 1900 - médaille de bronze)
  • Portrait de Miss Haygate (exposé au Salon des Artistes Française de 1901)[28]
  • Femmes sur une plage (exposé au Salon des Artistes Français de 1902)[29]
  • Portrait de jeune fille (exposé au Salon des Artistes Français de 1903)[30]
  • Femme en blanc, sur la plage (exposé au Salon des Artistes Français de 1904)[31]- Musée Petiet[32]
  • Croisière (exposé au Salon des Artistes Français de 1905)[33]
  • Sur la Tamise (exposé au Salon des Artistes Français de 1906)[34]
  • Gondoles & Avenue du bois (exposés au Salon des Artistes Français de 1907)[35]
  • Au bord de l'eau (exposé au Salon des Artistes Français de 1908)
  • Calme blanc (exposé au Salon des Artistes Français de 1909) - Telfair Museum of Art[36]
  • Régates à Paimboeuf & Promenade au clair de lune (exposés au Salon d'Automne de 1909)
  • Matinée d'été (exposé au Salon des Artistes Français de 1910, au Salon des Beaux-Arts de Lyon de 1914[37] et à l'Exposition Universelle de San Francisco de 1915)
  • L'Échelle de Karakeny, Vue de Constantinople (exposés au Salon des Artistes Français de 1911)
  • La Passagère (exposé au Salon des Artistes Français de 1912
  • Sur le sable (exposé au Salon des Artistes Français de 1912)[38]
  • Au soleil (exposé au Salon des Artistes Français de 1913)
  • Les baigneuses (exposé au Salon de Gand de 1913)
  • La treille (exposé au Salon des Artistes Français de 1914)
  • Sous les voûtes de l'Amirauté, Alger (exposé au Salon des Artistes Français de 1919)[39]
  • Les enfants et la mare (exposé au Salon des Artistes Français de 1920)
  • Vent arrière (exposé au Salon des Artistes Français de 1926)[40]
  • Hélène, Villa Magdalena, Pornic, à l'heure du bain (1929)
  • Rade de Tamatave & Matelot noir (exposés au Salon des Artistes Français de 1932)
  • Le bain de soleil & Jeune Femme passant sur la plage (exposés au Salon des Artistes Français de 1933)
  • La coquille aux Carolines (exposé au Salon des Artistes Français de 1935)
  • Nausicaa (exposé au Salon des Artistes Français de 1939)[41]
  • Pirogues à balancier à Mahilé, Comores[42]
  • L'estacade de la Noëveillard, à Pornic
  • Dans l'ombre de la rue de Suez, au Caire[43]

Expositions

  • Salon des Artistes Français (à partir de 1894)
  • Exposition universelle de 1900 - Médaille de bronze
  • Salon d'Automne (1905)
  • Salon de la France d'Outre-Mer (société coloniale des artistes français)
  • Exposition Universelle de San Francisco de 1915 - Panama-Pacific International Exposition[1]
  • Londres
  • Munich
  • Gand (1913)
  • Amsterdam
  • Rome
  • Montréal
  • Exposition Internationale des Arts français et belges - Musée des Arts de Détroit (USA) - Octobre 1916[44]
  • Jeux olympiques d'été de 1932 (Los Angeles) - Compétitions artistiques[45]
  • Pornic 1860-1910, Les Bains de Mer (du 25 juillet au 6 août 1986)
  • Raoul du Gardier, œuvres inédites - Galerie Jean-François Heim (du 3 juin au 3 juillet 2009)

Illustrations

  • Je sais tout no 42 - 1908
  • Femina du 15 août 1905 n°110
  • Lectures pour tous (mai 1923 - mai 1927 - aôut 1929 - mai 1930 - mai 1932)
  • L'Illustration
  • Mademoiselle de Jessincourt, de Bertrand Louis - Éditions A. Fayard, Paris - 1911
  • Les Belles Croisières françaises, de Paul Chack - Illustrations par Charles Fouqueray, Gustave Alaux et Raoul Du Gardier - Alexis Redier, Paris - 1929
  • Histoire des colonies françaises et de l'expansion de la France dans le monde (tome 6), de Gabriel Hanotaux et Alfred Martineau, Paris, Société de l'Histoire Nationale, Librairie Plon - 1934

Musées

Élèves de Raoul du Gardier

Sources

  • Pierre Chaigne, « Un peintre à Pornic, Raoul du Gardier (1871-1952)», in Bulletin de la Société des Historiens du Pays de Retz, no 16
  • Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs - E.Bénézit, Éditions Gründ, Paris
  • Lynne Thornton, Les Orientalistes, peintres voyageurs, ACR Édition Poche Couleur, Courbevoie, 1994 (ISBN 978-2867700606)
  • Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des petits maîtres de la peinture 1820-1920, Éditions de l'Amateur
  • Charles Saunier, "Anthologie d'art français - La peinture au XXème siècle", bibliothèque Larousse, 1912
  • Catalogue de l'exposition "L'Echappée belle, sites et monuments de Loire-Atlantique" à la Bibliothèque Nationale et au musée Dobrée rédigé par Claude Cosneau, Éditions ACL, 1987 (ISBN 2.901409.OA.6)
  • Dictionnaire des peintres français de la mer de la marine, de Jean-Noël Marchand, Éditions Arts & Marine, Paris, 1997
  • Collection Highlights : Telfair Museum of Arts, University of Georgia pres, 2005 (ISBN 978-0933075047 et 0933075049)

Lien externe

Notes et références

  1. Il est le fils d'Alfred-Antoine-Marie-Romain, Vicomte Robert du Gardier, originaire d'Arc-en-Barrois (Haute Marne)
  2. Il quitte les beaux-arts en 1893 avec une mention honorable au concours trimestriel d'esquisses (1892) ainsi qu'une mention pour la peinture
  3. Article consacré à Charles Hayem, par Léonce Bénédite, conservateur du Musée du Luxembourg - article paru dans La Revue du Bien dans la Vie & dans l'Art du 1er juillet 1902
  4. Domaine de Saint Léon à Ament el Aïn, à coté d'Alger, propriété de Gaston Serpette
  5. Liste des membres fondateurs du Salon d'Automne, page 7 du catalogue de l'exposition
  6. 608 : Portrait de Melle D. et 609 Portrait de M. G. de G. in catalogue du Salon d'Automne 1905, page 80
  7. Il sera d'ailleurs distingué en recevant, au rang de chevalier, la Légion d'honneur en 1920
  8. Pierre-Charles du Gardier sera consul de France à Suez du 10 décembre 1920 au 1er juillet 1927, information tirée de l'Historique de la représentation diplomatique et consulaire de la France en Egypte du XIVème siècle à nos jours, de Pierre Fournié
  9. Il sera nommé Peintre honoraire de la Marine le 7 mars 1942
  10. Le Duquesne était un croiseur lourd, dit de première classe d'une longueur de 191 mètres qui navigua de 1925 à 1950. Ce bâtiment dérivait du "Duguay-Trouin" dont il conservait les bonnes qualités nautiques
  11. Dépendance de l'actuelle villa Nausicaa
  12. Quand la seconde guerre mondiale éclate, Fouqueray est nommé responsable des services de camouflage de la flotte
  13. Henri de Monfreid (1879-1974) écrivain français, décrit longuement cette amitié dans son roman La Croisière du hachich - Editions Bernard Grasset, publié en 1933. "Du Gardier me présente son frère. Il est peintre, peintre des ministères ; il vient tous les ans peindre une série de tableautins de dimensions faciles à expédier dans la valise. C'est le portrait de son frère, moins les bésicles... Ces deux vieux garçons s'adorent avec tendresse, sous l'œil sévère de leur vieille gouvernante. On dirait qu'elle les débarbouille le matin, tant elle les traite en enfants irresponsables... L'artiste venait de rentrer de sa séance du matin, de dix heures à midi, comme il sied à un homme ponctuel qui a ses heures de bureau. il fut vertement admonesté à cause de ses chaussures encore mouillées et dut nous quitter pour aller en changer sur le champ... Comme son frère, il est décoré et, comme lui, très officiel. il a des médailles aux Artistes français, et collabore à l'Illustration. Il se permet seulement une cravate lavallière, comme insigne de sa profession, mais là se bornent ses "excentricités", comme dit la gouvernante, très suffisantes, aux yeux du ministère pour rappeler la tradition du rapin romantique et proclamer l'esprit d'avant-garde de nos administrations... Un peu de violet dans les ombres de ses narines en fait un peintre moderne, mais là aussi se borne son audace "impressionniste"."
  14. vente aux enchères de Chantilly (1948)
  15. Son point de vue par rapport au sujet nous apparaît aujourd'hui très contemporain, il se positionne à hauteur d'oeil ou en plongée, comme un photographe choisirait le cadrage en fonction du rapport exprimé avec son sujet, à la manière de Gustave Caillebotte. Certains dessins préparatoires à ses oeuvres en témoignent : à partir d'un plan d'ensemble au crayon, il se rapproche de son sujet en apposant des touches de couleur à l'aquarelle ou à la gouache sur une partie du dessin initial, comme un cadrage resserré sur le sujet principal. Le tableau découle alors de la partie aquarellée du dessin.
  16. Gabrielle du Gardier, nièce de Raoul du Gardier in correspondance à Pierre Chaigne
  17. Figurait au catalogue de la 81e exposition de la Société des amis des beaux-arts de Bordeaux en 1937, n°212 et proposé pour la somme de 2 000 anciens francs
  18. Oeuvre acquise en 1939
  19. Oeuvre acquise en 1932
  20. n°660 & 661 du catalogue illustré
  21. n°795 du catalogue illustré
  22. n°872 du catalogue illustré
  23. n°698 et 699 du catalogue illustré
  24. n°875 et 876 du catalogue illustré
  25. salle XXVI - catalogue du Salon n°834
  26. n°169 du catalogue
  27. n°561 du catalogue illustré
  28. n° du catalogue illustré
  29. n°686 du catalogue illustré
  30. n°750 du catalogue illustré
  31. Au salon de 1904, il reçoit une médaille de 3e classe et une mention honorable pour la gravure
  32. Oeuvre acquise par l'État et conservée initialement au Musée du Luxembourg jusqu'à ce qu'en 1937, les collections soient transférées au nouveau musée d'art moderne. En dépôt depuis le 13 avril 1961 au musée Petiet (Limoux)
  33. n°787 du catalogue illustré
  34. n°673 du catalogue illustré
  35. n°667 et 668 du catalogue illustré
  36. Oeuvre acquise en 1909 par Gari Melchairs pour les collections permanentes du musée (Collection highlights catalogue Telfair Museum, p.152-153)
  37. n°277 du catalogue de l'exposition
  38. n°2408 du catalogue illustré. Actuellement en dépôt à la préfecture des Yvelines, Versailles
  39. Publié dans l'Illustration, n°3976 du 17/05/1919
  40. Publié dans la revue l'Illustration du 8 mai 1926, p. 43
  41. Publié dans l'Illustration, n°5019 du 13/05/1939
  42. Oeuvre acquise par l'Etat, fonds historique du Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie transféré au musée du quai Branly, Paris
  43. Oeuvre acquise par l'Etat, Musée du Luxembourg
  44. Il y exposa la toile Matinée d'été (A Summer Morning dans le catalogue de l'exposition) qui avait été présentée au Salon des Artistes Français de 1910. Participaient notamment à cette exposition Emile Bourdelle, Maurice Denis, Jean Gabriel Domergue, Charles Fouqueray, Paul Gauguin, Maximilien Luce, Albert Marquet, Maxime Maufra, Mathurin Méheut, Claude Monet, Auguste Rodin, Pierre-Auguste Renoir, Paul Signac, Henri de Toulouse-Lautrec, Edouard Vuillard,...
  45. Cette compétition se déroulait du 30 juillet 1932 au 14 août 1932 pendant les épreuves traditionnelles et récompensait les artistes dont les œuvres originales avaient un lien avec le sport. En 1932, plus de 1100 œuvres d'art furent exposées, représentant 31 nations. L'exposition attira 384000 visiteurs.
  46. correspond aux ex-collections du Musée des arts africains et océaniens transférées au Musée du Quai Branly

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