- Rapsodie
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Pour l’article homophone, voir Rhapsodie.Rapsodie est le premier réacteur nucléaire expérimental de la filière à neutrons rapides et à caloporteur sodium. Conçu à la fin 1957 par le département des études de pile du CEA à Cadarache, il fut baptisé ainsi en raison des vertus musicales de ce nom, qui associe les neutrons rapides au sodium[1]. La construction de ce réacteur d'une puissance de 20 Mégawatts thermiques est lancée en 1959, et ce réacteur diverge en 1967.
Les ingénieurs du CEA ont cherché à développer avec Rapsodie une utilisation civile du Plutonium. De plus, les réacteurs à neutrons rapides peuvent, sous certaines conditions, être surgénérateurs et ainsi consommer moins d'Uranium que les réacteurs type REP. Ainsi, le développement de la filière assurerait une meilleure utilisation des ressources fissiles. Enfin, puisque ce réacteur produisait de l'électricité à partir du plutonium, il a été calculé d'un point de vue financier qu'il serait dans l’intérêt d'EDF de produire du plutonium[2].
Un démantèlement entaché d'un accident mortel
Rapsodie a été arrêté le 15 avril 1983.
À partir de 1987, l'installation a fait l'objet de travaux qui doivent la conduire à un démantèlement partiel[3].Le 31 mars 1994, alors qu'une équipe effectue un travail de nettoyage dans un réservoir de sodium, celui-ci explose causant la mort de l'ingénieur René Allègre et blessant quatre techniciens[4]. Il ne s'agit pas d'un accident nucléaire, mais d'une réaction chimique violente due à la dangerosité des conditions d'utilisation du sodium[5],[note 1].
Notes
- Extrait de la source: "Le procédé retenu avait déjà été utilisé, il consistait à introduire un alcool lourd (l'éthyl-carbitol), en surveillant la réaction avec des mesures de température et de pression. C'est durant ce travail que l'accident est arrivé;"
Le réservoir aurait éclaté suite à une surpression.
Sources
- Superphénix pourquoi? , Georges Vendryes, éditions NucléoN, 1997
- Le rayonnement de la France , Gabrielle Hecht, éditions la découverte, 2004
- http://www.asn.gouv.fr/domaines/demantel/2/21.asp
- Julien Dukmedjian, « L'explosion de Cadarache réexaminée par la justice » sur http://www.metrofrance.com/, 13 septembre 2009. Consulté le 2 avril 2010
- Compte-rendu du 18/04/94 Visite du Centre d'Etudes Atomiques de Cadarache sur http://www.inov.imt-mrs.fr/, 18/04/94. Consulté le 2 avril 2010
Catégorie :- Réacteur nucléaire français
- Extrait de la source: "Le procédé retenu avait déjà été utilisé, il consistait à introduire un alcool lourd (l'éthyl-carbitol), en surveillant la réaction avec des mesures de température et de pression. C'est durant ce travail que l'accident est arrivé;"
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