Raymond Escholier

Raymond Escholier

Raymond Escholier, de son vrai nom Raymond-Antoine-Marie-Emmanuel Escolier, né le 25 décembre 1882 à Paris, mort le 19 septembre 1971 à Nîmes, était journaliste, romancier et critique d'art. Il fut Conservateur de la Maison de Victor Hugo et du musée du Petit Palais.

Sommaire

Biographie

Raymond-Antoine-Marie-Emmanuel Escolier, dit Raymond Escholier – changement d’orthographe dû à une suggestion d’Anatole France – est né à Paris, le 25 décembre 1882, d’Albert Escolier, journaliste parlementaire, issu d’une longue lignée de juristes ariégeois, et d’une Bordelaise, Marie Rossignol, copiste au musée du Louvre. Orphelin à l’âge de sept ans, il connaît la gêne et même la misère. Élève brillant, il poursuit de solides études au lycée Henri IV, puis au petit Condorcet (lauréat du concours général en 1899). Licencié ès lettres. Grâce à sa mère, il fréquente assidûment le Louvre. Le lien avec le Midi n’est pas rompu puisqu’il passe ses grandes vacances à Chalabre (Aude) et à Mirepoix (Ariège). L’administration des musées l’admet comme attaché de 4e classe, il y est le collègue de Louis Pergaud. Il fréquente Jean Jaurès, Léon Blum et Aristide Briand, dont il sera plus tard le chef de cabinet, et écrit dans des revues socialistes d’avant-garde. Par ailleurs, il est introduit chez Anatole France, le seul académicien dreyfusard, à la villa Saïd, il y rencontre un autre méridional, Jean Brousson, secrétaire du « Maître », devenu sur ses conseils Jean-Jacques Brousson, nom dont il signera ses souvenirs, en 1924 : « Anatole France en pantoufles ».

1902, Raymond est attaché au Petit Palais, en 1903, il devient secrétaire de la Direction des Beaux-Arts. 1904, il épouse Marie-Louise Pons-Tande, dont le grand-père fut député républicain en 1848 et le premier maire de Mirepoix après la guerre de 1870. C’est elle, se refusant à apparaître comme une femme de lettres, qui inspira tous les romans régionalistes qu’ils écrivent à deux mains. 1913, Raymond est nommé conservateur adjoint du musée Victor Hugo. Après avoir connu la « misère en col blanc », le couple connaît un peu d’aisance.

Quoiqu’il ait été réformé en 1902, Raymond Escholier s’engage sans hésiter comme volontaire en 1914. Versé aux services auxiliaires, il rejoint, à sa demande, le 5 août, le service armé dans une brigade de spahis et participe du 6 au 13 septembre à la bataille de la Marne. Il se retrouve dans les tentatives de percée du front en Champagne (février-mars 1915), puis en Artois (mai-septembre) De février à octobre 1916, c’est la bataille de Verdun, dans le secteur d’Avocourt. Il envoie régulièrement des reportages à L’Echo de Paris. Début 1917, il embarque pour l’Armée d’Orient avec le 96e bataillon de Tirailleurs Sénégalais. Sergent, puis adjudant, il prend part aux batailles de Kravitza, de Vetremick puis à l’offensive générale contre les Bulgares. Il admire le courage des Tirailleurs Sénégalais mais s’interroge cependant sur leur utilisation par la France : « De quel droit, au nom de supposés bienfaits civilisateurs que nous leur apportons, demandons-nous aux Africains de donner leur vie pour des causes qui ne sont pas les leurs ? » ou encore : « L’amitié que nous leur montrons est-elle suffisante pour les convaincre qu’ils sont nos associés et non nos victimes ? »

Il rend hommage à ses camarades de combat ariégeois du 59e d’infanterie, avec Le Sel de la Terre, dédié à la mémoire de son ami Louis Pergaud ; à ses compagnons sénégalais avec Mamadou Fofana, deux romans qui sont de bons témoignages, construits à partir de ses carnets de guerre. Démobilisé le 23 avril 1919, il retrouve son poste et organise aussitôt une exposition sur l’œuvre graphique de Victor Hugo, lors de ses voyages en Rhénanie entre 1835 et 1840. Dansons la Trompeuse paraît la même année, Raymond la signe seul, Marie-Louise refusant, jusqu’en 1925, de voir son nom sur la couverture d’un livre. Ce roman obtient le prix Northcliffe, le Femina anglais.

Le 1er avril 1920, le voici Conservateur de la Maison de Victor Hugo. 1921. Raymond Escholier devient le chef de cabinet d’Aristide Briand, président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères. La même année, paraît Cantegril, couronné par le prix Femina Vie Heureuse. Le poète ariégeois Raoul Lafagette lui remet un petit recueil de poèmes de Marie Noël, Les Chansons et les Heures, il s’enthousiasme et en rend compte dans Le Petit Journal du 8 novembre. C’est le début d’une amitié qui ne se terminera qu’avec la disparition de Marie-Noël en 1967.

A la fin de 1922, La Dépêche de Toulouse, le sollicite pour devenir son critique d’art. Il signale à ses lecteurs les sculpteurs méridionaux Bourdelle, Maillol, Abbal, René Iché, Charles et Marcel Schenck, il met en vedette le peintre cubiste André Lhote, dresse l’éloge des Femmes artistes modernes, et des peintres espagnols Picasso, Manolo, Hernandez « qui honorent tout ensemble Espagne, Catalogne et France ». Avec Brousson, d’avril 1924 à août 1925, il dirige la revue Demain, qui veut « n’offrir à ses lecteurs que des textes inédits et complets ». Collaborent à cette revue Maeterlinck, François Mauriac, Montherlant, Philippe Soupault, Francis Carco, Pierre Benoit, Colette, Marcel Prévost, Robert Kemp, Jacques Hébertot, Louis Loucheur (six fois ministre du travail), Marie Murat et, pour le cinéma, Marcelle Chaumeix. C’est dans cette revue que paraît Quand on conspire. A cette occasion, Marie-Louise Escholier accepte enfin de paraître comme « collaboratrice ». Après avoir tenu dix-sept mois Demain cesse de paraître. Raymond se lance aussitôt dans la rédaction de trois volumes sur Delacroix, peintre, graveur, écrivain. L’année 1926 est surtout marquée par la suggestion faite par Raymond Escholier à Jeanne Nègreponte, la petite-fille de Victor Hugo, et à ses neveux et nièce, de léguer Hauteville House à la Ville de Paris. Ce qui s’accomplit en 1927. Raymond publie La Vie glorieuse de Victor Hugo et organise l’exposition « La Jeunesse des Romantiques » à laquelle il associe l’Académie des Jeux Floraux, celle qui avait couronné Victor Hugo à l’âge de 17 ans et en avait fait un « maître ès jeux » dès 1820. L’été 1927, il entreprend avec Jean-Jacques Brousson La Conversion de Figaro. Ils mettent en scène les personnages de Beaumarchais mais pendant la Révolution. En parallèle, il prépare avec son épouse un Cantegril sous la forme d’opéra-bouffe, dont la musique est confiée à Roger Ducasse. L’année suivante, il publie Gascogne, illustré par Clément Serveau, « guide sûr, précis et aimable à travers les légendes et les traditions locales », selon la critique ; puis Paris, autre guide, orné d’aquarelles de Nicolas Markovitch. « Le pic du démolisseur » menace le dernier atelier de Delacroix, 6, rue de Fürstenberg, Escholier crée avec Maurice Denis la Société des Amis d’Eugène Delacroix, collecte des fonds, intervient auprès de la Ville de Paris. L’atelier est sauvé et transformé en musée.

1931. L’Opéra Comique joue Cantegril, La Conversion de Figaro est donnée à l’Odéon, le Grand Prix de Littérature de l’Académie française couronne L’Herbe d’amour. A la mort de Briand, en juin 1932, Escholier publie ses Souvenirs parlés d’Aristide Briand. Il y démontre que ce précurseur des États-Unis d’Europe, militant du désarmement, avait eu raison trop tôt. Le 1er septembre 1933, il prend la direction du Petit Palais et met aussitôt les salles du rez-de-chaussée à la disposition des artistes contemporains. Il leur consacre deux expositions successives de mars à juin 1934, elles succédaient à celle d’Odilon Redon et Paul Signac. Grâce à l’aide d’Andry Farcy, conservateur du Musée de Grenoble, a lieu l’exposition des Trésors du musée de Grenoble. A cette occasion, le collectionneur Emmanuel de Sarmiento, qui avait richement doté ce musée en œuvres modernes italiennes, offre à la Ville de Paris des pièces de ses collections. Vient enfin l’exposition à laquelle Raymond Escholier avait travaillé dès son entrée en fonction et pour laquelle la Ville de Paris et l’État collaboraient. La France avait demandé 180 chefs d’œuvre italiens, Mussolini en offrit 280. L’Exposition de l’art italien de Cimabue à Tiepolo, eut lieu de mai à juillet 1935 ; elle eut 600 000 visiteurs. Kenneth Clark, directeur de la National Gallery la qualifie de « la plus extraordinaire manifestation d’art qui ait jamais eu lieu ». Pour ménager de la place pour cette exposition, il n'hésite pas à supprimer la salle consacrée à Jules Dalou (il faudra attendre 2005 pour qu'une petite salle lui soit à nouveau dédiée) et à ordonner la destruction irrémédiable du modèle en plâtre grandeur réelle de la Porte monumentale du sculpteur Jean Carriès[1]. En reconnaissance de son travail, Escholier est élevé au grade de commandeur de la Légion d’Honneur. Son activité littéraire ne se ralentit pas, il publie Victor Hugo et les femmes, un roman, Maripepa et un guide à la gloire de Constantinople. Il aurait souhaité l’équivalent de l’exposition d’art italien pour l’Espagne mais la guerre civile fit échouer ce projet, il se contenta donc de préparer une exposition sur Gros, ses amis et ses élèves.

Le divorce entre l’État et l’Art vivant devait cesser, l’exposition Les Maîtres de l’Art Indépendant 1895-1937 et celle du Jeu de Paume : Origine et développement de l’art international indépendant arrivèrent comme une reconnaissance officielle. Raymond Lécuyer, journaliste au Figaro, remarque, le 19 juin 1937, qu’« à l'exception de deux ou trois salles, le Petit Palais a été vidé de son contenu normal », pour pouvoir accueillir 1557 œuvres, produites par 120 artistes. Il faudrait les citer tous : Matisse (61 œuvres – pour compenser sa mise à l’écart de l’Exposition universelle), Maillol (61 sculptures), Despiau (51), Zackine (47), Vlaminck, Picasso, Chagall, Bonnard, Rouault, Derain, Braque, Utrillo, Vuillard, Dunoyer de Segonzac, Marquet, Chirico, Delaunay, Dufy, Gromaire, Laurencin, Lebasque, Léger, Lhote, Lurçat, Picabia, Renoir, Rodin, Soutine, Valadon, Van Dongen, La Fresnaye, Modigliani, Pascin… tous ces artistes qui passaient pour destructeurs de l’ordre artistique et qu’Escholier présenta comme des continuateurs et héritiers de la culture européenne.

« Pour aller jusqu'au bout de son dessein, continue Raymond Lécuyer, il a certes fallu à M. Raymond Escholier une belle, persévérance, et j'ajouterai une sorte d'héroïsme. De combien de gémissements d'amours-propres blessés n'a-t-il pas dû être entouré. On imagine les pleurs et les grincements de dents, des artistes qui ont été exclus de cette exhibition prestigieuse et sensationnelle voulue par la Ville de Paris, désormais patronne consacrée de l'indépendance en art.

II est facile de le prévoir, l'exposition du Petit Palais déterminera une forte révision des valeurs. Devant elle, impossible pour les hommes de bonne foi de nier l'existence, l'importance, le dynamisme de ce que l'on a pris l'habitude de nommer 1'«art vivant». Mais par la même occasion, impossible de ne pas discerner dans cet art vivant ce qui est vivant et fécond, ce qui est pâli et maladif et ce qui est déjà mort. Tout bilan comporte un compte de profits et un compte de pertes. Cette fois aussi il y aura la colonne des triomphateurs et il y aura la colonne des vaincus. Si l'inventaire dressé par Escholier est pour un Maillol, ou un Vuillard, ou un Matisse, ou un Decœur, une consécration, pour d'autres artistes il sera une liquidation. Tel qui faisait encore figure de chercheur hardi apparaît au Petit Palais bien en retard sur son propre horaire et bien embourgeoisé dans sa propre manière. De tel autre les géométriques audaces perdent le charme étrange qui avait séduit le snobisme, et l'on s'aperçoit qu'il a été et qu'il reste un mystificateur mélancolique ». Même si l’ensemble de la presse est élogieuse, cette révision des valeurs ne va pas sans critique : Camille Mauclair, par exemple, y voit « la tyrannie des chambardeurs et des juifs » et parle de « franc-maçonnerie pseudo-artistique se parant du titre d’Art vivant ». Il semble que ces propos n’aient pas eu grand écho et que la postérité ait ratifié les choix imposés par le conservateur du Petit Palais.

Trois ouvrages paraissent cette même année : La Peinture française au XXe siècle, un panorama de 1895 à 1937, qui s’intéresse à toutes les écoles, rappelle les querelles et commente les diverses critiques ; Henri Matisse, à partir des notes manuscrites que le peintre avait rédigées à l’intention de R. Escholier ; Greco, où est mis en vedette l’orientalisme de cet artiste.

La marche vers la guerre, que l’on sent inexorable, oblige à envisager la sauvegarde et même l’évacuation, en cas de conflit, des œuvres les plus précieuses du Petit Palais ; évacuation effective au début septembre 1939, d’abord vers le château de La Gidonnière, propriété du duc de Gramont Lesparre, dans la Sarthe, puis, huit mois plus tard, vers Mirepoix. Dès juillet 1940, le conservateur est sommé de reprendre ses fonctions à Paris, il s’y refuse mais accepte cependant la présidence de la mairie de Mirepoix dont il démissionne moins d’un an après. 1943, « soupçonné de gaullisme et de tiédeur à l’égard du régime », le conservateur est mis à la retraite d’office et son successeur vient chercher à Mirepoix les œuvres dont il avait la garde. À la Libération, R. Escholier mène une longue enquête auprès de ses amis résistants et publie en 1945 Maquis de Gascogne.

Avec la collaboration de Maurice Gardelle, et, pour certains passages celle de Marie-Louise Escholier, il rédige Le Secret de Montségur, mettant en scène Napoléon Peyrat, l’auteur de l’ Histoire des Albigeois, pionnier du renouveau d’intérêt porté aux cathares. « L’ami le plus proche de Matisse avec le peintre Camoin » – au témoignage de Fernand Roux –, écrit Matisse ce vivant, paru en 1956. L’année suivante, R. Escholier se consacre à La Neige qui brûle, répondant au souhait de l’auteur des Chants d’arrière saison, elle lui avait écrit, en 1951, « Mes mémoires, c’est vous qui les écrirez ». La dernière action de l’ancien conservateur est l’organisation, au musée Galliera, d’une exposition en faveur du sculpteur André Abbal, « l’apôtre de la taille directe ».

Marie-Louise Escholier disparaît en 1956. Raymond est nommé Conseiller culturel de la Ville de Paris. Il se remarie en octobre 1957 avec Claudie Léouzon Le Duc, descendante de Riesener et arrière-petite nièce de Delacroix, qu’il perd en 1969. Grand officier de la Légion d’Honneur en 1963.

Retiré à Nîmes, il y meurt le 19 septembre 1971.

Sources

  • Bernadette Contenson (sous la direction de), Paris 1937, L’Art indépendant, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Catalogue de l’exposition présentée dans le cadre du cinquantenaire de l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne, du 1er juin au 30 août 1937, Paris, 1987, 259 pages.
  • André Ducasse, Jacques Meyer, Gabriel Perreux, Vie et mort des Français, 1914-1918, Paris, Hachette, 1959, 547 pages ; pp. 495-502 : La Guerre et les Ecrivains.
  • Exposition de l’Art italien de Cimabue à Tiepolo, mai-juin-juillet 1935, Catalogue, Petit Palais, 1935, XLV + 526 pages et tome de 172 planches, préfacé par Raymond Escholier.
  • Jean Hugo, Le Regard de la Mémoire, Actes Sud, 1983.
  • Raymond Lécuyer, « Les maîtres de l’Art indépendant » au Petit Palais, in Figaro, Samedi 19 juin 1937.
  • Bernadette Truno-Vidal, Raymond et Marie-Louise Escholier, de l’Ariège à Paris, un destin étonnant, Essai, Editions Trabucaire, 66 140 Canet-en-Roussillon, 2004, 221 pages.

Bibliographie

Romans et nouvelles
  • Le Sel de la terre, Éditions Malfère, 1924.
  • Mahmadou Fofana, Crès, 1928.
  • L’Empereur aux yeux bleus, Albin Michel, 1930, en collaboration avec Clément VAUTEL.
  • Sang Gitane, Laboratoire Deglaude, 1933.
  • Maripepa, Albin Michel, 1935.
Théâtre
  • Madame de Luzy, un acte, d’après une nouvelle d’Anatole France, 1908.
  • La Conversion de Figaro, 3 actes et un épilogue, 1931, en collaboration avec Jean-Jacques BROUSSON.
  • Cantegril, opéra comique en 4 actes, 1931, musique de Roger DUCASSE.
  • Goya, opéra en 3 actes, 1974, musique de Tony AUBIN.
Poésie
  • Vers l’autre rive, Messein, 1909.
  • Essais d’art, de littérature et d’histoire : Le Nouveau Paris, Nillson, 1913.
  • Daumier, Éditions Floury, 1913.
  • Victor Hugo, le peintre, l’artiste, Crès, 1926.
  • Delacroix, Floury, 3 volumes 1926, 1927, 1929.
  • La Vie glorieuse de Victor Hugo, Plon, 1928. Paris, Alpina, 1929.
  • Logis romantiques, Horizon de France, 1930.
  • Versailles, Alpina, 1930.
  • Souvenirs parlés de Briand, Hachette, 1932.
  • Mes Pyrénées, Arthaud, 1933.
  • Victor Hugo par ceux qui l’ont connu, Stock, 1933.
  • La Place royale et Victor Hugo, Fernand Didot, 1933.
  • Delacroix et sa consolatrice, Colin, 1933.
  • Constantinople, Alpina, 1935.
  • Victor Hugo et les femmes, Flammarion, 1935.
  • L’Art italien, Floury, Catalogue de l’exposition du Petit Palais, 1935.
  • Gros, ses amis, ses élèves, Catalogue de l’exposition du Petit Palais, 1936.
  • La peinture française au XXe siècle, Floury, 1 volume, 1937.
  • Greco, Floury, 1937.
  • Henri Matisse, Floury, 1937.
  • Hôtel-Dieu, Laboratoire Cida, 1938.
  • La Peinture française au XIXe siècle, Floury, 3 volumes, 1941.
  • Maquis de Gascogne, collection « Documents d'aujourd'hui » no IV, Genève, Éditions du Milieu du Monde, 1945 ; réédition : Éditions du Bastion, 2004.
  • Victor Hugo, cet inconnu, Plon, 1951.
  • Un amant de génie, Victor Hugo, Plon, 1952.
  • Matisse, ce vivant, Fayard, 1956.
  • La Neige qui brûle : Marie Noël, Fayard, 1957, réédition Stock, 1968.
  • Mes Pyrénées de Gavarnie au Canigou, Arthaud, 1962.
  • Eugène Delacroix, Édition du centenaire, Cercle d’Art, 1963.
  • Delacroix et les femmes, Fayard, 1963.
  • Daumier et son monde, Éditions Berger-Levrault, 1965.
  • Hugo, roi de son siècle, Fayard, 1972.
Revues

Raymond Escholier a collaboré aux journaux et revues suivants : Mercure de France ; Gazette des Beaux-Arts ; Correspondant ; Revue des Deux Mondes ; Revue des Vivants ; Figaro littéraire ; L'Illustration ; Nouvelles Littéraires ; Vient de paraître ; Tableaux de Paris ; La Dépêche de Toulouse ; Arts ; Arts et Médecine ; Comœdia ; Journal ; Petit Journal ; Temps ; Monde Illustré ; Revue du Languedoc ; Revue du Tarn ; Gai Saber ; Revue de Paris ; Revue Hommes et Mondes.

Direction de collection
  • « Demain », 1924-1925.
  • « Les Arts de la Bibliothèque Artistique », éditions Floury, 1936-1946.
Œuvres communes à Raymond et Marie-Louise Escholier
  • Dansons la Trompeuse, Grasset, 1919 (Prix Northcliffe).
  • Cantegril, Grasset, 1921 (Prix Fémina – Vie Heureuse).
  • La Nuit, Grasset, 1923.
  • Quand on conspire, Grasset, 1925.
  • Le Chaudron de cuivre, Éditions de la Cité, 1925.
  • Gascogne, Horizon de France, 1929.
  • L’Herbe d’amour, Albin Michel, 1931 (Grand prix de Littérature de l’Académie française).
  • Au pays de Cantegril, Ferenczi, 1936.
  • Le Secret de Montségur, en collaboration avec Maurice Gardelle, Éditions de la Colombe, 1952.
Œuvres de Marie-Louise Escholier
  • Les Saisons du vent, journal août 1914-mai 1915, 1986, Carcassonne, Garae / Hésiode.

Référence


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Raymond Escholier de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Deux ans de vacances — Cet article concerne le roman de Jules Verne. Pour le feuilleton télévisé, voir Deux ans de vacances (feuilleton télévisé). Deux ans de vacances Auteur …   Wikipédia en Français

  • Cantegril — Auteur Raymond Escholier Genre Roman Pays d origine  France Éditeur éditions Ferenczi Date d …   Wikipédia en Français

  • Victor Claude Alexandre Fanneau de La Horie — Pour les articles homonymes, voir La Horie. Victor Claude Alexandre Fanneau de la Horie Naissance 5 janvier 1766 …   Wikipédia en Français

  • Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci — Ordre des Mercédaires (Ordre de Notre Dame de la Merci) Type Ordre religieux et autrefois Ordre religieux et militaire Création 1218 Reconnaissance canonique …   Wikipédia en Français

  • Yvonne Cormeau — (1909 – 1997) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent du service secret britannique Special Operations Executive, qui travailla pendant treize mois dans le sud ouest de la France occupée comme opérateur radio du réseau WHEELWRIGHT, aux… …   Wikipédia en Français

  • Jean-Jacques Brousson — est un homme de lettres, journaliste et écrivain français. Né le 20 septembre 1878 à Nîmes d un père médecin, ancien major militaire, il décède le 24 janvier 1958 à Uzès. Sommaire 1 Biographie 2 Œuvres 3 Références …   Wikipédia en Français

  • Eugène Delacroix — Pour les articles homonymes, voir Delacroix. Eugène Delacroix Autoportrait au gilet vert (1837) …   Wikipédia en Français

  • Jacques Louis David — Pour les articles homonymes, voir David. Jacques Louis David …   Wikipédia en Français

  • Louis David — Jacques Louis David Pour les articles homonymes, voir David. Jacques Louis David …   Wikipédia en Français

  • Jean Després — Pour les articles homonymes, voir Després. Jean Després Nom de naissance Jean Després Naissance 15 juin 1889 Souvigny Décès …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”