Relations entre la Chine et le Japon

Relations entre la Chine et le Japon
Relations entre la Chine et le Japon
Drapeau de la République populaire de Chine
Drapeau du Japon
Chine et Japon
     Chine
     Japon


Les relations entre la Chine, civilisation plurimillénaire ayant influencé tout l'Extrême-Orient, et l'archipel du Japon, qui a reçu au premier chef cette influence culturelle, ont une histoire marquée par des échanges et des rivalités incessantes.

Sommaire

Histoire

Ouverture du Japon et influence de la Chine

Le Royaume de Wei aurait reçu plusieurs messagers du Yamato, le royaume de la reine Himiko (ancien Japon), en 239, 242 et 246 ; les Wei eux-mêmes auraient envoyé un groupe de messagers au Yamato en 240[1]. La période Yamato (250 - 710) est le début d'un véritable État japonais, et des relations ente les deux pays. C'est la période durant laquelle se développent au Japon l'écriture et le bouddhisme venus de Chine par la Corée à partir 538. La victoire du clan Soga permet au bouddhisme de devenir religion officielle à la cour en 587. Le prince et régent impérial Shôtoku adopte les éléments principaux de la culture sinocoréenne du Yamato en 592, et la première ambassade officielle japonaise est inaugurée à la cour des Sui en 600.

Le Japon envoie des ambassadeurs vers la dynastie Tang à Xi'an à partir de 607[2]. Les années 645 et 646 sont marquées par un sanglant coup d'État, au cours duquel le clan Soga est écarté du pouvoir. La grande réforme de Taika est proclamée pour accélérer la sinisation de l'État du Yamato : des codes inspirés de ceux des Tang régissent alors la vie publique, le droit et le protocole de l'État. À l'instar d'une économie prospère, la culture Tang est une des plus brillantes de son époque, et entretient de nombreuses relations avec d'autres pays. De nombreux étudiants en provenance du Japon viennent en Chine durant cette période où la pensée chinoise s'est fortement ancrée dans ces pays considérés par la suite « de culture confucéenne ».

Les Japonais intègrent et transforment les apports de la civilisation chinoise à l'époque de Nara (710-794) : ils développent un système administratif, une écriture, une religion et des arts spécifiques. Les codes de l'ère Taihō en 701 vont donner naissance au régime des codes qui va régir le Japon jusqu'à la fin de l'époque de Heian (1185). Le chinois demeure la langue officielle de la cour impériale. L'influence chinoise chute après la dernière mission impériale en Chine en 838. La dynastie Tang est alors en déclin, et les bouddhistes chinois sévèrement persécutés, minant le respect des Japonais pour les institutions chinoises.

Isolement du Japon et invasions mongoles

Pendant des siècles, le Japon reste replié sur lui même et ne cherche pas à étendre ses relations avec la Chine. À deux reprises, en 1274 et 1281, la Chine mongole de Kubilai Khan tente d'envahir l'archipel japonais. Malgré l'écrasante supériorité militaire sino-mongole, ces projets de conquête se soldèrent par des défaites cuisantes.

Le Japon s'ouvre au XVIe siècle avec l'époque du commerce Nanban, mais dès le début du XVIIe siècle, le shogunat japonais suspecte les prémisses d'une conquête militaire par les forces européennes et cesse toute relation avec l'étranger, exceptés certains contacts restreints avec des marchands chinois et hollandais à Nagasaki (précisément sur l'île de Dejima). Cet isolement (sakoku) dura 200 ans, jusqu'à ce que le Commodore Matthew Perry force le Japon à s'ouvrir à l'Occident avec la convention de Kanagawa en 1854.

Relations conflictuelles

Dans l'Histoire récente, deux guerres ont eu lieu entre ces deux pays : la guerre sino-japonaise de 1894-1895 et celle de 1937-1945. La guerre de 1894-1895 aboutit à la défaite de l'Empire de Chine face à l'Empire du Japon. La Chine doit céder Taïwan, les îles Pescadores et Senkaku, et la presqu'île du Liaodong (avec Port-Arthur en Mandchourie) au Japon. La Chine abandonne également sa suzeraineté sur la Corée qui devient colonie japonaise.

Le début de l'ère Shōwa vit l'État japonais tomber sous l'influence croissante de l'expansionnisme militaire avec un régime politique de plus en plus sévère et autoritaire. Au cours des années 1930, plusieurs conflits armés ont lieu entre la Chine et le Japon, constituant des préludes au déclenchement officiel de la seconde guerre sino-japonaise, et y étant parfois inclus : la conquête de la Mandchourie par le Japon en 1931, qui aboutit à la création du Mandchoukouo, et la Guerre de Shanghai en 1932. Après l'invasion par l'Empire du Japon d'une grande partie du territoire de la République de Chine (1912-1949), la seconde guerre sino-japonaise se termine lors de la capitulation du Japon à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.

Après la seconde Guerre Mondiale et la prise de pouvoir du Parti communiste en Chine en 1949, les relations entre les deux pays semblent s'apaiser[3]. Cependant les tensions reprennent avec la guerre froide, ainsi que par le fait que le Japon reconnaisse la République de Chine (Taïwan) et pas la République populaire de Chine (Chine continentale). En 1950, la Chine et l'URSS signent un traité d'Amitié, d'Alliance et d'Assistance mutuelle, considéré par le gouvernement japonais de l'époque comme une alliance militaire dirigée contre le Japon[4], traité auquel répond en 1951 le Traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon.

Malgré l'existence de ces tensions politiques, le développement des échanges commerciaux et culturels augmente entre les deux pays à partir des années 1950[4]. En 1958 eu lieu cependant l'évènement de Nagasaki : lors d'un rassemblement philatélique organisé sous les auspices de l'organisation d'amitié sino-japonaise, un jeune Japonais appartenant à un groupe d'extrême droite abaissa le drapeau chinois de la République populaire de Chine ; un mois avant, le premier ministre Nobusuke Kishi avait déclaré que si un tel évènement se produisait il ne pourrait pas être possible d'appliquer le Code Criminel relatif aux dommages envers les drapeaux étrangers, puisque le Japon ne reconnaissait pas le gouvernement sur le continent. « Tout au plus cela serait une question de dommage à la propriété privée individuelle, ou quelque chose comme ça »[4]. Le gouvernement chinois pense alors que l'incident de Nagasaki avait été provoqué par la politique de violente hostilité envers la Chine du gouvernement de Kishi. Il en résulte un arrêt complet des échanges commerciaux entre les deux pays pendant quatre ans[4],[5].

Pendant les années 1960, la Chine prend ses distances avec l'URSS ; en conséquence la Chine et le Japon augmentent leurs échanges commerciaux, notamment avec l'achat par la Chine d'installations industrielles, financé par des crédits à moyen terme auprès de la Japan Export-Import Bank. Néanmoins, suite à des protestations de la République de Chine (Taïwan), ces achats industriels sont interrompus. En conséquence le gouvernement chinois (continent) réagit en réduisant ses importations du Japon, et en intensifiant ses attaques contre le Japon en le traitant de « laquais » (en chinois : 走狗, « chien qui accourt ») des États-Unis, le traité liant États-Unis et Japon ayant été renégocié en 1960.

Les relations entre la Chine et le Japon connait également un déclin supplémentaire pendant la Révolution culturelle. Le rétablissement officiel des relations diplomatiques intervient en 1972[3]. Les difficultés rencontrées par les réformes de Deng Xiaoping renforcent les tensions : pour éviter que l'ouverture économique n'entraîne une réforme politique, le régime chinois se replie idéologiquement et met en avant des thématiques nationalistes dans lesquelles le Japon prend une nouvelle importance, notamment sur des questions historiques[3].

À la fin des années 1990, des thématiques nationalistes apparaissent dans certains courants du Parti Communiste Chinois et dans la population chinoise, dans lesquelles le Japon prend une nouvelle importance.

Situation actuelle

Le Japon, solide allié des États-Unis depuis 1945, est aujourd'hui confronté à la montée en puissance de la Chine qui dispose des atouts suffisants (démographique, économique, politique) pour devenir à terme la première puissance asiatique et mondiale. Le Japon est ainsi partagé entre son alliance avec les États-Unis et la tentation de s'unir économiquement avec la Chine afin de former un jour un espace de coprospérité. De plus, les deux pays aspirent à un leadership au sein de la zone Asie. Selon Wikileaks, le Japon mettrait sur pied depuis 2008 un service de renseignement extérieur rattaché au Naichō, dont la cible prioritaire est la Chine et son allié nord-coréen[6].

La Chine entend rattraper son retard en termes de puissance navale par rapport au Japon qui dispose aujourd'hui de la meilleure marine d'Asie[7]. Le Japon possède des navires très modernes et dotés de systèmes Aegis[7]. La Chine prévoit de mettre en service son premier-porte avion en 2014 mais elle n'est pas encore prête à développer un groupe aéronaval complet avec bateaux de ravitaillement, destroyers et sous-marins[7]. La Chine a acheté un ancien porte-avions à l'Ukraine[8]. Elle l'a baptisé Shi Lang et lui a fait faire sa première sortie en mer le mercredi 10 août 2011. La Chine devrait mettre plusieurs années à acquérir le groupe aéronaval qui lui permettra de rendre complètement ce porte-avions opérationnel[9]. Néanmoins, ce nouveau bâtiment est une marque de prestige avec une portée symbolique importante[10]. En outre, il est fort probable que la Chine ait démarré la construction d'un porte-avions entièrement chinois[8].

Conflits territoriaux

     Les îles Senkaku     La ZEE correspondante° Gisement d'hydrocarbure

Les îles Senkaku (尖閣諸島, Senkaku-shotō?), appelées en chinois Diàoyútái Qúndǎo (en sinogrammes simplifiés : 钓鱼台群岛 ; en sinogrammes traditionnels : 釣魚台群島) ou simplement Diaoyu par certains médias internationaux, se situent au nord-est de Taïwan et au sud-ouest d'Okinawa Hontō, dans la mer de Chine orientale. Cet archipel inhabité est contrôlé par le Japon depuis 1895 et le Traité de Shimonoseki, mais est revendiqué par la République de Chine (Taïwan), ainsi que par la République populaire de Chine.

Après la Seconde Guerre mondiale, à la fin de l'occupation du Japon par les États-Unis (1945-1952), Taïwan est reconnu indépendant par le Traité de San Francisco (1951), mais pas les îles Senkaku qui sont occupées jusqu'en 1972, avant d'être rendues au Japon avec les îles Ryūkyū[11]. Administrativement, ces îles dépendent de la ville d'Ishigaki sur l'île éponyme, dans la préfecture d'Okinawa. Géographiquement, elles font partie de l'archipel Sakishima, avec les îles Yaeyama et Miyako (plus au sud), et donc des îles Ryūkyū. L'intérêt de ces îles est économique, avec les gisements potentiels d'hydrocarbures situés à proximité, notamment celui de Chunxiao/Shirakaba, ainsi que stratégique pour la marine chinoise[7].

L'île Oki-no-tori (沖ノ鳥島, Okinotori-shima?) est un atoll japonais situé à 1 740 km de Tōkyō, au milieu de la mer des Philippines. L'atoll est le point le plus au sud du Japon, et fait officiellement partie de l'archipel d'Ogasawara (sous-préfecture d'Ogasawara). Si Okinotorishima est considéré comme une île par le Japon, la Chine considère qu'il s'agit uniquement de rochers, et que le Japon ne peut pas établir autour d'eux une zone économique exclusive (ZEE) selon l'article 121 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer[12]. Cette ZEE couvre environ 400 000 km², avec de nombreuses ressources halieutiques et très certainement des gisements minéraux (manganèse, cobalt, lithium)[13].

Tensions politiques

Les relations sino-japonaises se tendent dans les années 2000 par l’attitude du gouvernement japonais vis-à-vis du passé militaire nippon pendant la Seconde guerre mondiale. On peut notamment citer les visites du Premier ministre japonais Junichiro Koizumi au sanctuaire de Yasukuni dédié aux âmes des soldats morts pour l'empereur, dont plusieurs généraux condamnés pour crimes de guerre, ainsi que le révisionnisme des manuels d’histoire japonais, qui aboutit à la guerre des manuels en 2005. La République populaire de Chine n’est ainsi pas favorable à ce que le Japon devienne membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Dans le contexte de l’alliance militaire nippo-américaine, la déclaration conjointe américano-japonaise de février 2005, dans laquelle les deux gouvernements ont exprimé leur « intérêt stratégique pour une résolution pacifique de la question de Taïwan », entraîne d’importants mouvements antijaponais en Chine en mars et avril 2005. Toutefois, le remplacement au poste de Premier ministre du Japon de Junichiro Koizumi par Shinzo Abe permet l’organisation avec Hu Jintao d’un sommet bilatéral, en septembre 2006, permettant d’aplanir les différends entre les deux États.

À partir de 2004, une série d'incidents autour des îles Senkaku provoquent des tensions diplomatiques et nationalistes entre les deux pays ainsi qu'une relance de leur course aux armements[14],[15]. En 2008, Japon et Chine s'accordent sur l'exploitation commune de possibles champs de gaz et de pétrole dans la zone Chunxiao/Shirakaba à la limite de leurs ZEE respectives, sans la mettre en pratique[7]. Selon une enquête du Yomiuri Shinbun et de Xinhua en 2009, 50 % des Chinois estimeraient que les relations bilatérales sont bonnes, et 43 % mauvaises, contre respectivement 45 et 47 % des Japonais[16].

En septembre 2010, après l'arrestation du capitaine d'un bateau de pêche chinois ayant éperonné un bateau de garde-côtes japonais à proximité, les relations entre les deux pays s'enveniment, et l'on assiste de nouveaux à des manifestations antijaponaises en Chine[15]. Suite à la libération du capitaine et à une rencontre entre les deux Premiers Ministres Wen Jiabao et Naoto Kan, les tensions s'apaisent en octobre, et les ministres de la Défense japonais et chinois conviennent de mettre en place un système de liaison afin d'éviter toute nouvelle crise diplomatique[17]. Néanmoins le 16 octobre, de nouvelles manifestations ont lieu en Chine (Chengdu, Zhengzhou, Xi'an) et au Japon (Tokyo), impliquant respectivement plusieurs milliers et un millier de participants[18]. Une enquête gouvernementale menée en octobre révèle que seuls 20 % des Japonais déclarent aimer la Chine, et 77,8 % non, un niveau jamais atteint depuis 1978[19]. En novembre 2010, les résultats de l'enquête Yomiuri Shinbun/Xinhua se sont nettement détériorés : 81 % des Chinois estimeraient que les relations bilatérales sont mauvaises contre 90 % des Japonais, 79 % des Chinois pensant que le Japon n'est pas digne de confiance, contre 87 % des Japonais pour la Chine[16].

Depuis 2009, les dirigeants du parti communiste chinois semblent avoir adopté une attitude plus dure sur la scène internationale, probablement dans l'objectif de la succession politique de 2012 (choix du 18e Comité permanent du bureau politique du Parti communiste chinois)[20]. Alors que le Japon montre une volonté d'affirmation de ses intérêts dans la région face à la Chine, de plus en plus souvent dénoncée comme menaçante[20]. Ainsi, en conséquence de l’augmentation de l’activité navale de la Chine près de ses eaux territoriales, le ministère japonais de la défense décide en décembre 2010 d’augmenter le nombre de ses sous-marins de 16 à 22 entre 2011 et 2015, un record pour le pays, tout en diminuant les forces présentes sur Hokkaido, face à la Russie[21],[22]. En mars 2011, la Chine porte plainte contre le ministère japonais de l'éducation à cause de manuels scolaires présentant les îles Senkaku comme japonaises[23].

Partenaires économiques

Le développement au Japon dans les années 1970 de l'automobile et du matériel de transport, de la construction navale, de l'électronique et de l'optique permet des transferts technologiques et industriels vers la Chine au début du XXIe siècle, s’appuyant sur une division internationale du travail verticale très hiérarchisée : le Japon exporte des produits manufacturés à fort contenu technologique, tandis que la Chine se concentre sur les produits à faible coût de main d’œuvre. Or, la poursuite du processus de développement en Chine fait qu'elle commence à rattraper le niveau de technicité du Japon, entraînant un changement de modèle économique, dit « des sauts de grenouilles », avec une division internationale du travail plus horizontale et une interdépendance économique accrue entre les pays asiatiques (le Japon exportant des biens d’équipement et des produits intermédiaires, la Chine des produits finis)[24].

La Chine est depuis 2002 le premier fournisseur du Japon (22 % des importations en 2009, 19 % en 2008), devant les États-Unis (11 %) et l’Australie (6 %), et depuis 2009 son premier client avec 19 % des exportations japonaises, devant les États-Unis (16 %) et l’Union européenne (12 %)[25].

En 2009, le Japon est également le premier fournisseur de la Chine avec 12 % de ses importations devant Hong Kong (10 %) et la Corée du Sud (9 %), et le troisième client avec 8 % de ses exportations derrière les États-Unis (20 %) et Hong Kong (12 %)[26].

Les industries de pointes nippones dépendent de l'approvisionnement chinois en terres rares, qui couvre en 2010 95 % de l'offre mondiale de terres rares[27]. Ces composés métalliques entrent dans la fabrication des éoliennes, des écrans plasma et des téléphones portables, « cœur de la croissance nippone »[28]. Pour se placer en position de force, Pékin a annoncé en juillet 2010 qu'elle souhaitait diminuer de 72 % l'exportation de terres rares vers le Japon. Celui-ci cherche à se libérer de sa dépendance en cherchant de nouveaux fournisseurs au Viêt Nam, au Kazakhstan, au Brésil, au Canada et en Mongolie[28],[29]. Il cherche également à produire de nouveaux matériaux à base de métaux moins rares ainsi qu'à perfectionner le recyclage des produits électroniques[30].

Références

  1. Masumi Shibata, Le Kojiki : chronique des choses anciennes, Maisonneuve & Larose 1997 (ISBN 9782706812750)
  2. (en) History of Japan, History World
  3. a, b et c Benoît Guivellic, « Chine-Japon : l'entente impossible? Entretien avec Valérie Niquet (1/2) », Aujourd'hui le Japon, le 1er novembre 2010
  4. a, b, c et d (en) Takeo Arai, « Post-War Relations between Japan and China », The Developing Economies, Volume 5, Issue 1, pages 105–109, mars 1967 [lire en ligne] [PDF]
  5. (en) Gene T. Hsiao, « The foreign trade of China - Policy, Law and Practice », University of California Press, 1977 (ISBN 0-520-03257-8) [présentation en ligne]
  6. « Le Japon veut se doter d'un service de renseignement extérieur, selon WikiLeaks », dans Le Monde, 21 février 2011 [texte intégral] 
  7. a, b, c, d et e Brice Pedroletti, « La Chine entend détrôner la puissance militaire navale du Japon », dans Le Monde, 24 septembre 2010 [texte intégral (page consultée le 25 septembre 2010)] 
  8. a et b Bernard Prézelin, « Le porte-avions chinois est-il à craindre ? », Atlantico, le 16 aout 2011
  9. Jean Guisnel, « Le porte-avions chinois Shi Lang peut-être opérationnel dans cinq ans », Le Point, le 11 aout 2011
  10. Chris Buckley, Clément Guillou et Gilles Trequesser, « Le premier porte-avions chinois fait ses débuts en mer », Reuters sur Le Monde, le 11 aout 2011
  11. Tokyo proteste auprès de Pékin après une incursion dans des îles contestées, AFP, sur Aujourd'hui le Japon, le 29 octobre 2007
  12. Le Japon cherche à classer Okinotori comme "île" sur CCTV, 20 mai 2010. Consulté le 8 juin 2010
  13. Un îlot désert du Pacifique enjeu stratégique entre le Japon et la Chine sur Marine-marchande.com, AFP, 11 mars 2010. Consulté le 8 juin 2010
  14. « Querelle maritime: Tokyo proteste contre l'intrusion d'un bateau chinois », dans AFP, 5 février 2007 
  15. a et b Benoît Guivellic, « Répercussions éparses après l'affaire des Diaoyu/Senkaku », Aujourd'hui le Japon, le 23 septembre 2010
  16. a et b (en) Distrust of China soaring, poll finds, Yomiuri Shinbun, le 8 novembre 2010
  17. Liaison entre la Chine et le Japon pour éviter de nouvelles crises, AFP sur Google News, le 11 octobre 2010
  18. Crise des îles: manifestations en Chine et au Japon, AFP sur Romandie News, le 16 octobre 2010
  19. (en) Public's affinity for China drops to record low 20%: survey, Kyodo sur Japan Times, le 19 décembre 2010
  20. a et b Benoît Guivellic, « Chine-Japon : l'entente impossible? Entretien avec Valérie Niquet (2/2) », Aujourd'hui le Japon, le 4 novembre 2010
  21. (en) Japan to expand submarine fleet to 22 from 16, Kyodo News sur Japan Today, le 21 octobre 2010
  22. Shingo Ito, « Le Japon renforce sa défense vis-à-vis de la Chine et de la Corée du Nord », AFP sur Google News, le 17 décembre 2010
  23. Éléonore Dupond, « La Chine en colère contre le Japon », Aujourd'hui le Japon, le 1er avril 2011
  24. S. SETO, « Communauté d’Asie de l’Est: Naissance imminente », Geopolitis, 13/11/2006
  25. Fort recul des échanges commerciaux du Japon sur l’année 2009, avant la nette amélioration du début de l’année 2010, Ambassade de France au Japon, Service économique régional de Tokyo, 31 mars 2010 [PDF]
  26. (en) China, CIA - The World Factbook
  27. Grandes manoeuvres autour des métaux rares - LeMonde-03/02/2010
  28. a et b Philippe Mesmer, « Les "terres rares" au cœur d'un contentieux commercial entre la Chine et le Japon », dans Le Monde, 23 septembre 2010 [texte intégral (page consultée le 25 septembre 2010)] 
  29. (en) U.N. chief seeks Japan's chopper dispatch for peacekeeping missions, Kyodo, Mainichi Shinbun, le 25 septembre 2010
  30. Hugues Chataing, Pierre Destruel, « Extraction des terres rares », Bulletin Électronique Japon no 557, le 2 décembre 2010

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Cabestan, La politique internationale de la Chine : entre intégration et volonté de puissance, Les Presses de Sciences Po, 2010, 460 p. 
  • Danielle Elisseeff, Histoire du Japon. Entre Chine et Pacifique, Éditions du Rocher, 2001, 232 p. 
  • Claude Meyer, Chine ou Japon quel leader pour l'Asie ?, Les Presses de Sciences Po, 2010, 232 p. 

Articles connexes


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