Robert Faurisson

Robert Faurisson

Robert Faurisson (né le 25 janvier 1929 à Shepperton, comté de Surrey, Royaume-Uni), est un universitaire français et professeur de lettres aujourd'hui retraité, avant tout connu comme militant et auteur négationniste. Il nie l'existence des chambres à gaz et des camps d'extermination — qu'il considère comme de simples camps de concentration — et, plus généralement, la réalité du génocide des Juifs commis par les nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il a été condamné à plusieurs reprises en France pour « contestation de crime contre l'humanité ». Un jugement du tribunal de grande instance de Paris rendu le 21 mai 2007 l'a débouté lors du procès en diffamation intenté contre Robert Badinter qui l'avait qualifié de « faussaire de l'histoire »[1].

Sommaire

Biographie

Robert Faurisson possède la double nationalité britannique et française[2],[3].

Carrière universitaire

Robert Faurisson fait ses études au petit séminaire de Versailles, au collège de Provence à Marseille et au lycée Henri-IV de Paris (classes préparatoires littéraires) où il est condisciple[4] de Pierre Vidal-Naquet.

Agrégé de lettres en 1956, il est professeur au lycée de jeunes filles de Vichy de 1957 à 1963, puis au lycée de garçons de Clermont-Ferrand de 1963 à 1969.

De 1969 à 1973, il est maître assistant stagiaire puis titulaire de littérature française à Paris III.

Le 17 juin 1972, il soutient une thèse de Doctorat d'État sur la bouffonnerie de Lautréamont.

De décembre 1973 à août 1979, il est maître de conférences en littérature contemporaine à l'université Lyon II[5], puis, de 1979 à 1990, professeur dans cette même université[6].

De 1979 à 1990, il est détaché au Centre national de télé-enseignement (CNTE) rebaptisé ensuite Centre national d'enseignement à distance (CNED).

Études littéraires

En 1961, Robert Faurisson publie dans la revue Bizarre, éditée par Jean-Jacques Pauvert, une étude iconoclaste de l'œuvre d'Arthur Rimbaud, sous le titre A-t-on LU Rimbaud ?[7]. Lors de sa première édition, le texte est signé des simples initiales R. F., l'auteur souhaitant alors garder l'anonymat. La thèse de l'étude, controversée à l'époque[8], est d'attribuer au sonnet « Voyelles », de Rimbaud, un sens exclusivement érotique[9]. Dix ans plus tard, il présente sa thèse sur Lautréamont, où il entend démontrer que Les Chants de Maldoror sont en réalité une parodie[10]. La vision de Faurisson est tout aussi controversée, et se voit notamment accusée par le critique Pierre Albouy de « poujadisme intellectuel[11] ». Guy Laflèche, professeur au Département des études françaises de l'université de Montréal, spécialiste de Lautréamont, auteur d'une édition critique des Chants de Maldoror, considère, en les examinant au plus près, les travaux de Faurisson sur Lautréamont comme un « torchon », reprochant à Faurisson contre-sens, confusions entre sens propre et sens figuré, interprétations hors contexte, lectures au premier degré, redites, critique normative et savoir mal digéré[10].

Le négationnisme

Robert Faurisson se fait connaître du grand public en janvier 1979, lors de la publication d'une lettre tribune envoyée par lui au quotidien Le Monde, intitulée « Le Problème des chambres à gaz, ou la rumeur d'Auschwitz » et où il écrit notamment : « Jusqu'en 1960, j'ai cru à la réalité de ces gigantesques massacres dans les “chambres à gaz”. Puis, à la lecture de Paul Rassinier, ancien déporté résistant et auteur du Mensonge d'Ulysse, j'ai commencé à avoir des doutes. Après quatorze ans de réflexions personnelles, puis quatre ans d'une enquête acharnée, j'ai acquis la certitude, comme vingt autres auteurs révisionnistes, que je me trouvais devant un mensonge historique. » Il ajoute : « Jamais Hitler n'a ordonné (ni admis) que quiconque fût tué en raison de sa race ou de sa religion » et qualifie « les prétendues “chambres à gaz” et le prétendu “génocide” » de mensonge « permettant une gigantesque escroquerie politico-financière dont l'État d'Israël est le principal bénéficiaire[12] ».

Il a reçu au fil des années le soutien de Pierre Guillaume, de certains militants d'extrême gauche[13] ou antisionistes, puis de l'extrême droite.

Il a par ailleurs reçu à plusieurs reprises des menaces, et subi des agressions[14] : en 1979, peu après le déclenchement de l'« affaire » consécutive à la publication de sa tribune dans Le Monde, il est éloigné de l'université et affecté à l'enseignement à distance, en partie pour sa propre sécurité ; le 16 septembre 1989, il est victime d'un passage à tabac qui lui vaut une fracture de la mâchoire[15]. L'agression est revendiquée par un groupe inconnu, les « Fils de la mémoire juive[16] ».

L'humoriste Dieudonné lui a remis en décembre 2008, sur la scène du Zénith, devant 5 000 personnes, dont Jean-Marie Le Pen, le « prix de l'infréquentabilité et de l'insolence »[17].

Faurisson se présente comme « apolitique[18] », mais ses contradicteurs, dont Pierre Vidal-Naquet[19], le considèrent comme un sympathisant d'extrême droite de longue date (certains éléments de ce milieu ayant une tradition d'antisémitisme virulent), ce qui est confirmé par un autre de ses anciens condisciples, Louis Seguin, pour qui « les sympathies de Robert Faurisson “allaient sans aucun doute du côté de la droite la plus extrême”[20] ». Par ailleurs, il conteste comme Henri Roques et Olivier Mathieu[21] l'adjectif « négationniste », auquel il substitue celui de « révisionniste »[22].

Robert Faurisson a été condamné à plusieurs reprises par la justice française, notamment pour « contestation de crime contre l'humanité » en vertu de la loi Gayssot.

Polémique entre Noam Chomsky et Pierre-Vidal Naquet

Noam Chomsky a soutenu que la liberté d'expression devait s'appliquer à Robert Faurisson, ce qui a créé une polémique[23],[24],[25]. Chomsky a en effet signé une pétition demandant de protéger les droits de Robert Faurisson[26], sans soutenir ses idées. Il a affirmé que la presse française n'a apparemment pas de respect pour la liberté de parole.

Position sur la question palestinienne

Selon Robert Faurisson, la Shoah aurait bénéficié à Israël et au sionisme au détriment du peuple allemand et du peuple palestinien[25]. Yasser Arafat aurait cependant refusé d'éditer les livres de Faurisson en langue arabe[27].

Robert Faurisson suppose que l’État d'Israël laissera place à un État palestinien multiconfessionnel et voit dans ses travaux un moyen de propagande pour y parvenir[28].

Autres travaux

Robert Faurisson a mené une enquête sur ce qu'il nomme des « exécutions sommaires » (épisode de l'épuration à la Libération en France) pendant l'été 1944 dans une partie de la Charente, commise selon lui par le Maquis Bernard et le Maquis de Bir Hacheim[29].

Procédures judiciaires

1981-1998

La première condamnation de Robert Faurisson est prononcée le 3 juillet 1981 lors d'un procès contre l'historien Léon Poliakov qu'il avait traité de « manipulateur et fabricateur de textes » : Robert Faurisson doit payer 2 000 F d’amende et 1 F symbolique de dommages et intérêts à Léon Poliakov[30]. Le 1er juillet 1981, à l'occasion d'un procès intenté par le MRAP et la LICRA il est à nouveau condamné[30] au franc symbolique[réf. nécessaire] pour avoir déclaré que « Hitler n’a jamais ordonné ni admis que quiconque fût tué en raison de sa race ou de sa religion »[31]. La peine est confirmée en appel deux ans plus tard[31]. Ce jugement ayant été publié partiellement dans le recueil Dalloz-Sirey du 3 février 1982[32], Faurisson attaque en 1983 la SA Dalloz en vue d'obtenir des dommages-intérêts ; le TGI de Paris reconnaît le caractère fautif de coupures non signalées et condamne la société défenderesse à la seule publication du jugement de 1983[33].

La loi Gayssot ayant été adoptée le 13 juillet 1990, Robert Faurisson est condamné, le 18 avril 1991, à cent mille francs d'amende avec sursis pour « contestation de crime contre l'humanité », par la 17e chambre correctionnelle de Paris. Dans un entretien au Choc du mois de septembre 1990, il déclarait, notamment, que « le mythe des chambres à gaz est une gredinerie » et qu'il a « d'excellentes raisons de ne pas croire à cette politique d'extermination des Juifs, ou à la magique chambre à gaz, et on ne me promènera pas en camion à gaz. » Patrice Boizeau, directeur de la publication du mensuel, a, lui aussi, été condamné, à trente mille francs d'amende et à verser vingt mille francs de dommages-intérêts à chacune des onze associations d'anciens déportés qui s'étaient constituées partie civile. Le tribunal a également ordonné la publication du jugement dans quatre quotidiens, à raison de quinze mille francs par journal[34].

Le comité des droits de l'homme des Nations unies a estimé, le 8 novembre 1996[35], que la France n'avait pas violé le paragraphe 3 de l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques en condamnant Faurisson sur la base de la loi Gayssot (cour d'appel de Paris, 9 décembre 1992).

Il est condamné, le 27 avril 1998, à vingt mille francs d'amende pour « contestation de crime contre l'humanité », par la 17e chambre correctionnelle de Paris, pour avoir nié l'existence de la Shoah dans un courrier publié dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol le 12 juillet 1996[36].

12 octobre 2000

Condamnation par le Tribunal correctionnel de Paris de Stéphane Khémis, directeur de la publication du magazine L'Histoire, pour refus d'insertion d'un droit de réponse de Faurisson. Condamnation confirmée le 19 décembre 2001 par la cour d'appel de Paris[37].

Condamnation du 4 juillet 2007

La dernière condamnation en date fait suite à la plainte déposée par le MRAP, la LICRA et la LDH à la suite des propos tenus en février 2005 sur la chaîne iranienne Sahar 1[38],[39],[40],[41]. Il contestait l'existence d'une tentative d'extermination des Juifs par le régime nazi, affirmait que les nazis cherchaient une « solution territoriale » consistant à installer les Juifs dans un autre pays (comme la Palestine) pour qu'ils ne soient plus des « parasites »[réf. nécessaire] et attribuait à des épidémies les décès des personnes dont les cadavres apparaissent sur des photographies.

Il a reconnu que les propos qui lui étaient reprochés exprimaient le fond de sa pensée, mais a déclaré qu'il ne se souvenait pas s'il avait effectivement tenu ces propos et qu'il ignorait que les propos reprochés étaient destinés à être diffusés sur une chaîne de télévision par satellite qu'on peut capter en France.

Son avocat, Éric Delcroix, a demandé au tribunal de refuser l'application de la loi Gayssot, dont l'adoption constituerait une voie de fait de la part du législateur ; pour lui, reconnaître l'existence de cette voie de fait, qu'il rapproche des voies de fait commises par l'administration, ne constituerait pas un contrôle de constitutionnalité des lois, contrôle que les juridictions françaises refusent d'effectuer (il estime utile de répéter cette argumentation devant plusieurs tribunaux, jusqu'à obtenir gain de cause, car il a réussi précédemment à faire écarter l'application, par la justice française, de la législation relative au contrôle des publications étrangères)[42].

Citant une déclaration de Faurisson, selon laquelle les peines prononcées à son encontre étaient de plus en plus légères, le parquet a estimé qu'une peine plus sévère qu'une simple amende était nécessaire, et il a requis une peine de prison, avec ou sans sursis. Le jugement rendu le 3 octobre 2006 l'a condamné à trois mois de prison avec sursis et 7 500 euros d'amende[43],[44].

Le 4 juillet 2007, la 11e chambre de la cour d'appel de Paris a confirmé la décision du tribunal correctionnel. Elle a cependant porté le montant des dommages-intérêts à mille euros, contre un euro symbolique en première instance, pour chacune des trois associations parties civiles[45].

Procès contre Robert Badinter

En 2007, il attaque en justice Robert Badinter, estimant que ce dernier, en le traitant de « faussaire de l'histoire » lors d'une émission sur Arte, a tenu des propos diffamatoires. Lors de la première journée d'audience au tribunal de grande instance de Paris, le 12 mars, Robert Faurisson a réaffirmé que « les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des Juifs forment un seul et même mensonge historique[46]. » À l'audience, le ministère public a estimé que le jugement de condamnation de Faurisson de 1981 « constitue un réquisitoire implacable qui [lui] a donné l'ensemble des attributs du faussaire[47] ». Le jugement, rendu le 21 mai, estime que la condamnation de M. Faurisson reposait « non sur des considérations morales » mais sur « la responsabilité professionnelle » de l'universitaire qui avait « tenté d'appuyer sur une prétendue recherche critique à caractère scientifique et historique sa volonté de nier les souffrances des victimes du génocide des Juifs, de réhabiliter les criminels nazis qui l'ont voulu et exécuté et de nourrir ainsi les provocations à la haine ou à la violence à caractère antisémite ». En utilisant le mot de « faussaire », relève le tribunal, Robert Badinter a « donc conservé une parfaite modération dans le propos[1]. » En conclusion, le tribunal a débouté Robert Faurisson et l'a condamné à verser 5 000 euros à Robert Badinter au titre des frais de justice[1].

Affaire des propos tenus à Téhéran

Le 11 décembre 2006, Robert Faurisson participe à une conférence sur l'Holocauste organisée à Téhéran et qui rassemble les principaux négationnistes du monde entier. Le président Jacques Chirac demande alors l'ouverture d'une enquête préliminaire au sujet du discours qu'il prononce à l'occasion de la conférence[48].

Le parquet de Paris a confirmé, le 4 juillet 2007, qu'il avait effectivement ouvert une procédure contre les propos tenus à Téhéran par Robert Faurisson, afin de déterminer quels propos exacts ont été reproduits, et sur quels médias ils avaient été diffusés en France[49].

Publications

  • A-t-on LU Rimbaud ?, Bizarre, no 21-22, 1961. Réédition remaniée sous le titre A-t-on lu Rimbaud ? Suivi de l'Affaire Rimbaud aux éd. J.-J. Pauvert, 1971. Troisième édition chez La Vieille Taupe, 1991
  • A-t-on bien lu Lautréamont ?, Gallimard, 1972.
  • La clé des Chimères et autres chimères de Nerval, Paris: J.J. Pauvert, c.1977.
  • Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’histoire, La Vieille Taupe, 1980.
  • Réponse à Pierre Vidal-Naquet, La Vieille Taupe, 1982.
  • « Chronique sèche de l'Épuration – Exécutions sommaires dans quelques communes de Charente limousine », Revue d'Histoire révisionniste, n° 4, février-avril 1991.
  • Réponse à Jean-Claude Pressac, édité par l'AAARGH, 1993
  • Écrits révisionnistes (1974-1998), 4 volumes, Édition privée hors commerce, 1999.
  • Het « Dagboek » van Anne Frank : een kritische benadering, en collaboration avec Siegfried Verbeke.

Notes et références

  1. a, b et c « Robert Faurisson perd son procès en diffamation contre Robert Badinter », Le Monde, 22 mai 2007.
  2. Article de Pierre Panet, 30 août 2009 sur le site internet Entre la plume et l'enclume (Cf. Ginette Hess-Skandrani et María Poumier).
  3. Robert Faurisson c. France, Communication No. 550/1993, U.N. Doc. CCPR/C/58/D/550/1993 (1996)
  4. Pierre Vidal-Naquet, « Mes affaires Dreyfus », 24 janvier 2006.
  5. Rapport Rousso, septembre 2004.
  6. Le bruit ayant couru qu’il n’avait jamais dépassé la maîtrise de conférences, l’historien Henry Rousso, après étude des documents administratifs, a pu attester du contraire et témoigner, publiquement et sous serment, de ce que Robert Faurisson avait bel et bien été nommé professeur en août 1979. Voir La Justice et l’Histoire face au négationnisme / Au cœur d’un procès, dossier composé par Me Bernard Jouanneau, avant-propos de Robert Badinter, Fayard, 2008, p. 123-124.
  7. Présentation sur artworldbooks.com
  8. « M. Robert Faurisson a-t-il lu Rimbaud ! » par René Étiemble publié dans Le Monde, un article très critique sur l'interprétation que fait Robert Faurisson de Rimbaud : « La rigueur dont il se pique, si je la connais ! Celle même des interprétations paranoïaques-critiques si chères à Salvador Dali, que l'anagramme d'André Breton a immortalisé en Avida Dollars ».
  9. Commentaires sur le sonnet
  10. a et b « Le “talent” de Faurisson. À propos du travail de Faurisson sur Lautréamont... », Pratique de l'histoire et dévoiements négationnistes.
  11. « L'obstiné négateur du génocide », Le Monde, 19 septembre 1989
  12. Le Monde, 16 janvier 1979.
  13. V. Igounet, Histoire du négationnisme en France, éd. du Seuil, 2000, p. 224, 228.
  14. Entretien à la Maison des Hôtes du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran Téhéran, le 13 décembre 2006.
  15. « L'obstiné négateur du génocide », Le Monde, 19 septembre 1989.
  16. « Journal de 20 Heures », Antenne 2, 16 septembre 1989.
  17. « L'humoriste Dieudonné dérape une nouvelle fois », Le Monde.fr, 28 décembre 2008.
  18. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, 2000, p. 148.
  19. Pierre Vidal-Naquet, qui fut le camarade de lycée de Robert Faurisson, assure que ce dernier professait des opinions néonazies dans son adolescence. Voir Pierre Vidal-Naquet, Mémoires, tome 1, Seuil, 1995[réf. incomplète]
  20. Valérie Igounet, op. cit., p. 144.
  21. Vidéo de l'émission Ciel mon mardi ! du 6 février 1990, au cours de laquelle Olivier Mathieu se déclare « révisionniste ».
  22. Interview de Giovanna Canzano, question 6.
  23. « Haro sur un imprécateur. La mauvaise réputation de Noam Chomsky », Le Monde diplomatique, avril 2001.
  24. « Pierre Vidal-Naquet : De Faurisson et de Chomsky », anti-rev.org.
  25. a et b Robert Faurisson sur Europe 1 : interview par Ivan Levaï le 17 décembre 1980.
  26. M. Achbar et P. Wintonick, Chomsky, les médias et les illusions nécessaires, éditions K-Films, Paris, 1993.
  27. Claude Askolovitch, « Les négationnistes se servent de la Palestine. Interview de Elias Sanbar », Le Nouvel Observateur, 21 décembre 2006.
  28. Interview par le journal Echorouk, 12 janvier 2009.
  29. « Chronique sèche de l'Épuration - Exécutions sommaires dans quelques communes de Charente limousine », Revue d'Histoire révisionniste, n°4, février-avril 1991.
  30. a et b Valérie Igounet, op. cit., p. 263-264
  31. a et b « Viscéralement antisémite, voilà ce que vous êtes M. Faurisson », L'Humanité, 3 avril 2007.
  32. Recueil Dalloz-Sirey du 3 février 1982, p. 59-61, suivi d'une note de Bernard Edelman.
  33. TGI Paris (1re chambre, 1re section), Faurisson c. S.A. Dalloz, 23 novembre 1983, publication judiciaire au recueil Dalloz-Sirey en 1985, p. 375-376 (confirmé par la CA Paris, 8 mars 1985).
  34. « Pour “contestation de crimes contre l'humanité” — M. Robert Faurisson est condamné à 100 000 francs d'amende avec sursis », Le Monde, 29 avril 1991.
  35. Comité des droits de l'homme des Nations unies : Communication no 550/1993 : France. 16 décembre 1996
  36. « Robert Faurisson a été condamné pour “contestation de crime contre l'humanité” », Le Monde, 29 avril 1998.
  37. Cour d'appel de Paris, 11e chambre (section A), reproduit dans la Gazette du Palais, 10 avril 2003, no 100, p. 2, note Daniel Amson (confirmant Tribunal de grande instance de Paris, 12 octobre 2000, no  d'affaire : 8305888). Le commentateur critique la condamnation, la réponse de Faurisson pouvant, selon lui, nuire à l'intérêt des victimes de la déportation et constituer une apologie de la contestation des crimes contre l'humanité.
  38. « Ban on TV shows “airwaves no longer free in France” », BBC Monitoring Middle East, 26 février 2005.
  39. Marie-Laure Colson, « Ces négationnistes qui votent Ahmadinejad », Libération, 30 décembre 2005.
  40. Agence France-Presse, « Procès correctionnel du révisionniste Robert Faurisson reporté au 11 juillet », 20 juin 2006.
  41. Agence France Presse, « La semaine judiciaire », 7 juillet 2006.
  42. Cour administrative d'appel de Paris (4e chambre A), 22 janvier 2002, no 98PA04225, Reynouard et fondation européenne pour le libre examen historique, Lettre de la Cour administrative d'appel de Paris, no 39, février 2002.
  43. « Prison requise contre Robert Faurisson pour des propos négationnistes », Agence France Presse, 11 juillet 2006.
  44. « Le négationniste Robert Faurisson a été condamné à trois mois de prison avec sursis », Le Monde, 3 octobre 2006.
  45. « Condamnation confirmée à trois mois avec sursis pour Robert Faurisson », AFP, 4 juillet 2007.
  46. « Faurisson-Badinter : décision le 21 mai », Le Nouvel Observateur, 2 avril 2007.
  47. Pascale Robert-Diard, « Devant le tribunal de Paris, le procureur affirme que M. Faurisson a tous “les attributs du faussaire” de l'histoire », Le Monde, 3 avril 2007.
  48. Isabelle Lasserre, « L’Iran se pose en chef de file des révisionnistes », Le Figaro, 12 décembre 2006.
  49. « Information judiciaire sur les propos de Faurisson à Téhéran fin 2006 », AFP, 4 juillet 2007.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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