Rockall

Rockall
Rockall
Vue de Rockall.
Vue de Rockall.
Géographie
Pays Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Revendication par Drapeau du Danemark Danemark
Drapeau d'Irlande Irlande
Drapeau d'Islande Islande
Archipel Hébrides extérieures
Coordonnées 57° 35′ 48″ N 13° 41′ 19″ W / 57.596667, -13.68861157° 35′ 48″ N 13° 41′ 19″ W / 57.596667, -13.688611
Superficie 0,00057 km2
Point culminant Rockall (22 m)
Géologie
Géologie Île volcanique
Type Volcan rouge
Activité Inconnue
Dernière éruption Inconnue
Code [5] Aucun
Observatoire Aucun
Administration
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Nation constitutive Drapeau d'Écosse Écosse
Council Area Hébrides extérieures
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+0
Îles du Royaume-Uni

Rockall est un rocher isolé de l'Atlantique nord, situé entre l'Irlande et l'Islande, à l'ouest de l'Écosse. Le rocher est bien connu des marins britanniques pour avoir donné son nom à une des zones du bulletin météorologique marin radiodiffusé par la BBC. Le statut des fonds océaniques environnants fait l'objet de revendications contradictoires de la part du Royaume-Uni, de l'Irlande, du Danemark (au titre des îles Féroé), et de l'Islande.

L'île proprement dite se réduit à un rocher d'une taille insuffisante pour justifier de droits à une zone économique exclusive (ZEE). Jusqu'en 1997, le Royaume-Uni prétendait que Rockall devait être pris en compte pour la détermination des limites des zones économiques exclusives dans le secteur, mais a désormais renoncé à cette revendication. Demeure aujourd'hui un désaccord concernant les droits sur le plateau continental. Ce sont des droits exclusifs à l'exploitation des ressources disponibles dans le sous-sol (pétrole, gaz naturel, etc.) qui ne doivent pas être confondus avec les droits économiques exclusifs puisqu'ils n'emportent aucun droit de pêche.

L'origine du nom est controversée ; on a suggéré qu'il pourrait dériver du gaélique Sgeir Rocail qu'on traduit parfois par « rocher rugissant » encore que le terme « rocail » soit plutôt évocateur d'une idée de déchirure. On a aussi conjecturé une parenté avec le mot hrukka en vieux norrois.

La première référence à l'île (sous le nom de Rockol) figure dans l'ouvrage Une description des îles Hébrides extérieures, une œuvre de Martin Martin publiée en 1716. Dans cet ouvrage, l'auteur fait un compte rendu d'un voyage à Saint-Kilda où le rocher est connu des autochtones sous le nom de Rockabarra (Rocabarraigh). Le nom de Rocabarraigh est également utilisé dans les traditions folkloriques gaéliques pour désigner un rocher mythique qui est supposé apparaître trois fois, la dernière annonçant la fin du monde.

« Nuair a thig Rocabarra ris, is dual gun tèid an Saoghal a sgrios ».
(« Quand Rocabarra réapparaîtra, le monde a toutes chances d'être détruit »)

Sommaire

Géographie

Rockall est le sommet d'un volcan éteint, situé à 57°35′48″N 13°41′19″O / 57.59667, -13.68861. Il est situé à une distance de 301,4 kilomètres (ou 162,7 milles nautiques) à l'ouest de l'île inhabitée de Soay de l'archipel de Saint-Kilda (nord-ouest de l'Écosse), de 368,7 kilomètres du hameau de Hogha Gearraidh, sur l'île de North Uist (nord-ouest de l'Écosse) et de 424 kilomètres du Donegal, nord de la République d'Irlande. Le rocher est large d'environ 25 mètres à la base et s'élève abruptement pour une altitude maximale d'environ 22 mètres. Il est régulièrement battu par d'immenses vagues de tempête, tout particulièrement en hiver. On peut distinguer une petite corniche (appelée corniche de Hall) de 3,50 mètres sur 1,30 mètre à 4 mètres du sommet. Les seuls habitants permanents du rocher sont des bigorneaux et autres mollusques marins. Un petit nombre d'oiseaux, essentiellement des fulmars, des fous de Bassan, des mouettes tridactyles et des guillemots, utilisent le rocher en été pour y prendre du repos ; quelques fous de Bassan et guillemots parviennent occasionnellement à s'y reproduire pendant les étés suffisamment calmes pour qu'aucune vague de tempête ne frappe entièrement le rocher. Il n'y a aucune ressource naturelle en eau douce.

On peut aussi noter à proximité les Monts de Darwin, de remarquables collines coralliennes à environ 185 km (100 milles nautiques) du cap Wrath.

Expéditions scientifiques

Le premier repérage de la position exacte de Rockall ainsi que des caractéristiques du Banc de Rockall remonte à 1831, sous la direction du Capitaine A.T.E. Vidal de la Royal Navy.

La première expédition scientifique à Rockall a été dirigée en 1896 par Miller Christie. Il s'agissait d'une étude de la flore et de la faune engagée par l'Académie Royale d'Irlande, à bord du Granuaile.

En 2003, le RV Celtic Explorer a mené une expédition de cartographie de la zone de Rockall et du nord-ouest du Donegal.

Le ILV Granuaile a été affrété par le Geological Survey of Ireland, pour le compte du ministère irlandais des communications, de la marine et des ressources naturelles, afin de mener une étude sismique des bancs de Rockall et d'Hatton en juillet 2004.

Un groupe de radioamateurs a visité l'île en 2005.

Catastrophes maritimes

Plusieurs naufrages se sont produits dans l'histoire sur Hasselwood Rock (un rocher situé à environ 300 mètres de Rockall et visible par temps calme) et sur le récif d'Helen's Reef (qui n'a été dénommé qu'à partir de 1830)

  • 1686 — un navire de commerce espagnol, en route vers le Nouveau Monde s'écrase sur les rochers le 22 août 1686, causant la mort de 250 personnes ;
  • 1812 — le bateau d'exploration Leonidas sombre sur Helen's Reef ;
  • 1824 — la brigantine Helen de Dundee, en route vers le Québec, sombre à Hasselwood Rock : « l'équipage ne put empêcher la noyade de la majorité des passagers, dont sept femmes et six enfants » ;
  • 1904 — le Copenhague vers New York, sombre le 28 juin 1904. Il y a 635 victimes.

Tant en Irlande qu'au Royaume-Uni, la presse a évoqué la présence d'au moins deux bombes intactes datant de la Deuxième Guerre mondiale et reposant à moins de 250 mètres de Rockall. À l'heure actuelle, on n'a pas cherché à les neutraliser.

Droit de la mer

La Convention des Nations unies sur le droit de la mer stipule que « Les rochers qui ne se prêtent pas à l'habitation humaine ou à une vie économique propre, n'ont pas de zone économique exclusive ni de plateau continental. » L'Irlande, le Danemark, l'Islande et le Royaume-Uni sont tous les quatre parties à cette convention. Le Royaume-Uni et la République d'Irlande se sont accordés à une délimitation de leurs zones respectives qui ignore l'existence de Rockall et y ont accordé des droits d'exploration.

Histoire et revendications territoriales

Carte de situation. Les différentes couleurs utilisées pour la représentation des mers symbolisent les zones économiques exclusives.

Premières visites

Le plus ancien débarquement connu sur l'îlot a eu lieu le 8 juillet 1810. Un officier du nom de Basil Hall conduisit ce jour-là un petit groupe de marins de la frégate HMS Endymion jusqu'au sommet. La frégate était en train de prendre des mesures de profondeur autour de Rockall lorsqu'elle fut prise dans une brume légère. Les membres de l'expédition, après une première tentative pour retrouver le navire dans cette brume, durent y renoncer et retourner à Rockall. Tandis que la brume s'épaisissait, la vigie envoyée au sommet du rocher aperçut de nouveau la frégate, mais encore une fois les barques ne purent la rejoindre avant qu'elle ne reprenne du champ. Ce n'est que juste avant le coucher du soleil que le bateau fut aperçu une nouvelle fois et que l'expédition put regagner le bord. Pendant ce temps, l'équipage de l'Endymion avait recherché le rocher pendant cinq ou six heures, tirant le canon toutes les dix minutes. Cette expérience et d'autres aventures sont relatées dans un ouvrage de Hall, intitulé Fragment de voyages et anecdotes de la vie marine.

La visite suivante attendra l'été 1862 et sera accomplie par un certain Mr Johns, à bord du HMS Porcupine, à l'occasion d'une mission d'étude du fond marin préalable à la pose d'un câble transatlantique. Johns prendra pied sur l'île, mais ne réussira pas à gagner le sommet.

Les revendications britanniques

C'est le 18 septembre 1955 à 10 heures 16 très précisément que va se dérouler la toute dernière extension territoriale de l'Empire britannique. L'île va être officiellement annexée par le Royaume-Uni, par les soins du Capitaine de Corvette Desmond Scott, du Sergent Brian Peel, du Caporal A.A. Fraser et de James Fisher (un naturaliste civil ayant antérieurement appartenu à la Marine Royale). Déposée par un hélicoptère depuis le HMS Vidal, l'équipe cimentera une plaque de bronze sur Hall's Ledge et hissera l'Union Jack pour matérialiser la revendication britannique.

Voici le texte de la plaque :

« De par l'autorité de Sa Majesté Élisabeth II, par la grâce de Dieu, Reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et de ses autres royaumes et territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi et en accord avec les instructions de Sa Majesté en date du 14 septembre 1955, un débarquement sur l'île de Rockall a été organisé depuis le navire HMS Vidal. Le drapeau de l'Union a été hissé, et il a été pris possession de l'île au nom de Sa Majesté. (Signé) R H Connell, Capitaine, HMS Vidal, 18 septembre 1955. »

L'annexion formelle de Rockall a été proclamée par l'Amirauté le 21 septembre.

La motivation initiale de cette expédition n'était pas d'ordre économique. Il faut plutôt aller chercher du côté du premier essai de missile nucléaire guidé du Royaume-Uni, le missile américain Corporal. On s'apprêtait à un essai au-dessus de l'Atlantique Nord, au départ de South Uist aux Hébrides extérieures. Le ministère de la défense craignait que l'Union soviétique n'installât du matériel de surveillance sur l'île ; d'où la décision prise en avril 1955 de prendre formellement possession de l'île et de la déclarer sous souveraineté britannique, afin de prévenir son utilisation comme base d'observation pour des puissances étrangères.

Le 10 février 1972, une loi, l'Isle of Rockall Act, recevait l'assentiment royal ; elle avait pour effet d'incorporer administrativement l'île à Harris (à laquelle Saint-Kilda était déjà rattachée), qui appartenait à l'époque au comté de l'Inverness-shire et donc d'en faire une part intégrante du Royaume-Uni. Ultérieurement, un émetteur radio fut installé sur le rocher ; et les autorités britanniques émirent une interdiction de toute navigation à moins de 50 milles de l'îlot. Compte tenu des réformes administratives intervenues depuis lors en Écosse, Rockall fait donc maintenant administrativement partie des Hébrides extérieures.

En 1985, Tom McLean, ancien membre du SAS et expert en survivalisme resta à demeure sur l'île du 26 mai au 4 juillet afin d'y affirmer les revendications britanniques.

En 1999, un acte du Parlement britannique, le Scottish Adjacent Waters Boundaries Order, a eu pour effet de confirmer la juridiction des tribunaux écossais sur Rockall et les eaux adjacentes.

Rockall est éloigné de 461,5 km d'Ardnamurchan Point en Écosse et à 301,4 km de Saint-Kilda, cette île se trouvant elle-même à plus de 150 km à l'ouest de Harris dans les Hébrides extérieures. Rockall se trouve également à 367,0 km (198,1 milles nautiques) d'Aird An Runair sur l'île habitée de North Uist. En 1997, le Royaume-Uni a ratifié la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, renonçant par conséquent à toute revendication à une zone économique exclusive de 200 milles nautiques (370 km) autour du rocher. Toutefois, Rockall se trouvant lui-même à moins de 200 milles nautiques de Saint-Kilda et de North Uist, l'îlot se situe lui-même dans la zone économique exclusive britannique ; en conséquence de quoi, le Royaume-Uni peut affirmer en vertu du traité ses « droits souverains aux fins d'exploration et d'exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles, biologiques ou non biologiques » du rocher et d'une zone maritime de 12 milles nautiques de rayon centrée sur celui-ci. Enfin, le Royaume-Uni et la République d'Irlande ont conclu un accord frontalier qui reconnaît l'appartenance de Rockall à la zone sous contrôle britannique.

Les revendications irlandaises

La République d'Irlande ne manifeste aucune revendication formelle à l'égard de Rockall, considérant qu'il s'agit d'un rocher inhabitable sans eaux territoriales et donc sans effet aucun sur les limites des zones économiques exclusives des quatre États concernés. Des revendications populistes se sont toutefois fait entendre, fondées sur la distance de Rockall au comté de Donegal, en République d'Irlande, qui n'est de de 424 kilomètres -donc plus faible qu'entre Rockall et l'Écosse non insulaire.

Il ressort d'une réponse écrite du ministre irlandais des affaires étrangères à un parlementaire délivrée le 14 juin 1990 que les positions britanniques et irlandaises sur la délimitation du plateau continental ont pu être conciliées. En conséquence de cet accord, la juridiction irlandaise est admise par les Britanniques sur une zone extrêmement étendue, qui inclut une portion du plateau de Rockall. La possession de Rockall à proprement parler n'a pas été évoquée dans l'accord et n'est nullement affectée par celui-ci. Aucune discussion supplémentaire concernant le rocher n'avait été initiée.

Plus récemment, le 11 juin 2003, le ministre irlandais des communications, de la marine et des ressources naturelles a fourni une réponse écrite à un parlementaire dont il ressort que «l'Irlande revendique un plateau continental étendu (au-delà de 500 milles nautiques (926 km)), particulièrement dans la région de Hatton–Rockall.» La commission des Nations unies sur les limites du plateau continental n'ayant pas compétence pour régler les conflits de délimitation entre États et ne pouvant déclarer une région comme contestée qu'avec l'accord de toutes les parties concernées, c'est informellement que l'Irlande a entrepris des discussions avec l'Islande et les Îles Féroé dans l'espoir de trouver une solution au différend avant de faire connaître ses revendications à la Commission, ce qui devrait être fait en 2006.

L'indépendant Seán Dublin Bay Rockall Loftus, un ancien maire de Dublin (en 1995 et 1996), demande depuis longtemps que l'Irlande revendique la souveraineté sur Rockall, et a soutenu avec enthousiasme l'occupation par Greenpeace. Il a à deux reprises fait enregistrer un changement de son état civil, dont une fois pour y ajouter « Rockall » et manifester ainsi son implication dans cette cause.

Les revendications islandaises

L'Islande ne revendique pas le rocher. Elle considère en effet celui-ci sans effet sur les délimitations des zones économiques exclusives et du plateau continental. Néanmoins, l'Islande revendique un plateau continental étendu dans le secteur d'Hatton-Rockall.

L'Islande a ratifié la Convention des Nations unies sur le droit de la mer en 1985 et était d'ailleurs le premier État occidental à le faire. La même année, des décisions gouvernementales ont délimité la région où l'Islande revendique des droits au plateau continental, ce règlement s'appuyant sur une loi de 1979 par laquelle l'Islande revendique le droit exclusif à la recherche et à l'exploitation des ressources de son plateau continental. Pour ce qui est du secteur de Hatton-Rockall, l'Islande revendique une zone qui s'étend jusqu'à 60 milles nautiques au-delà de son plateau continental et estime que le Royaume-Uni et l'Irlande n'ont aucun droit à un plateau continental au-delà de leurs zones économiques exclusives. La région revendiquée par l'Islande s'étend jusqu'à 700 milles nautiques au sud de la côte islandaise, plus au sud que le point le plus septentrional de la Grande-Bretagne.

En 2001, l'Islande a commencé à préparer le dossier qu'elle compte soumettre à la Commission sur les Limites du Plateau continental et espère clôturer le dossier pour 2007. Cette préparation exige de cartographier tous les fonds marins dans les zones revendiquées en dehors de la zone économique exclusive - et, dans le cas de l'Islande, d'une partie de la zone économique exclusive également. Au total, ce sont 1,3 million de kilomètres carrés qui auront été explorés par les institutions de recherche marine islandaise pour la préparation de ce dossier, soit 13 fois la surface terrestre du pays. Dans la mesure où la commission n'intervient pas dans les litiges entre États, on peut s'attendre à ce que le dossier soumis par l'Islande ne couvre que la zone que cet État est le seul à revendiquer et s'abstienne de mentionner le secteur de Hatton-Rockall. En 2001, l'Islande a accueilli une première rencontre informelle des quatre États concernés par le dossier.

Les revendications danoises

Les îles Féroé constituent une région autonome du royaume du Danemark. Depuis 1948 elles disposent d'une large autonomie qui excepte seulement la défense et les affaires étrangères. En conséquence, leurs intérêts à Rockall sont représentés par le Danemark. Celui-ci revendique pour leur compte des droits sur le plateau continental dans le secteur de Hatton-Rockall, sans toutefois revendiquer le rocher proprement dit.

Waveland et l'occupation par Greenpeace

En 1997, l'organisation non gouvernementale Greenpeace a occupé l'île quelques jours, la renommant Waveland, en action de protestation contre les actions de recherche pétrolière organisées sous autorité britannique. L'île fut érigée par Greenpeace en « nouvel État Global », la citoyenneté de Waveland étant ouverte à toute personne souhaitant manifester son allégeance. Le Home Office, interrogé à ce sujet, s'est borné à déclarer que le Royaume-Uni étant un État libre et Rockall en faisant partie, chacun était libre de voyager à Rockall, puis a ostensiblement ignoré les occupants.

Le projet d'État global s'est poursuivi jusqu'en 1999, jusqu'à la faillite de l'entreprise qui l'organisait.

Cet interlude reste remarquable comme la plus longue période d'occupation continue de l'île : plus de quarante-deux jours.

Rockall dans la littérature et la culture

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jean-Baptiste Charcot y consacre un chapitre et agrémenté d'une planche de dessins du rocher sous toutes ses faces, dans Dans la mer du Groenland, 1928, p.71-83, de l'édition de la Librairie de l'Œuvre Saint-Charles à Bruges, 1938
  • Les contestations sur Rockall sont évoquées dans un épisode du téléfilm de la BBC, The Ambassador, dans lequel on peut voir Pauline Collins dans le rôle d'une ambassadrice du Royaume-Uni en République d'Irlande.
  • Rockall est le théâtre du roman Pincher Martin (1956) de William Golding, une vision cauchemardesque de la bataille d'un homme pour sa survie physique et surtout mentale dans un environnement totalement hostile. Le rocher proprement dit devient le motif central du roman et symbolise l'aliénation post-moderne du personnage principal écarté du monde «réel».
  • Un groupe celtique irlandais, The House Band, a produit un album intitulé Rockal, qui doit son nom au rocher.
  • Les Wolfe Tones, un groupe de musique rebelle irlandaise interprètent une chanson intitulée Rock on Rockall en soutien à la revendication irlandaise sur le rocher.
  • Le groupe de jazz-funk islandais Mezzoforte a enregistré un instrumental du titre de Rockall.
  • Les paroles de Ether, du groupe anglais Gang of Four affirment : « Il y a peut-être du pétrole sous Rockall ».
  • Rockall est aussi le nom du pays où se déroulent la série de romans The Perilous Quest for Lyonesse d'Anthony Swithin.
  • Un célèbre épisode de la série radiodiffusée des années 1950 de la BBC, The Goon Show, Napoleon's Piano, se conclut sur Rockall. Bluebottle (Peter Sellers) est déposé par un hélicoptère pour saluer le drapeau britannique et prendre possession de Rockall au nom du Royaume-Uni. Rockall est aussitôt après détruit par un test de missile.
  • The Master, un roman d'aventures de T.H. White, raconte l'histoire de deux enfants bloqués sur Rockall. Ils découvrent que le rocher est creux et habité par un individu mystérieux qui veut devenir maître du monde.
  • Rockall est le cadre où se déroulent plusieurs épisodes de la bande dessinée de Steve Bell, If....
  • Rockall est le titre et le cadre d'un roman futuriste de Ben Emlyn-Jones. L'île du roman est représentée comme plus grande qu'elle ne l'est en réalité, mais sa position est respectée. Un groupe d'explorateurs abordent l'île et tentent d'y construire une colonie. (The Western Mail 14/8/04)
  • Dans son ouvrage Attention All Shipping (Time Warner, 2004), l'auteur Charlie Connelly visite tous les lieux qui ont servi à nommer les zones des prévisions météorologiques marines. Il évoque Rockall, mais ne va pas jusqu'à visiter le rocher proprement dit.
  • Flanders et Swann ont composé une chanson à l'occasion de la prise de possession par l'armée britannique.

Dépistage précoce

Les études sur les monuments et les pétroglyphes de la Culture mégalithique en Europe occidentale suggèrent que toutes les îles de l’Océan Atlantique ont été découvertes à une date beaucoup plus tôt que le croit généralement. Cette suspicion est confirmée par des découvertes archéologiques sur ces îles ainsi que dans les Amériques. Selon les pétroglyphes de Loughcrew, Co. Meath, Irlande (et Tumulus de Dissignac, Bretagne, France) l'île de Rockall a été découvert c.4100 a.J.-C. (± 100). Une carte de mer montrant l'emplacement de Rockall est gravé sur la tablette de Paredes, maintenant au Musée provincial à Lugo, en Galice, Espagne[1],[2],[3],[4],[5].

References

  1. De Jonge, R.M., and Wakefield, J.S., The Discovery of the Atlantic Islands, Ancient American, Vol.13, No.81, pgs.18-25 (2008)[1]
  2. De Jonge, R.M., and Wakefield, J.S., The Passage Grave of Karleby, Encoding the Islands Discovered in the Ocean, c. 2950 BC, Migration & Diffusion, Vol.5, No.18, pgs.64-74 (2004)[2]
  3. De Jonge, R.M., and IJzereef, G.F., De Stenen Spreken, Kosmos Z & K, Utrecht/ Antwerpen, 1996 (ISBN 90-215-2846-0) (hollandais)
  4. De Jonge, R.M., and Wakefield, J.S., How the Sungod Reached America, c.2500 BC, A Guide to Megalithic Sites, MCS Inc., Wa, USA, 2002 (ISBN 0-917054-19-9)[3]
  5. Wakefield, J.S., and De Jonge, R.M., Rocks & Rows, Sailing Routes across the Atlantic and the Copper Trade, MCS Inc., Wa, USA, 2010 (ISBN 0-917054-20-2)[4]

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Rockall de Wikipédia en français (auteurs)

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