Romulus et Rémus

Romulus et Rémus
Romulus
0147 - Roma - Piazza del Campidoglio - Statua del Tevere - Foto Giovanni Dall'Orto, 7-Apr-2008.jpg
Romulus et Rémus (sculpture de la fontaine de la place du Capitole)

Titre
1er roi légendaire de Rome
(en partie avec Titus Tatius)
753716 av. J.-C. (37ans[1])
En tandem avec Titus Tatius
Prédécesseur Fondation de Rome
Successeur Numa Pompilius
Biographie
Dynastie Latin
Date de naissance 771 av. J.-C[2]. (Albe-la-Longue)
Date de décès 716 av. J.-C. (Rome)
Père Mars[3]
Mère Rhea Silvia
Enfants (Prima, Aollius [4]?)

Louve capitoline
Liste des rois de Rome
Série Rome antique
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L'histoire légendaire des fondateurs de Rome, Romulus et Rémus, fait partie de la mythologie romaine[5]. Cependant, les historiens romains eux-mêmes, à commencer par Tite-Live[6], mettent l'accent sur le caractère poétique et légendaire de ce récit fondateur :

« Quant aux récits relatifs à la fondation de Rome ou antérieurs à sa fondation, je ne cherche ni à les donner pour vrais ni à les démentir : leur agrément doit plus à l'imagination des poètes qu'au sérieux de l'information. On accepte que les Anciens mêlent les dieux aux affaires humaines pour donner plus de majesté à leur ville [...] Toutefois quelle que soit l'attention ou la valeur qu'on accorde à ces récits et à d'autres semblables, je ne leur accorderai pas beaucoup d'importance. J'aimerais au contraire que l'intérêt se concentre sur le climat social et moral, sur les individus, sur les moyens civils et militaires qui ont permis et développé la puissance romaine. »

— Tite-Live, Histoire romaine, Préface du Livre I[7].

Sommaire

Le récit traditionnel

La louve

Antoninien de Philippe l'Arabe de 247 Revers SAECVLARES AVGG Louve allaitant Romulus et Remus - C178

Romulus et son frère jumeau Rémus sont les fils de la vestale Rhéa Silvia et du dieu Mars. Rhéa Silvia est la fille de Numitor, roi de la légendaire ville latine d'Albe la Longue (fondée par Ascagne, fils d'Énée) et dépossédé du trône par son frère Amulius. Celui-ci, craignant que ses petits-neveux ne réclament leur dû en grandissant, prend prétexte qu'ils sont les fils d'une vestale, qui avait fait vœu de chasteté, et ordonne qu'on les jette dans le Tibre.Ce choix arrange également Rhéa Silvia. En effet, les vestales avait pour ordre de rester chastes durant trente ans (de leurs début en temps que vestales à 30ans après.). Si ces accords n'étaient pas accomplit, les vestales étaient soit emmurées ou entérrées vivantes.

Mais l'ordre est mal exécuté, les nouveau-nés sont abandonnés dans un panier sur le fleuve, survivent (par la probable protection des dieux), et sont découverts sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis) situé devant l'entrée de la grotte du Lupercale, au pied du Palatin, par une louve qui les allaita[8],[9] et par un pivert, l'oiseau de Mars[10],[11].

Tite-Live[12] et Plutarque[13] rapportent une autre explication de la légende : les jumeaux auraient été découverts dans la grotte du Lupercale, par le berger Faustulus, gardien des troupeaux d'Amulius. Celui-ci les aurait confiés aux bons soins de sa femme Larentia, une prostituée que les bergers surnommaient Lupa[14], « la Louve ». Ce serait donc par un jeu symbolique que d'autres auteurs latins auraient créé le mythe de la louve biologique mère de Rémus et Romulus, tirant parti de la puissance redoutable de l'animal au profit de leur cité.

Plus tard, les jumeaux, à qui est révélé le secret de leur naissance, tueront Amulius (égorgé par Rémus selon certains, transpercé par l'épée de Romulus selon d'autres) et restaureront leur grand-père Numitor sur le trône d'Albe.

Variante hellénistique

Selon Tite-Live, Romulus et Rémus ont vécu une enfance et une adolescence totalement campagnardes, en compagnie de Faustulus. « Cette vie active les développa physiquement et moralement... »[15]. Plutarque donne quant à lui une version très différente de cette période de la vie des deux frères. Dans son récit, loin d'être abandonnés de tous, Romulus et Rémus sont discrètement aidés par leur grand-père Numitor, qui fournit de la nourriture aux parents adoptifs. Par la suite, ils sont conduits à Gabies, où on leur donne une éducation correspondant à leur statut social réel[16].

Fondation de la ville de Rome

Romulus et Rémus par Rubens

Les vautours

Les jumeaux décident alors de fonder une ville et choisissent pour emplacement « l'endroit où ils avaient été abandonnés et où ils avaient passé leur enfance ». Selon Tite-Live, c'est le droit de nommer la ville et donc celui de la gouverner qui serait à l'origine du conflit fratricide. L'Urbs (la Ville) est fondée le 21 avril 753 avant J.-C.[17] (début du calendrier romain).

Pour se départager, les jumeaux consultent les augures ; Romulus se place sur le Mont Palatin, Rémus sur l'Aventin. L'interprétation du présage est problématique : Rémus a le premier aperçu six vautours, mais Romulus a fini par en observer douze.

Pour Plutarque, Rémus en a effectivement vu six, mais Romulus a menti : si douze vautours finissent par lui apparaître, c'est après le terme du décompte. En apprenant qu'il a été grugé, Rémus se rebelle. C'est à cause de cet événement que les Romains consultent principalement les vautours quand ils prennent les augures[18].

La mort de Rémus

L'historien latin rapporte deux versions de la mort de Rémus[19]. Selon la première, Rémus tombe (victime d'un coup de pelle du centurion Celer) pendant la bagarre[20] qui suit le décompte des augures ; selon l'autre, il franchit par dérision le sillon sacré (pomœrium) que vient de tracer Romulus qui le tue sous le coup de la colère. On raconte enfin que, pris de remords, Romulus enterre son frère sur l'Aventin avec tous les honneurs.

Dans les Fastes[21], Ovide reprend la première version. Selon lui, il n'y a jamais eu le moindre conflit entre les jumeaux et Rémus avait accepté la décision des augures. L'écrivain raconte que c'est par ignorance de l'ordre de Romulus plus que par dérision que Rémus franchit la muraille encore peu élevée et que c'est par strict respect de la consigne que Celer, responsable du travail, tue Rémus d'un coup de bêche. C'est d'ailleurs à grand peine que Romulus cache son chagrin[22].

L'enlèvement des Sabines

L'enlèvement des Sabines, par Pietro da Cortona (1629).

Romulus entreprend la construction de sa ville, qu'il nomme Roma (Rome), d'après son propre nom, dit la légende. Mais la Ville, lieu de refuge pour les esclaves en fuite et les hommes libres souhaitant changer d'existence, manque singulièrement de femmes. Une pénurie qui condamne le projet à brève échéance. Comme les tentatives de mariage dans les « villes » avoisinantes trouvent toutes de méprisantes fins de non-recevoir, Romulus décide de voler des femmes[23]. Prétextant la découverte fortuite d'un autel consacré à une divinité, il instaure la fête de « Consualia » en l'honneur de Neptune[24] le 18 août[25],[26] et y convie les Sabins et les peuples de plusieurs « villes » alentour : Caenina, Crustumerium, Antemnae. Tandis que l'attention des hommes est détournée, les femmes sont enlevées par surprise.

Plutarque s'interroge longuement[27] sur le nombre exact d'enlèvements : 30, qui donnèrent leurs noms au 30 curies romaines selon certains, 527 selon Antias, 683 selon Juba. Plus loin, il avance le chiffre de près de 800[28]. Le biographe rejette comme invraisemblable l'assertion selon laquelle leur nombre se serait limité à 30 et l'intention profonde de Romulus aurait été « moins des mariages que la guerre ». Il précise encore qu'aucune des filles enlevées n'était mariée, sauf Hersilie, qui fut capturée par erreur.

Thalasius

Le hasard des enlèvements induit un mélange entre classes sociales. Certaines des victimes sont de haut rang et « épousent » des Romains de basse condition, mais « les plus belles filles étaient réservées aux notables »[29]. Ainsi Thalasius[30], à qui échoit une fille de très grande beauté et qui sera félicité pour sa chance par un cortège spontané et admiratif tandis qu'on emmène la jeune fille chez lui. Ce serait l'origine de l'expression prononcée durant les mariages solennels, dans lesquels on mime l'enlèvement de la mariée[31]. Une autre explication serait que « Thalasius » fut le signal de déclenchement des enlèvements[32]...


Furieux, les peuples outragés forment une coalition dirigée par le roi de Cures Titus Tatius et déclarent la guerre. Romulus commence par écraser les soldats de Caenina, tue leur chef Acron et prend leur ville d'assaut. Attaqué par surprise par les Antemnates, il les écrase également et prend leur ville. Mais à la demande de sa femme, d'origine sabine, Hersilie, Romulus les épargne, accorde son pardon et le droit de cité à Antemnae.

Tarpéia

Grâce à la trahison de la jeune Tarpéia, les Sabins parviennent à s'introduire dans la ville et à s'emparer de la citadelle du Capitole. D'abord bousculé, Romulus, après une invocation à Jupiter, parvient à relancer ses troupes à l'assaut. Le combat est très indécis[33]. À tel point que ce sont les épouses sabines des Romains qui s'interposent entre les deux camps. Ainsi la bataille prend fin. Romains et Sabins fusionnent, le gouvernement est concentré à Rome qui double sa taille et les Romains prennent le nom de Quirites (de Cures) en l'honneur des Sabins.

Romulus répartit alors la population romaine en trente curies et donne à celles-ci le nom de femmes sabines.

Si vis pacem, para bellum (Si tu veux la paix, prépare la guerre)

On forme aussi trois centuries de chevaliers : les Ramnes (qui tirent leur nom de Romulus)[34], les Titienses (de Titus Tatius) et les Luceres (d'un soldat de Romulus qui mourut au combat contre les Sabins)[35].

Les deux rois, Romulus le Romain et Titus Tatius le Sabin, règnent ensemble « en parfait accord » pendant plusieurs années. Tite-Live rapporte toutefois, non sans une certaine ironie, qu'après la mort accidentelle de Titus au cours d'une émeute à Lavinium, « Romulus regretta moins qu'il aurait dû ce malheur. » L'alliance avec Lavinium est renouvelée.

À la tête d'une troupe de 300 soldats (les mêmes que ceux mentionnés plus haut) tout dévoués à sa personne, les celeres, Romulus passe le reste de sa vie à guerroyer contre ses proches voisins étrusques : Fidènes, et surtout Véies, une cité à laquelle il finit par accorder, contre cession de territoires, une trêve de cent ans.

Il laissera un État suffisamment fort et impressionnant militairement pour vivre en paix pendant quarante ans sous le règne de son successeur Numa Pompilius.

Quirinus

Selon la légende, il n'est pas mort, mais a simplement disparu un jour dans une violente tempête[36] et fut emmené au ciel alors qu'il inspectait ses troupes près du marais de la Chèvre[37]. Il serait devenu le dieu des vaillants Romains et de leur ville. Il fut plus tard assimilé à Quirinus. Tite-Live encore, après avoir rappelé que « Romulus comptait plus de partisans dans le peuple que parmi les patriciens », rapporte une rumeur plus sordide d'après laquelle Romulus aurait été tout simplement massacré par les patriciens, et suppose que son apothéose sous le nom de Quirinus fut un stratagème politique destiné à apaiser le bon peuple.

Dans un contexte qui préfigure les conflits entre la plèbe et le patriciat, le récit de l'apparition divine de Romulus à Proculus Julius[38],[39] semble, malgré son invraisemblance, avoir calmé les esprits :

« Romains, dit-il[40], Romulus , père de notre ville, est descendu soudain du ciel, ce matin, au point du jour, et s'est offert à mes yeux ; et, comme je me tenais devant lui, plein de crainte et de respect, et lui demandais instamment la faveur de le regarder en face : "Va, m'a-t-il dit, et annonce aux Romains que la volonté du ciel est de faire de ma Rome la capitale du monde. Qu'ils pratiquent donc l'art militaire. Qu'ils sachent et qu'ils apprennent à leurs enfant que nulle puissance humaine ne peut résister aux armes romaines." À ces mots, dit-il, il s'éleva dans les airs et s'en alla. »

— Tite-Live, Histoire romaine, Livre I, 16

« Ce qui est extraordinaire, conclut Tite-Live[41], c'est qu'on ait cru à cette histoire et que la croyance à l'immortalité de Romulus ait consolé le peuple et l'armée. »

Romulus et l'héritage indo-européen à Rome

Selon Georges Dumézil, en tant que fondateur de Rome, Romulus concentre sur sa personne de nombreux aspects des trois fonctions indo-européennes.

  • La première fonction est la souveraineté, notamment par ses rapports étroits avec Jupiter qui lui accorde ses auspices. Il incarne plus spécifiquement la tendance « magique », voire « terrible » de cette première fonction ; l'autre tendance, davantage « juridique » de la souveraineté, revenant à son successeur, le roi Numa Pompilius, fondateur de nombreux cultes dont celui de Fides, la divinité garante des serments.
  • La deuxième fonction est liée à la force, à l'armée, puisque que ce roi guerrier et conquérant est fils de Mars.
  • Enfin la troisième fonction d'abondance, de prospérité, par sa gémellité et son association avec le roi des Sabins Titus Tatius, dont le peuple incarnerait l'opulence.

Découverte de la grotte du Lupercale

Le 20 novembre 2007, des archéologues italiens annoncent qu'ils ont découvert la grotte où les Romains célébraient la fête des Lupercales et où, selon la légende, auraient vécu Romulus et Rémus. Selon le spécialiste Andrea Carandini, il s'agit de l'une des plus grandes découvertes archéologiques jamais faites[42]. L'identification de la grotte au Lupercale n'a pas toutefois fait l'unanimité, des archéologues comme Fausto Zevi considérant qu'il s'agit plutôt d'un nymphée dépendant du palais impérial[43].

Adaptation cinématographique

Notes et références

  1. Selon Plutarque (Vies parallèles, Romulus, 29), on en déduit la date de naissance.
  2. Il meurt à 54 ans selon Plutarque (Vies parallèles, Romulus, 29), on en déduit la date de naissance.
  3. Selon Plutarque, le père des jumeaux aurait pu être Amulius, qui aurait violé sa nièce, Rhéa Silvia (Vies parallèles, Romulus, 4).
  4. Selon Zénodote de Trézène, mais contredit par de nombreux historiens selon Plutarque (Vies parallèles, Romulus, 14)
  5. Le récit légendaire décrit dans l'article est principalement tiré de l'historien latin Tite-Live. L'édition des Belles Lettres listée dans les sources fournit un long développement relatif aux intentions littéraires de l'auteur et à l'historique de la reconstitution du texte de Tite-Live (p. VII à CXXX).
  6. Tite-Live, Histoire romaine, Préface du Livre I
  7. Tite-Live, Histoire romaine, Préface du Livre I p. 52, Flammarion
  8. En latin archaïque, ruma désigne « une mamelle », d'où le jeu de mots sur l'origine du nom de la ville de Rome (Dictionnaire des noms de lieux - Louis Deroy et Marianne Mulon, Le Robert, 1994) (ISBN 285036195X)
  9. Rumina était la déesse de l'allaitement (Gaffiot, éd 1934, p. 1373).
  10. Ovide, Fastes III
  11. Plutarque, Vies parallèles, Romulus, 4, 2 + note n° 9 p.82
  12. Tite-Live, Histoire romaine, Livre I, 4
  13. Plutarque, Vies des hommes illustres - Romulus - p.44
  14. Lupa est à l'origine du mot français « lupanar ».
  15. Livre I, 4
  16. Plutarque, Romulus, VI, 1
  17. Onzième jour avant les calendes de mai, jour d'éclipse, comme il se doit. (Plutarque)
  18. Plutarque, Romulus, IX, 4 et X, 1
  19. Tite-Live, Histoire romaine, Livre I, 6
  20. Selon Plutarque, Faustulus fut lui aussi l'une des victimes de la rixe.
  21. Ovide, Les Fastes, Livre IV-807-862
  22. Une légende française tardive veut que Rémus n'ait pas été tué, mais simplement chassé et soit parti fonder la ville de Durocortorum, actuelle Reims (en Champagne) ; d'où le nom de Rèmes et le rôle historique de Reims dans le cérémonial du sacre des rois de France.
  23. Le quatrième mois après la fondation de la Ville selon Quintus Fabius Pictor, cité par Plutarque (Romulus, XIV, 1)
  24. Le rapprochement avec Neptune est généralement rejeté comme un calembour par les traducteurs modernes, qui voient en Consus, une divinité italique et l'associe plutôt avec Ops, la déesse des récoltes (Plutarque, Vies parallèles, note 40, p. 101). Voir aussi la traduction d'Annette Flobert, (note 31, p. 69)
  25. Plutarque, Romulus, XIV, 3
  26. La fête de Consualia sera célébrée le 21 août
  27. Romulus, XIV, 1-2
  28. Comparaison Thésée - Romulus, XXXV, 2
  29. Tite-Live
  30. Aussi orthographié « Talasius », sans h. Le h aurait été rajouté pour « faire grec », mais le terme serait d'origine sabine.
  31. Annette Flobert rejette cette étymologie
  32. Sextus Scylla de Carthage, d'après Plutarque, qui avance encore d'autres explications de l'origine du mot (Romulus XV,1)
  33. Romulus est blessé par une pierre et doit temporairement cesser le combat (Plutarque).
  34. Dans son Histoire romaine (tome I, chapitre 4, : Les commencements de Rome, p. 42, Coll. Bouquins, Robert Laffont) , l'historien Mommsen (1817-1903) , s'appuyant sur l'étymologie, avance la thèse que le nom originel des Romains était « Ramniens » (qui aurait signifié « les hommes de la forêt »). Les trois tribus dont il est ici question auraient été antérieures à la Ville, qui serait née de leur fusion (synœcisme), et non postérieures comme dans présenté par Tite-Live.
  35. Cette interprétation de l'origine « ethnique » des trois tribus romaines est aujourd'hui totalement rejetée entre autres en raison de l'étymologie strictement étrusque des trois dénominations. Voir aussi note 1, p. 24 de l'édition des Belles Lettres).
  36. L'orage aurait été accompagné d'une éclipse de soleil (Annette Flobert, note 55, p. 82, se référant peut-être à Plutarque.
  37. Emplacement du futur Cirque Flaminius au Champ de Mars. Le 7 juillet, on y commémorait la « disparition » de Romulus.
  38. Proculus Julius : un homme de confiance, « dont l'affirmation avait du poids »selon Tite-Live ; un personnage au patronyme anachronique, selon l'édition des Belles Lettres (note 1, p. 28).
  39. Julius Proclus, selon Plutarque (Romulus, XVIII, 1)
  40. Proculus Julius
  41. Livre I, 16
  42. Dépêche Reuters 20 novembre 2007
  43. La Repubblica 23 novembre 2007

Sources

  • (la) (fr) Tite-Live, Histoire romaine, Livre I, (traduction Gaston Baillet), Les Belles Lettres, Paris, 2003, (ISBN 2-251-01281-8)
  • Tite-Live, Histoire romaine. De la fondation de Rome à l'invasion gauloise, (traduction Annette Flobert) Garnier-Flammarion, Paris, 1995, (ISBN 2-08-070840-6)
  • Plutarque, Vies parallèles, Thésée - Romulus, Quarto, Éditions Gallimard, 2001.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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