Rubin Carter

Rubin Carter
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Rubin Carter
RubinCarter.jpg
Fiche d’identité
Nom complet Rubin Carter
Surnom Hurricane
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Date de naissance 6 mai 1937
Lieu de naissance Clifton, New Jersey
Taille 1,73 m (5 8)
Catégorie Poids moyens
Palmarès
Professionnel
Combats 40
Victoires 27
Victoires par KO 19
Défaites 12
Matchs nuls 1

Rubin Carter, surnommé Hurricane, est un boxeur américain poids moyens né le 6 mai 1937 à Clifton, New Jersey.

Il est plus connu pour ses condamnations controversées en 1967 et 1976 pour 3 meurtres perpétrés en juin 1966 à Paterson (New Jersey), et pour sa libération de prison qui suivit en 1985. Le 26 février 1988, le non-lieu est signé. L'affaire Rubin Carter aura duré 22 ans.

La question de la véritable culpabilité ou innocence de Carter demeure fortement polémique : soit le système de justice pénale américain a libéré un triple meurtrier en désavouant deux jurys différents qui l'avaient condamné, soit il a emprisonné un innocent pendant près de 20 ans.

Sommaire

Biographie

Sa jeunesse

Rubin Carter grandit à Paterson dans le New Jersey, au milieu d'une famille de 7 enfants. Ses parents connurent un long et paisible mariage, subvenant au besoin de la famille, et éduquèrent leurs six autres enfants sans problème majeur. Rubin semble être le seul à avoir eu des problèmes avec la justice, l'amenant même à être condamné à un centre pour délinquants juvéniles suite à un braquage, peu après son quatorzième anniversaire.

Carter s'évada du centre en 1954 et s'engagea dans l'US Army à l'âge de 17 ans. Plusieurs mois après avoir achevé ses classes dans l'infanterie à Fort Jackson (Caroline du Sud), il rallia l'Allemagne, où, selon son autobiographie parue en 1974[1], il commença à s'intéresser à la boxe. Toutefois, Rubin Carter était un piètre soldat et fut traduit quatre fois en cour martiale avec des charges allant de l'insubordination à la désertion (ou absence illégale). En mai 1956, l'armée le renvoya en le réformant pour inaptitude au travail militaire, peu avant sa date de fin de service. En définitive, il aura servi 21 mois des 3 années prévues de son contrat.

Après son retour dans le New Jersey, Carter fut rattrapé par les autorités et dut faire 10 mois supplémentaires de détention pour son évasion de la maison de correction. Peu après sa libération, Carter fut arrêté pour une série d'agressions dans la rue. Il plaida coupable de tous les chefs d'accusation et fut condamné à la prison d'État du New Jersey, où il resta les quatre années qui suivirent.

Sa carrière de boxeur

Pendant son incarcération, Rubin Carter reprit son intérêt pour la boxe, et finalement, à sa libération en septembre 1961, devint professionnel. Mesurant 1m73, Carter était plus petit que la moyenne des poids moyens, mais il combattit toute sa carrière avec un poids proche des 70 kg (150-160 pds). Sa tête rasée, sa moustache imposante, son regard fixe et décidé, ainsi que son solide gabarit lui donnaient une intimidante stature sur le ring, des années avant qu'une telle allure ne se banalise.

Son style agressif et la puissance de ses coups (qui lui permirent de terminer beaucoup de ses combats par KO dès les premiers rounds) forçaient le respect, faisant de lui le favori des foules et lui faisant gagner le surnom de Hurricane (Ouragan). Après qu'il eut battu nombre de ses concurrents légitimes chez les poids moyens tels que Florentino Fernandez, Holley Mims, Gomeo Brennan, et George Benton, le monde de la boxe le prit au sérieux. Ring Magazine fut le premier à le classer dans son "Top 10" des poids moyens en juillet 1963.

Il prit part à six combats en 1963, comptabilisant 4 victoires pour 2 défaites.[3] Il resta classé au bas du top 10 jusqu'au 20 décembre, où, à la surprise générale, il mit deux fois au tapis l'ancien et futur champion du monde Emile Griffith au premier round, concrétisant un KO technique.

Cette victoire permit à Carter d'atteindre la 3e place des prétendants au titre des poids moyens, détenu alors par Joey Giardello.

Carter remporta deux combats de plus (dont un sur décision d'arbitre sur le futur champion poids lourd Jimmy Ellis) en 1964, avant de rencontrer Joey Giardello à Philadelphie pour un championnat du monde en 15 rounds le 14 décembre. Carter se défendit bien, mais la décision des juges fut unanime pour récompenser Giardello. La plupart des journalistes étaient d'accord : une rapide concertation montra que 14 des 18 journalistes sportifs présents près du ring s'accordaient à dire que Giardello avait mieux boxé que son adversaire. Carter resta digne dans la défaite et ne protesta pas contre la décision des juges.

Après ce combat, le statut de Carter en tant que prétendant - illustré par son classement dans Ring Magazine - commença à chuter. Il combattit 9 fois en 1965, mais perdit 4 de ses 5 combats contre des concurrents sérieux (Luis Manuel Rodriguez, Harry Scott et Dick Tiger). Tiger, en particulier, ne rencontra pas de problème avec Carter, l'envoyant 3 fois au tapis lors du même match, en mars 1965. « C'était », dit Carter, « la pire raclée que j'ai prise dans ma vie - sur et en dehors du ring »[2].

Évolution du classement de Carter

Publié par Ring Magazine, son classement ne cessait de chuter avant son emprisonnement :

Carte de Paterson, Passaic County, New Jersey (lieu du triple meurtre)

Le triple meurtre

Les victimes

Le 17 juin 1966, à environ 2h30 du matin, deux hommes noirs sont entrés dans le Lafayette Bar et Grill, à Paterson (New Jersey) et ont commencé à tirer.

  • Le patron, Jim Oliver, et un client, Fred "Cedar Grove Bob" Nauyoks, furent tués sur le coup.
  • Hazel Tanis, une cliente grièvement blessée, fut touchée à la gorge, à l'estomac, aux intestins, à la rate et au poumon gauche, ainsi qu'à son bras qui éclata sous l'impact des balles de plomb. Elle mourut près d'un mois plus tard.
  • Un troisième client, Willie Marins, survécut à l'attaque bien qu'il ait été atteint à la tête, perdant l'usage d'un œil.[4]

Les témoins

Un petit délinquant, Alfred Bello, qui se trouvait près du Lafayette pour commettre un cambriolage la même nuit, fut témoin oculaire. Bello fut l'une des premières personnes sur la scène du crime et appela un opérateur téléphonique pour avertir la police.

Une résidente de l'appartement situé au deuxième étage au-dessus du Lafayette, Patricia Graham (qui devint Patricia Valentine), vit quant à elle deux hommes noirs monter dans une voiture blanche et partir vers l'ouest en quittant le bar.

Un autre voisin, Ronald Ruggiero, entendit également les coups de feu et lorsqu'il regarda par sa fenêtre, il vit Bello courir de la rue Lafayette vers la 16e rue. Il entendit aussi le crissement des pneus et vit une voiture blanche s'échapper, prendre le cap vers l'ouest, avec deux hommes noirs assis à l'avant.

L'arrestation

La voiture de Carter correspondait à la description faite par les témoins. La police l'arrêta et amena Carter et l'autre occupant, John Artis, sur la scène du crime environ 30 minutes après l'incident. Il y avait peu de preuves matérielles, la police ne prit pas d'empreintes digitales sur le lieu du crime, et n'avait pas l'équipement nécessaire pour effectuer un test à la paraffine sur Carter et Artis.

Aucun des témoins oculaires n'identifia Carter ou Artis comme l'un des tireurs, pas plus que Willie Marins lorsque la police amena Carter et Artis à l'hôpital pour qu'il les voie.

Cependant, en fouillant la voiture de Carter, la police trouva un pistolet de calibre 32 à proximité et une cartouche de fusil de chasse de diamètre 12 - les mêmes calibres que ceux utilisés lors de la fusillade. Carter et Artis furent amenés au poste par la police et questionnés.

Dans l'après-midi, les deux hommes passèrent l'épreuve du détecteur de mensonge. Malgré les doutes, l'examinateur John J. McGuire rapporta plus tard les conclusions suivantes pour chacun des deux suspects : « Après une analyse rigoureuse de l'enregistrement du détecteur de mensonge du sujet, il est de l'avis de l'examinateur que ce sujet a tenté de frauder à toutes les questions pertinentes. Et était impliqué dans ce crime. Après l'interrogatoire et confronté à l'avis des examinateurs, le sujet a nié une quelconque participation au crime »[3]. Les valeur et fiabilité scientifiques des tests au polygraphe étaient cependant discutées, et ceux-ci étaient généralement considérés comme des preuves irrecevables. Carter et Artis furent libérés plus tard dans la journée.

Première condamnation et appel

Plusieurs mois plus tard, Bello révéla à la police qu'il avait un complice lors de sa tentative de cambriolage, Arthur Dexter Bradley. Après un interrogatoire supplémentaire, Bello et Bradley identifièrent, chacun séparément, Carter comme l'un des deux Noirs qu'ils avaient vus armés sortir du bar la nuit des meurtres. Bello identifia aussi Artis en tant que deuxième homme. En se fondant sur ces témoignages concordants, Carter et Artis furent arrêtés et inculpés.

Même si la défense montra que les accusés ne correspondaient pas aux descriptions que les témoins avaient données le 17 juin 1966, Bello et Bradley s'en tinrent à leur témoignage. Ajouté à l'identification de la voiture de Carter par Patricia Valentine, aux munitions trouvées dans la voiture de Carter, et aux doutes concernant les versions données par les témoins de l'alibi de Carter, cela convainquit un jury composé uniquement de Blancs que Carter et Artis étaient les tueurs. Les deux hommes furent jugés coupables et condamnés à la prison à perpétuité.

Soutien populaire et médiatique

Article détaillé : Hurricane (chanson).

Pendant sa peine de prison, Carter écrivit son autobiographie Le 16e Round (The Sixteenth Round: From Number 1 Contender to #45472), publiée en 1974. Il continua à clamer son innocence, et gagna un soutien populaire grandissant pour un nouveau procès ou une amnistie. Le chanteur Bob Dylan écrivit et joua une chanson en son honneur, intitulée Hurricane (1975), laquelle exprimait l'avis que Carter était innocent. Les faits tels que chantés par Bob Dylan peuvent être néanmoins remis en cause [5].

Tout au long de son incarcération, il fut soutenu par de nombreuses personnes, anonymes ou célèbres, telles que la chanteuse Joni Mitchell ou encore le boxeur Mohammed Ali.

Les rétractations de Bello et Bradley

Pendant cette période, des enquêteurs et journalistes pro-Carter persuadèrent Alfred Bello et Arthur Bradley de revenir sur le témoignage qu'ils avaient donné au procès de 1967. En 1974, les deux témoins clés dans la condamnation de Carter se rétractèrent. Ces rétractations servirent comme base d'une motion pour un nouveau procès. Mais le juge Larner, qui présida à la fois au premier procès et à l'audition des rétractations, décida que celles-ci "sonnaient faux", et rejeta la motion[4].

Cependant, les avocats de la défense déposèrent une autre motion, fondée sur de nouvelles preuves apportées pendant le procès de rétractation (dont une qui reposait sur un enregistrement policier d'un entretien avec Bello). Bien que Larner rejetât également cette motion[5], la Cour Suprême du New Jersey accorda à Carter et Artis un nouveau procès en 1976, concédant que la preuve de divers "marchés" passés entre l'accusation et les témoins Bello et Bredley aurait dû être divulguée à la défense avant ou pendant le procès de 1967[6].

En dépit de l'énorme pression politique et populaire pour abandonner l'affaire, le procureur Burrell Yves Humphreys prit la difficile décision de continuer les poursuites pour les actes d'accusation de meurtre, alors vieux de 9 ans. Toutefois, il fit une offre similaire à Carter et Artis : un test "sans risque" au détecteur de mensonge. Si l'un ou l'autre des deux hommes passait et réussissait un passage au détecteur de mensonge sous l'autorité d'un expert reconnu, Humphreys abandonnerait les charges contre lui. Dans le cas où il échouerait au test, il n'y aurait aucune conséquence défavorable. [6]

Généralement, les tribunaux ne considèrent pas ces tests comme suffisamment fiables pour les admettre comme preuve. Mais si les deux parties se mettent d'accord pour que les tests soient recevables, un juge admettra les résultats du test du détecteur de mensonge comme pièce du dossier et le jury pourra écouter l'avis des experts. À cause de cela, l'offre habituellement faite à un accusé est à double tranchant : Réussissez et partez libre, échouez et les preuves seront à charge contre vous. L'offre de Humphreys à Carter et Artis était exceptionnelle, parce qu'il ne tenait pas à la deuxième condition : les résultats ne seraient pas retenus contre Carter et Artis si ceux-ci échouaient aux tests.

Pourtant, les deux hommes déclinèrent l'offre.

L'année suivante, en 1975, Bello changea de nouveau sa version de l'histoire, contrairement à Bradley. Il déclara qu'en réalité, il était à l'intérieur du bar au moment des coups de feu.

Vu que Bello avait raconté nombre de versions différentes des évènements de cette nuit-là, Humphreys insista pour qu'il répète son identification des accusés devant deux experts différents. Bien que les deux experts eussent conclu que Bello disait la vérité, l'un d'eux en vint aussi à la conclusion que Bello était dans le Lafayette Bar soit juste avant, soit pendant la fusillade, et répéta verbalement cette information à l'équipe de l'accusation. Dans son rapport écrit, en revanche, l'expert affirma uniquement que le témoignage de Bello de 1967 (qui le situait en dehors du bar, dans la rue, au moment des coups de feu) était vrai.

Seconde condamnation et l'appel

En mars 1976, la Cour Suprême du New Jersey cassa les précédents verdicts, estimant que les condamnés n’avaient pas bénéficié de tous leurs droits pour se défendre. Carter et Artis furent ainsi libérés sous caution (respectivement 20 000 $ et 15 000 $).

En décembre 1976, au second procès, Bello changea encore son témoignage, répétant celui donné en 1967 qui le situait en dehors du bar. Le juge Leopizzi indiqua aux jurés que s'ils ne croyaient pas au témoignage de Bello, ils seraient dans l'obligation d'acquitter les accusés. L'État fit objection et demanda à la cour d'informer le jury qu'une condamnation pourrait être fondée sur l'autre preuve que l'État allait introduire, mais sa requête fut rejetée. Néanmoins, Carter et Artis furent encore désignés coupables, cette fois par un jury comprenant deux afro-américains, en moins de 9 heures.

Après 6 mois de liberté, Carter et Artis furent renvoyés en prison à perpétuité.

La défense de Carter continua à faire appel pour diverses raisons. En 1982, la Cour Suprême du New Jersey admit que l'accusation avait retenu des preuves pouvant servir à la défense, une soi-disant violation de Brady, mais confirma les précédentes condamnations par 4 voix contre 3[7].

Entre-temps, le 22 décembre 1981, John Artis bénéficia de la liberté conditionnelle.

Appel devant la Cour Suprême

Trois ans plus tard, les avocats de Carter déposèrent une demande d'habeas corpus à la cour fédérale, une pétition légale souvent infructueuse demandant la révision fédérale de la constitutionnalité des décisions de la cour d'état. L'effort fut payant : en novembre 1985, le juge Haddon Lee Sarokin de la Cour de District des États Unis déclara que Carter et Artis n'avaient pas reçu de procès équitable, considérant que l'accusation était « fondée sur le racisme plutôt que sur la raison et sur la dissimulation plutôt que sur la transparence. » [8] Il ordonna la libération immédiate de Carter "au nom de la simple décence". Il réprimanda l'État du New Jersey pour avoir caché les doutes sur les résultats de Bello au détecteur de mensonge, et mis de côté leur véracité[9].

Les procureurs du New Jersey firent appel sans succès du verdict de Sarokin devant la cour d'appel des États-Unis pour le troisième circuit qui confirma l'avis de Sarokin sur un des deux points permettant la libération de Carter[10],[11]. Ils s'adressèrent aussi à la cour suprême des États-Unis, qui refusa d'écouter le dossier[12].

Bien qu'ils aient pu tenter de les faire condamner une troisième fois, les procureurs du comté de Passaic choisirent de ne pas le faire. Depuis l'époque des faits, les témoins avaient disparu ou étaient morts, le coût aurait été extrêmement élevé. Même une condamnation n'aurait eu que peu de résultat. Artis, lui, avait déjà été libéré sur parole, et ne serait pas retourné en prison même s'il était recondamné. En 1988, les procureurs du New Jersey enregistrèrent une motion pour effacer les accusations originales intentées contre Carter et Artis en 1966, abandonnant réellement toutes les charges. Le 26 février 1988, Rubin Carter bénéficia d’un non-lieu.

Depuis l'affaire judiciaire

John Artis fut emprisonné une nouvelle fois en 1986 où il plaida coupable de vente de cocaïne et recel d'arme. Actuellement dans le domaine social, il travaille auprès des jeunes délinquants en Virginie.

Rubin Carter vit dans une ferme aux alentours de Toronto (Canada), depuis 1988. Il fut directeur exécutif de l'Association de Défense des Condamnés à Tort (Association in Defence of the Wrongly Convicted - ADWC) de 1993 à 2005. Il travaille actuellement comme conférencier. Carter démissionna publiquement de l'association quand le procureur de Guy Paul Morin, un homme condamné à tort, fut élu à la fonction de juge et que l'ADWC refusa de soutenir les protestations de Carter sur cette nomination. Le 14 octobre 2005, Rubin Carter reçut un doctorat honorifique en droit de l'université de York (Toronto, Ontario) ainsi que de l'université de Griffith (Brisbane, Australie) en mémoire de son travail auprès de l'ADWC et de l'Innocence Project.

Lesra Martin, un auteur ayant aidé à rendre l'affaire Carter populaire, est aujourd'hui installé à Vancouver et occupe le poste de procureur auprès de la province de Colombie-Britannique.

Annexes

La carrière de boxeur de Carter comptabilise 27 victoires, 12 défaites et un ex-aequo en 40 combats, dont 8 KO et 11 KO techniques. Il reçut un titre honorifique de champion de la part de la WBC en 1993, tout comme Joey Giardello lors du même banquet à Las Vegas.

L'histoire de Carter a inspiré un long-métrage de 1999 intitulé Hurricane Carter avec Denzel Washington dans le rôle-titre. Ce film remporta le Golden Globe du meilleur acteur dramatique, et l'Ours d'argent de la meilleure interprétation masculine pour Denzel Washington.

Voir aussi

Notes et références

  1. Le 16e Round (The Sixteenth Round: From Number 1 Contender to #45472) - Penguin Putnam , ISBN 0-14-014929-5, 1974
  2. « It was the worst beating that I took in my life - inside or outside of the ring. » [1]
  3. « After a careful analysis of the polygraph record of this subject, it is the opinion of the examiner that this subject was attempting deception to all the pertinent questions. And was involved in this crime. After the examination and confronted with the examiners opinion the subject denied any participation in the crime »
  4. State v. Carter, 345 A.2d 808 (N.J. Super. Ct. Law Div. 1974). Le juge de la Cour Suprême, qui présidait le précédent procès, refuse la motion pour un nouveau procès.[2]
  5. State v. Carter, 347 A.2d 383 (N.J. Super. Ct. Law Div. 1975), les nouveaux avocats plaidèrent encore pour un nouveau procès. Le juge refusa la motion.
  6. State v. Carter, 354 A.2d 627 (N.J. 1976). La Cour Suprême du New Jersey ordonna un nouveau procès.
  7. State v. Carter, 449 A.2d 1280 (N.J. 1982). La Cour Suprême du New Jersey confirme les condamnations du second procès.
  8. « based on racism rather than reason and concealment rather than disclosure. »
  9. Carter v. Rafferty, 621 F. Supp. 533 (D.N.J. 1985)
  10. Carter v. Rafferty, 781 F.2d 993 (3d Cir. 1986). Le 3e Circuit refuse la motion de l'état de garder Carter et Artis en prison dans l'attente d'un nouveau procès.
  11. Carter v. Rafferty, 826 F.2d 1299 (3d Cir. 1987). Le 3e Circuit confirme l'avis sur l'habeas corpus.
  12. Rafferty v. Carter, 484 U.S. 1011 (1988).

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