Région administrative spéciale de Macao

Région administrative spéciale de Macao

Macao

Macao
Região Administrativa Especial de Macau (pt)
澳門特別行政區 (zh)
Drapeau de Macao Armoiries de Macao
Drapeau Armoiries
Carte indiquant la localisation de Macao dans la région
Macau montage.png
Administration
Statut politique Région administrative spéciale
Capitale Aucune
Gouvernement
- Chef de l'exécutif

Edmund Ho Hau-wah
Géographie
Superficie 28,2 km²
Démographie
Population  (2008) 460 823 hab.
Densité 16 341 hab./km²
Langue(s) Portugais, cantonais, mandarin
Économie
PIB (2006)
 · PIB/hab.
14,3 milliards $
28 436 $
Monnaie Pataca
Autres
Fuseau horaire UTC +8
Domaine internet .mo
Indicatif téléphonique 853

22°10′N 113°33′E / 22.167, 113.55 Macao (en portugais : Macau ; en mandarin : 澳門 ; en cantonais : Ou3 Mun4 ou Ou3 Mun2 ; en pinyin : Àomén) est une Région administrative spéciale (RAS) de la République populaire de Chine depuis le 20 décembre 1999[1],[2]. Auparavant, Macao a été colonisée et administrée par le Portugal durant plus de 400 ans et est considérée comme le dernier comptoir ainsi que la dernière colonie européenne en Chine[3].

La création de cette administration remonte au milieu du XVIe siècle[4], lorsque Macao a été colonisée et occupée graduellement[5] par les Portugais. Ils ont rapidement apporté la prospérité à la zone, ce qui en a fait une grande ville et un intermédiaire important dans les échanges entre la Chine, l'Europe et le Japon, en atteignant son apogée à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle. À partir de 1887, la Chine reconnait officiellement la souveraineté et l'occupation perpétuelle du Portugal à Macao à travers le Traité de l'amitié et du commerce sino-portugais[4]. En 1967, suite à l'émeute soulevée par les pro-communistes chinois résidents à Macao le 3 décembre 1966, le Portugal renonce[4] à son occupation perpétuelle du territoire. En 1987, après d'intenses négociations entre le Portugal et la Chine, les deux pays convenurent que Macao allait revenir à la souveraineté chinoise le 20 décembre 1999[4]. Aujourd'hui, Macao est une ville importante et connaît une croissance économique rapide, basée sur le fort développement du tourisme et des jeux d'argent. Le chiffre d'affaires des casinos y est d'ailleurs plus élevé qu'à Las Vegas.

Macao se compose de la péninsule de Macao et de deux îles, Taipa et Coloane qui sont reliés ensemble par des terres arides (l'isthme de Cotai), totallisant une superficie de 28,6 km2. Macao est située sur la côte Sud de la République populaire de Chine, à l'ouest de l'embouchure de la rivière des Perles et à 60 km de Hong Kong, qui se trouve approximativement en face de Macao. Les frontières Nord et Ouest communiquent avec la Zone économique spéciale de Zhuhai et se situent à proximité de la province de Guangdong[6].

Macao effectue plusieurs demandes pour obtenir plus d'espace de construction sur l'embouchure de la rivière des perles. Sa population est estimée à environ 538 000 habitants. La majorité de la population se constitue de Chinois natifs. [7].

Depuis le 20 décembre 1999, le nom officiel de Macao est « Région administrative spéciale de Macao de la République populaire de Chine » (RASM). Après la création de la RASM, Macao agit selon le principe du gouvernement central de la République populaire de Chine, soit « Un pays, deux systèmes », ainsi que de « l'Administration de Macao pour le peuple de Macao » et de « Haut grade d'autonomie », profitant ainsi d'un régime spécial, similaire a celui de Hong-Kong, et par conséquent possède un haut degré d'autonomie, ce qui signifie en République populaire de Chine qu'ils gèrent tout, sauf leurs relations extérieures et la défense. La RPC a garanti le maintien de son système économico-financier et de ses spécificités pour au moins 50 ans, c'est-à-dire au moins jusqu'en 2049[8],[9],[10].

Sommaire

Étymologie

Le nom cantonais de Macao, Ou Mun, qui signifie littéralement «port de la baie », semble provenir du fait que la péninsule de Macao ait été habitée avant l'arrivée des Portugais par plusieurs villages de pêcheurs et par quelques paysans chinois des provinces du Fujian et Guangzhou. L'origine de son nom portugais, Macau, semble provenir des premiers sites accessibles par les marins portugais, la baie de l'A-Má (« A-Ma Gao » en cantonais), nom qui doit son existence au temple en l'honneur de la déesse A-Má. A-Ma Gao est devenue, Amacao, Macao, et, enfin, Macau[11].

Histoire

Article détaillé : Histoire de Macao.

Avant le XVIe siècle

Selon les études archéologiques, cette région était déjà habitée par les Chinois il y a 4 000 à 6 000 ans. Au cours du XIIIe siècle, un nombre considérable de Chinois s'y sont installés, établissant de nouvelles colonies de peuplement dans le nord, la plus grande et la plus importante d'entre elle située dans la région de Mong-ha.

Au cours de la dynastie Ming, de nombreux pêcheurs de Guangzhou et Fujian s'installèrent à Macao, ils sont d'ailleurs à l'origine du célèbre temple Temple d'A-Ma. Ils construisirent également plusieurs bâtiments, dont un des plus importants à Mong-Ha. On pense que le plus ancien temple de Macao, le Temple de Kun Iam, se trouvait précisément au nord de la Péninsule de Macao.

Du XVIe au XVIIIe siècle

Carte montrant Macao et sa position dans les routes commerciales portugaises et espagnoles, à son apogée (fin du XVIe siècle, début du XVIIe siècle).

Les portugais se sont établis illégalement et provisoirement à Macao entre 1553 et 1554[4] en prétextant qu'ils devaient sécher leur cargaison. En 1557, les autorités chinoises accordèrent finalement l'autorisation aux Portugais de s'établir de façon permanente à Macao[4], en leur donnant un degré considérable d'autonomie. En échange, les Portugais furent obligés de payer une sorte de loyer annuel (près de 500 taéis d'argent) et certaines taxes, qui ont fait valoir que Macao faisait encore partie intégrante de l'Empire chinois. Les autorités chinoises ont toujours exprimé de la crainte et du mépris pour les étrangers, et ont commencé à suivre de près les Portugais de Macao et à exercer, jusqu'au milieu du XIXe siècle, une grande influence dans l'administration de leur comptoir commercial.

Depuis, Macao a été conçue comme un comptoir commercial de type triangulaire entre la Chine, le Japon et l'Europe à un moment où les autorités chinoises ont interdit les échanges directs avec le Japon pendant plus d'une centaine d'années. Ce commerce lucratif a introduit une grande prospérité à Macao, ce qui en fait une grande ville commerciale et l'a aidée à atteindre son apogée entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle.

En plus d'être un comptoir commercial, Macao a également joué un rôle actif et central dans la propagation du catholicisme à l'étranger, jusqu'à devenir un haut lieu de formation de missionnaires catholiques de différents pays de l'Extrême-Orient, principalement en Chine. Pour cette raison, le pape Grégoire XIII crée en 1576 le diocèse de Macao. Ces missionnaires ont également joué un rôle important dans l'échange culturel, scientifique et technique entre la Chine et l'Occident, et le développement de la culture et de l'éducation à Macao.

En 1583 fut créé le Leal Senado, le siège et le symbole du pouvoir et du gouvernement local, par des résidents portugais et plus précisément par les commerçants de Macao. Cet organe politique, considéré comme le premier conseil municipal de Macao, fut fondé dans le but de protéger le commerce contrôlé par Macao, d'établir l'ordre et la sécurité de cette ville et de résoudre les questions et les problèmes quotidiens. Bien qu' en 1623 Macao se dote d'un gouverneur portugais[4], le Leal Senado a continué à maintenir une grande autonomie et un rôle clé dans l'administration de la ville jusqu'à la première moitié du XIXe siècle.

En raison de sa prospérité, Macao a souvent été attaqué par les Néerlandais au cours de la première moitié du XVIIe siècle. La plus célèbre attaque a eu lieu le 22 juin 1622, où près de 800 soldats néerlandais débarquèrent dans une tentative de conquérir la ville. Après deux jours de combat, le 24 juin[4] les envahisseurs sont vaincus. Le bilan des victimes est élevé, environ 350 morts. Cependant, seulement une dizaine de soldats portugais furent tués. Pour Macao, non préparé, cette victoire a été considérée comme un miracle.

De 1638 à 1639, le commerce portugais avec le Japon pris fin en raison de l'isolement des politiques menées par l'ancien Shogun japonais , Iemitsu Tokugawa. Cette décision a gravement affecté l'économie de Macao, qui déclina rapidement.

XIXe siècle

Macao en 1844, photo de Jules Itier

Dans le cadre de la Guerre d'indépendance espagnole, en septembre 1808, le territoire est occupé par les troupes de la force expéditionnaire sous le commandement de l'amiral William O'Brien Drury, commandant en chef des forces navales britanniques dans les mers asiatiques, prétextant une protection contre la menace française. Cet effectif fut finalement réembarqué à la fin de cette même année, en raison de la présence d'environ 80 000 hommes de l'armée chinoise aux portes de la ville.

Carte de la région du delta de la rivière des Perles publié au XIXe siècle

Depuis le milieu du XVIIe siècle, Macao, même en ayant perdu de nombreux marchés commerciaux à partir de la fin des échanges avec le Japon et vivant avec une certaine fréquence dans la pauvreté et la misère, a tout de même réussi à conserver son importance économique et stratégique en tant que port européen en Chine. Toutefois, cette importance a été fortement réduite avec la Première guerre de l'opium en 1841 lorsque Hong Kong est devenu le port le plus important de l'ouest de la Chine.

En 1844, par le biais d'un décret royal, Macao a finalement été intégré dans le système ultramarin portugais. Toutefois, le décret n'a pas été reconnu par la Chine[4]. Cet acte a par ailleurs redéfini le pouvoir à Macao affirmant que le gouverneur est le principal organe politique et administratif, et non plus le Leal Senado, qui avait perdu son importance et son influence politique depuis 1834.

En 1845, le Portugal déclare la ville port franc. Le gouverneur João Ferreira do Amaral, en fonction de 1846 à 1849, ordonne la fin du loyer annuel et des taxes chinoises, l'expulsion des mandarins de Macao et l'abolition, en 1849, de la douane chinoise (le Ho-pu)[4].

Au cours du XIXe siècle, les Portugais occupèrent la partie nord de la péninsule de Macao (alors occupée par les Chinois), les îles de Taipa (en 1851) et Coloane (en 1864)[4]. Ils ont également commencé à étendre leur influence sur les îles voisines de Lapa, Dom João e Montanha.

En 1887, le Portugal organisa avec le faible gouvernement chinois de l'époque le Traité d'amitié et de commerce sino-portugais, qui reconnaît et légitimise l'occupation perpétuelle de Macao et de ses dépendances par le Portugal[4].

XXe siècle

Ancien club militaire portugais de Macao

Le gouvernement de Macao, souhaitant créer sa propre monnaie officielle, autorise, en 1901, la Banco Nacional Ultramarino (BNU) à émettre des billets sous le nom de Patacas. Les premiers billets imprimées pour distribution sont créés en 1906 et 1907.

Le Portugal n'a pas officiellement participé à la Seconde guerre mondiale (1939-1945). Pour cette raison, Macao devint l'un des seuls endroits en Asie du Sud-Est à rester neutre durant le conflit mondial. Pour cette raison, un grand nombre de réfugiés chinois fuyant l'occupation japonaise se sont réfugiés provisoirement à Macao, ce qui a doublé sa population durant cette période. Cet afflux de réfugiés a causé de nombreux problèmes, en particulier ceux relatifs à la surpopulation et au manque de nourriture.

Armoiries de Macao sous la domination portugaise

Le Japon respecta la neutralité du Portugal, et donc celle de Macao. Cependant, même en n'occupant pas le territoire, les forces japonaises exercèrent une énorme pression sur le gouvernement de Macao, le menaçant à plusieurs reprises. Par exemple, en 1941 les îles de Lapa, Dom João e Montanha, officiellement occupées par les Portugais en 1938, ont été abandonnés en raison d'une menace émise par l'armée japonaise. En conséquence, les Japonais les occupèrent, mais avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, elles furent rendues à la Chine en raison de l'incapacité des Portugais à les réoccuper[4].

1949 marque la fondation de la République populaire de Chine (RPC) à caractère communiste et anticolonialiste. La nouvelle République déclara le Traité de l'amitié et du commerce sino-portugais comme l'un des nombreux traités inégaux imposé par les puissances européennes à la Chine et, par conséquent, a été déclaré invalide. Mais le nouveau régime n'est pas encore prêt à aborder la question historique des traités inégaux, le statu quo de Macao est donc provisoirement maintenu.

Le 3 décembre 1966, la célèbre révolte dite émeute 1-2-3 éclate, soulevée par les chinois pro-communistes insatisfaits et fortement influencés par la Révolution culturelle chinoise de Mao Zedong. Lors de cette journée de protestation, 11 personnes furent tuées et environ 200 autres blessées. Ces faits exigèrent la mobilisation de soldats pour contrôler la situation. L'émeute généra la tension et la terreur à Macao jusqu'à sa résolution le 29 janvier 1967 avec une demande d'excuses humiliantes faites par le gouvernement de Macao à la communauté chinoise. Cette émeute a également causée la renonciation du Portugal à l'occupation perpétuelle de Macao[4] et fit reconnaître la puissance et le contrôle de facto des chinois de Macao au portugais, marquant le début de la fin de la période coloniale de la ville.

Cérémonie de transfert de souveraineté de Macao à la Chine, le 20 décembre 1999. Sur la photo, le drapeau du Portugal et du Leal Senado ont été recueillis (à droite) tandis que le drapeau de la République populaire de Chine et de la région administrative spéciale de Macao flottaient (à gauche).

Après la Révolution des Œillets, en 1974, le Portugal déclara l'indépendance immédiate de toutes ses provinces ultramarines. Mais la Chine rejeta une fois de plus ce transfert immédiat et a appelé à la mise en place de négociations visant à permettre un transfert sans heurt.

Au cours des négociations, le statut de Macao est changé pour Territoire chinois sous administration portugaise et le transfert de souveraineté de Macao à la Chine[3],[1]fût prévu pour le 20 décembre 1999 par Déclaration commune sino-portugaise sur la question de Macao[10]. Ce projet bilatéral et international, signé le 13 avril 1987, établit une série d'engagements et de garanties conclues entre le Portugal et la Chine qui accorde à Macao un haut degré d'autonomie et la conservation de ses caractéristiques uniques, y compris son mode de vie et son système économique capitaliste jusqu'en 2049[12].

Le territoire redevient finalement chinois le 20 décembre 1999.

XXIe siècle

Après le transfert, le nouveau gouvernement de Macao, dirigé par Edmund Ho Hau-wah, a lutté avec acharnement et avec succès contre le crime organisé par les Triades avec le précieux soutien de l'administration centrale de la République Populaire de Chine. Macao a été remilitarisé par une garnison de troupes chinoises. Ces troupes furent un moyen pour la Chine d'affirmer son autorité sur le territoire, et un soutien pour la lutte contre la criminalité[13].

De 2001 à 2002, la libéralisation partielle du secteur des jeux a lieu en raison de l'expiration du monopole de ce secteur d'une grande importance pour la société des casinos Stanley Ho[14]. Cette libéralisation et l'assouplissement des restrictions sur les résidents chinois continentaux par le gouvernement central provoque le développement du tourisme à Macao et une croissance économique rapide jamais vue.

Le drapeau de la région administrative spéciale de Macao, le nouveau statut du territoire.

Mais, derrière cette croissance, de graves problèmes sociaux apparurent, comme l'inflation croissante, la main-d'œuvre illégale ou un excès d'importations (légales) de main-d'œuvre bon marché et l'écart économique entre les riches et les pauvres. En 2006, le coefficient de Gini à Macao a augmenté de 0,48, et donc l'inégalité de la distribution des revenus est plus forte que, par exemple, à Singapour en Corée du Sud ou même en Chine continentale[15].

Ces problèmes, ainsi que la découverte en 2006 de cas de corruption impliquant le secrétaire aux Travaux publics Ao Man Long[16] et le manque de transparence du gouvernement de la RAS de Macao, ont engendrés plusieurs protestations, en particulier en 2007. Les protestations les plus récentes datent du 1er mai 2007 (date de la Fête du Travail)[17] et du 20 décembre 2007 lors du 8e anniversaire de la création de la Région administrative spéciale. Au cours de la dernière protestation, près de 1500 à 3500 personnes marchèrent dans les rues pour obtenir un système politique plus démocratique et une plus grande transparence, en exigeant du gouvernement la mise en œuvre intégrale du suffrage universel direct pour les élections de l'Assemblée législative de Macao et du chef de l'exécutif. Les citoyens manifestaient aussi pour une plus grande indépendance des recettes de jeu et l'introduction de mesures visant à réduire l'écart entre les riches et les pauvres[18],[19],[20].

Géographie

Article détaillé : Géographie de Macao.
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Carte de la R.A.S de Macao

Macao se localise à 22 ° 10 'Nord (latitude) et 113 ° 33' Est (longitude). Mais les coordonnées 113 55 'Est et 21 ° 11' Nord (l'emplacement exact de Phare de Guia) sont aussi acceptés comme les coordonnées géographiques officielles de l'emplacement de la RAS.

Macao est située sur la côte sud de la RPC à l'ouest de l'embouchure de la Rivière des perles à l'intersection de la Chine intérieure et de la Mer de Chine méridionale au sud du tropique du cancer, à 145 kilomètres de Canton et a 60 kilomètres de Hong-Kong qui se trouve de l'autre coté de l'embouchure de la Rivière des perles[6]. Macao possède des frontières avec la Zone économique spéciale de Zhuhai au Nord et à l'Ouest, de la province de Guangdong ainsi que Shenzhen.

Localisation de Macao dans le Delta de la rivière des Perles et de Hong Kong et Guangzhou (qui est dans la préfecture de Guangzhou dans la province de Guangdong).

Macao a une superficie de 28,6 km² et est composée de la péninsule de Macao (à 9,3 km² et relié à la Chine par un pont), les îles de Taipa (6,5 km² ), Coloane (7,6 km²) et Cotai (5,2 km ²)[6]. C'est dans la péninsule de Macao que se concentre l'activité principale, les principaux organes politiques et administratifs, la plupart de l'industrie et les principaux services d'équipement culturels.

La surface de Macao est plate, essentiellement composée de plaines, elle est constituée principalement de dépôts de boue formés au cours des années, mais elle possède quelques points culminants souvent masqués par les grands bâtiments : la colline de Coloane (170,6 m), la colline de Guia (90 m), la Colline de Mong-Ha, la Colline Penha, la colline de l'île verte, et la Colline Monte.

La superficie totale de Macao continue de croître à mesure que le gouvernement de la RAS de Macao repousse les frontières du territoire, réclamant des terrains à l'embouchure de la rivière des Perles, afin de gagner plus d'espace pour la construction

La géographie actuelle de Macao a été fortement influencée par la création de polders permettant entre autres l'ouverture d'un nouveau port et d'un quartier d'affaire. Les anciennes villas portugaises qui jadis jalonnaient la côte se retrouvent dorénavant en pleine ville.

Climat

Sur le plan climatique, Macao est située dans la zone de mousson et son climat est subtopical humide, tempéré et pluvieux en été, la plus longue saison de l'année à Macao. En cette saison de l'année, c'est-à-dire entre Mai et Octobre, il y a souvent de fortes pluies, des orages, des typhons (tempêtes tropicales), et de fortes températures. Le code local No.8 des tempêtes tropicales est déclenché de temps à autre coupant ainsi les liaisons maritimes et aeriennes. La dernière utilisation de ce code date du 19 avril 2008, le passage du typhon Neoguri (chien-guaxinim, en coréen)[21],[22].

La plus agréable saison de l'année est l'automne, qui commence en Octobre, lorsque la température de l'intérieur de la Chine se réduit. Le temps y est généralement chaud et un ciel clair. Malheureusement, cette saison est très courte et se termine au mois de Décembre, lorsque, dans certains cas, les masses d'air froid en provenance de la Chine (au nord de Macao) atteignent le territoire, refroidissant ainsi la température.

En janvier et février (les mois d'hiver), Macao est touchée par des vagues de froid et de vents secs provenants du nord de la Sibérie, refroidissant ses températures, qui tombent au-dessous de 10°.

Le printemps se situe aux mois de mars et d'avril, le vent souffle d'est en ouest, augmentant la température et l'humidité. À cette période de l'année, les bruines humides et une faible visibilité surviennent relativement fréquemment[23].

Les variations climatiques de Macao, qui sont relativement importantes entre l'été et l'hiver, sont principalement causés par la mousson. En 2006, les valeurs absolues de la température au maximum (en été) et minimale (en hiver) de l'air ont été de 36,0 °C et de 6,5 °C[24], respectivement, et la température moyenne annuelle y est d'environ 22 °C[23]. La moyenne de l'humidité relative est de 79,0 % et le vent souffle principalement du nord[24].

Mois Jan Fev Mar Avril Mai Juin Juillet Août Sep Oct Nov Dec
Moyenne haute °C (°F) 18 (65) 18 (65) 21 (71) 24 (75) 28 (82) 31 (88) 32 (90) 32 (90) 30 (86) 28 (82) 24 (75) 19 (67)
Moyenne basse °C (°F) 13 (55) 13 (55) 16 (61) 20 (69) 24 (75) 26 (79) 27 (80) 27 (80) 26 (79) 23 (73) 18 (65) 14 (57)
Total pluviométrie mm (inches) 32.4 (1.3) 58.8 (2.3) 82.5 (3.2) 217.4 (8.5) 361.9 (14.2) 339.7 (13.3) 289.8 (11.4) 351.6 (13.8) 194.1 (7.6) 116.9 (4.6) 42.6 (1.7) 35.2 (1.4)
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Démographie

Article détaillé : Démographie de Macao.
Une rue de Macao
Développement de la population (depuis 2003)[7]
Ano Population (aprox.) % ±
2003 446 700 1,40
2004 462 600 3,57
2005 484 300 4,68
2006 513 400 6,02
2007 538 000 4,7

Macao est l'un des sites les plus densément peuplés du monde, avec 18 811 habitants au km2 (Macao ne dispose que d'une zone de 26,2 kilomètres carrés), alors qu'en 2007 sa population est d'environ 538 000 habitants en tout[7]. La population de cette ville est composée principalement (environ 94 %) de chinois.

Les langues officielles sont le portugais et le cantonais. Ce dernier domine, en 2006, avec 91,9 % de la population, qui est actuellement parlé par environ 85,7 % de la population, ce qui en fait la langue, ou plus précisément le dialecte chinois, le plus parlé à Macao. Le portugais ne représente seulement que 2,4 % de la population, qui est actuellement parlé par environ 0,6 % de la population[25].

Actuellement, la croissance de la population, notamment de la population active (qui représente en novembre 2007, plus de 320 000 personnes[26]) ou la main-d'œuvre , enregistrée à Macao est principalement soutenue par l'immigration venant de Chine, des Philippines et d'autres parties du monde[7], comme son taux de natalité est l'un des plus faibles au monde et n'a été enregistré en 2007, qu'un taux de 8,57 ‰[27]. Mais d'un autre côté, Macao est l'un des endroits où l'espérance de vie à la naissance (en moyenne 82,27 ans en 2007) est la plus forte[28] et le niveau le plus bas de mortalité (environ 4,33 décès pour 1000 naissances)[29]. Plus concrètement, environ 4500 enfants sont nés né à Macao et environ 1500 personnes y sont mortes en 2007[7].

Les Portugais, les anciens administrateurs de Macao, ont toujours été une minorité ethnique. Au cours de l'année 1563, Macao comptait environ cinq mille habitants, dont environ 4100 étaient chinois et seulement 900 portugais. Maintenant, les chiffres sont beaucoup plus élevés et le pourcentage de portugais est encore plus faible.

Les personnes qui ont une ascendance portugaise et chinoise (et d'autres origines asiatiques, par exemple, malaises, indiennes, sinhala), nés / ou vivant à Macao sont appelés les Macanais ou des « fils de la terre ». Une minorité d'entre eux savent parler le patois macanais, fondé sur le créole portugais qui est menacé d'extinction.

Économie

Article détaillé : Économie de Macao.
Le Grand Lisboa (en haut, à gauche), a ouvert partiellement en 2007 et l'Hotel et Casino Lisboa (en bas, à droite), ouvert en 1970. Tous deux propriétés importantes de Stanley Ho.
Intérieur du Venetian Macau, un des plus importants centre commerciaux de Macao avec plusieurs hôtels, des casinos, des zones commerçantes, de l'espace pour l'organisation de grands événements et conférences.

Macao est une petite économie de marché très ouverte et libérale, avec la libre circulation des capitaux, résultat de sa longue histoire en tant que port franc. La monnaie officielle utilisée à Macao est le pataca et est lié au dollar de Hong Kong. Macao fait partie de l'Organisation mondiale du commerce depuis le 1er janvier 1995.

L'économie de Macao est largement fondée sur le secteur tertiaire, en particulier dans les jeux de chance et de hasard et le tourisme. D'autres activités importantes sont l'industrie du textile et la production de feux d'artifice, de jouets, de produits électroniques, de fleurs artificielles, de transactions bancaires et de construction civile.

Le PIB de Macao, en 2007, était de 19,1 milliards de dollars. Le PIB par habitant en 2007, était lui de 36 357 dollars . En 2006, l'économie de la région a subi une augmentation de l'inflation de 5,2 %[30] à une inflation de 5,57 % en 2007. Cependant, un économiste de Macao indique que la valeur réelle de l'inflation est bien au-dessus de 5,57 %, voire supérieure à la valeur de 7,5 %[31].

Le gouvernement de Macao a toujours réussi à équilibrer ses finances, c'est pourquoi en 2006, le solde budgétaire s'élevait à plus de 50 milliards de patacas[32].

Mais cet équilibre budgétaire est actuellement très dépendant des taxes perçues par le jeu, objet d'une libéralisation partielle, ce qui n'est possible que depuis la fin du monopole de la société des casinos de Stanley Ho (la STDM) qui a pris fin le 31 décembre 2001[14].

À Macao, l'activité dans ce secteur vital pour l'économie repose sur les subventions de droit administratif[33], et, maintenant après la libéralisation, il y a trois concessionnaires et trois sous-concessionnaires de jeux de chance et de hasard[14]. Grâce à son grand nombre de casinos, Macao est appelé le Las Vegas de l'Orient.

Billet de 100 Patacas

En 2005, les sommes de jeu à Macao égalent pour la première fois Las Vegas (chacune d'environ 5,6 milliards de dollars) ce qui fait de Macao le principal centre mondial de l'industrie du jeu[34]. En 2007, le revenu brut du secteur des jeux à Macao a été de près de 83,8 milliards de patacas, c'est-à-dire environ 10,5 milliards de dollars[35].

En 2007, Macao a une balance commerciale négative (exportations moins importations) d'environ -2,805 milliards de dollars[30].

En 2007, plus de 27 millions de touristes ont choisi Macao comme une destination de voyage, dont 55,08 % provenant de Chine[36]. Cette croissance est principalement due à la réduction des restrictions de Voyage par le gouvernement central. Après la baisse progressive de ces restrictions, les Chinois ont réussi à obtenir des visas de voyage, pouvant aller librement dans d'autres pays et régions, principalement à Macao et Hong Kong, ce qui contribue à développer le domaine du tourisme.

Politique et administration

Article détaillé : Politique de Macao.

Le statut actuel de Macao (Région administrative spéciale) est défini dans la Déclaration commune sino-portugaise sur la question de Macao et dans la Loi fondamentale de la région administrative spéciale de Macao. La Déclaration commune et la Loi fondamentale précisent que Macao bénéficie d'une forte autonomie, et que son système économique, financier, social, fiscal, de sécurité et de contrôle de l'immigration et des frontières, le mode de vie, les droits et libertés de ses citoyens, telles que les libertés d'expression, médias, d'édition de la libre sortie et retour à Macao, d'association, de réunion, de cortège et de manifestation, de culte, d'organisation et de participation aux grèves, et, finalement, de ses spécificités, continueront d'être préservés et inchangés au moins jusqu'en 2049, 50 ans après le transfert de souveraineté.

À titre d'exemple de son autonomie, la Région administrative spéciale, peut d'elle-même, établir des relations, des célébrations et des accords avec les pays et les régions et les organisations internationales sous le nom de « Macao, la Chine ». Avec cette désignation, Macao peut également participer, par elle-même, dans les organisations et conférences internationales et aux événements sportifs par exemple[8],[9],[10].

Elle est administrée par les habitants et non par les officiers de la République Populaire de Chine. Elle possède une grande autonomie dans tous les aspects et les questions liées à celle-ci, sauf dans les questions relatives à la défense et dans les affaires étrangères (politique étrangère), et, dans ce dernier domaine, Macao a encore une certaine autonomie[9]. Cette petite région maintient sa propre monnaie (Pataca), son propre système d'immigration et de la police des frontières et de sa propre police[37],[38].

Le pouvoir est divisé, comme dans la plupart des systèmes politiques, en 3 parties distinctes: exécutif, législatif et judiciaire. Pour la magistrature, Macao possède une cour de cassation, conformément aux dispositions de la Loi fondamentale[39].

Chef de l'exécutif et gouvernement

Le Chef de l'éxécutif, le plus important organe politique à Macao, est toujours occupé par un résident chinois éminent citoyen de Macao. Il est conseillé par le Conseil exécutif, composé de 7 à 11 administrateurs. Le premier et actuel chef de l'exécutif est Edmund Ho Hau-wah, il sera remplacé par Fernando Chui Sai On le 20 décembre 2009, élu le 26 juillet 2009.

Il est choisi par une « Commission électorale », composée de 300 membres nommés par les associations ou organisations représentant les intérêts des divers secteurs de la société de Macao, dûment enregistrés et régulièrement interrogés par des membres de l'Assemblée législative de Macao, par les députés de l'Assemblée nationale populaire et par les représentants de Macao, à la Conférence consultative politique du peuple chinois. Après son élection, le chef de l'exécutif n'a pas encore été officiellement désigné, il doit encore être accepté par le gouvernement central chinois. Mr Edmund Ho Hau-wah, un dirigeant de la communauté, un homme d'affaires et un ancien banquier, est le premier et l'actuel chef de l'exécutif de Macao, en remplacement du gouverneur portugais général Vasco Joaquim Rocha Vieira (désignés directement par le Portugal) dans les premières heures du 20 décembre 1999.[40],[41],[42].

Pouvoir législatif

Assemblée législative de Macao
Article détaillé : Assemblée législative de Macao.

L'organe législatif de Macao est l'Assemblée législative (AL), composé de 29 membres élus ou désignés de différentes façons: 12 sont élus directement (élections) par les électeurs, 10 sont des élus (élection indirecte) par des organisations ou associations représentant les intérêts des différents secteurs de la société locale, qui ont acquis la personnalité juridique depuis au moins trois ans, et ont été officiellement enregistrés et régulièrement interrogés, et 7 sont nommés par le chef de l'exécutif. L'assemblée est responsable de l'élaboration des lois et a le pouvoir en vertu de la loi, de reconnaître la question et de présenter une motion de censure contre le chef de l'exécutif, ou de communiquer directement la motion au Gouvernement populaire central. Elle a également le pouvoir de modifier le mode d'élection du chef de l'exécutif en 2009.

Élections législatives

Vidéo d'une manifestation en faveur des élections législatives de 2009.

Les élections sont organisées tous les quatre ans. Elles sont réservées à tous les citoyens ayant leur résidence permanente à Macao et étant âgés de plus de 18 ans. Les élection indirectes sont uniquement réservées aux organismes ou les associations locales représentant les intérêts des divers secteurs de la société, qui ont acquis la personnalité juridique depuis au moins trois ans, et ont été officiellement enregistrées et régulièrement recensées [43].

Les élections de 2005, les deuxièmes dans l'histoire du territoire (les premières s'étaient déroulées en 2001), furent les plus participatives avec 128 830 citoyens de Macao (environ 58% du total des électeurs inscrits) s'étant déplacés pour voter[44] .

Système juridique et judiciaire

Selon la Loi fondamentale de Macao, la région possède un degré élevé d'autonomie dans la gestion de ses affaires. Le système judiciaire de Macao est autonome et indépendant du gouvernement ou du gouvernement populaire central de la République populaire de Chine, et il a même le pouvoir de jugement en dernier ressort.

Les organes judiciaires de la RAS sont : le Ministère public; les Tribunaux de première instance , qui sont subdivisés en tribunal judiciaire de base, tribunal administratif, tribunal de seconde instance et cours de cassation.

Le système juridique de Macao est basé sur le concept d' Etat de droit, à l'indépendance du pouvoir judiciaire, la défense des droits de l'homme et les droits et libertés fondamentales des citoyens. Ce système est essentiellement fondé sur le modèle de la loi portugaise, et donc en partie de la famille des systèmes juridiques continentaux de la racine (romain germanique).

De 1987 à 1999, le système juridique a été complètement modernisé en vue du transfert de la souveraineté de Macao à la République Populaire de Chine. Ainsi a été adoptée une série de nouvelles lois et codes, y compris le Code pénal (1995), le Code civil (1999), le Code de commerce (1999), le Code de procédure pénale (1996) et le Code de procédure civile (1999). Après la transition, le système a continué d'être réformé, avec des ajouts tels que l'utilisation du chinois dans les tribunaux et les lois.

Bien que, depuis la création de Macao, ce système ait subi plusieurs changements, des améliorations et des adaptations pour répondre à la Loi fondamentale de Macao et le nouveau statut de Macao en tant que région administrative spéciale, il est maintenu pendant au moins 50 ans à compter de la date du transfert de souveraineté (1999), avec le principe de un pays, deux systèmes. Pour cette raison, toutes les lois en vigueur avant 1999 ont été maintenues, sauf une petite partie qui entrait en contradiction avec la Loi fondamentale.

D'un point de vue constitutionnel, le système juridique de Macao se caractérise par l'existence d'un texte constitutionnel en conformité avec le droit interne de Macao, la Loi fondamentale de la région administrative spéciale de Macao, promulgué par Assemblée nationale populaire de la République populaire de Chine en 1993. En général, les lois nationales de la Chine ne s'appliquent pas à Macao, à l'exception de ceux expressément énoncés à l'annexe III de la Loi fondamentale. Actuellement, ils sont 11 et traitent des questions qui ne figurent pas dans le statut autonome du territoire, tels que la défense nationale et les relations extérieures.

Depuis le début des années 90, l'éducation juridique relève de l'Université de Macao, qui propose des cours de Licence et de Maîtrise en droit en portugais et en chinois, et certains cours de Master en anglais. Cette université offre également des cours de doctorat et Postgraduate également en droit. La formation de magistrats, d'autres officiers de justice ou des professionnels de la justice proviennent principalement du Centre pour la formation juridique et judiciaire.

Le secteur du jeu, qui est une activité fondamentale de Macao, est soumise à une réglementation assez bien développée et un droit de jeu en conséquence. A Macao, il n'ya pas de peine de mort ou de prison à vie, parce que de telles peines ne sont pas prévues dans le Code pénal.

Une grande partie de la législation de Macao peut être trouvée gratuitement sur le site officiel de Macao[45].

Divisions administratives

Carte des régions administratives de Macao

Cette ancienne colonie portugaise était divisée en deux municipalités : la Municipalité de Macao et la Municipalité des Îles, qui étaient administrées par la chambre municipale et supervisées par l'assemblée municipale [46].

À son tour, la ville de Macao, qui couvre toute la péninsule de Macao, a été divisée en cinq paroisses ou Freguesias:

La Municipalité des Îles[47], qui couvre les îles de Taipa et de Coloane est divisée en deux paroisses:

Mais, le 31 décembre 2001, les municipalités et leurs organes municipaux provisoires ont finalement été dissouts, ce qui a aboutit à un nouvel organe administratif, l'Institut pour les affaires civiles et municipales (IACM).[48] Elles n'ont depuis, pas de statut administratifs, et sont seulement reconnues par le gouvernement comme de simples divisions symbolique de Macao.

Criminalité et sécurité publique

Depuis plusieurs décennies, les crimes violents étaient un risque sérieux pour le tourisme, car la ville n'arrivait pas à contrôler la criminalité.

Les groupes du crime organisé, connus localement sous le nom de «Triades» ou de «sectes» sont des transformations des organisations politico-révolutionnaires, qui existaient depuis l'époque de la dynastie Qing. Au fil du temps, ces organisations étaient en train de perdre leur identité et, aujourd'hui, sont surtout connues comme des sociétés secrètes, ou en chinois, « Hák Sé Wui ». Parmi eux, les plus connues sont les « 14 Kilates » (Sap Kei Sei) et les « gazeuses » (Soi Fong).

Les sources de revenu des triades sont: les commissions pour ne pas déstabiliser l'activité des casinos, des boutiques et autres activités commerciales, notamment des prêts à de très haute commissions pour les joueurs de casinos, « protection » pour les commerçants qui les paient, la drogue et le Blanchiment d'argent. Dans les années 1990, il y a eu un grand nombre d'assassinats, mais de telles choses n'ont pas nuit à la vie des personnes civiles.

En mai 1998, Wan Kuok-koi, le célèbre et redouté chef de la puissante triade « 14 Kilates » a été arrêté. En octobre 1999, débute son historique jugement et en novembre, un mois avant le transfert, il est condamné à 15 ans de prison et à la confiscation de tous ses biens illégaux[13],[49].

Après le transfert de souveraineté, le nouveau gouvernement de Macao, soutenu par l'administration centrale de la République populaire de Chine, lutta avec succès contre le crime organisé. Une garnison de l'Armée populaire de libération fut mise en place à Macao et fut considérée comme un plus pour lutter contre la criminalité [13]. Le nombre de crimes a été réduit considérablement, en particulier les crimes violents, qui ont diminué de 70% au cours de l'année 2000, puis de 45% au cours de l'année 2001. Macao est devenu beaucoup plus sûre et redonne confiance aux touristes. Cette évolution est également propice à la réanimation de l'économie. Malgré la diminution du nombre de crimes organisés, les triades sont toujours présentes et gardent une influence sur la société.

En 2006, la criminalité, surtout non-organisée, est repartie à la hausse, avec plus de crimes contre la vie en société, mais moins de crimes violents [50].

Culture

Article détaillé : Culture de Macao.
Centre Culturel de Macao

Macao est souvent caractérisé comme un point de rencontre de la coexistence harmonieuse et des échanges multiculturels (notamment entre la culture chinoise et celle de l'occident) et, par conséquent, un site où convergent de nombreuses valeurs, de croyances religieuses, coutumes, habitudes, traditions et styles architecturaux, contribuant à l'émergence d'une culture propre et unique de Macao, qui est l'une des spécificités de cette région administrative spéciale. Cela est principalement dû à l'emplacement du territoire de Macao, en territoire chinois et étant une ancienne colonie portugaise.

Le Portugal a envoyé de nombreux missionnaires catholiques à Macao, y compris le plus célèbre occidental de la Chine, Matteo Ricci. Mais l'art, la littérature classique, la médecine et la philosophie chinoise ont atteint l'Europe via Macao.

La population de Macao est composée principalement par des Chinois de l'ethnie Han, et aussi par une minorité (environ 1,7%) de Portugais et de Macanais. Les langues officielles sont le cantonais et le portugais, mais la première langue est le cantonnais. Les Macanais, qui ont une ascendance portugaise ou chinoise (et d'autres personnes d'origine asiatique, par exemple, malaise, indienne et sinhala), ont leurs propres culture et leur mode de vie, ainsi que leur propre créole, ou patois macanais. Ce type de créole est basé sur le portugais , et est fortement influencé par le cantonais par le malais et de nombreuses autres langues. C'est le fruit d'une longue et historique de vie commune, de coexistence et d'échanges entre les cultures occidentales et orientales.

Cette réunion harmonieuse des cultures est également montrée, dans le calendrier des jour fériés à Macao, en particulier comme le Nouvel an lunaire, la Journée de Bouddha, Noël et Pâques.

Le gouvernement, en particulier l' Instituto cultural et quelques fois l' Instituto dos Assuntos Cívicos e Municipais, organisent de nombreux spectacles, concerts et activités, évènement récréatifs et manifestations culturelles, en mettant en évidence la compétition Jeunes musiciens de Macao (qui se tient en été), l' Exposition des arts visuels, le Festival International de la musique(en octobre) et le Festival des arts de Macao (en mars).

Macao possède également de nombreux musées, en particulier le Musée de Macao et le Musée maritime et un Centre culturel (le Centre culturel de Macao), d'une superficie de 45 000 mètres carrés, constituant un lieu approprié pour la tenue d'expositions, de spectacles, d'activités et de manifestations culturelles [51].

Cuisine

Abats de canard à Macao.

La cuisine de Macao est aussi un mélange de cultures. Un des plaisirs de la nourriture de la Chine, notamment le sud de la Chine, est la soupe de requin-fin , une soupe de nouilles le fameux dim sum (点心 diǎnxīn en Mandarin), qui est un riche mélange de différents petits plats, servi principalement dans les restaurants où on peut y trouver du Yam Tcha (littéralement : boire du thé).

Lorsque l'on parle de la cuisine de Macao, il faut considérer la cuisine macanaise, comme unique au monde, qui est née lorsque les épouses orientales des portugais essayèrent de faire des repas avec des ingrédients locaux (en particulier ceux d'origine chinoise), mais aussi avec plusieurs ingrédients issus de lieux (par exemple Malacca, Inde et Mozambique) visités par les portugais au cours de leurs découvertes. Bien sûr, les traditions culinaires de ces épouses ont influencé ces aliments, créant la cuisine de Macao, considéré par beaucoup comme une véritable nourriture de fusion. Lacassá de talharins et le porc fumé, Chi Min (viande hachée), Tacho (ragoût de viande et de légumes), lait de riz, les abats de canard, crevettes large farcis, igname chau-chauavec lap-Yock, poulet rôti, jus de racines de lotus et curry poulet sont quelques-uns des aliments populaires de Macao [52].

Patrimoine mondial de l'Unesco

Article détaillé : Centre historique de Macao.
Les Ruines de Saint-Paul, un des monuments les plus connus du Centre historique de Macao.

La protection, la valorisation et la préservation des richesses historiques, architecturales et culturelles de Macao sont des priorités majeures du gouvernement de Macao, qui a élaboré plusieurs lois, mesures, directives et des politiques claires et efficaces dans ce domaine, qui constituent une attraction touristique de grande importance[53].

Des dizaines de bâtiments et de lieux historiques, en raison de leur valeur unique et universelles, ont même été inclus dans la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco, le 15 juillet 2005. A partir de ce moment, cet ensemble historique et architectural, fut nommé Centre historique de Macao[54],[55],[56].

Jours fériés

Liste des jours fériés de Macao[57] :

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an Ano Novo (ou Fraternidade Universal)
Variable Nouvel an lunaire chinois Ano Novo Lunar Chinês Célébré normalement fin janvier, début février.
Variable Commémoration des fidèles défunts Cheng Ming Journée de commémoration des fidèles défunts dans la tradition chinoise, célébrée normalement en avril.
Variable Mort du Christ Morte de Cristo Célébrée un vendredi, normalement fin mars, début avril.
Variable Veille de Pâques Véspera da Ressureição de Cristo Célébrée un samedi, un jour après la mort du Christ.
1er mai Fête du travail Dia do Trabalhador
11 mai Journée de Bouddha Dia do Buda
6 juin Fête du Bateau-dragon Tung Ng (ou Bateau Dragon)
13 septembre Fête du Gâteau de lune Jour suivant le Chong Chao (ou Gâteau de lune)
1er octobre Création de la République populaire de Chine Implantação da República Popular da China
2 octobre Journée suivant la création de la République populaire de Chine Dia seguinte à Implantação da República Popular da China
6 octobre Culte des ancêtres Chong Yeong (ou Culte des ancêtres) Journée réservée au culte des ancêtres dans la tradition chinoise.
2 novembre Toussaint Dia de Finados Uniquement célébrée par les catholiques.
8 décembre Immaculée conception Imaculada Conceição
20 décembre Journée célébrant la création de la Région administrative spéciale de Macao Dia Comemorativo do Estabelecimento da Região Administrativa Especial de Macau
21 décembre Solstice d'hiver Solstício de Inverno
24 décembre Veille de Noël Véspera de Natal
25 décembre Noël Natal

Cinéma

Le Paradis des mauvais garçons (en anglais Macao) avec notamment Robert Mitchum et Jane Russell est sans doute le film le plus connu se déroulant à Macao.

Ici suit la liste des principaux films se déroulant ou ayant été tournés à Macao:

Religion

Article détaillé : Religion à Macao.
Principale porte du Temple d'A-Ma, un célèbre temple chinois.

En tant que point de rencontre et d'échange entre l'Occident et l'Orient, Macao est doté d'une grande diversité de religions comme le bouddhisme , le confucianisme, le taoïsme, le catholicisme, le protestantisme, l'islam et le bahaïsme, qui coexistent harmonieusement et pacifiquement. Les résidents de Macao sont dotés d'une considérable tolérance religieuse.

La principale et la plus pratiquée dans cette région administrative spéciale est le bouddhisme. Mais beaucoup des habitants considèrent le bouddhisme comme une conception générique, en incorporant plusieurs éléments dans cette religion des valeurs du confucianisme, du taoïsme, de la mythologie chinoise et d'autres coutumes, des philosophies, des croyances et des pratiques traditionnelles chinoises. Une de ces pratiques correspond aux cultes ancestraux, considérés par les chinois comme très importants et faisant partie intégrante de la tradition et de la culture chinoise. Cet ensemble syncrétique de croyances, de valeurs religieuses et de pratiques adoptées par les Chinois est communément appelé religions populaires chinoises ou croyances populaires chinoises ou encore croyances traditionnelles chinoises.

Il existe également à Macao une forte communauté de chrétiens, la majorité étant membres de l'Église catholique qui est hiérarchiquement structurée et organisée dans le diocèse de Macao, qui suit le Rite romain. Cette circonscription catholique a été créé le 23 janvier 1576 par l'édit du pape Grégoire XIII, ne gère plus actuellement que le territoire de Macao, et est directement dépendante du Saint-Siège. Depuis 2003, l'évêque de ce diocèse est D. José Lai Hung-Seng, un natif de la région.

Il existe en plus de l'église catholique, une communauté significative de protestants qui comptait en 2006, près de 6 000 fidèles et environ 70 églises protestantes contrastant avec les 5 églises existantes dans les années 1950. L'introduction du protestantisme a Macao a débuté avec l'arrivée de Robert Morrison au cours de l'année 1807, pour se dédier à la traduction de la Bible en chinois et et une compilation du dictionnaire anglais-chinois, ce qui en fait le premier missionnaire protestant à Macao.

Les résidents de Macao sont dotés d'une considérable tolérance religieuse. Conformément à l'article 34 de la Loi fondamentale de la région administrative spéciale de Macao ,« les résidents de Macao bénéficient de liberté de croyance religieuse et de la liberté de prêcher, de promouvoir les activités religieuses en public et d'y participer ». Et, conformément à l'article 128 , « le gouvernement de de la Région administrative spéciale de Macao n'interfère pas dans les affaires internes des organisations religieuses, ou dans le maintien et le développement des relations des organisations religieuses et des croyants avec les organisations religieuses et les croyants de l'extérieur de la région de Macao. Il n'impose aucunes restrictions sur les activités religieuses qui ne contreviennent pas aux lois de la Région administrative spéciale de Macao. À Macao, toutes les religions sont égales devant la loi et conformément à la loi n°5/98/M, les relations entre son gouvernement et les groupes religieux se fondent « sur les principes de séparation et de neutralité ».[58].

Santé

Article détaillé : Santé à Macao.
Hôpital Kiang Wu

Selon les statistiques gouvernementales, Macao comptait en 2007, 1226 médecins (en moyenne 2,3 médecins pour 1000 habitants), 1335 infirmiers (moyenne de 2,5 infirmières pour 1000 habitants) et 1014 lits d'hôpitaux disponibles (en moyenne près de 1,9 lits por 1000 habitants, c'est-à-dire que chaque lit sert pour 526 personnes). Bien que la moyenne pour le nombre de médecins et d'infirmières par tête soit au-dessus de la moyenne mondiale (mais encore loin de la moyenne européenne), le nombre moyen de lits d'hôpitaux par tête est en revanche bien en-dessous de la moyenne mondiale, qui est d'environ 3 lits pour 1000 habitants[59].

En 2005, le gouvernement de Macao a dépensé 1,56 milliards de Patacas, avec une augmentation de 20% par rapport à l'année précédente (environ 1,3 milliards de patacas) dans le système de santé. Mais en dépit de tous ces investissements le système de santé de Macao, en plus du manque de lits d'hôpitaux, est également confronté à plusieurs problèmes tels que la lenteur ou le retard des soins pour les patients et le manque de personnel qualifié dans certains départements et zones spécifiques de médecine [59]

Le gouvernement offre divers types de services de santé, notamment les premiers, qui sont actuellement fournis par les centres de santé dans les 7 centres de santé et 2 stations de santé publique en vigueur à Macao et principalement le Centre hospitalier Conde de São Januário l'unique hôpital public de Macao. Ce centre hospitalier, fondé en 1874 constitué est actuellement composé de 4 blocs liés et un héliport, fournit des services médicaux gratuits pour tous les résidents de Macao. Plus concrètement, en 2005, il a administré des consultations externes de près de 251 mille personnes, les urgences à plus de 167 mille personnes, et l'internement de plus de 15 mille patients. En 2005, il était composé de 230 médecins, 532 infirmiers et 544 lits, 476 appartenant aux services d'hébergement.

Outre le secteur public, il existe également de nombreuses entités privées telles que l'hôpital Kiang Wu,le dispensaire du commerce, l'Association des cliniques de bienfaisance Tung Sin Tong ainsi que des cliniques privées, qui fournissent des services de santé. Plusieurs de ces entités, comme l' Hôpital Kiang Wu, qui reçoit le soutien financier du gouvernement et des associations locales. L'hôpital privé a été fondé par les Chinois en 1871, et continue d'être administré par des chinois, il est dépendant de l'Association de bienfaisance de l'hôpital de Kiang Wu. En 2005, il était composé de 237 médecins, 356 infirmières, 195 techniciens et 445 travailleurs à d'autres fonctions. L'hôpital dispose également d'un Centre médical à Taipa, construit en octobre 2005 qui sert principalement les habitants de Taipa.

A Macao, les principales causes de décès sont les maladies cardiaques (32,1%), les tumeurs (28,2%) et les maladies respiratoires (16,5%) [60].

Assistance sociale

En 2005, les dépenses du gouvernement de Macao pour les services sociaux s'élevaient à plus de 401 milliards de patacas, en augmentation de 38,88% par rapport à l'année précédente. La même année, le gouvernement voulant verser une aide spéciale aux familles monoparentales, aux handicapés et aux malades chroniques, a réunit plus de 20 milliards de patacas et, avec l'intention d'aider les résidents âgés de plus de 65 ans, créa une Subvention pour les personnes âgées, qui octroie chaque année 1 200 patacas par an à cette tranche d'âge. Ces subventions annuelles, même critiquées par de nombreux habitants de Macao pour cette petite délivrée chaque année aux personnes âgées, a couté au gouvernement près de 40 milliards de patacas rien qu'en 2005.

Fonds de sécurité sociale

Le gouvernement de Macao a créé en 1989, un régime contributif de sécurité sociale pour protéger les salariés. Ce régime est placé sous la responsabilité le cadre du Fonds de sécurité Sociale (FSS), créé le 23 mars 1990. Cette institution, placé sous la tutelle du Secrétariat à l'économie et aux finances, possède une autonomie administrative et financière, ses principales sources de revenus provenant des bénéfices des investissements privés et en particulier les contributions des employeurs, des salariés, du gouvernement (1% de ses recettes courantes) et du secteur du jeu (un certain pourcentage de ses revenus bruts).

Le Fonds de sécurité sociale octroie aux salariés contribuant plusieurs types de prestations, tels que la pension de vieillesse, la pension d'invalidité, la pension sociale, les allocations chômage, l'allocation maladie, l'allocation de naissance, l'allocation de mariage, l'allocation de funérailles et des crédits émergeant des relations industrielles. En 2005, toutes prestations confondues, le FSS a versé environ 229 milliards de Patacas.

Conformément à la loi, tous les employeurs ont la responsabilité d'inscrire et de payer leurs contributions, afin que leurs salariés puissent profiter des avantages offerts par le FSS. Les salariés avec un paiement volontaire des contributions et les travailleurs indépendants bénéficient d'un autre régime de cotisations.

En 2005, plus de 158 000 salariés contribuant travaillaient pour le compte d'un autre (y compris les salariés occasionnels et les fonctionnaires), plus de 12 000 salariés payaient volontairement leurs cotisations et plus de 10 000 étaient indépendants [60].

Transports

Réseau des bus à Macao
Le Terminal maritime du port extérieur est le seul héliport et le port le plus utilisé pour l'embarquement et le débarquement des passagers en effectuant des navettes régulières pour Hong Kong et Shenzhen.

Macao est couvert par un réseau routier, dont la longueur totale atteint 368,2 kilomètres en 2004. Cette région possède également un système relativement efficace de transports publics, couvrant une grande partie du territoire, en dépit de nombreux problèmes graves et urgents à résoudre, tels que le niveau élevé de saturation du système[61] et le manque préoccupant de conducteurs de bus qui, par conséquent, a provoqué une diminution du nombre de bus en circulation dans cette région[62]. Les deux moyens prédominant de transports publics sont les bus et les taxis.

Actuellement, les Transports urbains de Macao SARL (Transmac) et la Société des transports collectifs de Macao (STCM) sont les deux seules sociétés qui sont autorisées à exploiter les services de bus à Macao. Pour les taxis, on comptait fin 2005, environ 760 véhicules ce qui reste relativement faible.

Fin 2005, il avait à Macao plus de 78 000 cyclomoteurs et motos et plus de 68 000 voitures particulières en circulation ont été enregistrées et plus de 17 000 voitures neuves (montrant une augmentation de 15% par rapport à 2004). Pour le stationnement des véhicules, qui est un problème qu'il convient de résoudre, il existait à Macao, en 2005, 14 parkings en concession à usage public, qui ont une capacité totale de 5 928 voitures , 250 mini-bus, 240 bus ou camions et 609 motos, et près de 2931 parcmètres. Tout ceci contribue à l'aggravation des problèmes relativement urgents liés au transit à Macao.

La péninsule de Macao est reliée à l'île de Taipa par trois ponts (le pont de l'amitié, le Pont Governador Nobre de Carvalho, et le Sai Van). Les îles de Taipa et de Coloane, sont reliées par la « route de l'isthme » , construite sur l'isthme de Cotai. Cotai à son tour, est reliée à l'île chinoise de Hengqin par un pont-route (le pont Fleur de Lotus) et recevera une future liaison ferroviaire.

Pour établir des liens avec le monde extérieur, Macao possède un aéroport international, un héliport et divers ports[63], qui servent à l'embarquement ou le débarquement des passagers (notamment le Terminal maritime du port extérieur également appelé Terminal maritime et héliport de Macao) ou pour le chargement et le déchargement de marchandises et de carburant. Le transport maritime et par hélicoptère contribuent de façon significative à l'établissement de liens entre Hong Kong, Shenzhen, Zhuhai et d'autres villes de la région de l'embouchure de la rivière des Perles[64].

Télécommunications

Article détaillé : Télécommunications à Macao.

Au contraire de Hong Kong, Macao n'a pas développé un réseau de communication local particulièrement compétitif. Pour cette raison, ce réseau fait face à une forte concurrence avec d'autres réseaux régionaux à proximité de Macao, notamment Hong Kong et la Chine continentale, dont les réseaux sont dans la plupart des cas de meilleure qualité que les réseaux locaux. Ainsi, de nombreux résidents de Macao choisissent, souvent au détriment ou en complémentarité avec le réseau local les dizaines de journaux et de magazines publiés et les différentes chaînes et programmes de radio et de télévision émis à Hong Kong et en Chine.

Radio et télévision

Pour la télévision et la radio, il existe à Macao:

  • une chaîne de télévision: Teledifusão de Macao (TDM);
  • Deux stations de radio: Rádio Macau, qui appartient à la TDM, et Radio Vilaverde [65] , qui est une entreprise privée;
  • Une entreprise responsable de la distribution de services de télévision par câble : TV Cabo Macau, SA;
  • Trois entreprises qui offrent des services de radiodiffusion télévisuelle par satellite: the Cosmos Televisão por Satélite, Companhia de Televisão por Satélite China (Grupo) S.A et Companhia de Televisão por Satélite MASTV [66],[67].

Presse écrite

La presse écrite, n'est apparue qu'au cours du dix-neuvième siècle à Macao, mais ce n'est qu'à partir des années 1930, que les journaux de Macao ont commencé à se développer.

Actuellement, plus de 100 000 exemplaires de différents journaux sont publiés quotidiennement à Macao, huit journaux (quotidiens) chinois, le plus ancien étant le Chung Tai Pou '(fondé en juillet 1933) et le plus récent le San Wa Ou (fondé en décembre 1989). Le plus grand journal de Macao est le Ou Mun Iat Pou ', fondé le 15 août 1958, et exerce une grande influence dans la ville, représentant environ 80% du tirage total de tous les journaux de Macao. Il est détenu par une société privée qui entretient des liens étroits avec le Parti communiste chinois. Le Va Kio Pou, fondé le 20 novembre 1937, est le deuxième plus grand journal chinois à Macao.

Parmi les six hebdomadaires chinois existants, le plus ancien reste le Assuntos Correntes, fondé en 1972. Tous, sauf le Semanário Desportivo de Macau, qui est un journal sportif, traitent principalement des questions d'intérêt général de la population locale.

De plus en plus de personnes critiquent la presse chinoise, car elle est pro-Chinoise et pro-gouvernementale et parce qu'ils pratiquent l'auto censure en évitant certaines questions sensibles, craignant des représailles de la Chine [12].

Pour la presse en portugais, il existe trois quotidiens : le Jornal Tribuna de Macau, le Hoje Macauet le Ponto Final; 1 hebdomadaire: Clarim; et un supplément quotidien en portugais lancé par le Chinois Chung Tai Pou.

Quant à la presse en anglais, il y a deux quotidiens : The Macao Daily Post et Macau Daily Times.

Il y a également plusieurs types de magazines , comme par exemple, la Revista MACAU.

Liste des journaux

Ici suit la liste des journaux diffusés à Macao: [68]

  • Huit quotidien en chinois:
    • Ou Mun Iat Pou (Quotidien de Macao)
    • Va Kio Pou (Quotidien des chinois d'outre-mer)
    • Si Man Pou (Quotidien des citoyens)
    • Seng Pou (Quotidien de l'étoile)
    • Tai Chung Pou (Quotidien de la foule ou quotidien pour tous)
    • Today Macau (Macao d'aujourd'hui)
    • Cheng Pou
    • San Wa Ou (Le courrier Sino-Macanais)
  • Six hebdomadaires en chinois:
    • Jornal Si-Si (Vie quotidienne)
    • Jornal Son Pou (Information)
    • Semanário Desportivo de Macau
    • O Pulso de Macau
    • Semanário Recreativo de Macau
    • Observatório de Macau
  • Trois quotidiens en portugais:
    • Jornal Tribuna de Macau (fusion du « Jornal de Macau » et du « Tribuna de Macau »)
    • Hoje Macau
    • Ponto Final
  • Un hebdomadaire en portugais:
    • O Clarim
  • Deux quotidiens en anglais:
    • The Macau Post Daily
    • Macau Daily Times

Téléphone

On estime qu'en 2005, plus de 532 000 personnes ont utilisé les services de télécommunications mobiles offerts actuellement par les trois entreprises opérant à Macao (Hutchison - Telefone Limited et SmarTone - Mobile Communications, et the Macao Telecommunication Company), ce qui en fait le taux de vulgarisation de la téléphonie mobile de 110%.

Actuellement, les réseaux de télécommunications fixes et les services de télécommunication avec l'extérieur continuent à être exclusif à la Compagnie de Télécommunications de Macao (CTM), à Macao, avec plus de 174 000 lignes de téléphone fixe en 2005. L'actuel indicatif téléphonique de Macao est le 853[66].

Internet

En 1995 les services d'Internet furent lancés à Macao et en 2000, le service Internet de Haut débit (en anglais:Broadband), fut lancé par lancé par la marque communautaire. En 2001, le gouvernement de Macao a commencé à délivrer des licences aux services Internet à plusieurs opérateurs et, en 2005, accorda des licences définitives à 17 entreprises. En 2002, le règlement d'administration relatif à la fourniture de ces services a finalement été publié.

En 2005, plus de 88 000 personnes utilisaient Internet, soit environ 18% de la population de Macao, où environ 68 mille ont été enregistrés en haut débit. L'actuel code Internet est à Macao « .mo » [66].

Éducation

Article détaillé : Éducation à Macao.
carte de toutes les écoles se trouvant dans la péninsule de Macao.
L' Université de Macao, située à Taipa.

En 2006, le taux d'alphabétisation de la population résidente âgée de 15 ans ou plus était seulement de 93,5%, avec toutefois une hausse d'environ 2,2% par rapport à 2001. Mais ce nombre est dû au fait que le taux d'alphabétisation de la population âgée de moins de 65 ans est seulement de 60,1%. Pour la population âgée de 15 à 19 ans, le taux d'alphabétisation était de 99,7%, ce qui est beaucoup plus encourageant.

Cependant, même ainsi, Macao reste en dessous de la moyenne des pays riches et développés. En 2006 seul 16,4 % de la population active a achevé l'enseignement supérieur. C'est inquiétant pour Macao, qui se développe à un rythme rapide et qui a besoin de main d'œuvre qualifiée et spécialisée[69].

A Macao, l'enseignement obligatoire est appliqué sous une forme universelle et obligatoire à tous les enfants entre 5 et 15 ans. La scolarité gratuite, qui est plus répandue, englobe l'enseignement infantile ou pré-scolaire, dont l'accès est autorisé lorsque l'enfant atteint l'âge de 3 ans, pour une durée de 3 ans; l'enseignement primaire, dont l'accès est autorisé lorsque l'enfant est âgé de 6 ans et l'âge maximum de fréquentation est de 15 ans , pour une durée de 6 ans; le secondaire général, dont l'âge limite de fréquentation est de 18 ans, pour une durée de 3 ans; l'enseignement secondaire supplémentaire, dont l'âge maximum de fréquentation est de 21 ans , a une durée de 3 ans.[70],[71],[72].

Macao ne dispose pas d'un système éducatif propre et universel, c'est pourquoi l'on utilise le système éducatif britannique, chinois ou portugais. Les langues chinoises (le cantonais et le Mandarin) et l'anglaises sont enseignées dans la quasi-totalité des écoles locales, alors que le portugais est délaissé depuis le transfert de souveraineté, à l'exception évidente de l'École portugaise de Macao qui est la seule école à offrir des programmes similaires à ceux du Portugal et à une éducation en portugais à des élèves de 1 an à 12 ans de scolarité. D'autres langues, comme le français, existent aussi en option.

Au cours de l'année 2005/2006, il existait à Macao 86 écoles (13 sont publiques ou officielles, 60 sont privées mais gratuites et 13 sont privées et payantes), qui composaient l'enseignement non-supérieur, avec plus de 92 000 élèves et 4 490 professeurs.

Pour l'année scolaire 2004/2005, il existait à Macao 10 institutions d'enseignement supérieur, 4 publiquess et 6 privées. Ces institutions, (la plus ancienne étant l'Université de Macao) avec environ 26 000 étudiants et 1521 enseignants, offrent un total de 252 cours de différents diplômes, baccalauréat, licence, Postgraduate, maîtrise et doctorat.[73]

Sport

Complexe Olympique de Macao, anciennement appelé Stade de Macao. Il est situé à Taipa.
Piscine Olympique de Macao située à Taipa.

Le Gouvernement de Macao, pour promouvoir le sport pour tous et diffuser à la population les bienfaits de l'exercice physique en matière de santé, organise de nombreuses activités et événements, telles que la Journée de sport en famille, la Journée du sport pour tous, le Festival sportif des entités publiques, le Festival sportif des femmes de Macao et la Journée internationale du défi.

Macao possède de nombreux terrains, pavillons, centres et installations sportives de grande qualité, notamment le Complexe Olympique de Macao, la Piscine Olympique de Macao et le Complexe sportif de Macao , presque toujours ouverts au public.

Cette région administrative spéciale dispose d'un réseau de pistes (qui se trouvent sur les îles de Taipa et Coloane), piscines et plages publiques, et un nombre significatif de parcs et jardins publics grand public de parcs et de jardins (compte tenu de la petite région de Macao), offrant au public un lieu de pratiques physiques ou matinale ou simplement par pur plaisir.

Logo de la Fédération de Macao de football

Le football est le sport le plus pratiqué du territoire et celui qui possède le plus d'amateurs. Étant donné qu'il ya peu de stades de taille officielle pour 22 footballeurs (deux équipes) pour répondre aux besoins du grand nombre de joueurs de football local, le football se joue à 7 à Macao, il est appelé « Bolinha » et est pratiqué dans les stades de petites dimensions comme celui du Collège D. Bosco. Malgré cela, Macao possède sa propre équipe de football et sa propre fédération de football fondée en 1939 et affiliée à la FIFA depuis 1978 et de l'AFC depuis 1976.

Les clubs de football de petites dimensions, comme celui de l' Infirmerie, constitué d'athlètes chinois, de macanais et de portugais, est un exemple d'union inter-communautaire que le sport illustrant l'esprit de tolérance de Macao. Le Football en salle (futsal) est également très pratiqué par les jeunes de Macao.

Le hockey sur gazon et la pelote basque ont été d'autres sports qui ont eu de l'importance à Macao, mais qui ont disparus au fil du temps. Le Rink hockey, très influencé par la communauté portugaise, l'emporte encore à Macao comme une bonne alternative au sport pour de nombreux jeunes, en plus du tennis de table, badminton, basket-ball et volley-ball.

Les activités liées aux arts martiaux tels que le Kung Fu, le Karaté, le Judo et le Taekwondo sont très populaires et possèdent de nombreux fans. La plupart de la population âgée, principalement chinoise, opte pour le Tai Chi comme sport d'entretien.

Macao accueille de nombreux événements locaux et les compétitions sportives. Au niveau régional et international, il organise chaque année le Grand Prix de Macao de Formule 3 et a organisé en 2005 les 4e Jeux d'Asie orientaux, en 2006 les 1er Jeux de la Lusophonie et en 2007 les 2e Jeux asiatiques d'intérieur[74].

Grand Prix

Article détaillé : Grand Prix de Macao de Formule 3.
Tournant à l'Hôtel Lisboa, l'un des locaux du circuit du Grand Prix, où le plus d'accidents sont enregistrés.

Une des attractions de Macao est le Grand Prix, une série de spectaculaires courses de voitures et de motos de course de voitures classiques, y compris les Super-Cars de Formule 3 (le plus attendu).

Tous les mois de novembre, depuis 1954, les meilleurs pilotes au monde sont invités à participer dans le circuit le plus excitant et dangereux du monde. Il s'agit d'un circuit qui traverse la ville, entrecoupé de longues lignes droites (Port extérieur) avec les courbes sinueuses de la montagne de la Guia. La courbe de l'Hôtel Lisboa est le lieu où la plupart des accidents sont enregistrés.

Les plus célèbres pilotes qui ont réussi sur ce circuit sont: Ayrton Senna, Michael Schumacher, Mika Häkkinen, Rubens Barrichello, David Coulthard et Ralf Schumacher. Beaucoup ont utilisé le circuit de Macao comme un tremplin pour la Formule 1 [75]. Le pilote chinois Michael Kwan, dans l'épreuve de Super Cars est celui qui a remporté le plus souvent le Grand Prix.

Toutefois, la difficulté du circuit et l'absence d'échappatoires ont provoqué des morts depuis la création du concours en particulier dans les motocycles.

Pendant les deux jours d'entrainement, et en particulier au cours des deux jours de compétition, un nombre important de résidents de Macao et de touristes assistent à ces courses spectaculaires.

En 2003, on a célébré la 50e édition du Grand Prix, avec de nombreuses célébrations et festivités, dont une démonstration de Formule 1[76].

Tennis

Depuis quelques années, Macao organise une exhibition de tennis, avec de grand spécialistes en la matière, on a ainsi put voir jouer en 2007 Roger Federer et Pete Sampras[77], en 2008 Roger Federer, Björn Borg, John McEnroe et James Blake[78] et en 2009 Pete Sampras et Andre Agassi[79] sur un central de 15 000 spectateurs, à titre de comparaison le court central de Roland-Garros fait 14 840 places.

Passage de la flamme olympique

Article détaillé : Relais de la flamme olympique 2008.
Les affiches annonçant le relais à Macao.
Les fuwas dans les rues de Macao.

L'événement a eu lieu à Macao le 3 mai 2008 pour la dernière étape du relais de la flamme olympique. C'était la première fois que la flamme olympique voyageait à Macao. Une cérémonie a eu lieu aux docks des pêcheurs. Ensuite, la torche a voyagé à travers Macao, en passant par un certain nombre de repères comprenants le temple d'A-Ma, la tour Macau, le Pont Governador Nobre de Carvalho, le Pont de Sai Van, le Centre culturel de Macao, le Stade de Macao, puis retour aux docks pour la clôture de la cérémonie. Certaines parties de la route, près des ruines de Saint-Paul et de Taipa ont été raccourcies à cause de la foule de supporters qui bloquaient les rues étroites[80]. Un total de 120 relayeurs ont participé à cet événement, y compris le propriétaire de casinos Stanley Ho[81]. Leong Hong Man et Leong Heng Teng ont été respectivement les premiers et les derniers relayeur[82]. Un article publié sur le Macao Daily News critique le fait que la liste des relayeurs ne pouvait pas représenter pleinement les Macanais et qu'il y avait trop de non-athlètes parmi les relayeurs (dont certains avaient déjà été relayeurs d'autres événements sportifs)[83].

Un syndicat avait prévu de protester contre le relais pour de meilleures conditions de vie. Le législateur hongkongais Michael Mak Kwok-Fung et le militant Chan Cheong, tous deux membres de la Ligue des sociaux-démocrates, n'ont pas été autorisés à entrer à Macao[84].

Un résident de Macao, a été arrêté le 26 avril pour avoir posté un message sur cyberctm.com qui encourageait la population à perturber le relais. Les sites Internet de forum orchidbbs.com et cyberctm.com ont été temporairement fermés du 2 au 4 mai. Des spéculations affirment que les fermetures ont été des ciblages des discours contre le relais. Le chef du Bureau de régulation des télécommunications a nié le fait que la fermeture des sites Internet avaient un but politique[85]. Près de 2200 policiers ont été déployés dans les rues, il n'y a pas eu d'interruptions du relai[86].

Codes

Macao a pour codes :

Jumelages

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Localisation des villes jumelées avec Macao
City locator 14.svg Jumelage

City locator 3.svg Pacte d'amitié et de coopération

Macao a développé des associations de jumelage avec[87] : :

Macao a également conclu des pactes d'amitié et de coopération avec plusieurs villes :

Galerie Photos

Voir aussi

Articles connexes

Références

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  2. (en) Un article de la BBC sur la cérémonie de transfert de souveraineté
  3. a  et b (en) Une section de l'article de la BBC sur la rétrocession
  4. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m  et n (en) www.worldstatesmen.org
  5. expression utilisée dans la Loi fondamentale de la RAS de Macao
  6. a , b  et c (pt) Situation géographique de Macao sur le site de la direction des services du tourisme
  7. a , b , c , d  et e (pt) Les résidents on augmentés de 4,7 % en 2007 dans le Jornal Tribuna de Macau
  8. a  et b (pt) La politique fondamentale du gouvernement de la Chine sur la RAS de Macao et les relations extérieures dans le « retour de Macao »
  9. a , b  et c (pt) Loi fondamentale de la RASM sur le site officiel de Macao
  10. a , b  et c (pt) Déclaration conjointe sur le site officiel de Macao
  11. (pt) Résumé historique de Macao sur le site de la direction des services de tourisme de Macao
  12. a  et b Ao Encontro de Macau de Geoffrey C. Gunn
  13. a , b  et c (en) Un article de la BBC1999 sur la criminalité organisée, l'arrivée de la garnison de l'armée chinoise et l'absence de pressions de la société pour la démocratisation du système politique
  14. a , b  et c (pt) Histoire du jeu sur le site de la Direction de l'inspection et de coordination des Jeux(DICJ)
  15. (zh) Profile of China: The problems behind Macau's prosperity sur le site de la Chinese BBC
  16. (pt) Un article sur la condamnation de Ao Man Long
  17. (pt) A bomba-relógio que ninguém desmonta; édition du 4 Mai 2007, de l'hebdomadaire catholique « O clarim »
  18. (pt) Journal Público, du 21 décembre 2001 (1º Cahier, pag. 18, article Cerca de mil manifestantes em Macau exigem nas ruas mais democracia, et supplément Mundo à Sexta, pag. 6, rubrique Aconteceu: jeudi 20 décembre 2007)
  19. (pt) Article du « Jornal Tribuna de Macau » sur cette manifestation.
  20. Toutes les références utilisées pour la section histoire sont les mêmes que pour l'article « Histoire de Macao »
  21. (en) Noms des typhons sur le site de la Japan Meteorological Agency
  22. (pt) Nouvelle de dernière minute sur Público.pt
  23. a  et b (pt) Climat de Macao sur le site de la direction des services du tourisme
  24. a  et b (pt) Statistiques de l'environnement de la DSEC en fichier PDF, page 9
  25. (pt) Langues utilisées par la population de Macao, à la page 95 du dossier PDF Intercensos 2006
  26. (pt) Un article du Jornal Tribuna de Macau sur la population active et un faible taux de chômage enregistré en 2007
  27. (en)Rank Order - Birth Rate sur The World Factbook, publié par la CIA
  28. (en) Rank Order - Life expectancy at birth sur The World Factbook, publié par la CIA
  29. (en) -factbook/rankorder/2091rank.html Rank Order - Infant mortality rate sur The World Factbook, publié par la CIA
  30. a  et b données provenant du site web (pt) Principaux indicateurs économiques de Macao de la DSE
  31. (pt) Inflação real estimada em 7,5% sur le Jornal Tribuna de Macau
  32. (pt) Un court article du Jornal Tribuna de Macau sur le solde accumulé au cours de l'année 2007.
  33. (pt) Loi n°16/2001
  34. (pt) Un article du Diário de Notícias publié en 2006 sur l'essor du secteur des jeux à Macao
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  36. (pt) Un article du Jornal Tribuna de Macau sur quelques-unes des principales mesures du gouvernement dans le secteur du tourisme en 2008
  37. (pt) Chapitre V de la loi fondamentale de de Macao
  38. (pt) Chapitre VII de la Loi fondamentale de Macao
  39. (pt) Chapitre II de la Loi fondamentale de Macao
  40. (pt) Chefe do Executivo e o seu Governo
  41. (pt) Lei eleitoral de 2004 para o Chefe do Executivo
  42. (pt) Metodologia para a Escolha do Chefe do Executivo da Região Administrativa Especial de Macau
  43. (pt) Brève présentation sur les élections de 2005 à l'Assemblée législative de Macao
  44. (pt) Autorisation pour les élections générales au suffrage direct
  45. (pt) Ordenamento jurídico e Sistema judicial du Macau YearBook 2006
  46. (pt) Loi nº 24/88/M
  47. La Municipalité des Îles a été créée en 1928 par le diplôme législatif n ° 44, après l'extinction du commandement militaire de Taipa et de Coloane (qui administrait les îles de Taipa et de Coloane, depuis l'occupation portugaise des deux îles jusqu'à 1928), mettant ainsi fin à l'administration militaire des îles
  48. (pt) Loi n °17/2001
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  63. Trois siècles durant, le comptoir de Macao fut un des fleurons de l'empire colonial portugais. Il est aujourd'hui un simple port de pêche n'accueillant que des sampans et des jonques à faible tirant d'eau, car l'estuaire de la rivière des Perles s'ensable.
  64. (pt) Transportes du Macau YearBook 2006
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  70. (pt) Articles 20 et 21 de la Loi n.º9/2006
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  75. (pt) Um Passado Dourado e um Futuro Resplandecente sur le site officiel du Grand Prix de Macao
  76. (pt) Festival do Jubileu sur le site officiel du Grand Prix de Macao
  77. (fr) Federer bat Sampras sur le site officiel de l'équipe
  78. (fr) Federer en exhibition sur le site officiel de l'équipe
  79. (fr) Sampras retrouve Agassi sur le site officiel de l'équipe
  80. (zh) « 當局解釋改傳遞路線原因 », sur le site du Macao Daily News
  81. (zh) « 今傳聖火全城沸騰 », sur le site du Macao Daily News
  82. (en) Macao Torchbearer Reception Held Yesterday
  83. (zh) « 為甚麼又是他們? », sur le site du Macao Daily News
  84. (zh) « 聖火傳送週五實地綵排 », sur le site du Apple Daily
  85. (en) « Censors stalking Macau's Net users », sur le site de SCMP
  86. (en) « Olympic torch enjoys smooth run in casino haven Macau », sur le site de Yahoo news
  87. (zh) Jumelages de Macao

Bibliographie

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  • Bong Yin Fung, Macau: a General Introduction, Joint Publishing (H.K.) Co. Ltd., 1999 (ISBN 962-04-1642-2) 
  • (en) Jorge Godinho, Macau business law and legal system, LexisNexis, Hong Kong, 2007 (ISBN 9789628937271) 
  • Government Information Bureau, Macau Yearbook 2007, Government Information Bureau of the Macau SAR, 2007 (ISBN 978-99937-56-09-5) 
  • Cremer, Macau: City of Commerce and Culture, Univ of Washington Pr, 1988 (ISBN 0295966084) 
  • (en) João De Pina-Cabral, Between China and Europe - Person, Culture and Emotion in Macau, Berg Publishers, 2002 (ISBN 0826457495) [présentation en ligne] 
  • (en) James Eayrs, Macau Foreign Policy and Government Guide, International Business Publications, USA, 2003 (ISBN 0739764519) 

Liens externes

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