République populaire d'Albanie

République populaire d'Albanie

Albanie

Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondue avec l'Albanie du Caucase ou Aghbanie
Republika e Shqipërisë (sq)
République d’Albanie (fr)
Drapeau de l'Albanie Armoiries de l'Albanie
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Feja e Shqiptarit është Shqiptaria.

La religion de l'Albanais, c'est le sentiment national albanais.

carte
Langues officielles Albanais
Capitale Tirana
41°19′39″N 19°49′07″E / 41.3275, 19.81861
Plus grande ville Tirana
Forme de l’État
 - Président
Premier ministre
République parlementaire
Bamir Topi
Sali Berisha
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 138e
28 748 km²
4,7
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 128e
3 619 778[1] (estimation pour juillet 2008) hab.
128 hab./km²
Indépendance
 - Création
Empire ottoman
28 novembre 1912


Gentilé Albanais, Albanaise


Monnaie Lek (ALL)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national Hymni i Flamurit
Domaine internet .al
Indicatif
téléphonique
+355


Carte de l’Albanie

L’Albanie (Shqipëri ou Republika e Shqipërisë [ɾɛˈpubliˌka ɛ ˌʃcipˈɾi:s], « pays des aigles ») est une république située en Europe du Sud à l’ouest de la péninsule des Balkans, possédant une ouverture sur la mer Adriatique et sur la mer Ionienne. Elle a des frontières communes avec le Monténégro au nord, au nord-est avec le Kosovo, à l’est avec la République de Macédoine et au sud avec la Grèce.

Le pays serait peuplé d’environ 3,6 millions d'habitants en 2008[1], (selon l’INED ce chiffre ne s'éleverait qu'à 3,2 millions[2]), sur un territoire montagneux à 70 %.

Tirana en est la capitale : la cité atteint presque le million d’habitants. Les autres villes importantes du pays sont : Durrës (environ 190 000 habitants), Elbasan et Shkodra chacune avec environ 100 000 habitants, Vlora (95 000), Korçë (80 000) et Berat (70 000).

Constituée en tant qu’État à l’issue des guerres balkaniques en 1912, l’Albanie demeura isolée politiquement durant la seconde moitié du XXe siècle.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Albanie.
Article détaillé : Chronologie des Albanais.

Les albanais descendent des Illyriens, peuple indo-européen qui s’installa dans la région de la côte dalmate au XXe siècle av. J.-C.. Un royaume illyrien s’est étendu de la côte dalmate aux régions côtières de l’Albanie actuelle (incluant la Croatie actuelle, le Monténégro, la Bosnie et le Kosovo) et a atteint l’apogée de sa puissance sous le règne du roi Agron, roi illyrien et sa fille, la régente Teuta (dont la ville de Shkodër ou Shkodra, (Scutari en italien), au nord de l'Albanie, sera la capitale de l'Illyrie) au milieu du IIIe siècle av. J.-C.. L’Albanie devint une forte puissance maritime, mettant ainsi en danger le commerce de la République romaine dans la région. En -168, Rome conquiert l’Illyrie, qui demeure sous son autorité pendant plus de cinq siècles. L'Albanie fut christianisée au Ier siècle notamment par Saint Asti et demeurera catholique durant 18 siècles. L’Albanie devient un centre important reliant Rome et Byzance par la Via Egnatia. À cette période, les ports albanais comme Dyrrachium (Durrës), Apollonie ou Oricum deviennent d’importantes places commerciales.

Le nom d'Albanoï apparaît pour la première fois au IIe siècle, dans un texte du géographe Ptolémée. Ce nom réapparaît ensuite régulièrement, à partir du Xe siècle, sous la plume des chroniqueurs byzantins.

Antiquité et Moyen Âge

Camille Corot, L’Albanaise

À la suite du partage de l’Empire romain en 395, l’Albanie est intégrée à l’empire d’Orient. Les provinces illyriennes sont dévastées par des tribus nomades, les Goths au IVe siècle et les Huns au Ve siècle, les Slaves au VIe siècle et les Bulgares au VIe et VIIe siècle. Craignant d’être submergés, les Albanais, (convertis au christianisme dès le Ier siècle), migrent vers le sud et se concentrent dans les régions montagneuses escarpées correspondant au nord de l'Albanie actuelle (presque 3 000 mètres d'altitude) où ils restent sous la tutelle théorique de l’Empire byzantin. Les Normands, qui gouvernaient le sud de Italie, conquirent Durrës en 1081. Les Byzantins reconquirent l'Albanie en 1083. Des Normands y retournèrent en 1107 et encore en 1185 mais furent rapidement expulsés. En 1190, le prince albanais Progon réussit à instaurer un État indépendant qui se maintient jusqu’à la moitié du XIIIe siècle. Ensuite, le nord de l'Albanie est sous domination serbe durant 13 ans, jusqu'en 1355, quand, avec l’effondrement de l’Empire serbe d’Étienne IV Douchan, l’Albanie est divisée entre seigneurs féodaux locaux.

Conquête ottomane

À la fin du XVe siècle, l’Albanie fut conquise par les Ottomans, en dépit d’une farouche résistance nationale rassemblée derrière le seigneur Georges Kastriot Skanderbeg (v. 1403-1468), fils du prince d'Epire Gjon Kastrioti (Jean Castriote). Pendant près d’un quart de siècle, ce héros national — salué par les papes Nicolas V et Pie II du nom de «champion du Christ» — infligea de rudes défaites aux troupes turques, sans pouvoir toutefois les chasser définitivement. Après la mort de Skanderbeg, les provinces albanaises retombèrent dans leurs déchirements féodaux, et le sultan Murat II acheva d’abattre ce "rempart papiste".

De nombreux Albanais fuirent alors vers l’Italie, formant la communauté des Arbëresh, qui existe encore aujourd'hui.

L’histoire de l’Albanie sous l'occupation ottomane, du XVIe siècle jusqu’à 1912, fut marquée par une succession de révoltes qui échouèrent toutes dans le sang ; les plus célèbres furent celle des Bushati à Shkodra (1796), et celle d’Ali Pacha (1822), en Epire. Au cours des XVIe et XVIIe siècles, le pays s’islamisa, peut être à cause des réductions fiscales accordées aux convertis. Certains d'entre eux devinrent par la suite des soldats ou des fonctionnaires de l’Empire ottoman (on compte notamment plusieurs vizirs et cinq grands vizirs albanais).

La conclusion de la guerre russo-ottomane de 1877-1878 annonça le réveil du sentiment national albanais. En effet, le traité de paix cèdait aux états balkaniques victorieux la totalité du pays : le Sud aux Grecs, le Nord aux Serbes et l’Est aux Bulgares. Pour faire face à ce démembrement, les représentants des diverses communautés albanaises se réunirent à Prizren et décidèrent de créer une ligue armée dans le but de se défendre et d’obtenir l’autonomie. Connue sous le nom de Ligue de Prizren, cette union fut dissoute par les puissances européennes mais demeura une étape importante vers l'indépendance.

Indépendance

Indépendante depuis 1912, l'Albanie attendra 1918 pour être fixée dans ses frontières actuelles, alors que la moité de ses terres est partagée entre le Monténégro, la Serbie, la Macédoine et la Grèce. Elle connait alors une courte période démocratique (marquée notamment par Fan Noli), avant d'être soumise à un régime autocratique du Président Ahmed Bey Zogu, qui se proclame ensuite roi des Albanais. Cependant, nul ne peut nier les efforts de Zogu pour moderniser l'Albanie. Ainsi, sous son régime, est promulgué un Code Civil, d'après le code suisse, une Banque Nationale est créée, la reforme agraire donne de la terre aux paysans et la presse connait un essor pendant les années 1920–1930.

En 1939, le pays est occupé par l’Italie; la couronne du Royaume d'Albanie passe alors au roi d'Italie Victor-Emmanuel III, le pays devenant un protectorat italien. La résistance albanaise s'organise autour du parti communiste, sous la direction d'Enver Hoxha et en liaison avec le mouvement de Tito en Yougoslavie. Le 16 septembre 1942, la première Conférence de libération nationale, à Peza, regroupe les communistes, les monarchistes, les nationalistes républicains du Balli Kombëtar et le mouvement des frères Kryeziu. Cette conférence donne naissance au Front de Libération National - LNÇ (FLN ou en albanais LNÇ, Levizje Nacional Çlirimtare) dirigé par huit membres dont Enver Hoxha et Abaz Kupi. Ce dernier, exclu du FLN en novembre 1943 quand le mouvement passe sous le contrôle exclusif des communistes, fonde le parti de la Légalité (Legaliteti), fidèle au roi.

Dès avril 1943 le SOE parachute des équipes pour encadrer les maquis de résistance, au départ sans considération politique. La Première brigade de partisans de Mehmet Shehu, celle qui assurera la reconquête du pays à l'automne 1944, est d'ailleurs instruite par Neil McLean, David Smiley et Julian Amery. À partir de la fin 1943, les Britanniques vont essentiellement soutenir la résistance nationaliste et royaliste, comme en Yougoslavie.

Puis l'Albanie connait un gouvernement communiste stalinien après sa libération totale en novembre 1944. En effet, le leader communiste stalinien Enver Hoxha devient Président d'une république populaire proclamée le 11 janvier 1946 et s'installe, de fait, en dictateur du pays. L'Albanie est dès lors coupée du reste du monde jusqu'en 1990 avec la chute du régime. L'Albanie est cependant reconnue par la France du général de Gaulle dès janvier 1946. La France sera d'ailleurs l’un des seuls pays occidentaux, avec l'Italie, l'Autriche et la Suisse, à entretenir des relations diplomatiques avec l'Albanie communiste.

La Grande-Bretagne et les États-Unis tenteront en 1949–1951, en pleine Guerre froide, de renverser le régime communiste en infiltrant des commandos de réfugiés politiques albanais. Ce projet Valuable échouera du fait de la trahison de l'agent double Kim Philby.

La transition du communisme au capitalisme s’est avérée extrêmement difficile pour la population : des gouvernements faibles et parfois corrompus ayant dû faire face à un très fort taux de chômage (estimé à 40 % après la crise économique de 19891992), un chaos consécutif à l’effondrement d’un système frauduleux d’envergure nationale d’investissement pyramidal (mars 1997), une grande insécurité et d’importants mouvements d’émigration (principalement vers la Grèce et l’Italie) puis d’immigration suite au conflit du Kosovo voisin, en 1998-1999.

Politique

Article détaillé : Politique de l'Albanie.

L'Albanie est une république parlementaire, démocratique et représentative, Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement ; le pouvoir législatif est détenu par le parlement l'Assemblée de la République d'Albanie (Kuvendi i Republikës së Shqipërisë), mais le gouvernement aussi propose des lois. Depuis 1991, et l'introduction du pluralisme, le système politique est dominé par le conservateur Parti démocratique d'Albanie et le Parti socialiste d'Albanie, héritier du Parti communiste.

Pouvoir exécutif

Le chef de l’État est le président de la République, qui est élu par le Parlement avec un mandat de 5 ans, renouvelable une fois. Dans ce système, le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire.

Le président est le garant de la démocratie puisque c'est à lui qu'incombe la responsabilité de décréter les lois adoptées par le Parlement.

Pouvoir législatif

Le Parlement (l'Assemblée populaire), «Kuvendi», constitue le pouvoir législatif, responsable des politiques intérieures et extérieures du pays et des modifications de la Constitution. Élue tous les 4 ans, elle compte¨au total 140 députés:

Système judiciaire

Il existe trois types de juridictions en Albanie et elles sont : criminelle, civile et militaire

Le système judiciaire dispose d’une Cour constitutionnelle, d'une cour de cassation, de cours d'appel et de cours de district en plus de cours militaires spécifiques à l'armée.

La cour constitutionnelle est composée de 9 membres désignés par l’Assemblée populaire pour une durée maximale de 9 ans.

La cour de cassation quant à elle, comporte 11 membres qui sont nommés par l'Assemblée populaire pour une durée de 7 ans.

Dans les tribunaux, la justice est rendue par trois juges. En Albanie, il existe une formation particulière pour former des juges, cela est supposé rendre les juges plus impartiaux.

Une autre particularité du système albanais est le fait que dans les tribunaux il n’y a pas de jury populaire.

Découpage administratif

Article détaillé : Subdivisions de l'Albanie.

L’Albanie est découpée en 36 districts (Rrethe) qui disposent chacun d’un gouverneur local choisi par le conseil de district dont les membres sont élus au scrutin proportionnel. Les districts sont regroupés en préfectures (qark) qui sont au nombre de 12 avec à leurs têtes des préfets nommés par le conseil des ministres, la capitale Tirana disposant d’un statut spécial. Les maires des autres villes sont élus au suffrage direct et les conseils municipaux le sont à la proportionnelle.

Principaux partis politiques

Les chiffres correspondent aux élections du 3 juillet 2005.

La coalition menée par l’ancien président Sali Berisha réunissait le PDA, le PR et les divers droites. Elle dispose de 73 sièges sur 140, soit 3 députés de plus que la majorité absolue. À l’inverse, le LSI est une dissidence du Parti socialiste, ce qui contribue à diviser le centre-gauche au sein de la Assemblée d’Albanie.

Adhésion à l’Union européenne

L'Albanie mène, depuis 1992, date du premier Accord de commerce, des négociations avec les Communautés européennes pour une possible adhésion. En 2006, l'Albanie est devenue membre associée de l'Union européenne, après la signature d'un Accord de stabilisation et d'association (ASA). Au cours des dernières années des progrès plus ou moins grands ont été enregistrés dans les différents domaines de la gouvernance, telle que la réforme des institutions démocratiques, le renforcement des droits civiques, etc. D'autres progrès ont été accomplis en ce qui concerne la gestion de l'économie et la création d'opportunités pour inciter les investissements étrangers directs et diminuer ainsi le chômage (en 2008 13.4%). En mars 2009, le Premier ministre Sali Berisha annonce son intention de déposer la candidature de l'Albanie à l'UE, dans l'espoir de se prévaloir de cette initiative lors de sa campagne électorale pour les législatives prévues en juin. En avril 2009 l'ASA est entré en vigueur, et la République d'Albanie est devenue officiellement membre de l'OTAN. Elle dépose sa candidature officielle à l'Union le 28 avril 2009, auprès de la présidence tchèque.

Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Albanie.
Carte topographique de l'Albanie

L’Albanie est un pays montagneux (70%), dont le point culminant s’élève à 2753 m (mont Korab). Le reste est constitué de plaines alluviales, dont le terrain est plutôt de piètre qualité pour l’agriculture, alternativement inondé ou desséché. Les terres les plus fertiles sont situées dans le district des lacs (lac d'Ohrid, Grand Prespa et Petit Prespa) et sur certains plateaux intermédiaires entre la plaine et la montagne. La seule île notable est celle de Sazan qui fut tour à tour occupée par diverses grandes puissances européennes.

Le plus grand fleuve albanais est la Drini. Long de 282 km, il est un des seuls à connaître un débit relativement stable tout au long de l’année. Les autres cours d’eau sont généralement presque secs durant l’été, même les rivières Semani et Vjosa qui ont pourtant une longueur de plus de 160 km.

Le climat y est méditerranéen dans les régions littorales (moyenne hivernale : 7°), et devient plus continental dans le relief. Les précipitations sont assez élevées (1 000 à 1 500 mm annuels), le flux d’air humide rencontrant la masse d’air continentale plus froide, surtout pendant l’hiver, qui est la saison pluvieuse.

Ressources naturelles : pétrole, gaz naturel, charbon, chrome, cuivre, bois, nickel, potentiel hydroélectrique.

Économie

Article détaillé : Économie de l'Albanie.

L’Albanie est aujourd'hui en retard à cause de l'héritage communiste. L'isolement a eu des conséquences importantes sur l'économie. Avec les ressources naturelles importantes et la variété de climats à l'intérieur de son territoire, l'Albanie aurait pu être un pays prospère. Néanmoins, une série de facteurs politiques et historiques, ont fait que celle-ci demeure un pays en développement. Son histoire a été profondément marquée par les quarante-cinq années d'autoritarisme et par l'autarcie imposée par Enver Hoxha qui s'est maintenue jusqu'en 1991 et qui donnait l'importance principale au secteur primaire, sans favoriser l'agriculture. Sans compter les nombreuses guerres qui ont sévi durant des siècles, ainsi que l’occupation ottomane, pendant presque cinq cents ans, qui a fait reculer l'Albanie par rapport aux autres pays occidentaux et qui l'a morcelée, cela en raison de la féodalité de l'Empire ottoman.

L’agriculture représente un quart du PIB et l’économie parallèle a un poids important. Les structures économiques restent fragiles et dépendantes de l’aide extérieure et des transferts de revenus de l’émigration (environ 14 % du PIB). En 2004, le déficit budgétaire représentait 5% du PIB et la dette publique s’élève à 56 % du PIB. Néanmoins, la productivité s’améliore sensiblement depuis environ une décennie et connaît depuis 2003 une croissance régulière (6 %) dans un contexte d’inflation modérée. Le pays dispose en outre d’une situation géographique favorable à son développement et d’une ouverture sur la mer, d’un large éventail de ressources naturelles et d’un potentiel touristique. Elle espère profiter de son rapprochement avec l’UE pour attirer les investissements étrangers et développer ses échanges commerciaux.

Énergie

La production énergétique de l'Albanie est la production la plus propre d'Europe. En effet, 98% de cette production vient des centrales hydroélectriques situées sur le fleuve Drin au nord du pays. Malgré une consommation moyenne par habitant très basse (l'une des plus faibles en Europe), l'Albanie a des problèmes d'approvisionnement car les 3 centrales situées sur le Drin ne sont plus aptes à couvrir les besoins en électricité de l'Albanie, qui n'a pour l'instant d'autre alternative que l'importation ou la restriction.

Le gouvernement albanais prévoit cependant la construction de deux nouvelles centrales hydroélectriques d'une puissance de 200 MW chacune à Bushat et à Kalivaç qui devraient suffire à couvrir les besoins et qui devraient même permettre de revendre de l'énergie en surplus par câbles sous-marins à l'Italie et à la Grèce.

La consommation d'hydrocarbures est aussi plus élevée que la production ce qui oblige l'importation d'Italie ou de Grèce. Les deux grandes entreprises nationales qui produisent les énergies fossiles (diesel, essence, gaz et autres dérivés) sont Albpetrol Sh.a qui extrait les minerais, et ARMO Sh.a qui les raffine et qui les vend. La production était beaucoup plus élevée pendant l'époque communiste car les entreprises pétrolières occidentales étaient venues s'implanter en Albanie dans les années 1980 lors de la découverte du dernier grand gisement de pétrole dans le pays.

Statistiques

L'Albanie est actuellement un pays en développement, qui faisait partie des pays les plus pauvres d'Europe (environ 20 % d'habitants en dessous du seuil de pauvreté), avec la moitié de sa population active travaillant dans le secteur de l'agriculture, et un cinquième des actifs travaillant à l'étranger. Officiellement, le chômage s'élève à 15 %, mais des sources indépendantes l'estiment à près de 30% au Nord et au Nord-Est du pays. Il est plus important pour les hommes que les femmes. La croissance globale est de 7,3% mais varie selon les secteurs. Elle atteint presque 20 % pour la construction mais seulement 10 % pour les services publics et privés.

  • La monnaie nationale est le lek, dont la parité fluctue entre 89 et 92 leks pour un dollar américain et entre 125 et 130 leks pour un euro selon les taux de change.
  • L'inflation est estimée à 9% pour l'année 2005.
  • La croissance industrielle est estimée à 15% pour 2005.
  • La dette extérieure de l'Albanie s'élevait à 784 millions de dollars américains en 2000. Elle a depuis été réduite de moitié par le FMI.

Le PIB de l'Albanie pour l'année 2005 s'élève à environ 19 milliards de dollars américains. Soit, au 1er juin 2006, selon le taux de change en vigueur, environ 14,86 milliards d'euros.

Relations économiques internationales

La fuite des élites albanaises est un processus social et économique qui pénalise la recherche. Cependant, pour enrayer cet exode et encourager les émigrés à revenir, l'Albanie doit définir une politique scientifique et scolaire claire, étroitement liée à une politique industrielle à long terme avec l'aide des programmes européens développés à cet effet (ACE, PHARE, TEMPUS ou EAST).

Les exportations sont faibles (environ 1,8 milliard de dollars américains en 2005, surtout des produits agricoles) et les travailleurs émigrés sont les principaux pourvoyeurs de devises. Les importations sont principalement les équipements mécaniques, les produits manufacturés, les denrées alimentaires, les textiles et les produits chimiques (environ 2,1 milliards de dollars américains en 2005).

Le pays reçoit des aides financières de l'étranger, notamment de l'Italie qui est son principal partenaire économique, mais en reçoit davantage de la Commission européenne. Le changement de régime en 1991 a créé les conditions d’un rapprochement progressif de l’Albanie et de l’Europe. L’adhésion de l’Albanie au Conseil de l’Europe en 1995 en offrit un premier signe tangible. En novembre 2000, le sommet de Zagreb a ouvert à l’Albanie la perspective d’une adhésion à l’Union européenne (UE), de sorte qu’ont été entamées le 31 janvier 2003 les négociations en vue d’un accord de stabilisation et d'association (ASA), qui a été signé le 12 juin 2006. L’UE a rappelé à plusieurs reprises à l’Albanie la nécessité de mettre en œuvre concrètement les réformes adoptées et de les poursuivre. Dans son rapport du 8 novembre 2006, la Commission européenne précise que « l'Albanie doit désormais relever le défi que représente la mise en œuvre réussie de cet ASA, en commençant par les dispositions relatives au commerce contenues dans l'accord intérimaire, qui entrera en vigueur le 1er décembre  2006 ».

Démographie

Article détaillé : Démographie de l'Albanie.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

L'Albanie est l'un des pays les plus homogènes ethniquement parlant. 94 % de la population est composé d'Albanais de souche, répartis en deux groupes : les Guègues (au nord) et les Tosques (au sud), dont le fleuve Shkumbin constitue la ligne de partage. Les Grecs (2 %), les Aroumains (3 %), les Tziganes, les Serbes et les Macédoniens constituent les groupes minoritaires.

À la suite des découpages faits en 1913, beaucoup d'Albanais vivent aujourd'hui dans des pays voisins, tels que le Kosovo, l'ouest de la République de Macédoine, dans le nord de la Grèce et au sud du Monténégro au dessus de la ville de Shkodra, à cause du découpage des frontières de l'Albanie par la Conférence des ambassadeurs de Londres en 1912-1913 (cf. traité de Saint-Germain-en-Laye (1919)) qui accorda aux pays voisins plus de 40 % des territoires et de la population albanaise.

L’Albanie est le pays d’Europe qui connaît la plus forte émigration, avec plus d’un tiers de ses ressortissants vivant à l’étranger, soit environ 900 000 personnes en 2006, principalement dans les deux pays frontaliers : la Grèce et l’Italie. Ce phénomène est dû à un niveau de vie parmi les plus bas du continent européen. En conséquence, la population du pays a diminué de 100 000 habitants entre 1991 et 2001, malgré un solde naturel positif. Le phénomène d’émigration se poursuit même si les données officielles semblent le sous-estimer[3].

Culture

Religions

Une forte minorité des albanais est soit athée, soit agnostique. Selon un rapport officiel du gouvernement américain[4] : « La participation dans l'exercice des religions officielles est estimée de 25% à 40% », laissant 60% à 75% de la population non-religieuse (ou, au moins, ne pratiquant pas de religion en public)[5],[6],[7]. Même si les Albanais sont peu pratiquants, ils se rattachent à une communauté culturelle et religieuse : les musulmans comptent pour 70% de la population, les orthodoxes albanais pour 20% et les catholiques pour 10%[4].

Les clivages religieux jouent ainsi un faible rôle dans l'Albanie d'aujourd'hui, en raison de la tradition très ancienne de coexistence pacifique entre les diverses religions, qui se manifeste dans la devise « Feja e shqiptarit është shqiptaria »[8] - « La foi de l'Albanais est l'albanité », datant de la Renaissance albanaise au XIXe siècle. Aussi, la politique athée du régime d'Enver Hoxha a atténué le sentiment religieux. Parmi les musulmans, on compte deux grandes obédiences: des musulmans sunnites et des bektachis (courant mystique qui se rattache à la tradition chiite et est marqué par une très grande tolérance religieuse et culturelle). L’Albanie ayant subi un isolement complet durant 45 ans, elle doit aujourd'hui encore poursuivre sa reconstruction et son intégration sur la scène internationale.

Langue

L'albanais est une langue d'origine indo-européenne, rattachée au groupe thraco-illyrien et dérivant de l'Illyrien. Elle est parlée en Albanie, en république de Macédoine, au Monténégro, au Kosovo ainsi que dans certaines poches isolées d'Italie (Arbëresh) et de Grèce (Arvanites). Il existe deux dialectes principaux :

  • le guègue (Geg), parlé au nord du fleuve Shkumbin
  • le tosque (Tosk), parlé au sud de l'Albanie (en dessous du fleuve Shkumbin)

La langue officialisée en 1909 (écrite avec des lettres latines) était basée sur le dialecte Guègue jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Albanie, et jusqu'en 1968 pour les Albanais du Kosovo, de Macédoine et de Monténégro qui l'utilisèrent comme leur langue officielle albanaise. En Albanie, après l'avènement du communisme, le Guegue fût arrêté institutionnellement de 1944 jusqu'en 1967, et de facto de 1972 jusqu'à aujourd'hui. La langue officielle albanaise d'aujourd'hui est basée sur le dialecte Tosk, qui emprunte des mots Guègue en leur donnant une syntaxe, phonologie et morphologie du parler Tosk. Cette langue officielle est remise en cause actuellement par des écrivains, des journalistes et des courants littéraires, notamment au Kosovo et en Albanie du Nord, qui considèrent que le parler «standard» devrait être le Guegue.

Littérature contemporaine

À l'image de son passé agité et des espérances permises par l'ouverture à l'occident des années 1990, l'Albanie possède une littérature contemporaine très riche et d'une grande variété de styles. On peut distinguer grossièrement les auteurs qui ont écrit la majeure partie de leur œuvre pendant la période communiste de ceux dont l'œuvre se situe autour ou après la transition démocratique. Les premiers ont souvent écrit des œuvres lyriques (Lasgush Poradeci) ou métaphoriques (Ismail Kadare dans Le Palais des rêves) tandis que les seconds vont souvent évoquer ouvertement la dictature et ses conséquences, sociales et psychologiques (Fatos Kongoli, Ornela Vorpsi, Ylljet Aliçka, Besnik Mustafaj).

  • Ismail Kadare, l'écrivain le plus connu d'Albanie, qui a obtenu le prix "Man Booker International" en 2005.
  • Fatos Kongoli, a reçu de nombreux prix dans son pays. Ses romans, souvent teintés de noirceur et d'un extrême réalisme, évoquent le trouble voire la folie de personnages pendant et après le traumatisme créé par le système totalitaire. Ses œuvres sont traduites dans de nombreuses langues dont le français.
  • Cizia Zykë, écrivain et aventurier français né d'une mère grecque et d'un père albanais devenu légionnaire ; a écrit quatre romans qui expliquent comment différents trafics se sont développés en Albanie durant les années 1990 : Les Aigles et la trilogie Au nom du père. Il est par ailleurs l'auteur d'un reportage sur le code d'honneur albanais, le Kanoun.
  • Gjergj Millosh Nikolla dit Migjeni.
  • Xhevahir Spahiu, poète et traducteur.

Musique

Article détaillé : Musique albanaise.
  • Tedi Papavrami, violoniste talentueux d'origine albanaise, vivant en France et en Suisse.
  • Elsa Lila, chanteuse albanaise, elle a participé au Festival de la Chanson Italienne à Sanremo pour les années 2001 (Valeria) et 2007 (Il senso della vita).
  • Vaçe Zela, chanteuse albanaise, vivant en Albanie.
  • Genc Tukiçi, pianiste d'origine albanaise, vivant à Paris.
  • Compositeurs albanais ou d'origine albanaise : Cesk Zadeja, Kujtim Laro, Limoz Dizdari, David Tukiçi.
  • Olsi Leka violoncelliste albanais, professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles [3] et chef de pupitre à l'Orchestre National de Belgique[4]
  • Inva Mula,chanteuse lyrique (soprano)
  • Sherif Merdani chanteur, diplomate, professeur d'histoire
  • Ermonela Jaho, chanteuse lyrique (soprano)
  • Anna Oxa , chanteuse italienne d'origine albanaise, très connue en Italie pour avoir gagné le festival de San Remo

Arts plastiques

Cinéma

Articles détaillés : Cinéma albanais et Liste de films albanais.

Cuisine

Article détaillé : Cuisine albanaise.

Le territoire de l'Albanie a été occupé par la Grèce, l'Italie et l'Empire ottoman et chaque groupe a laissé sa marque sur la cuisine albanaise.

Le repas principal des albanais est le déjeuner, il est habituellement accompagné d'une salade de légumes, comme des tomates, des concombres, des poivrons verts, et des olives avec de l'huile d'olive, du vinaigre et du sel. Le déjeuner inclut également un plat principal, des légumes et de la viande. Les spécialités de fruits de mer sont également communes dans les secteurs côtiers de Durrës, Vlorë et Sarandë.

Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local Remarques
1er et 2 janvier Nouvel an Viti i Ri
date variable Aïd el-Fitr Bajrami i Vogël
1er mars Fête du printemps Dita e Verës Pour les orthodoxes
7 mars Jour du professeur Dita e Mësuesit Officiel
8 mars Fête des mères Dita e Nënës Officiel
14 mars Fête du printemps Dita e Verës Pour les musulmans
22 mars Nevruz Dita e Nevruzit
1er avril Poisson d'avril Dita e Rrenave Non officiel
date variable Pâques Pashkët Katolike
date variable Pâques orthodoxe Pashkët Ortodokse
1er mai Fête du Travail Një Maji
19 octobre Jour de Mère Teresa Dita e Nënë Terezës
date variable Aïd el-Kebir Bajrami Madh
31 octobre Halloween ? Non officiel
28 novembre Jour de l'Indépendance Dita e Pavarësisë
29 novembre Jour de la Libération Dita e Çlirimit
25 décembre Noël Krishtlindjet

Statistiques

(Sources : Gjeografia 4 (Livre de géographie de terminaleet), CIA The World Factbook

Codes

L'Albanie a pour codes :

Voir aussi

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Bibliographie

  • Georges Castellan, Histoire de l'Albanie et des Albanais, Ed. Armeline, 2002
  • Georges Castellan, Un pays inconnu : la Macédoine, Ed. Armeline, 2003
  • Serge Metais, Histoire des Albanais, Fayard, 2006
  • Jean-Luc Tourenne, L'Aigle des Balkans. Zog Ier, Roi D'Albanie, biographie romancée du Roi Zog, Ed. Sensei, 2002, (ISBN 2-8483-8000-4)
  • Collectif, Le livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression, Robert Laffont, 1997.
  • Ismail Kadare, Novembre d'une capitale, Fayard, 1997 (Tirana en novembre 1944, lors des derniers combats de la libération) et Chronique de la ville de pierre, Fayard, 1985 (Gjirokastër sous l'occupation italienne et allemande).
  • François de Lannoy, 39-45 Magazine n°171 (2000). Article "L’Albanie dans la guerre".
  • (en) Bernd J. Fischer Albania at War, 1939-1945, West Lafayette, Purdue University Press, 1999. L'Albanie dans la guerre. Extraits en ligne
  • (en) The Wildest Province: SOE in the Land of the Eagle de Roderick Bailey, 2008, Jonathan Cape Ltd (ISBN 978-0-224-07916-7)
  • (en) Chronique littéraire sur le livre de Roderick Bailey dans le Times du 15 février 2008
  • (en) Chronique littéraire sur le livre de R. Bailey dans le Daily Telegraph du 29 février 2008
  • Nicholas Bethell, La grande trahison, Flammarion, 1985. Les manœuvres de déstabilisations du domino albanais par la CIA et le MI6 (projet Valuable), et le rôle de Kim Philby dans son échec.
  • Kim Philby, Ma guerre silencieuse, Robert Laffont, 1968. Les mémoires de la célèbre taupe du KGB.
  • Bruce Page, Philip Knightley et David Leicht, Philby, l'Intelligence Service aux mains d'un agent soviétique, Robert Laffont, 1968. Introduction de John Le Carré ancien agent du MI5.
  • John Prados, Guerres secrètes de la CIA, Editions du Toucan, 2008. Chapitre 4 consacré au projet "Valuable" (1949-1951) de déstabilisation de l'Albanie par le MI6 et la CIA.
  • David Smiley, Au cœur de l'action clandestine, des commandos au MI6, L'Esprit du Livre Editions, 2008. Traduction de Irregular regular (1994), les mémoires d'un colonel du SOE, parachuté à deux reprises en Albanie en 1943-44 puis, au sein du MI6, responsable de l'instrution militaire des agents albanais infiltrés (projet "Valuable").
  • (en) David Smiley, Albanian Assignment, Londres, 1984. L'action du SOE britannique auprès de la guérilla albanaise, pendant la Deuxième guerre mondiale.
  • (en) Colonel Dayrell Oakley-Hill, An Englishman in Albania, The Centre for Albanian Studies, Learning Design Limited, Londres, 2002. Préface du colonel David Smiley. Mémoires d'un conseiller militaire du Roi Zog 1er.
  • (en) Edmund "Trotsky" Davies, Illyrian venture: The story of the British military mission to enemy-occupied Albania, 1943-44, Bodley Head, 1952. Mémoires du chef de la Mission du SOE en Albanie en 1943-44.
  • (en) Julian Amery, Sons of the Eagle. A Study in Guerilla War, 1948, Macmillan & C° Ltd, Londres. Mémoires d'un officier du SOE.
  • (en) Peter Kemp, No Colours or Crest, 1958, Cassell, Londres. Mémoires d'un officier du SOE.

Filmographie

  • (fr) L'Année noire, film de Fatmir Koçi, 2006.
  • (en) Father and Godfather, film de Dhimitër Anagnosti, 2006.
  • (fr) Oeil magique, film de Kujtim Çashku, 2004.
  • (en) Luleborë, film de Robert Budina, 2004.
  • (en) The Albanians, film documentaire de Bujar Kokonozi, 2000 (47').
  • (fr) L'Albanie d'Enver Hoxha, film documentaire de Robert Qafzezi, 1997.
  • (fr) Où vas-tu Albanie ?, film documentaire de Jean-Louis Berdot, EAV Productions, 1997 (56').
  • (fr) L'Indomptable Skanderberg, film de Serge Youtkevitch, 1953.

Notes et références

  1. a , b  et c (en)CIA-The World Factbook
  2. INED - Population et Sociétés n° 436 Tous les pays du monde (juillet 2007)
  3. Laurent Chalard (2007). « Le dépeuplement de l’Albanie ». Le Courrier des pays de l’Est. N°1061. Mai-juin 2007. Pages 60-68
  4. a  et b (en) US Department of State - International Religious Freedom Report 2006 -
  5. L'Albanie en 2005 -
  6. Zuckerman, Phil. "Atheism: Contemporary Rates and Patterns," chapter in The Cambridge Companion to Atheism, ed. by Michael Martin, Cambridge University Press: Cambridge, UK (2005) [1]
  7. Goring, Rosemary (ed). Larousse Dictionary of Beliefs & Religions (Larousse: 1994); pg. 581-584. Table: "Population Distribution of Major Beliefs" [2]
  8. Tiré du poème de Pashko Vasa O moj Shqypni (O Albanie, pauvre Albanie)

Liens externes

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