Saint-André (Pyrénées-Orientales)

Saint-André (Pyrénées-Orientales)
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42° 33′ 07″ N 2° 58′ 27″ E / 42.5519444444, 2.97416666667

Saint-André
L'église
L'église
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Canton Argelès-sur-Mer
Code commune 66168
Code postal 66690
Maire
Mandat en cours
Francis Manent
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Albères
Site web http://www.saint-andre66.fr
Démographie
Population 2 717 hab. (2007)
Densité 279 hab./km²
Gentilé Andréens, Andréennes
Géographie
Coordonnées 42° 33′ 07″ Nord
       2° 58′ 27″ Est
/ 42.5519444444, 2.97416666667
Altitudes mini. 13 m — maxi. 77 m
Superficie 9,73 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-André est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Andréens ou Andreuencs.

Sommaire

Géographie

Histoire

La ville a été créée autour de l'abbaye Saint-André, existante depuis le Xe siècle. Saint-André est quelquefois appelée improprement Saint-André de Sorède, Sorède étant une ville voisine.

Toponymie

En catalan, le nom de la commune est Sant Andreu de Sureda.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 2001 en cours Francis Manent[1] PRG Conseiller régional de 2001 à 2004

Population et société

Démographie

Évolution démographique
(Source : Insee[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
834 843 1 016 1 718 2 123 2 519 2 712 2717
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Enseignement

Santé

Économie

Personnalités liées à la commune

Daniel Tosi est l'andréen sans doute le plus célèbre. Lauréat du prestigieux prix de Rome en 1983, pensionnaire de la Villa Médicis, prix de la Villa Médicis « hors les murs » en 1986, agrégé, docteur es lettres, prisé par les plus grands orchestres et artistes, il s'est imposé comme l’une des figures incontournables de la musique classique. Il est actuellement le directeur du conservatoire de Perpignan.

Économie

Lieux et monuments

  • L'église Saint André, datant du Xe siècle, la seule trace encore visible de l'ancienne abbaye.
  • La maison transfrontalière d'Art roman (exposition).

Historique de l'abbaye

Elle fut fondée vers l’an 800 par le moine Miron venu d’Espagne. La communauté qui y vécu fut prospère jusqu'au Xe siècle grâce aux comtes du Roussillon qui la dotèrent de quelques richesses. Malheureusement, la proximité de l’abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines ne lui fut pas favorable et elle fut ruinée en 1109. Pour la sauver, la comtesse Agnès de Roussillon en fait alors don à l'abbaye de Lagrasse. Ce sauvetage fut de courte durée , elle déclina à nouveau et fin du XIIIe siècle elle ne compta plus que quatre moines. En 1592, elle fut rattachée à l’abbaye Sainte Marie d’Arles-sur-Tech. En 1789, elle devint simple église paroissiale, le cloître et les bâtiments conventuels furent démantelés.

L'église

Elle fut érigée aux Xe et XIe siècles, elle possédait alors une seule nef et une couverture en bois. Au XIIe siècle, on lui ajouta des collatéraux et la charpente en bois fut remplacée par une voûte en plein cintre sur doubleaux. Ces travaux nécessitèrent la mise en œuvre de piliers à hauts socles et d’imposants contreforts copiés sur ceux de Sant Pere de Rodes. À l’intérieur, on trouve un autel en marbre blanc dont la table semble être d’origine profane ainsi que des restes de fresques datant des XIIe et XIIIe siècles. On y trouve également un fragment de pierre tombale musulmane en marbre et datant du XIIe siècle.

Le linteau

Le linteau en marbre blanc situé au-dessus du portail et datant du XIe siècle est une des pièces majeures de l’art roman, similaire à celui de Saint-Génis-des-Fontaines. Il représente un Christ bénissant, entouré de deux anges eux-mêmes entourés de six personnages situés chacun dans un cadre constitué de colonnettes et d'un arc outrepassé.

Linteau de Saint-André-de-Sorède

Les vestiges du cloître

Il ne reste aucun vestige de l'ancien cloître de Saint-André sur place. Du côté nord-ouest de la nef on voit dans les maçonneries du mur les traces de la présence d'un toit couvrant la galerie du cloître, on sait donc où se trouvait le cloître, mais on ne sait rien de sa taille ni de son aspect général. Il reste cependant plusieurs chapiteaux et quelques futs de colonne provenant du cloître. Dans le chœur de l'église on peut voir un chapiteau sculpté et son fut de colonne servant de support au tabernacle. Deux autres chapiteaux servent de support de bénitier dans les églises de Saint-Génis-des-Fontaines et de Saint-Jean-Lasseille et quatre chapiteaux avec leurs futs sont conservés dans la chapelle Sainte-Colombe de Cabanes au nord de Saint-Génis. On trouve également un chapiteau qui pourrait provenir de Saint-André au-dessus de la porte de l'église de Sorède. Enfin plusieurs chapiteaux conservés à Saint-Martin-du-Canigou pourraient aussi provenir de ce cloître.

Notes et références

  1. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  2. Saint-André sur le site de l'Insee

Annexes

Bibliographie

  • Églises romanes oubliées du Roussillon par G. Mallet.
  • Les vieilles pierres du pays catalan par J-M. Ducros
  • Cloîtres démontés du Roussillon par G. Mallet (chapitre sur le cloître de St-André)

Articles connexes

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Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-André (Pyrénées-Orientales) de Wikipédia en français (auteurs)

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