Saint-Georges-de-Didonne

Saint-Georges-de-Didonne
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45° 36′ 20″ N 0° 59′ 55″ W / 45.6055555556, -0.998611111111

Saint-Georges-de-Didonne
La place de Verdun, au cœur de la ville
La place de Verdun, au cœur de la ville
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Canton Royan-Est
Code commune 17333
Code postal 17110
Maire
Mandat en cours
Françoise Brouard
2009-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Site web Site officiel
Démographie
Population 5 040 hab. (2007)
Densité 476 hab./km²
Gentilé Saint-Georgeais
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 20″ Nord
       0° 59′ 55″ Ouest
/ 45.6055555556, -0.998611111111
Altitudes mini. 0 m — maxi. 45 m
Superficie 10,58 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Georges-de-Didonne est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeais et les Saint-Georgeaises.

Ancien port de pêche devenu station balnéaire au milieu du XIXe siècle, la ville accueillit plusieurs personnalités politiques au cours de son histoire, tel le roi d'Espagne Alphonse XIII, ou issues du domaine de la culture, dont l'historien Jules Michelet.

Relativement épargnée par le second conflit mondial, au contraire de sa voisine Royan, la ville conserve quelques bâtiments anciens et abrite la plus grande plage intra muros du département de Charente-Maritime[1].

Saint-Georges-de-Didonne fait partie de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique qui regroupe 31 communes et près de 72 136 habitants.

Sommaire

Géographie

Présentation

« Une vague à Vallières... Le vol d'une mouette... Un coucher de soleil sur le vieux Cordouan ! »

— Goulebenéze, Bonjour Saintonge, 1942

Carte de la commune de Saint-Georges-de-Didonne au sein de la Charente-Maritime
Position de Saint-Georges-de-Didonne en Charente-Maritime

Saint-Georges-de-Didonne est située sur le littoral Atlantique, à 5 kilomètres au sud-est de Royan, 60 kilomètres au sud de La Rochelle et à une centaine de kilomètres au nord de Bordeaux.

La commune de Saint-Georges-de-Didonne se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de la Saintonge. C'est une ville et station balnéaire de l'agglomération royannaise, sur la côte de beauté. La commune, d'une superficie de 1058 hectares, est située à l'entrée de l'estuaire de la Gironde.

Son littoral est formé d'une alternance de falaises calcaires et de plages, localement appelées conches, de par leur ressemblance avec ces coquillages. Celles-ci sont au nombre de trois : la conche de Suzac, la plus méridionale, est aussi la plus petite. Elle forme une crique lovée au pied des falaises qui l'entourent de toutes parts. À l'inverse, la conche de Saint-Georges, la plus centrale, est considérée comme la plus grande plage intra muros du département : elle forme un long ruban de sable fin de presque deux kilomètres, encadré par les falaises de Suzac et celles de Vallières[2]. Enfin, au nord-ouest, la commune possède une mince partie de la Grande-Conche, depuis les falaises de Vallières jusqu'au Riveau, mince cours d'eau issu des marais de Boubes, qui marque la séparation avec la commune de Royan.

L'ensemble de la commune est très boisé, avec, dans la partie mitoyenne de Royan, le bois de Vallières, entièrement urbanisé, et au sud, dans la partie mitoyenne de Meschers-sur-Gironde, le massif forestier de Suzac. Celui-ci se compose majoritairement de pins maritimes et de yeuses, terme d'origine occitane que l'on retrouve souvent dans la région[3], et qui désigne des chênes-verts.

À l'intérieur des terres, les paysages sont constitués de marais et de collines de faible altitude, en particulier près du village de Boubes : ces collines forment une sorte de massif s'étendant jusqu'aux marais de Meschers-sur-Gironde et de Talmont-sur-Gironde.

Axes de communication

Les principales voies d'accès à la commune sont la D730, ou route de Bordeaux, ainsi que la N150, qui permet de rejoindre Saintes et l'autoroute A 10. Une rocade ceinture la totalité de l'agglomération royannaise, limitant les embouteillages en saison.

Par le train, la gare de Royan relie l'agglomération aux autres villes de France, dont Paris et Bordeaux, via les gares de Saintes pour les TER et d'Angoulême pour les liaisons par TGV.

La ville est accessible par avion via l'aéroport de La Rochelle - île de Ré, situé à 70 kilomètres, ou par celui de Bordeaux-Mérignac à environ 100 kilomètres.

Communes limitrophes

Article connexe : Côte de Beauté.

La commune de Saint-Georges-de-Didonne est limitée dans sa partie occidentale par la commune de Royan.
Au nord, le hameau de Boubes sépare les communes de Saint-Georges-de-Didonne et de Médis, tandis que le flanc oriental du territoire communal est bordé par les communes de Semussac et de Meschers-sur-Gironde.
Au sud enfin, par delà les plages bordant l'estuaire de la Gironde, se trouve la commune de Le Verdon-sur-Mer.

Rose des vents Royan Médis,
Boubes
Semussac Rose des vents
Royan N Semussac,
Chênaumoine
O    Saint-Georges-de-Didonne    E
S
Royan,
Vallières
Estuaire de la Gironde,
au large, Le Verdon-sur-Mer
Meschers-sur-Gironde,
Suzac

Quartiers et lieux-dits

L'espace Michelet

De part et d'autre du centre-ville se répartissent plusieurs ensembles résidentiels. Mitoyen de Royan, dont il n'est séparé que par le Riveau, un mince cours d'eau prenant sa source dans les marais de Boubes, le quartier du Parc est un lotissement balnéaire établi au cœur de pinèdes et de dunes. Il se distingue par de nombreuses villas et castels édifiées entre le XIXe siècle et le XXe siècle, dont l'architecture évoque tantôt les maisons traditionnelles régionales, tantôt de véritables folies allant du chalet de montagne au palais Rococo.

Le quartier de Vallières se situe quant à lui sur la falaise du même nom, dominant les deux principales conches de la ville. L'érosion marine a donné naissance à plusieurs criques très pittoresques, mais dont l'accès est parfois périlleux. À l'extrémité sud de la falaise se dresse le phare, édifié au début du XXe siècle. S'il n'est plus en activité aujourd'hui, il veille toujours sur le port et sur la promenade Charles-Martel, du nom d'un maire de la ville au XIXe siècle. Cette promenade aménagée permet de rejoindre la base nautique, la plage de Saint-Georges et le centre-ville. On peut y voir également plusieurs carrelets, abris de pêcheurs montés sur pilotis faisant partie du paysage traditionnel du littoral charentais et girondin.

Le marché de Suzac

Au sud de la commune, le quartier de Suzac, tout comme celui du Parc, se répartit au cœur d'un massif forestier. On y trouve des villas plus récentes qui convergent vers le boulevard de la côte de beauté, longeant la plage, et vers une place où se regroupent quelques commerces. Ce quartier abrite également le CRAPA, un parcours sportif établi dans la forêt, une aire de pique-nique et des résidences de vacances.

À l'ouest de ce quartier, le village de Didonne est entièrement intégré à l'agglomération. Il était autrefois un village indépendant, siège de la seigneurie du même nom. On peut y voir, au milieu des habitations, les restes d'une motte féodale, vestiges du château fort, détruit pendant la guerre de Cent Ans, au XIVe siècle.

À l'écart du reste de l'agglomération, sur une colline dominant un paysage de marais et de bois, se trouve le village de Boubes, ancienne seigneurie établie au XVIe siècle. Il se compose de quelques ruelles et de maisons traditionnelles saintongeaises. Il abritait autrefois un château, dont il ne subsiste aucun vestige.

Hydrographie

Deux ruisseaux, prenant leur source dans les marais de Boubes, se jettent dans la Gironde. L'un d'eux, le Riveau, délimite la séparation avec la commune de Royan. Le second serpente à travers l'ancien village de Didonne, non loin de la rue du Châta.

Climat

Article connexe : Climat de la Charente-Maritime.

Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[4].

L'embouchure de la Gironde depuis les hauteurs du parc de l'estuaire.

Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : -13,6° C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39° C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[5].

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009, la région est frappée par la tempête Klaus. Malgré des rafales de vent dépassant les 120 km/h, les dégâts relevés dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le Médoc tout proche[6].

Les côtes charentaises et vendéennes sont de nouveau durement éprouvées par la tempête Xynthia qui traverse la région dans la nuit du 28 février au 1er mars 2010. Des bourrasques de près de 140 km/h touchent la ville voisine de Royan[7]. La commune relève de nombreux dégâts matériels (toitures endommagées, arbres déracinés, mobilier urbain arraché) sans qu'aucune victime ne soit cependant à déplorer.

Données générales

Données climatiques à La Rochelle
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Ensoleillement (h) 84 111,0 174,0 212,0 239,0 272,0 305,0 277,0 218,0 167,0 107,0 85,0 2 250,0
Précipitations (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[8].


Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Saint-Georges-de-Didonne[9] 2250 755 4 13 26
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74

Toponymie

L'origine du nom de la commune est dérivée du saint éponyme et du nom des seigneurs de Didonne, qui dominèrent longtemps la région. Ceux-ci avaient établi leur château à l'est de la commune, avant de s'établir dans le village voisin de Semussac. Il est possible que le nom de Didonne dérive de la langue celtique, Dit signifiant jour et Don, élévation.

Histoire

Les origines

Les premières traces d'occupation humaine datent de la période gallo-romaine, ce dont attestent les vestiges d'un fort construit à cette époque sur la pointe de Suzac.

Durant le Moyen Âge, le territoire de la commune actuelle est constitué de deux pôles principaux : d'un part le village de Saint-Georges, vivant principalement de la pêche et de l'agriculture, se limitant à quelques maisons ramassées autour de l'église paroissiale, de l'autre, le village de Didonne, siège de la seigneurie, bâti aux pied de son château fort. Celui-ci, mentionné dans une charte dès 1040, est incendié et saccagé au XIVe siècle, durant la guerre de Cent Ans.

Le temps des troubles

Quelques siècles plus tard, les guerres de religion apportent leur lot de violence, et l'église est partiellement détruite. Les terres du prieuré sont en partie saisies, ce qui donne lieu à la constitution de nouvelles seigneuries au profit de chefs de confession réformée : ainsi voient le jour au XVIe siècle les seigneuries de Lussinet et de Boubes.

À la fin du XVIIe siècle, le village, profitant de sa situation privilégiée à l'embouchure de la Gironde, devient une importante station de pilotage : son port naturel sert ainsi de refuge aux pilotes lamaneurs servant de guides pour la traversée de l'estuaire.

Au XVIIIe siècle le « pasteur du désert » Jean Jarousseau[10] s'installe dans le village, où grandit également son petit-fils, Eugène Pelletan.

L'aube d'une nouvelle ère

L'église et le champ de foire (actuelle place de Verdun) en 1902.

Sous le premier empire, on élève des fortifications sur la falaise de Suzac, lesquelles ne suffisent pas à contenir les assauts britanniques. Ceux-ci détruisent le fort en 1814.

En 1812, on édifie une première digue afin d'améliorer l'accès au port. Malgré cela, le phénomène d'envasement se poursuit au point que vingt ans plus tard, il ne puisse plus abriter que quinze chaloupes sur les cinquante prévues originellement[11].

L'âge d'or de la commune commence au XIXe siècle, avec la vogue des bains de mer : ainsi débute la grande vague d'urbanisation et de modernisation des infrastructures qui transforme le village en véritable cité. Plusieurs personnalités en quête « d'une certaine authenticité » se rendent alors à Saint-Georges, à l'écart des fastes de la vie mondaine qui caractérisent la ville de Royan à cette époque. Le bourg apparaît encore comme isolé, et l'accès à Royan se fait par un chemin « presque impraticable », au milieu de vastes étendue dunaires.

Les bains de mer

Le boulevard de la Côte de Beauté longe la principale plage de la ville.

Le début du XXe siècle voit le percement de nouvelles voies d'accès en direction de la grande conche et du quartier du Parc. On modernise le port, édifiant par la même occasion le Phare de Vallières. De nouveaux lotissements sont créés, et les premiers hôtels de luxe sont édifiés, tels l' hôtel Océanic, fréquenté par la haute-société jusqu'à sa fermeture peu avant la Seconde Guerre mondiale. On y croise hommes d'État, dont le roi Alphonse XIII d'Espagne, plusieurs actrices de cinéma ou des hommes politiques, tel Édouard Herriot.

Durant l'occupation allemande, l'organisation Todt met en œuvre la fortification du littoral, afin de prévenir tout débarquement allié. Un important fort militaire, constitué d'un complexe de blockhaus et de puissantes pièces d'artillerie est édifié à l'extrémité de la pointe de Suzac. Intégrée dans le dispositif de défense de la poche de Royan, la ville est relativement épargnée par les bombardements, au contraire de sa voisine, presque totalement détruite.

Depuis lors, la ville de Saint-Georges-de-Didonne est une station balnéaire familiale, intégrée à l'agglomération royannaise.

Héraldique

Blason de Saint-Georges-de-Didonne

Le blason de Saint-Georges-de-Didonne se décrit ainsi : gironné en douze pièces de Gueules et d’Argent.[12]

Ce blason est issu directement des armoiries des seigneurs de Didonne.

Administration

Administration municipale

De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.

L'hôtel de ville de Saint-Georges-de-Didonne

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).

Ce n'est que le 28 mars 1882, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans, durée portée le 10 avril 1929 à six ans[13]. De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 29 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[14]).

Liste des maires

Liste des derniers maires
Période Identité Étiquette Qualité
8 nov 2009   Françoise Brouard    
2002 2009 Jean-Michel Renu UMP  
1989 2002 Dominique Bussereau UMP  


Canton

La commune de Saint-Georges-de-Didonne est l'une des deux communes appartenant au Canton de Royan-Est.
Le conseiller général du canton est Dominique Bussereau (UMP)

Intercommunalité

Saint-Georges-de-Didonne fait partie, comme 30 autres communes de la région royannaise, de la communauté d'agglomération Royan Atlantique.

Budget et fiscalité

La taxe d'habitation prélevée par la commune était en 2006 de 9,15%[15], la taxe foncière sur les propriétés bâties était de 24,16% et la taxe professionnelle de 9,46%.

Urbanisme

La commune compte 5 500 résidences secondaires pour 2 300 principales, ce qui la classe en second rang du département derrière Royan.

Jumelage et coopération

La ville de Saint-Georges-de-Didonne est jumelée avec les villes suivantes :

Drapeau de l'Allemagne Gaienhofen (Allemagne)

Drapeau de la Hongrie Balatonföldvár (Hongrie)

Drapeau : Burkina Faso Koulpélogo (Burkina Faso)

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Georges-de-Didonne depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Georges-de-Didonne compte 5 040 habitants (soit une stabilité par rapport à 1999).

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 697 702 632 768 808 909 934 905 884
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 905 920 964 972 1 081 1 127 1 251 1 211 1 355
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 409 1 454 1 541 1 522 1 782 1 743 2 004 2 626 3 391
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 3 388 3 680 3 983 4 287 4 705 5 034 5 059 5 040 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[16], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[17],[18]

Pyramide des âges

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 12 %, 15 à 29 ans = 10,1 %, 30 à 44 ans = 13,2 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 44,3 %) ;
  • 53,8 % de femmes (0 à 14 ans = 8,9 %, 15 à 29 ans = 8,5 %, 30 à 44 ans = 12,1 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 49,8 %).

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (47,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (28,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

Pyramide des âges à Saint-Georges-de-Didonne en 2007 en pourcentage[19]
Hommes Classe d'âge Femmes
1,7 
90 ans ou +
3,7 
15,7 
75 à 89 ans
20,0 
26,9 
60 à 74 ans
26,1 
20,4 
45 à 59 ans
20,7 
13,2 
30 à 44 ans
12,1 
10,1 
15 à 29 ans
8,5 
12,0 
0 à 14 ans
8,9 
Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 2007 en pourcentage[20]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90 ans ou +
1,5 
8,6 
75 à 89 ans
11,9 
16,4 
60 à 74 ans
17,1 
21,3 
45 à 59 ans
21,1 
19,1 
30 à 44 ans
18,5 
16,8 
15 à 29 ans
14,7 
17,3 
0 à 14 ans
15,1 

Économie

En 1999, le taux de chômage était supérieur à la moyenne nationale, soit 19,5 % contre 12,9 % au plan national[21].
Le taux d'activité des personnes comprises dans la tranche d'âge 20-59 ans était de 80 %.
Les retraités formaient 37,3 % de la population, suivis par les actifs (35,2 %) et les étudiants et jeunes scolarisés (14,6 %).

Parmi les actifs, les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les employés (33,3 %), les professions intermédiaires (21,7 %), les ouvriers (20,4 %) ou encore les artisans et chefs d'entreprise (13,9 %). La proportion de personnes exerçant un métier de cadre ou lié aux professions intellectuelles est légèrement inférieure à la moyenne nationale (9,6 % contre 12,2 % au plan national).
Enfin, les agriculteurs ne représentent plus que 1,1 % de la population active[22].

De fait, une grande partie de l'économie de la commune est liée au tourisme: en été, la population passe de 5 000 à près de 45 000 habitants. De nombreux campings et villages de vacances parsèment la forêt de Suzac.

L'industrie est représentée par plusieurs usines, dont l'usine des robinets Presto, qui emploie 80 personnes. Tandis qu'une zone artisanale est implantée de longue date sur le territoire communal, sur la route de Bordeaux (Z.A. des Portes de l'estuaire ), une zone commerciale est en cours de développement dans le quartier d'Enlias, en bordure de la rocade. En 2011, celle-ci comprenait un centre commercial (enseigne « Carrefour Market »), un établissement de restauration rapide (enseigne « Buffalo Grill » et plusieurs commerces.

Les activités agricoles sont surtout céréalières et viticoles, avec spécialisation en cultures biologiques.

Culture

Article connexe : Culture en Charente-Maritime.

Équipements culturels

Le Relais de la Côte de Beauté est un espace municipal culturel et d'animations regroupant une salle de spectacle de 300 places, une salle de cinéma de 192 places et une salle classée Art et Essai, une salle d'exposition temporaire, un restaurant de 200 couverts, la médiathèque communale et deux salles de réunion.

Langue saintongeaise

Article détaillé : Saintongeais.
Carte représentant l'aire linguistique du Saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
Aire linguistique du Saintongeais

La commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oïl, branche des langues romanes, qui comprend également le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On l’appelle aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.

Gastronomie

La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

Carte des différentes zones de production du Cognac et du Pineau dans les deux Charentes : Saint-Georges-de-Didonne est en bois ordinaires
Zone de production du cognac et du pineau.

Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[23].

La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

Parmi les autres spécialités locales, il convient de noter également les pibales (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde, spécialité des villes de Mortagne et de Blaye), les huîtres de Marennes-Oléron, les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles) ou encore la « sanglette », une galette préparée à base de sang de poulet et d'oignons cuits.

Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre de Charentes-Poitou, ou encore « merveilles » (beignets).

Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. La commune de Saint-Georges-de-Didonne est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bois ordinaires ».

Patrimoine communal

Si le patrimoine monumental de la commune date essentiellement du XIXe siècle et de la vague de développement urbain consécutive à l'émergence de la mode des bains de mer, trois monuments témoignent d'une époque plus ancienne.

Vue latérale sud de l'église Saint-Georges

La motte castrale du château des seigneurs de Didonne se situe dans le quartier du même nom, un peu en retrait du centre-ville. Datant du XIe siècle, elle est l'unique vestige d'un château fort détruit par les anglais au XVe siècle sans jamais être reconstruit. Longtemps laissées à l'abandon, les ruines servent à l'édification de maisons particulières au cours des siècles suivants. Victimes d'une urbanisation anarchique, les vestiges sont aujourd'hui intégrés à une propriété privée.

Autre témoignage de l'époque médiévale, l'église Saint-Georges est élevée dans le courant du XIIe siècle, mais est remaniée à plusieurs reprises ultérieurement. Son clocher néo-roman atypique est élevé en 1877.

Enfin, le logis de Lussinet est une construction du XVIIe siècle consécutive à l'aliénation de certaines terres appartenant au prieuré Saint-Georges lors des guerres de religion. Seul subsiste de nos jours le corps de logis principal et quelques dépendances reprises au XVIIIe siècle.

L'émergence du tourisme balnéaire transforme le village de pêcheurs en véritable bourg à l'orée du XXe siècle. Tandis que le port est doté d'un phare en pierre de taille entre 1898 et 1902, le phare de Vallières, des maisons plus cossues font leur apparition. L'une des premières à être réalisée est la villa Musso, un chalet en pierre de taille et brique s'élevant sur trois niveaux. À peu de distance, la villa Castel-Bourg dévoile une façade s'inspirant du style gothique flamboyant. Enfin, en marge du front de mer, la maison Nelly se caractérise par une façade néo-renaissance avec fenêtres à meneaux et mascarons.

Parmi les infrastructures publiques, l'ancien hôtel des postes (aujourd'hui converti en un espace dédié à la culture) est édifié en 1920 par l'architecte Charles Proust. Cet immeuble se distingue par une façade en pierre de taille de style néo-Louis XVI intégrant un balcon monumental en fer forgé.

Durant la seconde guerre mondiale, l'organisation Todt est chargée de l'édification d'une forteresse destinée à protéger les côtes d'un éventuel débarquement : le Fort de Suzac. Constitué d'une succession de casemates en béton armé - ou blockhaus -, le fort est endommagé par les bombes américaines durant les combats de 1945. Actuellement situé dans une zone protégée par le conservatoire du littoral, le fort est en cours de réhabilitation.

Au contraire de la cité voisine de Royan, détruite localement à plus de 80 %, la ville n'est que peu touchée durant les combats opposants les alliés aux occupants allemands. Seul témoignage de l'architecture moderniste dans la cité, le temple protestant est une réalisation de l'architecte Paul Drémilly. Bâti à partir de 1951, ses voûtes ellipsoïdales sont formée de pièces de céramiques creuses.

Équipements ou Services

Transports urbains

La ville est desservie par le réseau de transports urbains Cara'Bus qui la relie aux autres communes de l'agglomération royannaise. Inauguré le 2 janvier 2006 sous le nom « Très Royannais », il était à l'origine composé de minibus de type hybride (électrique et diesel). Exploité depuis septembre 2008 par la société Véolia Transport, il est rebaptisé « Cara'Bus » depuis lors[24].

La modernisation du réseau de transports urbains de l'agglomération le 5 janvier 2009 a conduit à l'achat de navettes de type Heuliez GX 127 ainsi qu'à l'accroissement du nombre de lignes régulières, passant de trois à dix, auxquelles s'ajoutent trois ligne supplémentaires en période estivale[25].

Éducation

Le groupe scolaire Jean-Zay

La commune de Saint-Georges-de-Didonne appartient à l'académie de Poitiers.

Les infrastructures scolaires communales comprennent un groupe scolaire public comprenant une école maternelle (quatre classes) ainsi que deux écoles primaires baptisées Jean Zay I et Jean Zay II (neuf classes). L'école intègre également une garderie périscolaire, baptisée les « P'tits loups », ainsi qu'une structure municipale chargée de prendre en charge les enfants durant les vacances scolaires, le CALM (Centre d'animation et de loisir municipal). Les animateurs de cette structure sont également en charge de la surveillance des enfants durant la période d'interclasse, de 11 heures 45 à 13 heures 45. Enfin, un dispositif associatif d'aide aux devoirs baptisé « Trait d'union » a été mis en place afin de soutenir les élèves[26].

Le groupe scolaire dispose d'un restaurant scolaire accueillant les enfants à partir de l'âge de trois ans[26].

Les établissements d'enseignement secondaire (collèges et lycées) sont concentrés à Royan. Des bus scolaires se chargent d'acheminer les élèves de la commune vers les établissements concernés.

Sports

Article connexe : Sport en Charente-Maritime.

Le complexe sportif Colette Besson (médaillée d'or aux JO de 1968) a été inauguré par cette dernière en 1991.

La base nautique de Saint-Georges-de-Didonne propose des activités diverses tels la planche à voile, le catamaran, le dériveur, le kayak de mer, ainsi que le speed sail (planche à voile à roulettes), le fly-surf et le char à voile (La conche de Saint-Georges a servi de lieu d'entrainement à de nombreux champions de France de cette discipline.)

La ville possède un boulodrome homologué de 32 cadres.

Santé

La commune possède une polyclinique située dans le quartier de Vallières.

Espaces verts

La tour d'observation du parc de l'estuaire

Le parc de l'estuaire, situé à l'extrémité sud de la commune, sur la falaise de Suzac, est un pôle-nature mis en place par le conseil général du département afin de mettre en valeur un site considéré comme exceptionnel[27]. Aménagé au cœur de la forêt de Suzac, il permet l'observation de la faune et de la flore locale, composée d'essences méditerranéennes : pins maritimes, chênes-verts, mimosas, arbousiers.

Un sentier, courant le long de la falaise, mène au site protégé du fort de Suzac, propriété du conservatoire du littoral. Il est composé d'un ensemble de blockhaus, œuvre de l'organisation Todt durant la seconde guerre mondiale, afin d'empêcher un débarquement allié. Une tour d'observation de 27 mètres de hauteur, elle-même construite sur une dune de 30 mètres[28] de haut a été édifiée dans le parc, afin de permettre l'observation de l'estuaire de la Gironde, le plus vaste estuaire sauvage d'Europe. La plate forme sommitale permet d'observer le littoral de la Côte de Beauté et les Côtes du Médoc toutes proches.

Vue sur le lac d'Enlias et ses sentiers de promenade

Deux plans d'eaux semi-artificiels ont été aménagés en parc de loisirs et zone de pêche : ils communiquent avec les marais de Boubes. L'étang de la Briqueterie, au sud-est de la commune, est un plan d'eau dédié à la pêche, tandis que le lac d'Enlias, au nord de la commune, est un parc de loisirs. Ce parc se compose d'un plan d'eau entouré de chemins piétonniers serpentant à travers la végétation, composée surtout de chênes et de peupliers. On y trouve également une aire de pique-nique.

Un sentier de promenade a été aménagé le long des berges du Riveau, cours d'eau marquant la limite administrative avec la ville de Royan.

Saint-Georges-de-Didonne fait partie des villes et villages fleuris "deux fleurs"[29].

Vie locale

Cultes

Les offices catholique sont célébrés chaque dimanche dans l'église Saint-Georges, tandis que le culte protestant est célébré à l'église réformée.

Marché

Le marché alimentaire sous halle couverte est ouvert tous les jours de l'année sauf le lundi. Le marché de Didonne a lieu tous les vendredis matins.

Festivals et évènements touristiques

  • Le festival « Humour et eau salée », créé en 1986 par l'association du même nom dont Jean-Michel Renu, ancien maire de la ville, était le président, a lieu chaque année au mois d'août. Cette manifestation voit traditionnellement des humoristes célèbres se produire au bord de la plage. Le prix Iznogoud y est décerné à une personnalité médiatique symbole du plus beau « flop » de l'année[30].
  • Le festival « Musique et Gastronomie du Monde » est une manifestation annuelle durant laquelle les participants sont invités à découvrir les spécialités culinaires de plusieurs pays du monde. Organisé au mois de juin dans l'enceinte du stade Colette Besson, ce festival est également l'occasion de voir se produire sur scène des artistes issus des cinq continents[31].

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

  • Statistique du département de la Charente-Inférieure par M. A. Gautier, 1839.
  • Saint-Georges-de-Didonne, Mémoires d'avenirs pour l'an 2000 Collectif et Yves Delmas, 2001.
  • Souvenirs de Saint-Georges-de-Didonne par François Richet, 2005.

Articles connexes

Territoires et administrations
Transports
Culture et loisirs
Monuments

Liens externes

Notes et références

  1. Site : Bernezac.com
  2. Bernezac.com : La plage de Saint-Georges
  3. Le terme Yeuse
  4. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
  5. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
  6. Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du 26 janvier 2009
  7. La tempête du 28 février 2010
  8. (fr) Climatologie mensuelle à La Rochelle sur infoclimat.fr. Consulté le 22 octobre 2009
  9. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
  10. Georges Touroude : Les origines de la dynastie Pelletan: Jean Jarousseau et Achille Pelletan
  11. Statistique du département de la Charente-Inférieure par M. A. Gautier, 1839.
  12. Blasonnement sur le site Gaso
  13. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
  14. (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
  15. Données taxe.com
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 4 août 2010
  17. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 4 août 2010
  18. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 4 août 2010
  19. Évolution et structure de la population à Saint-Georges-de-Didonne en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 4 août 2010
  20. Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 4 août 2010
  21. Taux de chômage
  22. Données économiques
  23. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107
  24. Du changement à Royan sur Trans'bus, septembre 2008. Consulté le 1er juillet 2009
  25. Plan du réseau Cara'bus (PDF) sur Carabus transport, janvier 2009. Consulté le 1er juillet 2009
  26. a et b in Bulletin municipal de Saint-Georges-de-Didonne, numéro 87, octobre 2007
  27. Le parc de l'estuaire
  28. Pôles natures du pays royannais
  29. Villes et Villages fleuris
  30. Festival Humour et eau salée
  31. Le festival musique et gastronomie du monde

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-Georges-de-Didonne de Wikipédia en français (auteurs)

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