Saint-Vincent-de-Xaintes

Saint-Vincent-de-Xaintes

Dax

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Dax

Dax, la fontaine Chaude
Dax, la fontaine Chaude

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Landes (sous-préfecture)
Arrondissement Dax
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu de deux cantons :
Dax-Nord et Dax-Sud
Code Insee abr. 40088
Code postal 40100
Maire
Mandat en cours
Gabriel Bellocq (PS)
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Dax
Site internet www.dax.fr
Démographie
Population 20 810 hab. (2006)
Densité 1 056 hab./km²
Gentilé Dacquois, Dacquoises
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 26″ Nord
       1° 03′ 19″ Ouest
/ 43.7072, -1.0553
Altitudes mini. 2 m — maxi. 46 m
Superficie 19,70 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Dax (en gascon Dacs) est une commune française située dans le département des Landes et la région Aquitaine. Elle appartient à la région historique de la Gascogne. Ses habitants sont appelés les Dacquois.

Sur le blason de la ville de Dax figurent une tour (représentant la ville fortifiée), un lion (symbole de l'Aquitaine) et la mer ondée (représentation du fleuve l'Adour, du port fluvial et de l'activité portuaire très active jusqu'au XIXe siècle).

La devise, « Regia Semper » (« Toujours royale »), est celle d'une ville libre, qui ne ressort que de l'autorité royale (et donc émancipée d'une tutelle seigneuriale).

Le premier nom de la ville fut Aquæ Tarbellicæ, qui signifie « les eaux des Tarbelles » pour les Romains qui en avaient fait la capitale du pagus des Tarbelli. Le nom deviendra successivement Acqs, d'Acqs, puis enfin Dax. En gascon, le nom de la ville s'écrit Dacs. Enfin, les voisins basques lui donnent le nom d'Akize où on reconnaît la racine latine.

Dax est une ville réputée de la plus haute Antiquité pour ses eaux chaudes, l'origine de son thermalisme y est plus que millénaire, puis pour la tauromachie landaise et espagnole et, entre autres, pour le rugby (l'Union sportive dacquoise a été créée en 1904).

Sommaire

Géographie

Dax, sous-préfecture du département des Landes, se trouve sur la rive gauche du fleuve Adour (avec un quartier, le Sablar, établi sur la rive droite), à mi-chemin entre Bayonne et Mont de Marsan.

Ville de Gascogne, historiquement rattachée à la Chalosse, Dax se situe néanmoins à la croisée de plusieurs contrées : la Chalosse au Sud-Est, le Maremne et le Seignanx au Sud-Ouest, le Marensin au Nord-Ouest, et la Grande Lande au Nord. C'est donc naturellement qu'elle s'ouvre sur ces pays dont elle reçoit l'influence. Les paysages sont par conséquent variés. Si les bords de l'Adour voient s'étendre les barthes, le Sud – vers la Chalosse – présente des collines verdoyantes, annonçant déjà le Béarn et la Basse-Navarre. Au Sud-Ouest s'étendent de vastes étendues de pins légèrement ondulées, tandis que le Nord est le royaume de la grande plaine boisée des Landes de Gascogne.

Le climat dacquois est celui que l'on peut observer dans l'ensemble de la région en raison de la proximité de l'océan Atlantique. Il se caractérise par des étés chauds et longs (de début juin à fin septembre), des automnes doux et ensoleillés, et des hivers et printemps assez pluvieux. Des vents de 137 km/h sont enregistrés le 24 janvier 2009 lors de la tempête Klaus, établissant un record[1].

Dax est située à une trentaine de kilomètres des plages du sud des Landes, à 45km de Bayonne, 50km de Mont-de-Marsan, 80km de Pau et d'Irún, 100km de Donostia/Saint-Sébastien, 150km de Bordeaux et 730km de Paris. Les Pyrénées sont également assez proches.

Accès par la SNCF gare de Dax (TGV)

Histoire

La place de la Cathédrale

La préhistoire

Dax est entourée de sites préhistoriques et protohistoriques : le Lanot, le Gond, l'Oustalot, etc. Des vestiges ont été découverts dans le centre-ville lors de travaux, indiquant qu’il était habité avant l’ère chrétienne. Trente-cinq sites "de vie" ont été identifiés dont huit très clairement.

L'Antiquité

Article détaillé : Aquae Tarbellicae.

Dax entre dans l'histoire en 297 en étant mentionnée dans la Liste de Vérone et plus tard en 400 dans la Notice des Provinces et Cités des Gaules. Dans la Novempopulanie, Province des Neufs Peuples (XII cités dont Dax), la ville est nommée Civitas Aquensium et les habitants Cives Aquenses, formulations en usage durant toute l'Antiquité. Dax ne figure pas parmi les villes augustéennes d'Aquitaine que sont Bordeaux, Périgueux et Saintes.

On peut fixer avec une assez grande vraisemblance la construction des remparts vers le milieu du IVe siècle, travail gigantesque pour l'époque, de 1465 m de longueur, clôturant environ 12 à 13 hectares, avec pour monument principal un temple qui daterait de la première moitié du IIe siècle.

La fondation du siège épiscopal de Dax — l'un des plus anciens de France — daterait du milieu du IIIe siècle : saint Vincent de Xaintes en fut le premier évêque et martyr.

Le Haut Moyen Âge

Le Haut Moyen Âge, à Dax, faute de documents, est très mal connu. L'histoire de la ville ne se confond pas nécessairement avec celle de la province.

À partir de la fin du Xe siècle, la ville est administrée par les vicomtes de Dax qui se succèdent jusqu'en 1177.

Le Bas Moyen Âge et la domination des rois d'Angleterre

Le mariage de Louis VII de France et Aliénor d'Aquitaine est annulé en 1152 ; celle-ci épouse la même année Henri II Plantagenêt, plus tard roi d'Angleterre, à qui elle apporte en dot les provinces du Sud-Ouest de la France (Gascogne et Guyenne). La domination des rois d’Angleterre, appelés rois-ducs — parce qu'ils demeuraient (en principe seulement) vassaux des rois de France pour leurs possessions en France — devait durer jusqu'en 1453, à la fin de la guerre de Cent Ans.

Dax fut prise une première fois aux Anglais par Charles VII et le Dauphin, futur Louis XI, en 1442. Révoltée et s'étant redonnée aux Anglais presque aussitôt après le départ des Français, elle fut reconquise définitivement par les Français lors d'un second siège, le 8 juillet 1451.

Siège épiscopal situé sur le chemin de Saint-Jacques, Dax attire les pélerins qui y passent toujours sur leur route pour Compostelle. Par ailleurs, la ville, située sur l'Adour, à proximité de Bayonne, et sur l'ancienne voie commerciale Dax-Pampelune, devient assez prospère, et s'affirme comme l'une des plus importantes cités gasconnes d'alors, aux côtés d'Auch et de Bayonne. La ville - capitale naturelle de la Chalosse, région aux terres de culture et d'élevage grasses et fertiles - constitue un centre économique important avec ses deux foires annuelles de 16 jours et son marché hebdomadaire du lundi qui voit le jour en mars 1368.

Le clergé joua un rôle non négligeable dans ce développement (favorisé par les franchises accordées par les Plantagenêts), comme en témoignent les nombreuses constructions réalisées dans les trois derniers siècles médiévaux (toutes ou presque ont disparu) : cathédrale Notre-Dame du XIIIe (écroulée au XVIIe siècle, il n'en subsiste plus que le splendide portail des apôtres, chef-d'œuvre de la sculpture de l'époque), évêché, cloître, couvents (Cordeliers, Carmes, Clarisses), maisons canoniales, etc.

La mairie de Dax est l'une des plus anciennes de France, elle date de 1189. Le premier maire (ou Capdel) de Dax s'appelait Pierre de Saint-Paul et, après lui, 148 maires se sont succédé, sans aucune interruption.

Le XVIe siècle

Après les Anglais, ce sont les Espagnols qui sont attirés par Dax. En effet, par suite de la menace imminente d'une armée espagnole, Dax mise en état de siège en 1521-1522, résiste à l'incursion.[précision nécessaire]

Les guerres de religion, des épidémies et une grande pauvreté marquent le XVIe siècle.

Vincent de Paul fait ses études chez les Cordeliers de Dax, ensuite au collège municipal.

Les XVIIe siècle et XVIIIe siècle

À cette époque, la ville est prospère, comme le prouvent un certain nombre de maisons du centre ville.

Le cardinal Mazarin séjourne à Dax en 1659. Cette même année, plusieurs princes et princesses se déplacent dans la cité des Eaux-Chaudes. Louis XIV (aux côtés duquel la ville s'était rangée durant la Fronde) s'arrêta ainsi à Dax en allant au devant de sa fiancée, l’Infante Marie-Thérèse, qu'il allait épouser à Saint-Jean-de-Luz.

Pendant la période qui précède la Révolution française, se révèle une soif de connaissances qui passionne l'élite landaise. C'est dans cette ambiance intellectuelle que naît à Dax, en 1733, Jean-Charles de Borda, dans une maison de la rue de Borda. Navigateur, mathématicien et physicien de renommée mondiale, il étonne par sa conception de la géométrie et, à 23 ans, il entre à l'Académie des sciences, comme membre adjoint. Jean-Charles de Borda meurt en 1799. Son nom est donné au vaisseau école basé en rade de Brest. Dans sa ville natale, sur la place Thiers, est érigée à sa gloire, une statue de pierre due au talent de Georges Guiraud.

De la Révolution à nos jours

Le département des Landes est créé en rassemblant une grande partie de l'ancienne province de la Gascogne, et en excluant étrangement la commune de Bayonne, rattachée aux Basses-Pyrénées. Le choix du siège de l'assemblée départementale se porte en 1790 sur Mont-de-Marsan, alors modeste bourgade de l'est du département nouvellement créé, et Dax devint un rang de chef-lieu d’arrondissement. Napoléon Bonaparte pensa un instant transférer le siège de la préfecture de Mont-de-Marsan à Dax, mais la proximité de cette dernière avec l'Espagne le fit renoncer.[réf. nécessaire]

Le thermalisme reprit de l’importance dès le XVIIIe siècle, et notamment à partir du Second Empire. En effet, la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux-Dax-Irún (puis l'extension, Paris-Dax-Tarbes) convertit la sous-préfecture des Landes en un nœud ferroviaire.

En 1861, la commune voisine de Saint-Vincent-de-Xaintes est absorbée par Dax[2].

Dax détruisit une partie de ses remparts au XIXe siècle pour s'ouvrir vers l'extérieur, et au XIXe siècle, on abattit le château médiéval. On construisit à la place de somptueux édifices Art déco afin d'attirer une clientèle aisée. C'est le cas notamment du casino et de l'hôtel Splendid, construits par l'architecte girondin Roger-Henri Expert vers 1928-1932. Nombreux sont les hommes et femmes célèbres à s'être soignés dans la cité gasconne depuis le XVIIIe siècle : Madame de Maintenon, Bergson, Georges Clemenceau, Utrillo, Sarah Bernhardt, Sacha Guitry, le Président Armand Fallières, Nicolas Ier, roi du Montenegro, la reine Marie de Roumanie, Pierre Fresnay et Yvonne Printemps...

Dax et l'Adour

L'Adour vu de nuit

Depuis l’époque préhistorique, Dax a constitué le point de jonction de deux zones géographiques d’économie différente, mais de même langue, séparée par le fleuve Adour. Comme il existait un lieu de passage, la roque de Milan, les Romains y établirent un pont, point médian de la route des Antonins entre Bordeaux, l’Aquitaine et la Gaule, et Pampelune et l’Espagne. Cette route a perduré, suivie tant par Charlemagne que les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, les évêchés de Bordeaux, de Dax et de Pampelune se rejoignant à son niveau.

Cet axe vertical routier était rejoint à Dax par la voie horizontale fluviale de l’Adour. En effet, pendant des siècles, l’Adour était pratiquement le seul axe commercial et le pont de Dax le seul passage pour traverser le fleuve, car ce dernier s’étalait dans ses barthes marécageuses formant barrière.

Dax, fortifiée par les Romains est donc, pendant des siècles, ville-pont, ville-port, ville-marché et ville épiscopale : stratégique, commerciale, administrative et religieuse.

La rencontre des deux régions économiques en un lieu de jonction protégé ayant un débouché commercial vers l’ouest avec le fleuve a bien évidemment généré l’existence d’un port bicéphale ;

Il avait une double activité :

  • la vente des produits locaux :
    • au port de Marensin, côté Sablar : le bois de pin, la résine, brais, le goudron, le miel, le seigle, le millet, les moutons,...
    • Au port de la Chalosse, côté cité : le bois de chêne, le vin, les volailles, le blé, les porcs, le bétail (bovins), le bitume,...
  • le péage des produits amenés par le fleuve qui souvent changeaient de mains ; beaucoup partaient vers l’ouest, Bayonne et la mer.

L’importance des marchés est mentionnée tout au long de l’histoire. Au XVIIIe siècle, Dax pour l'Intendant d'Étigny est « un grand centre commercial », « un des marchés les plus considérables du royaume ». Il est le marché de la résine : « les berges de l’Adour peuvent recevoir souvent 2500 pains de résine ». « Tout le Sablar est pavé de charrettes qui font transport des matières résineuses (...) les bouviers sont forcés de décharger très loin de l’eau faute de pouvoir s’approcher davantage (...) tant il y a d’embarras par les charrettes. On en compte quatre à cinq cents...».

Passent ainsi les trains de bois de la Petite Lande, chargés parfois des petits fûts d’eau de vie d’Armagnac ou de vin de Mugron ou de Hinx.

Lorsqu’au XIXe siècle, la distillation permit une utilisation plus rationnelle de la résine, Dax reste le marché de résineux en France, et resta le seul à partir de l’"Entre-deux-guerres". Les transactions se faisaient au café de la Bourse. Il était habituel de voir tous les samedis – jusqu’en 1939 – les ventes se faire à la criée portant sur des wagons d’essence de térébenthine ou de colophane qui partaient en Allemagne, en Hollande, en Italie,... Les acheteurs étaient en relation directe avec le deuxième marché mondial : Atlanta aux États-Unis. Les cours s’établissaient ainsi tous les samedis. De même pour les bois – les fortunes se faisaient et se défaisaient en une séance, le Sablar vivait intensément. Cette activité a été laminée par la Seconde Guerre mondiale avec l’effondrement de résinage, tué par la chimie de pétrole.

Administration

Administration municipale

La ville de Dax était dirigée par un maire, entouré de trente-deux conseillers municipaux (dont huit adjoints et six conseillers avec délégation). Le maire était, depuis 1995, Jacques Forté, de l'UMP. La répartition des sièges durant la mandature 2001-2008 était de 26 sièges pour la majorité et de 7 sièges pour l'opposition.

À l'issue du deuxième tour des élections municipales, la liste de gauche emmenée par Gabriel Bellocq du PS est élue avec 56,28 % des suffrages. Ce vote a entraîné une inversion de la répartition des sièges au conseil municipal, composé depuis lors de 26 conseillers de gauche et 7 conseillers de l'opposition de droite.

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Parti Qualité
1944 1945 Charles Richard - Président de la délégation spéciale
1945 1945 Eugène Milliès-Lacroix GD Conseiller général
1945 1947 Paul Puyo
1947 1949 Eugène Milliès-Lacroix GD Conseiller général
1949 1949 Paul Puyo
1949 1949 Henri Carrere
1949 1959 Eugène Milliès-Lacroix GD Conseiller général
1959 1977 Max Moras RPR Député
1977 1995 Yves Goussebaire-Dupin UDF Sénateur
1995 2008 Jacques Forté UMP Conseiller régional
mars 2008 Gabriel Bellocq PS Conseiller général

Source (archives municipales)

En 1945, la parole est donnée au suffrage universel pour toutes ordonnances, arrêtés ou autres décisions. Des élections municipales, cantonales et nationales ont lieu. Eugène Milliès-Lacroix pose sa candidature tant à l'élection municipale que cantonale et est élu. Mais le Conseil de Préfecture annule ce résultat. Les parlementaires, ayant voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain (en 1940, à Vichy), sont inéligibles ; le sénateur-maire de Dax, E. Milliès-Lacroix est dans ce cas. Au bout de deux ans, le Conseil d'État confirme le jugement de première instance et il faut à nouveau recourir aux urnes. Jusqu'en 1952, les Dacquois sont appelés six fois en consultation et six fois Eugène Milliès-Lacroix est élu. Devant cette obstination, le Parlement décide, enfin, de donner le dernier mot au suffrage universel. Eugène Milliès-Lacroix est nommé, légalement, maire de Dax et conseiller général du canton.

Administrations de l'État

Si les institutions de l'État et du département sont principalement implantées à Mont-de-Marsan, Dax possède un réseau important d'administrations.

La ville accueille :

La rationnalisation du réseau des services publics a néanmoins conduit à fermer la succursale de la Banque de France. La réforme de la carte judiciaire menée en 2007 par le Garde des Sceaux Rachida Dati a maintenu le siège d'un tribunal de grande instance à Dax, tout en supprimant le bureau des juges d'instruction, regroupés à terme au sein du pôle de l'instruction des Landes de Mont-de-Marsan [3].

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3391 3398 3179 4948 4716 4776 5842 5615 5805
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6125 9856 9469 9062 10 250 10 218 10 858 10 240 10 196
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 329 11 210 11 387 11 047 12 385 12 663 13 056 14 113 14 557
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
17 051 19 348 19 137 18 648 19 309 19 515 20 810 - -
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale en 2006
Sources : Insee[4], Ehess[2]
Courbe d'évolution démographique de Dax depuis 1793

Économie

  • Le secteur tertiaire :
    Le secteur des services est le mieux représenté à Dax. Le tourisme, dynamisé par le thermalisme, la situation géographique (au cœur des Landes, proche des plages, du Pays basque et de l'Espagne), et les fêtes estivales (août et septembre), a engendré la création d'un grand nombre d'établissements hôteliers et de restauration. Le commerce bénéficie de cette aubaine, et les boutiques (habillement, gastronomie,...) sont nombreuses dans le secteur piétonnier.
    • Le thermalisme : l'économie de la ville de Dax repose essentiellement sur le thermalisme, qui lui procure une grande partie de ses emplois et de sa richesse. Cette activité lui permet de figurer parmi les communes landaises les plus riches et les plus prospères. La cité reçoit 55 000 curistes par an, attirés par la réputation de la station dans les domaines de la phlébologie, de la gynécologie et de la rhumatologie. Cette affluence en fait la première station thermale de France, devant Vichy, Vittel.
  • L'industrie :
    quoique moins important, le secteur industriel est bien implanté à Dax, favorisé par les dessertes de transport (ligne Paris-Bordeaux-Irun, Fret et TGV, autoroute A 63 à proximité). Ainsi, la ville produit les boues nécessaires à l'activité thermale (1500 tonnes / an), du sel (extrait par forage dans une commune proche puis raffiné sur Dax, 50 000 tonnes / an), de l'eau minérale (25 millions de bouteilles / an), du film plastique (20 000 tonnes / an, dont 5 000 à l'export), papier (270 millions de m² / an, dont 60 % à l'export),...

Enseignement

Dax, centre d'une agglomération d'environ 50.000 habitants, dispose de dix écoles maternelles et neuf écoles élémentaires publiques, de deux écoles privées, ainsi que de deux collèges d'enseignement public. Elle abrite également le lycée public de Borda, qui est, en terme d'effectifs, le deuxième établissement de ce type de l'académie de Bordeaux, et dispense des formations générales, technologiques et professionnelles. Il existe d'autre part un établissement d'enseignement privé confessionnel sous contrat.

Pour l'enseignement supérieur, Dax dispose d'un Institut de formation en soins infirmiers et de plusieurs sections de techniciens supérieurs. L'Institut du Thermalisme, rattaché à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2, est orienté vers la formation et la recherche dans le domaine du thermalisme, un des piliers de l'activité économique landaise.

En matière d'apprentissage, la ville possède un CFA public, exclusivement tourné vers des formations du domaine de l'hôtellerie et de la restauration, incontournables dans un département où le tourisme représente une des principales activités économiques. La sous-préfecture des Landes est par ailleurs le siège du Greta des Landes, structure de l'éducation nationale destinée à la formation continue des adultes.

L'agglomération regroupe également un collège et un lycée technologique (orienté principalement vers les métiers du bois, autre ressource fondamentale du département) publics à Saint-Paul-lès-Dax, un lycée et un CFA agricoles publics à Heugas, ainsi qu'un CFA industriel privé du bois à Seyresse.


Personnages célèbres

Article détaillé : Catégorie:Naissance à Dax.
Article détaillé : Catégorie:Décès à Dax.

Monuments et lieux touristiques

Monuments historiques

  • Crypte archéologique romaine. La crypte archéologique, située rue Cazade, renferme les fondations d'un temple romain du IIe siècle. L'édifice se trouvait sur un haut podium rectangulaire dont trois côtés seulement sont connus. Les côtés sud et ouest sont renforcés par une suite de contreforts intérieurs, semi-circulaires ; ces vestiges imposants formaient un mur de soutènement qui retenait une masse énorme de terre apportée par les Gallo-Romains pour constituer une terrasse artificielle sur laquelle s'élevait le temple. Celui ci, édifice symbolique, monument majeur de la ville, devait être surélevé et donc visible de loin. La céramique recueillie dans le comblement des tranchées de fondation indique que ce vaste ensemble architectural, fut édifié au II° siècle.
  • Vestiges des Remparts gallo-romains. Les remparts gallo-romains de Dax furent édifiés au IVe siècle de l'ère chrétienne. Ils s'étendaient alors sur un périmètre de 1 465 mètres, présentant une épaisseur de 4 m et une hauteur d'une dizaine de mètres en partant du fossé. Ils étaient percés de trois portes et ponctués de 46 tours. Les archéologues du XIXe siècle le considéraient comme « le type le plus beau et le plus complet restant en France des enceintes gallo-romaines ». La plus grande partie en fut détruite par la municipalité au XIXe siècle. Il subsiste aujourd'hui deux importants tronçons, présentant quelques tours, sur la Place des Salines et dans le Parc Théodore Denis.
  • Chapelle des Carmes. Il s'agit des vestiges de l'ancienne église du couvent des Carmes, fondé en 1523, et dont il subsiste aujourd'hui le portail d'entrée, le chœur et les chapelles latérales. Après une rénovation de grande qualité, cette chapelle est devenue l'espace d'exposition du Musée de Borda qui présente ses collections, et des artistes contemporains
  • Façade de la cathédrale de Dax
    Cathédrale Notre-Dame Ste-Marie. À la fin du XIIIe siècle, en pleine période de prospérité pour la ville, l'évêché fait construire tout une série de bâtiments ecclésistiques, dont une nouvelle cathédrale, bâtie sur un ancien sanctuaire roman, devenu trop exigu. L'édifice gothique s'est effondré en 1646, et seul subsiste de cette époque le splendide Portail des Apôtres, dans le bras du transept Nord, et classé en 1884. Haute de 12 mètres et large de 8, cette porte à trumeau présente un ensemble de sculptures de toute beauté, assez rare dans le Sud de la France, et ce, malgré quelques regrettables mutilations survenues par le passé. L'édifice actuel fut bâti dans un style néo-grec à la fin du XVIIe siècle. La façade principale et le flanc sud présentent un aspect massif, presque austère. En revanche, le flanc nord, donnant sur une agréable placette du centre historique, ne manque pas de charme, malgré une certaine raideur. À la croisée du transept le dôme est orné de peintures. Dans le chœur, ont été conservées les belles stalles des chanoines datant de l'ancienne cathédrale (XVIe siècle). Le maître autel et l'autel de la Vierge, en marbre de couleurs du milieu du XVIIIe siècle sont l'œuvre des sculpteurs avignonnais d'origine suisse, les frères Mazetti. Le buffet d'orgues, de la fin du XVIIe, fut réalisé par Caular, ébéniste local ; ce buffet restauré récemment, est l’un des plus beaux de France. L'édifice conserve aussi plusieurs tableaux dont " Jésus et ses disciples " de Honthorst école flamande du XVIe siècle et "L'Adoration des Bergers" de Hans von Aachen de la fin du XVIe siècle.
  • Église Saint-Vincent-de-Xaintes . Au sud-ouest de Dax, Saint-Vincent-de-Xaintes porte le nom du premier évêque de la ville. Le saint évêque aurait été martyrisé à cet endroit. Construite sur l'emplacement d'une basilique du XIe siècle, érigée elle-même sur un temple gallo-romain, l'église actuelle, de style néo-roman, date de 1893. Elle conserve de cette basilique le christ qui se trouve au-dessus de la porte d’entrée. La vie du Saint est retracée sur les beaux vitraux centraux du sanctuaire. Au milieu de la nef on a placé et restauré une superbe mosaïque du IIe siècle, vestige du temple romain. Saint-Vincent fut une commune jusqu'en 1861. Derrière l'église, rue Gambetta, se situe le couvent des Dominicaines qui fut couvent des Clarisses au XVIe siècle.
  • Hôtel St-Martin-d'Agès. Ancien hôtel particulier, à portail et cour intérieure, de belle facture. Il date du XVIIe siècle. En 1659-60, Anne d'Autriche et le Cardinal Mazarin y séjournèrent.
  • Hôtels particuliers : Hôtel de Chièvre (XVIIe s., aujourd'hui Hôtel de Ville), Hôtel Neurisse (XVIIe siècle, aujourd'hui Centre culturel, abritant une fontaine du XVIIIe), Banque de France (XVIIIe siècle), Bibliothèque municipale (bâtiment du XVIe siècle), maison de St-Vincent-de-Paul (XVIIe siècle)…
  • Centre historique aux ruelles pittoresques et maisons anciennes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, dotées pour beaucoup de façades élégantes et colorées, de beaux escaliers et de caves voutées. Les noms des rues évoquent le passé de la ville : Rue Neuve (car reconstruite après le grand incendie du XVIe siècle), Rue du Cordon-Bleu (présence de l'Hôtel du Cordon-Bleu à l'époque), Rue des Carmes (du couvent des carmes présent autrefois, et dont il subsiste la chapelle), Rue des Fusillés, Rue des Pénitents, Rue de l'Evêché, Rue des Archers, Rue des Faurés, Rue du Toro, Place de la Course, Rue des Barnabites, Rue du Palais, Rue du Mirail, Rue Cazade, Rue d'Eyrose…
  • Fontaine Chaude ou Source de la Nèhe. Du nom d'une déesse nordique des eaux, la Nèhe, la source constitue le véritable symbole de la station. Construite au XIXe siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains, la Fontaine Chaude a un débit joumalier de 2 400 000 litres d'eau, précieux liquide chaud à la température de 64° (plus chaude de France). L'aire d'émergence des sources de Dax résulte d'une faille datant de l'époque d'érection des Pyrénées. On est en présence d'un circuit souterrain d'une longueur très importante où la température élevée et la minéralisation de l'eau sont acquises à une grande profondeur, de l'ordre de 2 000 mètres. Dans le bassin de la Fontaine Chaude, on peut apercevoir, surtout après des périodes ensoleillées, une floraison d'algues. Ces algues sont analogues à celles qui participent avec le limon de l'Adour et l'eau thermale à l'élaboration du médicament naturel qu'est le "Péloïde de Dax". Autrefois, autour de la Fontaine Chaude était le quartier des tripiers et des bouchers. Les ménagères se servaient de l'eau chaude de la fontaine pour cuire les œufs ou plumer les volailles.
  • Splendid Hôtel. À cet emplacement s'élevait un château fort édifié au Moyen Âge. Il fut aux XIe et XIIe siècles le siège d'un vicomté et à partir du XIIIe siècle, la résidence du gouverneur militaire de Dax. En 1320, il tint lieu de garnison ; il y avait alors cinq chevaliers et quatre-vingt-dix sergents à pied. Modifié aux XVe et XVIIe siècles, il deviendra, par la suite, une caserne. Alfred de Vigny y resta quelques mois en tant que lieutenant. Désaffecté en 1888, le château sera rasé en 1891 pour être remplacé par l'établissement Dax - Salins - Thermal, construit par l'architecte prix de Rome Pierre Esquié, que prolongeait un casino. En 1926, un incendie ravage les deux bâtiments. C'est alors qu'Eugène Milliès-Lacroix fait édifier un palace luxueux, le Splendid Hôtel, chef-d’œuvre architectural des années 30 et fleuron de l'activité hôtelière et thermale des Landes. Les plans d’architecture et les projets de décoration sont signés André Granet. Dès 1932, Roger-Henri Expert, associé de Granet participe à la conception. La hauteur des plafonds et la largeur des pièces rappellent que l’Art déco a vu le jour à une époque où l'on avait la « folie des grandeurs ». Le contraste entre le volume des pièces et le mobilier tassé donne une impression de hauteur encore plus importante. Les lustres du hall et de l'escalier ont été réalisés par les verriers Genet et Michon. L'éclairage en Art déco fait partie intégrante de la conception de l'intérieur. L'escalier lumineux rappelle celui du paquebot Normandy.
  • Atrium et Casino. En 1925, Eugène Milliès-Lacroix propose la construction d'un casino afin de donner un nouvel élan à la station thermale de Dax. Ainsi, les deux architectes parisiens, André Granet et Roger-Henri Expert, furent chargés de la réalisation du casino. Venant de réaliser la Salle Pleyel à Paris et le Paquebot Normandy, ils voulaient que ce casino corresponde aux canons de leur temps. Le 1er juillet 1928, le premier espace d'animation du genre des Landes est inauguré à Dax. À cette occasion, mille personnes assisteront à l’opéra de Gounod "Mireille". Mais l’architecture est mal adaptée à la région et la construction souffre très vite du climat océanique. Les différentes tentatives de sauvetage ne réussissent pas à redonner à l'Atrium casino ses fastes d'antan ; ainsi, soixante ans après, ce bâtiment en mauvais état est fermé. Les travaux de restauration ont débuté par la salle de spectacles, l'Atrium. Ce nouvel ensemble est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1986. Le décor somptueux du plafond, des parois et du cadre de scène, gravé sur des panneaux de stucs dorés et argentés présente des personnages et des animaux sur un fond floral, qualifié par un historien d'art de « jardin extraordinaire ». Il est doté d'un équipement technique moderne et propose de nombreux spectacles tout au long de l'année, des galas de danse, des concerts, des pièces de théâtre… Le casino vient d'être restauré et rouvert au public en 2005, suite à son classement à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
  • Pont Vieux. L'Adour fut durant longtemps le premier axe de communication du département. Il reliait Dax avec l'ensemble des villes importantes de la région : Bayonne, Port de Lanne, Aire-sur-l'Adour, Grenade… Un pont fortifié en pierre fut édifié par les Romains, mais il fut emporté par une crue en 1770. Remplacé dans un premier temps par un pont de bois, on le substitua en 1857 par l'actuel pont de pierre, principale voie de passage entre le Sablar et le reste de la ville.
  • Arènes de Dax. Elles furent construites en 1913, puis agrandies en 1932. Des corridas sont organisées à l'occasion des Fêtes de Dax (six jours autour du 15 août) et du festival Toros y Salsa, organisé le deuxième week-end de septembre. La tauromachie landaise est à l'honneur en juillet et en août, avec la tenue du Grand concours landais de Dax le premier jour des Fêtes.
  • Trou des Pauvres. Il est situé sur les berges de l’Adour. Autrefois, les malades sans ressources venaient s'y baigner pour profiter de la boue chaude et bienfaisante. À l'origine, elle naissait spontanément près des émergences d'eaux chaudes qui étaient périodiquement submergées au moment des crues du fleuve : le limon se déposait dans ces cavités lors du retrait des eaux. C’est sur ce principe naturel qu'ont été établis les bassins de culture de boue (le Péloïde de Dax) qui pérennisent scientifiquement ce don de la nature.
  • Le Grand hôtel thermal des Baignots. Cet établissement de bains dacquois qui se situe au pied de la colline appelée Tuc d'Eauze, est un des plus anciens de France puisqu'on trouve des traces de son existence dans des écrits du XVIe siècle d‘André de la Serre. L'Établissement des Baignots a été ensuite exploité par M. Marion d'où l'appellation de Bains Marion.
    Sous l'impulsion du docteur Raillard, qui en prend la direction en 1882, est créée en 1886 la "Société Anonyme des Baignots", dont la composition du conseil d'administration traduit l'intérêt de la bourgeoisie locale pour l'investissement dans la villégiature thermale. Il s’allie par la suite avec les docteurs Charles et Louis Lavielle qui seront ses successeurs à la direction de l’établissement jusqu'en 1948.
    Pour faire face à la concurrence des autres établissements dacquois (tels que Les Grands Thermes des docteurs Delmas et Larauza), la Société Anonyme des Baignots se lance dès 1888 dans une rénovation du vieil édifice du XVIIIe siècle qui se composait alors d'un assemblage de constructions hétérogènes. Ces rénovations successives s'échelonnent pour l'essentiel entre 1888 et 1901, (construction d'un pavillon en 1888, d'un hôtel en 1894, de bains à partir de 1897), ce qui propulse l’Hôtel et les Thermes des Baignots au rang de premier établissement thermal de France faisant ainsi concurrence aux plus modernes établissements de l’époque du Second Empire jusqu’à la Belle Époque et les Années folles (1920) car l'hôtel était équipé du téléphone, de l'électricité, du gaz, et des premiers ascenseurs de la ville : arguments prouvant le confort de l'établissement qui était à la pointe du progrès.
    Des modifications seront apportées sous forme d'extensions à l'hôtel jusqu'en 1927 (partie des secondes classes en 1927), année où il acquiert son aspect actuel (2005 -2006). Tout ce qui a contribué à faire l’apogée de cet immense complexe thermal-hôtelier découle de ces modifications. Dans les années 1960, c'est Adrien Barthélémy qui succède à Louis Lavielle à la direction de l'hôtel pour mieux créer, après son départ de ce poste prestigieux, la célébrissime Chaîne thermale du Soleil. Cet hôtel thermal de première classe de son temps fut le plus réputé de France, de par son luxe et de par sa conception et son aménagement uniques. Il est aujourd'hui fermé.
    La particularité, qui a fait la renommée des Baignots, est la création d'un parc naturel composé de plantes exotiques, situé au pied de la colline où les sources débitent une eau de l'ordre de 64°C. Des forages habilement habillés de rocailles donnent l'impression de véritables geysers. Au début du XXe siècle, le Parc des Baignots avec son café et ses geysers se présente comme le parc le plus agréable de la première cité thermale de France.
    Parmi les plus grandes personnalités de l'époque qui sont venues prendre les eaux et les boues ou rendre une visite officielle, on recense: Tessel, Utrillo, Yvonne Printemps, la reine Anne-Marie d’Espagne en 1712, Clémenceau, Garibaldi, Sarah Bernhardt, Pierre Benoît, Falière, Poincaré et un nombre incalculable de barons, comtesses, duchesses, etc. issus de l'aristocratie étrangère ou de la haute société française ainsi que de nombreuses personnalités du corps militaire, des figures diplomatiques et des grands hommes politiques.

Musées

  • Musée de Borda. Créé en 1876 par la société archéologique et historique de Borda, il doit son nom à son parrain le savant Jacques François Borda d'Oro. On y trouve des objets évoquant l'Histoire de la Ville de Dax, et de nombreuses œuvres d'art : vestiges archéologiques, bustes, sculptures, tableaux, instruments scientifiques anciens, souvenirs africains de R. Milliès-Lacroix... Un trésor gallo-romain fut découvert en 1982 lors de fouilles entreprises sous les anciennes halles ; on y trouva des statuettes en bronze dont une représentation exceptionnelle du dieu Mercure accompagné d'un coq et d'un bouquetin, une statuette aux yeux d'argent représentant Esculape, des lampes à huile... Le musée de Borda présente ses collections par roulement à la Chapelle des Carmes, ainsi que des expositions temporaires d'artistes contemporains ; le musée de Borda assure aussi la visite guidée d'une crypte archéologique qui renferme les vestiges des fondations d'un temple gallo-romain du II° siècle.
  • Musée Georgette Dupouy. Peintre universel (Paris 1901 - Dax 1992). Soixante toiles signées Georgette Dupouy y sont présentées en permanence. Les œuvres de cette artiste ont fait le tour du monde aux côtés des plus grands noms de la peinture contemporaine.
  • Musée de l'Aviation légère et l'Armée de terre et de l'hélicoptère. Unique en France, ce musée a été mis en place par d'anciens militaires. Il présente, dans un vaste hall de 2 000 m2, l'une des plus belles collections européennes d'avions et d'hélicoptères de combat anciens. Une galerie expose de nombreux documents photographiques, des trophées, une impressionnante collection de maquettes et de diaporamas sur l’histoire de l'Alat, de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Indochine. Ce musée travaille en liaison avec le Musée de l’Air et de l'Espace du Bourget.

Parcs et jardins

  • Parc du Sarrat. La propriété remonte au début du XIXe siècle. Elle a appartenu à René Guichemerre, architecte Dplg à Paris, qui s'investit dans le Sarrat durant toute sa vie et ne cessa de penser, de dessiner, de construire et de restaurer ce jardin. À sa mort, en 1988, il légua sa propriété à la ville de Dax. Sur plus de trois hectares, 1 245 arbres de 27 familles différentes ont été dénombrés. Ce parc est un compromis entre le style classique (jardin à la française) et le style paysager (au contraire fondé sur le naturalisme). Depuis 1989, le Parc du Sarrat est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. C'est un arboretum, un conservatoire naturel, ainsi qu'un centre d'initiation à l'environnement.
  • Bois de Boulogne. Belle promenade de six kilomètres de sous-bois séparée de l’Adour par une digue. À deux kilomètres, la stèle des Fusillés commémore le souvenir de quatre jeunes résistants qui furent fusillés par les Allemands. Un kilomètre plus loin, se trouvent les "pelles" de l'Adour qui permettaient de réguler l'eau lors des inondations.
  • Parc Théodore Denis

Fêtes et traditions

Les Fêtes de Dax

Article détaillé : Fêtes de Dax.

Comme toute ville gasconne qui se respecte, Dax sait faire la fête. La cité thermale sort de sa torpeur habituelle autour du 15 août et du deuxième week-end de septembre.

En août ont lieu les traditionnelles Fêtes de Dax, qui durent six jours, et à l'occasion desquelles est organisée une grande feria taurine, articulée autour de cinq corridas, una corrida de rejoneo, une novillada piquée et deux novilladas sans picador.

Les fêtes sont l'occasion pour la ville d'échapper durant six jours à la réalité et à la routine quotidiennes, en se plongeant littéralement dans une ambiance de liesse propre à embraser toute la ville. À l'heure où le maire déclare ouvertes les festivités, chacun - vêtu de blanc et de rouge - noue autour de son cou un foulard rouge qu'il ne quittera pas jusqu'à la fin. Cette tradition plutôt récente - héritée des célèbres fêtes de San Fermin à Pampelune en Navarre - est désormais bien ancrée, et donne à la fête un air plus gai, plus uni, plus fraternel, en abolissant les distinctions habituellement marquées par la tenue vestimentaire. Jeunes et moins jeunes festoient alors sans relâche jour et nuit, afin de ne rien perdre de ces quelques rares moments de joie.

La journée est le règne de la fête jolie, retenue et contenue : on vient boire l'apéritif et déjeuner entre amis ou en famille au son des peñas, bandas et autres orchestres s'éclatant dans la ville après les défilés méridionaux. Les enfants sont présents, les habits blancs resplendissent sous le généreux soleil gascon du mois d'août. Les animations sont nombreuses et pour tous les âges : courses de vaches, jeux d'arènes, défilés folkloriques, pêche, montgolfières, pelote basque, rugby, quilles de 9, concerts,... Des journées à thèmes sont également organisées : ainsi les enfants ont une journée qui leur est spécialement consacrée avec des jeux, un mini encierro, une mini bodega,... Les traditions gasconnes ont aussi leur jour, le premier, toujours : course landaise, gymkhana à échasses, gastronomie,... Et puis, chaque bar, chaque association propose ses activités, qu'il peut ouvrir à tous ou réserver à ses membres, dans le cas de certaines peñas : repas, capeas, tertulias,... Car les aficionados sont nombreux en ces terres taurines et on peut les observer se diriger religieusement vers les arènes tous les matins et surtout tous les soirs pour la corrida du jour. Pendant ce temps-là, d'autres poursuivent la fête en ville.

Suite à la corrida, le visage de la ville change. La foule se fait de plus en plus dense, les terrasses des cafés et restaurants se remplissent, pendant que les bandas et autres formations musicales égaient les rues de leurs airs enlevés et allègres. Plus la soirée avance, plus l'ambiance se fait chaude : concerts aux quatre coins de la ville (en plein air, ou en salle), musique omniprésente, toro de fuego, rues bondées, esprits desinhibés par les vapeurs du pastis, de la vodka, du vin ou du champagne. Le tout dans une grande convivialité. Les bars ne désemplissent pas, les peñas et autres sociétés reçoivent leurs amis jusque tard dans le cadre qui convient à chacun : il y en a pour tous les goûts et chacun trouve sa place dans ce qui semble être un chaos au premier abord. L'heure du couvre-feu ayant sonné, chacun regagne ses pénates, tandis que les rares plus chanceux iront terminer leurs libations dans les quelques sociétés privées recevant leurs invités. Le tout avant de repartir pour une nouvelle journée de fête.

Arrivé le dernier jour, les bandas se réunissent dans les arènes pour entamer ensemble l'Agur Jaunak, adieu solennel et émouvant aux Fêtes. Le soir, après le feux d'artifices, chacun procède à son ultime tournée pour saluer une dernière fois les amis, jusqu'à l'année suivante.

Toros y Salsa

À peine les fêtes achevées, Dax s'enflamme à nouveau pour Toros y Salsa, festival mêlant musique salsa et corridas durant trois jours au milieu du mois de septembre, dans le cadre plus intime du Parc des Arènes. Deux corridas, une novillada et huit concerts gratuits pour renouer une dernière fois avec la fête, au milieu de casetas et d'une foule compacte, dans une ambiance bon enfant. Le tout pour saluer l'été sur le point de s'éteindre.

Héraldique

D'azur à la tour crénelée d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, sommée d'une fleur de lys d'or et posée à desxtre sur une terrasse d'argent soutenue d'une rivière du même mouvant de la pointe, chargée des lettres capitales A C Q S de sable, la tour senestrée d'un lion d'or rampant contre elle.

Jumelages

Sport

La ville de Dax possède une équipe de rugby, L'USDAX (Union sportive dacquoise), qui parvient en 2007, à remonter dans le championnat du TOP 14.

Notes et références

  1. Météo-France. Consulté le 26/01/2009
  2. a  et b Ehess, notice communale de Dax sur la base de données Cassini, consultée le 3 août 2009
  3. Source : Ministère de la Justice
  4. Dax sur le site de l’Insee
  5. Annuaire des villes jumelées

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Bernadette Suau, « Mémoire des Landes », C.E.H.A.G, dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, 1991
  • Marc Benitah, Dax, la feria, Anglet, Atlantica, 2001. ISBN 2-84394-352-3 (photographies de Stéphane Riba, avec la participation de Pierre Albaladéjo, Jacques Chancel, Bernard Laporte)
  • Marc Large, Brèves du Sud-Ouest, feria, rugby et déconne, Dax, 2008. ISBN 2-9523689-1-0. Préface de Raphaël Ibañez (pour plus de détails, voir [1])
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