Saint-palais-sur-mer

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Saint-Palais-sur-Mer

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Saint-Palais-sur-Mer

La place du Rhâ, au cœur de la ville
La place du Rhâ, au cœur de la ville

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Canton Royan-Ouest
Code Insee abr. 17380
Code postal 17420
Maire
Mandat en cours
Claude Baudin
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Site internet Site officiel
Démographie
Population 3 769 hab. (2006)
Densité 240 hab./km²
Gentilé Saint-Palaisiens
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 38″ Nord
       1° 05′ 13″ Ouest
/ 45.6438888889, -1.08694444444
Altitudes mini. 0 m — maxi. 50 m
Superficie 15,69 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Palais-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.

Ses habitants sont appelés les Saint-Palaisiens et les Saint-Palaisiennes.

Station balnéaire ayant connu un développement fulgurant à la fin du XIXe siècle, la ville se situe dans la périphérie de Royan, sur la côte de beauté, au confluent de l'estuaire de la Gironde et de l'océan Atlantique.
Elle conserve de nombreux témoignages de l'architecture balnéaire des « Années folles », matérialisée par de nombreuses villas, chalets et castels[1], lesquels s'étalent principalement le long de son littoral, constitué de cinq plages et encadré par une vaste pinède, prémices de la forêt domaniale de la Coubre.
La ville est connue localement pour sa vie nocturne, qui en fait le lieu de prédilection de la jeunesse royannaise.

Sommaire

Géographie

Localisation

Carte de la commune de Saint-Palais-sur-Mer au sein de la Charente-Maritime
Position de Saint-Palais-sur-Mer en Charente-Maritime

La commune de Saint-Palais-sur-Mer se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de la Saintonge. C'est une ville et station balnéaire de l'agglomération royannaise, sur la côte de beauté. D'une superficie de 1569 hectares, elle occupe un site s'étendant sur la partie méridionale de la presqu'île d'Arvert, face à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde.

Son littoral est principalement constitué d'une alternance de falaises calcaires datant de la période crétacé et d'une série de plages, localement appelées conches, de part leur forme incurvée rappelant ces coquillages. Celles-ci sont au nombre de quatre : la conche de Nauzan, que la commune partage avec Vaux-sur-Mer, la conche du Bureau[2], située en centre-ville, et les conches du Platin et du Concié, situées un peu plus au nord.

Dans sa partie la plus septentrionale, les falaises laissent la place à une cinquième plage, bien plus vaste, s'étendant sur environ 15 kilomètres : la plage de la Grande-Côte, qui est bordée d'étendues dunaires couvertes de pinèdes, prémices de la forêt domaniale de la Coubre.

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Le centre-ville, non loin des halles

La commune est divisée en plusieurs quartiers, répartis autour du site de l'ancien village de Saint-Palais-de-Bren, qui abrite l'ancienne église paroissiale. L'actuel centre-ville fut constitué un peu plus au sud, afin d'être situé au plus près des plages. Il s'est développé à partir de la fin du XIXe siècle, mais fut considérablement modifié dans les années 60, avec la construction de la place centrale, ou place du Rhâ, bordée de galeries marchandes et d'immeubles d'habitation de style moderniste, mais également avec l'aménagement du parc Raymond Vignes et la rénovation de l'avenue de la République, principal axe commerçant de la cité.

A l'est de la ville, au milieu des pins, se trouve le quartier résidentiel de Nauzan, qui marque la limite de la commune avec Vaux-sur-Mer, autre composante de l'agglomération royannaise.

A l'extrême nord de la commune, on trouve le quartier de Courlay, qui abrite des annexes de la Poste, le temple protestant ainsi que la médiathèque.
Une zone commerciale y a également été établie, non loin de la rocade.
La partie occidentale de la commune abrite les quartiers résidentiels du Platin, de Puyraveau et de la Grande-Côte, où l'on peut admirer de nombreux témoignages de l'architecture balnéaire.

Communes limitrophes

La commune est mitoyenne de Vaux-sur-Mer, qui se situe à 3 kilomètres à l'est du centre-ville, et de La Palmyre, ville touristique située à 10 kilomètres à l'ouest. Au nord, le territoire communal est bordé par les communes de Saint-Augustin, village situé à 6 kilomètres du centre-ville, et de Breuillet, à 7,5 kilomètres.
Sur l'autre rive de l'estuaire se trouve la commune du Verdon, dans le département de la Gironde et la région Aquitaine, qui se trouve à 9 kilomètres en empruntant le bac, à Royan[3].

Rose des vents Saint-Augustin,
Le Bourg
Saint-Augustin,
Lafont
Breuillet,
Taupignac
Rose des vents
Les Mathes,
Forêt de la Coubre
N Vaux-sur-Mer
O    Saint-Palais-sur-Mer    E
S
Les Mathes,
La Grande-Côte
Estuaire de la Gironde,
au large, Le Verdon-sur-Mer
Vaux-sur-Mer,
Nauzan
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Axes de communication

La ville est entièrement ceinturée par une rocade, la D25, qui dessert toute l'agglomération royannaise, ainsi que la ville de La Palmyre, à l'ouest de la commune. La rocade est reliée à plusieurs axes routiers importants, permettant de rejoindre les principales villes de la région. Ainsi, la D733 est la principale voie d'accès vers Rochefort, située à environ 40 kilomètres de Saint-Palais, et au delà, vers la préfecture départementale, La Rochelle, distante d'environ 70 kilomètres.
De même, la RN150 est l'axe principal reliant l'agglomération royannaise à la ville de Saintes, où se trouve un accès à l'autoroute A10, qui dessert Bordeaux ( à 110 kilomètres de Saint-Palais ) et Paris.

La ville de Saint-Palais-sur-Mer est également accessible par train, via la gare SNCF de Royan, qui accueille les trains Corail Intercités et les TER du réseau Poitou-Charentes[4].

La commune ne possède pas d'aéroport : les liaisons aériennes s'effectuent à partir des aéroports de La Rochelle-Île de Ré[5], à 70 kilomètres de Saint-Palais, ou de l'Aéroport de Bordeaux-Mérignac[6], à 100 kilomètres au sud-est de la ville.
L'Aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, à 40 kilomètres au nord, accueille des liaisons charters, principalement vers les îles Britanniques.
Un aérodrome est situé au nord de l'agglomération royannaise, sur la commune de Médis, mais il n'accueille pas de liaisons commerciales.

Hydrographie

L'estuaire de la Gironde borde la commune sur son flanc extrême-oriental, tandis que l'océan Atlantique baigne l'essentiel du littoral. A l'extrême-nord de la commune, au delà du quartier de Courlay, se trouve une zone marécageuse qui marque le début des marais de Saint-Augustin. On y trouve quelques minces cours d'eau.

Climat

Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît , soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.[7]


Données générales

Ville Weather-clear.svg Ensoleillement (h/an) Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie (mm/an) Weather-snow.svg Neige (j/an) Weather-violent-storm.svg Orage (j/an) Weather-day-more-fog.svg Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Brest 1 749 1 114 9 11 74
Saint-Palais-sur-Mer[8] 2250 755 4 13 26
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40


Données météorologiques de La Rochelle de 1961 à 1990[9]
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 3,4 4,0 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Températures maximales (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Températures moyennes (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2250
Pluviométrie (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3


Ouragan de décembre 1999

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

Toponymie

La commune tire son nom de Saint Pallais ( Sanctus Palladius ), évêque de Saintes au VIe siècle.

Connue à l'origine comme Saint-Pallais-de-Bren ( ou Saint-Palais-de-Bren ), la ville porta furtivement le nom de Chaumières-sur-mer pendant la révolution, de 1791 à 1793, avant de retrouver son nom d'origine[10].
La ville devint Bureau-les-Bains en 1840, suite à l'installation d'un bureau de douane.

Ce n'est qu'en 1911 que la commune choisit de prendre son nom actuel, Saint-Palais-sur-Mer.

Héraldique

blason

Les armes de Saint-Palais-sur-Mer se blasonnent ainsi : « parti d'or à trois croisettes latines de sable, et de gueules au lion d'argent ».

Histoire

Les origines de la cité

L'avenue de la République

Si le site de l'actuelle commune de Saint-Palais semble avoir été occupé de longue date, ce qu'attestent les vestiges de souterrains datant du néolithique et servant de refuges aux Hommes à la fin de la préhistoire découverts sur la commune[11] ainsi que quelques vestiges d'époque gallo-romaine retrouvés lors de la construction de la station d'épuration, ce n'est qu'à partir du XIe siècle que l'on trouve une première trace écrite de la ville, à travers la mention de l'église Saint-Pallais ( Sanctus Palladius ), siège d'une paroisse dépendante de l'abbaye de Vaux[12]. A cette époque, Saint-Palais-de-Bren ( son nom d'alors ) forme un habitat épars, composé de plusieurs hameaux, répartis tant en bord de mer, au milieu des dunes, que dans l'intérieur des terres. Au nord de l'actuelle commune, dans la forêt des Combots, semble avoir existé une paroisse indépendante, formant un village fortifié baptisé Anchoine ou Anchoisne, dont l'ingénieur Claude Masse décrira les vestiges au XVIIIe siècle[13]. Ce village aurait été recouvert par les sables, à l'instar du village de Notre-Dame de Buze, à quelques kilomètres au nord. Le village devient une seigneurie au XIVe siècle[14] : quelques traces du logis noble, en particulier une tour et quelques murs, furent conservés et incorporés à une construction au début du XIXe siècle.

Du village de pêcheur à la folie des bains de mer

Comme dans une grande partie de la presqu'île d'Arvert, la religion réformée devient prépondérante à Saint-Palais, et dès 1682, une enquête révèle que plus des 2/3 des foyers de la paroisse adhèrent au protestantisme. Il faudra pourtant attendre 1752 pour que soit élevé le premier temple, à l'écart du bourg, non sans de grandes difficultés. Le village devient une station de pilotage, tandis que la pêche se développe. De nombreux phares et balises sont édifiés sur le territoire de la paroisse, tel le phare de Terre-nègre, datant de 1770, tandis que l'on plante de nombreux arbres pour tenter de fixer les dunes, toujours très dangereuses dans la région, et dont on dit « qu'elles marchent » en Arvert, comme pour mieux signifier qu'elles peuvent engloutir des habitations et des terres en très peu de temps. Néanmoins, au début du XIXe siècle, une partie du village est désertée à cause de cette menace, et il faudra attendre un décret impérial, publié en 1810, puis une campagne accrue de plantation de pins maritimes, entre 1824 et 1830, pour que le dépeuplement de la commune cesse enfin. Dans la seconde moitié du siècle, l'engouement des bains de mer transforme la commune, qui était jusque là un simple village tourné vers la pêche, siège d'un bureau des douanes depuis 1840. Ce bureau de douanes donnera par ailleurs son nom à la commune, rebaptisée Bureau-les-Bains. Les plages sont aménagées et les premières villas balnéaires construites[15].

Naissance d'une ville : Les années folles

Bénéficiant de la renommée de la ville mondaine de Royan, distante de quelques kilomètres, le village connaît une explosion démographique. En l'espace de quelques années, le village paisible deviendra une station balnéaire à part entière, attirant de plus en plus de monde, et nécessitant de plus en plus d'aménagements. Des commerces sont implantés, des routes tracées. De grandes halles sont réalisées en 1905, et une nouvelle église, plus vaste, est construite en 1909. Comme à Royan, des folies architecturales sont réalisées, comme l'on peut encore le voir avec la villa Primavera, véritable palais néo-roman. Un casino est ouvert à La Grande côte. En 1897, la ville, jusque là relativement enclavée, est reliée à Royan par le tramway[16]. En 1911 enfin, la commune prend officiellement le nom de Saint-Palais-sur-mer.

La ville accueillera jusqu'à la seconde Guerre mondiale des personnalités importantes du monde politique, des artistes et des vedettes du cinéma. Trotsky, alors en exil, se réfugiera à Saint-Palais quelques temps avant de partir au Mexique[17].

En 1924 se produira un raz de marée qui marquera les esprits du temps, causant de terribles dégâts aux infrastructures de la commune.

Les années noires

Un autre raz de marée, bien plus terrible, submergera la ville en 1940, avec l'occupation de Saint-Palais par les troupes nazies. L'occupant fortifie la commune. Sur l'ordre direct de Hitler, l'organisation Todt se charge de la construction de nombreux blockhaus[18], dont on peut voir plusieurs vestiges, notamment près de la Grande-côte, tandis que le clocher de l'ancienne église est utilisé comme tour de guet[19]. Néanmoins, la ville souffrira peu des bombardements alliés et des combats de la libération, au contraire de son infortunée voisine, Royan[20].

Le renouveau

A partir des années 60 est mis en place un grand projet immobilier qui transformera le centre-ville en profondeur, et qui suscitera maintes polémiques. Décision est prise d'abattre les halles, la salle des fêtes et la quasi-totalité des commerces de l'avenue de la République, pour les remplacer par des immeubles modernistes, donnant son aspect actuel au centre de la cité. La ville est aujourd'hui une station balnéaire intégrée à l'agglomération royannaise, appréciée pour ses plages, sa vie nocturne, due à la présence d'une discothèque[21] et de plusieurs bars d'ambiance, ainsi que pour son jardin public, le parc Raymond Vignes.

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Administration

Municipalité

Les Saint-Palaisiens ont été obligés de revoter le 2 août 2008 suite à l'annulation par le tribunal de Poitiers du second tour des élections municipales de mars 2008.


Liste des derniers maires[22]
Période Identité Parti Qualité
2008 2014 Claude Baudin SE -
2001 2008 Hervé Hüe SE Vice Président de la Communauté d'agglomération
1992 2001 Henry Bugnet - -
1989 1992 Jacques Deschamps - -
1971 1989 Raymond Vignes - -


Canton

La commune de Saint-Palais-sur-Mer est une des sept communes composant le canton de Royan-Ouest, dont le conseiller général est actuellement Michel Servit.

Intercommunalité

Saint-Palais-sur-mer fait partie, comme 30 autres communes de la région royannaise, de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique.

Jumelage et coopération

Drapeau de l'Allemagne Steißlingen (Allemagne)

Démographie

Lors de la saison touristique, en juillet et août, la population totale, incluant les campings, dépasse les 30 000 habitants. Cet accroissement saisonnier de la population a imposé à la commune la construction d'un grand nombre d'infrastructures, notamment la station d'épuration construite en bordure de la forêt, à proximité du golf.

Évolution de la population

Évolution démographique
(Source : Cassini[23] et Insee[24])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
748 720 741 729 760 762 781 807 802
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
810 815 763 798 756 791 824 797 820
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
895 930 1044 1082 1164 1207 1262 2479 2252
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
2192 2209 2127 2370 2736 3343 3769 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

Pyramide des âges à saint-Palais-sur-Mer en 1999[25] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,4
11,9  1905-1924  14,8
24,8  1925–1939  25,4
19,0  1940-1954  19,0
17,0  1955-1969  17,4
15,2  1970-1984  10,8
12,0  1985-1999  12,2
Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 1999[26] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,4
8,2  1905-1924  12,0
16,6  1925–1939  17,8
19,4  1940-1954  18,9
20,5  1955-1969  19,8
18,6  1970-1984  16,3
16,6  1985-1999  14,8

Économie

La commune vit essentiellement du tourisme, des services et dans une moindre mesure, du commerce. Les principales industries sont directement liées au tourisme : il s'agit notamment de la discothèque Le Rancho, des différents bars de nuit ainsi que des boutiques du centre-ville. Le centre-commercial Champion emploie également plusieurs dizaines de personnes.

Le taux de chômage est un peu supérieur à la moyenne nationale, puisqu'il avoisine les 15,7 %, ce qui correspond à peu de choses près à la moyenne départementale, qui était de 15,39 % en 1999[27].

D'une manière générale, la population est relativement aisée, avec une moyenne de 19 421 € par an et par ménage[28]. Le taux de personnes propriétaires de leur logement est de 72,7 %.

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Culture et Patrimoine

Culture

La ville dispose désormais d'une toute nouvelle médiathèque, qui a remplacé l'ancienne bibliothèque municipale, dont les locaux étaient devenus trop exigus.

Une salle de cinéma, baptisée Le surf, se trouve à proximité de la place centrale et du parc Raymond Vignes.

La commune abrite également une école de théâtre, une école de danse et une école de musique. Celle-ci dispense des cours répartis en trois cycles : cycle préparatoire, premier cycle et second cycle. Huit professeurs assurent les cours, basés sur une approche des instruments les plus courants, dont le piano, l'orgue, la guitare, le violon, la flûte traversière, l'accordéon, la batterie et les percussions, la trompette, le saxophone, la clarinette ou encore le synthétiseur. Cette école permet également de s'initier au rock, au jazz ou au chant choral[29]

Patrimoine civil

La place du Rhâ est un espace commerçant du centre-ville

L'unique monument civil de la commune antérieur au XIXe siècle est le phare de Terre-Nègre[30]. Ce dernier est érigé vers 1772, sans doute sur les plans de l'architecte bordelais Claude Tardy. Surhaussé dans le courant du XIXe siècle, il est équipé d'un premier feu en 1838. Formant une tour-colonne de presque 26 mètres de haut, sa base est masquée par l'ancien logement du gardien.

L'ancienne mairie de la commune occupe une position excentrée, dans l'actuel quartier de Courlay. Édifiée en 1883 par l'architecte Léon Senné, elle regroupait à l'origine les services municipaux ainsi que deux salles de classe. Dotée d'une façade sur rue de trois travées, elle intègre une horloge prise dans un motif néo-gothique et une corniche à modillons. Depuis le transfert de la mairie en centre-ville, elle accueille un bureau de poste annexe et un centre culturel.

La villa Primavera est une des villas balnéaires les plus célèbres de la côte de beauté. Construite pour un homme d'affaire parisien, Louis-jean d'Auby, passionné d'architecture romane, elle possède une façade décorée d'arcatures en plein-cintre, de sculptures et de frises inspirées par les églises de la région. La villa renferme une crypte et une salle d'apparat d'inspiration médiévale voûtée et dotée de collatéraux.

La place du Rhâ est la principale place du centre-ville. Elle est issue d'un remembrement du centre de la cité initié dans les années 1960. Bordée de galeries marchandes et d'immeubles contemporains, elle est réaménagée en 2007.

Patrimoine religieux

L'ancienne église Saint-Pallais

Unique témoignage de l'époque médiévale, la vieille-église Saint-Pallais se dresse un peu à l'écart du centre-ville actuel. Édifié dans le courant du XIIe siècle, ce sanctuaire de style roman reste longtemps l'église paroissiale du village de Saint-Palais-de-Bren, un ensemble hétéroclite de plusieurs hameaux dont la population vit essentiellement de la pêche et du travail de la terre jusqu'au XVIIIe siècle. Mutilée durant les guerres de religion, elle est finalement désacralisée au XIXe siècle. Dans sa configuration actuelle, l'église conserve un chevet de style roman saintongeais et un clocher couronné d'ardoise plusieurs fois remanié.

À quelques mètres en contrebas, l'église Saint-Pallais est un édifice réalisé au XXe siècle afin de remplacer l'ancien sanctuaire. Son architecture néo-romane s'inspire également des chalets balnéaires alors à la mode dans la station balnéaire. La façade comporte un portail en plein cintre à six voussures encadré de deux arcades aveugles, dans un style évoquant le style roman saintongeais.

La chapelle Notre-Dame-du-Platin est érigée en 1904 par l'industriel Joseph Odelin afin de servir de lieu de culte aux habitants du quartier du Platin, alors en pleine expansion. En 1909, elle est agrandie et rebaptisée Notre-Dame-des-Aviateurs, un hommage à Louis Blériot, célèbre aviateur qui traverse la Manche cette même année. Devenue la sainte-patronne des aviateurs, elle est l'objet d'un pèlerinage depuis 1919. Endommagée en 1945 par les bombardements alliés, elle est reconstruite peu après.

L'église Saint-Pallais

Plus ancien lieu de culte réformé de la commune, le temple de Courlay trouve ses origines dans un premier sanctuaire édifié en 1752, en dépit des interdits alors en vigueur dans la province. En 1823, l'architecte Félix Garde dresse les plans du nouveau temple, mais se retire moins d'un an plus tard après que le pasteur ne décide de modifier les plans à des fins d'économie.

La chapelle de l'arquebuse est l'ancien temple de l'église réformée évangélique de Saint-Palais-sur-Mer[31]. Construite en 1924 sur un terrain attenant à la villa balnéaire « Louise », la chapelle se compose d'une nef rectangulaire éclairée par une série de baies ogivales. La façade se distingue par un auvent d'inspiration gothique et par un clocher carré couvert de tuiles romanes. En 1970, la chapelle est désaffectée et vendue à un collectionneur d'armes qui la transforme en un éphémère « musée de l'arquebuserie », d'où le nom donné à la chapelle. Le musée ferme ces portes en 1973. Depuis 1996, la chapelle est devenue une habitation.

L'actuel couvent de Béthanie est édifié à partir de 1923. Destiné à l'origine à servir d'orphelinat, il devient un centre de vacances puis un entrepôt de l'armée allemande durant l'occupation. Les bâtiments deviennent un couvent confié à l'ordre des dominicaines en 1973.

Patrimoine environnemental

La portion du sentier des douaniers qui traverse la commune est marquée par la présence de plusieurs formations géologiques dues à l'érosion. Parmi celles-ci, le pont du diable désigne un pont naturel creusé par l'océan, tandis que le puits de l'Auture est une excavation d'où sortent de puissants geysers lors des tempêtes. Au moyen-âge, il était connu comme Fossa lupatura - ou fosse loubière - car servant de piège à loups au cours des battues du seigneur de Didonne[32]. La portion du sentier des douaniers traversant la commune est une étape du sentier de randonnée GR4[33].

La forêt des combots d'Ansoine désigne la partie orientale de la forêt domaniale de la Coubre. S'étendant le long de la plage de la grande-côte, elle forme une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique intégrée dans le réseau Natura 2000. Propriété du conservatoire du littoral, la gestion de la forêt relève de l'office national des forêts[34].

Aux alentours

Dans un rayon de trente kilomètres, il est possible de visiter de nombreux lieux dignes d'intérêt, que ce soit sur le plan historique ( nombreuses églises romanes, sites de Mornac et de Talmont, classés parmi les plus beaux villages de France ), architectural ( architecture moderniste à Royan ), environnemental ( forêt domaniale de la Coubre, les jardins du monde à Royan ) ou artisanal ( sites ostréicoles de l'estuaire de la Seudre, de Marennes et de l'île d'Oléron ). La commune voisine des Mathes est célèbre pour son zoo de la Palmyre, l'un des plus importants de France, ainsi que pour son parc d'attraction lunapark.

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Équipements et services

Transports urbains

La commune est desservie par le réseau Cara'Bus de l'agglomération Royan Atlantique. Jusqu'aux années 40, une ligne de tramway reliait la ville au reste de l'agglomération royannaise.

Éducation

Le groupe scolaire

Le groupe scolaire Lucien Robin[35] est composé d'une école maternelle et d'une école primaire[36]. Un service de bus permet aux enfants scolarisés dans un établissement d'enseignement secondaire de rejoindre les collèges et lycées de l'agglomération, tous localisés à Royan.

Un centre de loisirs sans hébergement existe depuis plusieurs années, et accueille les enfants depuis la petite-enfance jusqu'à l'âge de 11 ans[37].

Sports

La plage de la grande-côte est un spot de surf réputé, ce qui explique sans doute la présence dans la commune de rien moins que quatre écoles et clubs de surf[38]. La ville accueille également d'autres activités nautiques, dont une base de voile installée dans de nouveaux locaux, à proximité de la plage de Nauzan[39]. Les autres activités sportives proposées sont principalement le football, le tennis[40], le golf et l'équitation, du fait de la présence du centre équestre de Maine-Gaudin[41]. Un dojo est situé non loin de l'ancienne église : il est possible d'y laisser libre cours à sa passion des arts martiaux. Trois clubs y dispensent des cours : un club d'aïkido, un club de judo et un club de karaté.

Espaces verts

Le principal parc de la ville est le parc Raymond Vignes[42]. Situé en plein cœur du centre-ville, à proximité de la place centrale, il s'étend sur près de 16 hectares. Ce lieu paisible s'étale autour d'un lac et est planté de diverses essences méditerranéennes, de pins et de chênes-verts. Il dispose également d'aménagements de loisirs, parmi lesquels un mini-golf, un court de tennis et un port miniature pour des promenades en barques. Une aire de pique-nique y a également été aménagée. A l'entrée nord du parc se trouve une discothèque.

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Santé

La ville possède les équipements médicaux de base : médecins généralistes, pharmacies, infirmiers, dentistes, kinésithérapeutes, pédicure-podologue, ainsi qu'une maison de retraite. Il n'y a pas d'hôpital à Saint-Palais, le plus proche est celui de Royan, à environ 4 kilomètres du centre-ville, et qui dessert toute l'agglomération[43].

Vie locale

Cultes

Les offices catholiques sont célébrés à l'église Saint-Pallais et en certaines occasions, à la chapelle Notre-Dame des aviateurs, notamment lors des pèlerinages. Le culte protestant est célébré au temple de Courlay, au nord de la commune.

Marché

Le marché couvert est ouvert tous les jours et toute l'année, de 8 heures du matin jusqu'à 14 heures. Un grand marché extérieur a lieu chaque mardi, jeudi et samedi de 8 heures à 14 heures, sauf durant la saison touristique, où il a lieu tous les jours. L'été, de nombreux marchés et foires artisanales ont lieu en centre-ville, et se terminent souvent tard le soir.[44]

Festivals et évènements touristiques

  • Le Festival International d'Art Pyrotechnique de Saint-Palais-sur-Mer est un grand spectacle pyrotechnique se déroulant chaque été depuis 2002 dans le parc Raymond Vignes. Pour la première fois depuis six ans, les services de l'hôtel de ville ont choisi d'annuler l'évènement en 2008, suite à l'annulation des élections municipales.

Personnalités liées à la commune

Trotsky avant son départ pour le Mexique fut peu de temps l'hôte de cette station balnéaire. Il séjourna dans une villa (détruite depuis), près de la plage du Platin. Malraux dans ses Mémoires raconte l'avoir rencontré et avoir discuté avec lui près de la voie ferrée du Tramway.

Le peintre écossais John Duncan Fergusson ( 1874-1961) visita Saint-Palais lors d'un séjour à Royan avec son ami le peintre Samuel John Peploe (1871-1935) et la femme de ce dernier. Ceci dans les années 1910 et 1911, il réalisa de nombreuses dessins au crayon et au pastel.

Notes

  1. Architecture balnéaire
  2. Du nom d'un ancien bureau de douane, qui a donné son nom à la commune jusqu'en 1911
  3. Via Michelin : Distances de centre à centre, par le réseau routier
  4. TER Poitou-Charentes
  5. Aéroport de La Rochelle-Île de Ré
  6. Aéroport de Bordeaux-Mérignac
  7. Données Météo France.
  8. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
  9. Relevés météorologiques de La Rochelle, Charente-Maritime (17), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
  10. Données : Cassini
  11. J.R. Colle, Comment vivaient nos ancêtres en Aunis et Saintonge, Rupelle, La Rochelle, 1977, p 48-60.
  12. Le sanctuaire est en effet mentionné dans le cartulaire de Vaux
  13. in Histoire de Saint-Palais sur mer, par Jean Nappée, éditions rumeur des âges, La Rochelle, 1998
  14. in Histoire de Saint-Palais sur mer, par Jean Nappée, éditions rumeur des âges, La Rochelle, 1998
  15. in Histoire de Saint-Palais sur mer, par Jean Nappée, éditions rumeur des âges, La Rochelle, 1998
  16. in Histoire de Saint-Palais sur mer, par Jean Nappée, éditions rumeur des âges, La Rochelle, 1998
  17. Il y aurait rencontré André Malraux à plusieurs reprises
  18. in Histoire de Saint-Palais sur mer, par Jean Nappée, éditions rumeur des âges, La Rochelle, 1998
  19. Histoire de Saint-Palais sur mer
  20. in Histoire de Royan et de la presqu'île d'Arvert, par Guy Binot, éditions Le croît-vif, Bordeaux, 1994
  21. Le magazine de la discothèque
  22. Maires de Saint-Palais-sur-Mer
  23. Données Cassini.
  24. Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 27 février 2009]
  25. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  26. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  27. L'internaute
  28. L'internaute
  29. Ecole de Musique
  30. Architecture et patrimoine
  31. in Balades à Saint-Palais-sur-mer, page 30, édition « Avec les Amis de Saint-Palais », 2006
  32. Cité dans la cartulaire de Vaux, en 1096
  33. Le GR4 à Saint-Palais-sur-Mer
  34. La forêt des combots d'Ansoine sur le site du Conservatoire du littoral
  35. Du nom d'un ancien maire de la commune
  36. Vie scolaire à Saint-Palais-sur-Mer
  37. Centre de loisirs de Saint-Palais-sur-Mer
  38. Surf à Saint-Palais
  39. Ecole de voile
  40. Tennis du lac
  41. Centre équestre Maine Gaudin
  42. Le Parc de loisirs Raymond Vignes
  43. Services médicaux
  44. Marchés de Saint-Palais
  45. Festival de Rock progressif Crescendo

Voir aussi

Bibliographie

  • Histoire de Saint-Palais-sur-Mer, par Jean Nappée, éditions rumeur des âges, La Rochelle, 1998

Articles connexes

Territoires et administrations
Transports
Culture et loisirs
Monuments

Liens externes

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