Saint-pierre-des-corps

Saint-Pierre-des-Corps

Saint-Pierre-des-Corps
Pays	France
Région	Centre
Département	Indre-et-Loire
Arrondissement	Tours
Canton	Saint-Pierre-des-Corps (chef-lieu)
Code Insee	37233
Code postal	37700
Maire Mandat en cours	Marie-France Beaufils (PCF) 2008-2014
Intercommunalité	Tours Plus
Latitude Longitude	47° 23′ 29″ Nord        0° 43′ 44″ Est / 47.391389, 0.728889
Altitude	46 m (mini) – 51 m (maxi)
Superficie	11,28 km²
Population sans doubles comptes	15 651 hab. (2006)
Densité	1 398 hab./km²

Saint-Pierre-des-Corps est une commune française, située dans le département d'Indre-et-Loire et la région Centre. Ses habitants sont appelés les Corpopétrussiens, Corpopétrussiennes.

Banlieue de Tours, elle est aujourd'hui un important nœud de communication grâce à la gare de Saint-Pierre-des-Corps, terminus de la LGV Atlantique pour les TGV allant de Paris vers Nantes, Bordeaux et Toulouse.

Géographie

La commune de Saint-Pierre-des-Corps est située dans le département d'Indre-et-Loire, à l’est de la ville de Tours, entre le Cher au sud et la Loire au nord. Ancienne paroisse de Tours, Saint-Pierre-des-Corps devient une commune à part entière en 1794. Ses habitants sont les corpopétrussiens.

Histoire

La gare SNCF

Un peuplement ancien (Âge de Bronze) a été mis en évidence par les archéologues et, à l’époque gallo-romaine, c’est sur les limites actuelles de la commune que les Romains venaient brûler leurs morts. Dès le Moyen-Âge, le maraîchage se développe dans cette varenne qui bénéficie d’un climat relativement doux et dont les sols ont été enrichis par le limon fertile de la Loire et du Cher. Le maraîchage a joué un rôle important dans la commune jusqu’au XX^e siècle.

Au début du XIX^e siècle, le percement du canal de Berry (1824) vient stimuler l’activité économique de la commune, mais c’est plus encore l’arrivée du chemin de fer que Tours refuse par crainte du danger , qui permet l’industrialisation de Saint-Pierre. La commune abrite aujourd'hui une importante gare de triage ainsi que la gare TGV de 1990.

La ville a payé un lourd tribut à la Seconde Guerre mondiale : les bombardements alliés de 1944 ont détruit la commune à 85 %. Les années d’après-guerre sont caractérisées par une nette reprise de l’activité industrielle (création de plusieurs zones d’activités économiques : Yvaudières, Grands Mortiers, etc.). Aujourd’hui encore, près de la moitié de la surface de la ville est dévolue à l’activité économique. Durant les Trente Glorieuses, la ville s’est doté d’un habitat public (la Rabaterie, la Galboisière) qui répondait à la forte demande de ces années de « baby boom ». Avec 44 % de son parc immobilier en logement public, la commune de Saint-Pierre a fait le choix d’une politique du logement volontariste.

Héraldique

Article connexe : armorial des communes d'Indre-et-Loire.

Les armes de Saint-Pierre-des-Corps se blasonnent ainsi : De gueules au brasier d'or à dextre, au marteau versé de sable posé en barre contre une enclume d'argent à senestre, le tout surmonté des lettres S, P et C capitales du même entrelacées en pal, au mantel d'azur, aux deux clefs d'or posées en chevron brochant sur le mantelé, leurs pannetons en pointe et liées par un anneau du même, au chef cousu de gueules chargé de quatre pals cousus de sinople et d'une étoile d'argent brochant en cœur[1].

Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
1983	2014	Marie-France Beaufils	PCF	Sénatrice
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[2])

1793	1800	1806	1821	1831	1836	1841	1846	1851
633	724	678	745	824	991	965	1 060	1 289

1856	1861	1866	1872	1876	1881	1886	1891	1896
1 091	1 058	1 188	1 251	1 397	1 612	2 042	2 107	2 327

1901	1906	1911	1921	1926	1931	1936	1946	1954
2 757	3 066	4 093	5 062	6 655	7 444	8 187	7 413	10 656

1962	1968	1975	1982	1990	1999	2006	-	-
14 172	15 232	18 292	18 313	17 947	15 773	15 651[3]	-	-

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Graphique d'évolution de la population, 1794-1999

Lieux et monuments

La ville de Saint-Pierre a en grande partie été reconstruite après les bombardements de 1944. Elle n’en a pas moins gardé un patrimoine qui souligne son identité cheminote, notamment la locomotive Pacific 231, classée à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Fière de son passé maraîcher, la commune possède aussi tout un cheminement vert et piéton, constitué de rottes, anciens chemins desservant les parcelles maraîchères. Enfin, le Bois de Plantes (ancien bras du Cher) et les bords de Loire (classée au patrimoine mondial de l’Unesco) constituent un but de promenade très apprécié de ses habitants.

Personnalités liées à la commune

• Gérard Blanchard, auteur-compositeur-interprète (Rockamadour),
• Xavier Gravelaine, footballeur, champion de France 1994 (PSG),
• Franck Rabarivony, footballeur, ancien défenseur de l' A.J. Auxerre,
• Jean-Marc Lelong, auteur de la bande dessinée Carmen Cru,
• Marie-France Beaufils, sénatrice maire (PCF), tête de liste du Front de Gauche aux élections européennes de 2009
• Cyril Lemoine,coureur cycliste. Il est membre de l'équipe Skil-Shimano depuis 2009.

Littérature

• Honoré de Balzac y situe un horrible fait divers dans La Muse du département. Une femme a égorgé son mari en 1816 . Elle l'a ensuite saigné, salé, et pendant longtemps, tous les matins, elle en coupait un morceau pour aller le jeter dans la Loire. ^[4].

Voir aussi

• Communes d'Indre-et-Loire

Notes et références

1. ↑ Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
2. ↑ Saint-Pierre-des-Corps sur le site de l'Insee
3. ↑ INSEE Données démographiques 2006
4. ↑ La Muse du département, Édition Furne, vol.6, p.419

Liens externes

• Site de la ville
• Informations sur la ville de Saint-Pierre-des-Corps
• Site de la liste actifs et ouverts soutenu par les Verts

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