Sainte-Foy-l'Argentiere

Sainte-Foy-l'Argentiere

Sainte-Foy-l'Argentière

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Sainte-Foy-l'Argentière
Carte de localisation de Sainte-Foy-l'Argentière
Pays France France
Région Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Arrondissement de Lyon
Canton Canton de Saint-Laurent-de-Chamousset
Code Insee 69201
Code postal 69610
Maire
Mandat en cours
Michel Guillarme
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes Chamousset en Lyonnais
Latitude
Longitude
45° 42′ 33″ Nord
       4° 28′ 16″ Est
/ 45.7091666667, 4.47111111111
Altitude 417 m (mini) – 480 m (maxi)
Superficie 1,54 km²
Population sans
doubles comptes
1 247 hab.
(2004)
Densité 809,7 hab./km²

Sainte-Foy-l'Argentière est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.

Sommaire

Géographie

Histoire

Blason

Blason de Sainte-Foy-l'Argentière


Blason de la famille de Gayardon de Fenoyl





Le blason de Sainte Foy l'Argentière est inspiré de celui de Lyon et de celui du Marquis de Fenoyl.

Sa description est: coupé : au premier d'azur au lion à la queue contournée d'argent ; au deuxième d'argent

Nom du village

Le village s'appelait autrefois Sainte-Foy-de-Meys.

Le nom du village, Sainte-Foy-l'Argentière, vient d'une mine argentifère que les romains avaient exploitée. On dit aussi que le nom proviendrait de mines d'argent qui aurait été exploitées vers la renaissance. L'étymologie du nom du village n'est pas exactement connue.


La mention la plus ancienne du village qui soit connue a été datée de 900, Sainte-Foy dépendait alors de la paroisse de Saint-Genis-l'Argentière en ces années.

Histoire de Sainte-Foy-l'Argentière

Sainte-Foy-l'Argentiere qui fut longtemps la Seigneurie de la famille Saint-Priest, sous la dépendance des comtes de Forez passa à la famille de Fenoyl en 1774.

En l'an 1750 le marquis de Fenoyl redémarre une activité qui avait cessée: la mine de charbon est de nouveau exploitée, le village alors s'enrichit et se développe grâce à l'initiative du Comte. Les puits de charbonnage descendaient jusqu'à 600 mètres sous terre.

Plus tard le chemin de fer va permettre de donner un autre essor économique à la commune du marquis de Fenoyl. En effet des lignes commerciales passent toujours par Sainte-foy-l'Argentière et des mini-trains sont une source de tourisme pour la commune.

Quelques années plus tard le Marquis de Fenoyl investit dans une industrie fabriquant de la porcelaine. Le Marquis de Fenoyl fait entreprendre des recherches et, après de longues études, il fait breveter des isolateurs électriques en porcelaine, ceux-là serviront pour les clotures et pour le télégraphe. L'usine du Marquis de Fenoyl employait alors 300 ouvriers. Le village était alors très prospère.

Une autre industrie qui participa grandement au développement de la commune est La Grande Tuilerie Du Rhône. Elle fut mise en place par la famille Fenoyl en 1880.

L’église

L'église fut construite a partir de 1860 là où la chapelle du Marquis de Fenoyl se trouvait. En effet l'église est là où devrait se trouver une aile du château du Marquis. L'église comprend des vitraux remarquables d'Alexandre Mauvernay ainsi que des bénitiers qui furent rapportés d'Océanie par un père missionnaire au XXem siècle. Celui-ci était un Fenoyl.


Anecdote

Parmi les nombreux villages du Rhône Sainte-Foy-l'Argentière est l'un des premiers à avoir l’eau courante.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1790 Antoine Delorme
1792 Antoine Planud
1794 Jacques phillibert Guellard-Dumesnil
1815 Antoine Gemier
1820 Marquis de Gayardon de Fenoyl (Laurent Marie Alfonse) Noble
1831 Antoine Delorme
1835 Benoit Costille
1836 Benoit Chirat
1839 Pierre Antoine Blanc
1840 Jean-Benoit Delorme
1846 Jean-Baptiste Vinay
1850 Benoit Costille
1858 Benoit Chirat
1858 Comte de Gayardon de Fenoyl (Pierre-Louis) Noble
1863 Jean-Marie Chirat
1870 Benoit Costille
1874 Marquis de Gayardon de Fenoyl (Pierre-Louis) Noble
1880 Jean-Baptiste Vinay
1881 Jean-Marie Thévenon
1886 Jacques Thizy
1888 Jacques Louison
1905 Jean-Simon Chouzy
1906 Marquis de Gayardon de Fenoyl (Guy) Noble
1945 Louis Chaize
1959 Joseph Vinay
1983 Maurice Félix
2005 Michel Guillarme

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
1 110 1 114 1 214 1 188 1 152 1 166 1 247
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Pyramide des ages

Pyramide Sainte Foy l'Argentière 1999 M.pngPyramide Sainte Foy l'Argentière 1999 F.png

Le recensement de la population a eu lieu le 8 mars en 1999, l'âge "0" représente seulement les naissances ayant eu lieu entre le 1er janvier et le 7 mars 1999.

Lieux et monuments

Dans les annexes de la gare se trouve le parc d'animation ferroviaire permettant de se confronter au modélisme ferroviaire de jardin aux échelles d'1/5e au 1/11e sur des voies à l'écartement de 5"(127mm) et 7"1/4(184mm). Ce parc est géré par l’association « Le Mini train des Monts du Lyonnais ». Le voyage s'effectue à califourchon sur les wagons tractés par les locomotives réalisées par les membres de l'association, certaines fonctionnant à la vapeur vive.

Un train touristique à taille réelle circule à la belle saison entre l’Arbresle et Sainte-Foy-l’Argentière afin de faire redécouvrir d’anciennes locomotives et wagons restaurés par l’association « le Chemin de Fer Touristique de la Brevenne ».

Château du Marquis de Gayardon de Fenoyl

Il y a sur la place principale du village le château de la famille Fenoyl, construit au XVe siècle, il a en partie brulé quelques temps plus tard et fut restauré au XVIIe siècle. Le Marquis de Fenoyl fera don d'une aile de son château pour construire l'église du village. De la famille Fenoyl découle toute l'industrialisation de Sainte-Foy-l'Argentière: toutes les industries qui ont prospéré dans la région et ses alentours ont été créées ou ont appartenu un temps à la famille Fenoyl.

Personnalités liées à la commune

  • Marquis de Gayardon de Fenoyl.

Economie

Les mines de houilles L’exploitation de la houille en surface à Sainte-Foy est très ancienne. L’exploitation des mines daterait de 1740. En 1752, il y avait déjà 7 ou 8 puits ouverts. Le village s’est surtout développé quand un membre de la famille Fenoyl a acheté et développé les mines de charbon. Au début, il n’y avait que des galeries à ciel ouvert, puis des puits qui allaient jusqu’à 600 mètres de profondeur ont été creusés. En 1812, on disait Sainte-Foy-les-Houilles. L’exploitation a été arrêtée en mars 1931 puis a repris de 1940 à 1945, pendant l’occupation, pour alimenter les foyers domestiques. Il ne reste actuellement aucune trace visible de cette exploitation minière si ce n’est un terril vers la zone d’activités du Val d’Argent. A Sainte-Foy-l’Argentière, le sous-sol est très instable en raison des galeries et de la nature du sol.

La fabrique de porcelaine Après avoir donné aux mines une impulsion nouvelle et afin de résorber le chômage, le Marquis de Fenoyl décide d’investir ses capitaux dans la création d’une manufacture de porcelaine. Les conditions étaient favorables car l’approvisionnement énergétique ne posait aucun problème et la matière première était proche (kaolin à Haute-Rivoire). On fit appel à une main d’œuvre qualifiée originaire de Haute-Vienne et du Jura où le travail de la porcelaine est traditionnel. Il fit breveter des isolateurs qui ont d’abord servi pour le télégraphe puis pour l’électricité. En 1936, la manufacture occupait environ 300 ouvriers et produisait, outre des isolateurs, de la vaisselle, des articles pour pharmaciens et de la porcelaine à feu. Aujourd’hui, cette usine n’existe plus ; les fours, trop dangereux, ont été détruits dans les années 1980.

La Grande Tuilerie du Rhône Il est difficile de dire exactement quand commença l’activité des tuiliers à Sainte-Foy. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, des tuileries artisanales (comme celle au n°5 route de Saint-Genis) existaient : les tuiliers faisaient tout à la main et moulaient les tuiles sur leur cuisses. La famille Fenoyl fut à l’origine, vers 1880, d’une tuilerie mécanique qui, développée ensuite par la famille Balaÿ, devint la Grande Tuilerie du Rhône. Elle n’a cessé depuis d’évoluer et de se moderniser. Et les bâtiments, toujours situés au même endroit, ont été considérablement transformés et agrandis. Actuellement, lorsqu’on arrive de la Loire par la RN89, on aperçoit l’immense aire de stockage et les nouveaux bâtiments de la Grande Tuilerie du Rhône rebaptisée depuis 2000 « Imerys Couverture - Tuiles Sainte-Foy ».

Voir aussi

Notes et références


Liens externes


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