Schwerer Panzerspähwagen

Schwerer Panzerspähwagen
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Schwerer Panzerspähwagen
German Sd Kfz 232 (8 roues) dans les Ardennes pendant la Bataille de France, en mai 1940.
Caractéristiques générales
Équipage 4 (Commandant, canonnier/chargeur, pilote et co-pilote)
Longueur 5,9 m
Largeur 2,2 m
Hauteur 2,9 m
Masse au combat 8 300 kg
Blindage et armement
Blindage 8 à 15 mm
Armement principal 1 canon de 20 mm KwK30 L/55.
Armement secondaire 1 mitrailleuse MG 34 de 7.92 mm.
Mobilité
Moteur Büssing-NAG L8V-G, 8 cylindres essence
155 ch (118 kW)
Suspension 6 à 8 roues
Vitesse sur route 85 km/h (31 en tout terrain)
Puissance massique 18,7 ch/tonne
Autonomie 300 km

Le terme de Schwerer Panzerspähwagen (véhicule de reconnaissance blindé lourd) désignait l’ensemble des véhicules à 6 ou 8 roues utilisés par la Wehrmacht au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ils jouèrent le rôle important de reconnaissance, en avant des divisions panzer, afin d’estimer les forces ennemies à combattre.

Sommaire

Histoire

Les Schwerer Panzerspähwagen représentaient ce que l’arsenal allemand avait de mieux pour la reconnaissance aux premiers mois de la guerre. Les premiers engins à 6 roues, étaient basés sur les camions civils mais avec un blindage métallique. Ces versions furent produites de 1932 à 1937, les productions suivantes furent progressivement remplacées par des engins à 8 roues. L’abréviation SdKfz, utilisée par la suite signifie Sonderkraftfarhzeug, c’est-à-dire, véhicule spécial, terme générique désignant l’ensemble des véhicules de combat de la Wehrmacht, en passant des half-tracks aux chars d’assaut.

Leur baptême du feu eut lieu au cours de l’invasion de la Pologne en 1939. Grâce à leur équipement radio, ils montrèrent une capacité intéressante à soutenir l’infanterie, notamment au cours des combats de rue. Ils furent employés sur tous les fronts par la suite, et ce sous les climats chaud et sec d’Afrique du Nord et humide et froid d’URSS. Du fait de leurs roues, ils étaient handicapés sur les sols meubles (sable, neige, boue), si bien que 150 SdKfz 232 furent entièrement pris au piège sur les routes boueuses russes à l’automne 1941. De même, la chaleur et le sable africain ont posé de grave soucis mécaniques à ces véhicules. Néanmoins, ils furent les meilleurs engins dont Erwin Rommel put disposer pour les missions de reconnaissance dans les larges étendues de sables du désert.

Blindage

Les Sd.Kfz. 232 possédaient un blindage de plaques d’acier légèrement inclinées de 15 mm à l’avant, de 8 mm sur les côtés, de 10 mm à l’arrière, de 6 mm sur le dessus et 5 mm pour le dessous. Ceci les rendait vulnérables à toute arme de calibre supérieur à une mitrailleuse. Par la suite, des plaques de blindages additionnelles furent ajoutées afin d’améliorer sa protection.

Armement

Les Sd.Kfz. 232 étaient armés du canon mitrailleur 2 cm KwK 30 L/55, version dérivée du 2 cm FlaK 30 et disposant d’une cadence de tir de 280 coups/minute, cadence impressionnante comparée aux autres véhicules ennemis de la même famille. L’obus possédait une vitesse initiale de 899 m/s. L’armement secondaire était constitué d’une mitrailleuse Maschinengewehr 34 de 7,92 mm.

Toutefois, son canon était inefficace contre les chars alliés, ainsi un projet fut lancé afin de trouver un nouveau canon. Le résultat donna le Sd Kfz. 234 Puma, qui remporta un grand succès, en effet son nouveau canon était le 5 cm KwK 39/1 L/60 avec des obus perforants, toutefois le manque chronique de ces munitions, relativisa son succès.

Versions dérivées à 6 roues

Sd.Kfz. 231

Premier de la série, il était basé sur le châssis 6x4 d’un camion. Il était armé du canon de 20 mm KwK 30 L/55 et d’une mitrailleuse MG 13. Le co-pilote était placé à l’arrière du véhicule, devenant ainsi le pilote lors des marches arrières. Mis en service en 1932, il fut remplacé en 1937 par des versions à 8 roues. Un grand nombre servit dans les unités d’Aufklärung (reconnaissance) dans les premiers mois de la guerre. Puis, ils furent déclassé et attachés à des opérations de maintien de l’ordre dans les pays conquis.

Sd.Kfz. 232

Les 232 étaient équipés de 2 radios, une Ger.11 SE 100 de moyenne portée et une Spr. Ger de courte portée. Ils étaient aisément reconnaissables par l’antenne radio imposante surplombant tout le véhicule. Relié à la tourelle, un système spécifique lui permettait de conserver sa possibilité de manœuvre sur 360°.

Sd.Kfz. 263

Version Funkspähwagen (véhicule radio de reconnaissance), équipé d’une radio de nouvelle génération et d’un opérateur spécifique, la tourelle était soudée à la coque.

Versions dérivées à 8 roues

Sd.Kfz. 231

Version identique au Sd.Kfz. 231 à 6 roues mais sur un châssis à 8 roues. La MG-13 est remplacée par une MG34, plus performante.

Sd.Kfz. 232

Le Sd.Kfz. 232 à 8 roues fut produit de 1938 à 1943, sa fabrication stoppa avec l’arrivée du Puma. Toutefois, ces blindés ne furent pas retirés du service actif, ils furent mis à jour avec notamment la mise en place d’un nouvel équipement radio remplaçant les râteaux par des antennes plus modernes et efficaces. Ces nouveaux véhicules furent parfois dénommés Sd.Kfz. 232 (Fu) (Fu = Funkapparat : radio). Son armement était identique aux versions antérieures.

Sd.Kfz. 233 "Stummel"

Certains 232 remis à jour, reçurent le canon court 7.5 cm KwK 37 L/24 en casemate ouverte (sans tourelle). 109 véhicules furent assemblés dans l’usine Büssing-NAG entre décembre 1942 et octobre 1943. 10 autres véhicules furent basés sur des châssis de 231/232 déjà construits en octobre 1942. Utilisés à partir de fin 1942, ils restèrent actifs jusqu’à la fin de la guerre, regroupé par peloton de 6 unités, en support des bataillons de reconnaissance.

Sd.Kfz. 263

Basé sur les 232/3, cette version était destinée au commandement car possédait un armement limité (1 seule mitrailleuse, pas de tourelle) et un équipement radio renforcé.

Sd.Kfz. 234

Version améliorée des 232, la principale différence visible est ses gardes-boues en une seule pièce (2 pour les versions précédentes).

Sd.Kfz. 234/1

Version identiquement armée que les 232 mais avec une tourelle hexagonale ouverte, elle était protégée des jets de grenades par un filet métallique.

Sd.Kfz. 234/2 "Puma"

Maquette (modélisme) d'un Panzerspähwagen Puma.

Version armée d’un canon de 50 mm, pesant 12 tonnes et pouvant atteindre 85 km/h. Ce fut la version la plus homogène des Schwerer Panzerspähwagen. Ils pouvaient tenir tête à beaucoup de chars légers et combattre l’infanterie d’une façon convenable.

Sd.Kfz. 234/3 "Stummel"

Identique aux Sd.Kfz. 233 "Stummel" mais sur un châssis 234.

Sd.Kfz. 234/4

Tourelle et armement remplacés par un canon anti char 7,5 cm PaK 40 L/48, monté sans tourelle, à la façon des chasseurs de chars allemand de l’époque.

Voir aussi

Article connexe

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