Scouts de France

Scouts de France
Scouts de France
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Contexte général
Champs d’action Scoutisme
Zone d’influence France
Fiche d’identité
Fondateur Jacques Sevin, Antoine-Louis Cornette, Édouard de Macedo
Fondation 25 juillet 1920
Siège central Paris
Affiliation
internationale
OMMS
Méthode Scoutisme catholique masculin, puis co-éduqué (1981)
Membres 50 000 (2004)
Dissolution 1er septembre 2004

Les Scouts de France, association française créée en 1920, a été le principal mouvement de scoutisme en France. Elle disparaît en 2004 lors de sa fusion au sein des Scouts et Guides de France.

Reconnu d'utilité publique en 1927, le but du mouvement est d'inciter les jeunes à s'auto-éduquer par une pédagogie spécifique de scoutisme. Bien que catholiques, les Scouts de France se veulent néanmoins ouvert à tous, sans distinction d'origine, de culture ou de croyance.

En 1940, les Scouts de France participent à la création de la fédération du scoutisme français. Ils connaissent leur apogée aux débuts des années 1960 quand ils comptent plus de 140 000 membres. Suite aux réformes issues du concile Vatican II, la pédagogie est profondément revue, ce qui conduit au départ de nombreux scouts vers les Guides et scouts d'Europe puis à la création du mouvement schismatique Scouts unitaires de France. En 1981, suite à l'échec du rapprochement avec les Guides de France, le mouvement s'ouvre à la coéducation.

En 2004, la fusion du mouvement avec les Guides de France est finalement décidée, par décision des assemblées générales des deux associations. La structure administrative est dissoute dans l'association Scouts et Guides de France.

Sommaire

Dates historiques

Portrait de Lord Baden-Powell, fondateur du scoutisme.
  • 5 juillet 1920 : Fondation des Scouts de France par le Père Jacques Sevin, le chanoine Antoine-Louis Cornette, Paul Coze et Édouard de Macedo, suite au succès rencontré en Grande-Bretagne par le mouvement Boys Scouts dirigé par Lord Baden-Powell depuis 1907.
  • Août 1920 : Premier camp de Scouts de France, avec les Éclaireurs de France et les Éclaireurs Unionistes, sous la direction du général de Maud'huy.
  • 1921 : quinze Scouts de France participent au jamboree de Richmond Park.
  • 1922 : De même que des groupes scouts s'étaient créés spontanément en France dans les années 1910, des groupuscules rattachés à des paroisses ou à des patronages se forment spontanément çà et là et mettent en application les méthodes du scoutisme. Ces tentatives, qui ont alors lieu sans réflexions communes, sont prises en main et supervisées par Albertine Duhamel, future fondatrice des Guides de France.
  • Juillet 1922 : 600 scouts et 30 louveteaux participent au premier camp national Scouts de France, à Chamarande.
  • 1923 : Fondation du premier groupe marin (le Groupe saint Louis à Paris), sous la direction d'Édouard de Macedo et du Chanoine Cornette.
  • 1924 : 10 000 scouts catholiques partent à Rome rencontrer le pape Pie XI, à qui ils réservent une ovation de 10 minutes.
  • 1926 : Premier rassemblement national louveteaux. Les scouts de France sont 8000.
  • 1927 : Reconnaissance de l'association comme étant une association d'utilité publique par le gouvernement français.
  • 1929 : 50 000 scouts se rassemblent au jamboree de Birkenhead. Parmi eux 2500 français, dont 1500 Scouts de France. Un an plus tard, les scouts de France sont 24 000.
  • Seconde Guerre mondiale : On compte 72 000 scouts de France avant la guerre. Sous l'occupation Allemande, les mouvements de scoutisme sont interdits. Cela ne les empêche pas de perdurer. Certains scouts se regroupent clandestinement (c'est à cette période que le fameux chapeau scout « 4 bosses » est remplacé par le plus discret béret). En zone libre, Vichy essaye de contrôler le mouvement. Les cinq mouvements existants réagissent et s'organisent.
  • 24, 25 et 26 septembre 1940 : Naissance de la Fédération du scoutisme français. Les mouvements de scoutisme se réunissent à l'Oradou, près de Clermont-Ferrand, et créent la « Charte de L'Oradou», qui fédère les associations féminines et masculines, mais respecte l'identité de chacun. À l'issue de la guerre, on dénombre non plus trois, mais quatre millions de scouts à travers le monde.
  • 1947 : Les Scouts de France, ainsi que le Scoutisme Français, organisent et participent au 6e jamboree mondial à Moisson[1]. C'est la première fois depuis la guerre qu'une délégation allemande vient en France.
  • 1949 : Michel Menu, Commissaire national Scout de les Scouts de France, ensuite, la proposition de Raiders Scouts
  • 1961 : Le mouvement est à son apogée et compte 141 000 membres.
  • À partir de 1964, à la suite du Concile de Vatican II et de l'évolution des réflexions pédagogiques dans la société, on assiste à la « modernisation » progressive du mouvement : tenues plus colorées, assouplissement de la discipline et adaptation de la pédagogie. La branche « Eclaireurs » (12-17 ans) est scindée en deux tranches d'âges « Rangers » (12-14 ans), les « chemises bleues », et « Pionniers » (14-18 ans), les « chemises rouges ». Mais le mouvement conserve la séparation des branches féminines et masculines. L'évolution est profonde. Elle introduit notamment des pratiques démocratiques dans un modèle très hiérarchisé que ses détracteurs qualifiaient de militariste. Cette évolution sera globalement jugée trop progressiste par une fraction plus traditionnelle. Néanmoins c'est la brutalité dans l'application de la réforme qui explique la forte baisse des effectifs après 1965.
  • 1971 : Création du mouvement Scouts unitaires de France à partir de groupes Scouts de France refusant la réforme.
  • Les années 1970 voient le mouvement entreprendre une réflexion en profondeur et réorganiser la formation. Elle débouche en 1973 sur l’« Appel à l’espérance » et le rassemblement de 10 000 responsables, scouts de France et guides de France à La Trivalle[2].
  • Entre 1976 et 1981, Scouts de France et Guides de France cherchent à s'unir. Suite à l'échec de cet objectif, les Scouts de France votent la coéducation lors de l'Assemblée Générale, ce qui va provoquer de nombreuses crises au niveau local avec les Guides de France, qui conservent leur identité féminine.
  • 1981 : Le conseil national adopte les « Sarabandes » (unité accueillant les enfants âgés de 6 à 8 ans) au sein des Scouts de France.
  • 1983 : Proclamation de la Charte des Scouts de France.
  • 2004 : Fusion entre les Guides de France (mouvement féminin) et les Scouts de France (mouvement de garçons et de filles regroupés dans des unités coéduquées ou non). L'association des Scouts de France est dissoute. Le mouvement devient les «Scouts et Guides de France».

Projet institutionnel, éducatif et pédagogique

La pédagogie des Scouts de France, héritée des réformes de 1964, a pour but d'inciter les jeunes à être actifs dans la société, en développant les relations entre eux et avec le monde. Les notions de solidarité, de citoyenneté sont fortement mises en valeur conformément au projet institutionnel :

« Former des citoyens heureux, utiles, actifs et artisans de paix »

Dans cet objectif, les Scouts de France s'appuient sur un projet éducatif comportant cinq grands domaines de développement, associés à un code de couleurs (utilisés notamment pour les insignes) et déclinés dans les différentes tranches d'âge :

  • la relation aux autres (rouge)
  • la relation au monde (vert)
  • la relation au corps (santé, activités physiques) (jaune)
  • la relation à soi (bleu)
  • la relation à Dieu (blanc)

Organisation

Membres des Scouts de France de différents âges.

Préalablement à la fusion, le mouvement Scouts de France est organisé en cinq tranches d'âges co-éduquées :

  • La « proposition sarabande » (6 à 8 ans)
  • Les « louveteaux et louvettes » (8 à 12 ans ; chemise jaune)
  • Les « scouts et scoutes » (11 à 15 ans ; chemise bleue) et les « mousses » (proposition marine)
  • Les « pionniers et pionnières » (14 à 18 ans ; chemise rouge) et les « marins » (proposition marine ; chemise bleue)
  • Les « compagnons » (17 à 21 ans ; chemise verte)

Les louveteaux, scouts et pionniers sont encadrés par une « maîtrise », composée de chefs et cheftaines, en général de jeunes adultes formés ou en cours de formation. Le mouvement Scouts de France propose sa propre formation : l'adulte doit valider une première semaine de formation (nommée STIP), animer deux semaines de camp en tant qu'assistant, puis valider une deuxième semaine de formation (nommée STAP) pour avoir la possibilité d'obtenir le Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA) et de diriger un camp scout. Les compagnons sont eux accompagnés par un ou deux adultes, les « animateurs relais ».

Les cadres du mouvement (responsables de groupes locaux, responsables territoriaux et nationaux) portent la même chemise verte que les compagnons. Une des premières décisions lors de la création des Scouts et Guides de France sera de créer une nouvelle chemise violette pour cette catégorie.

Tranches d'âge et branches

La pédagogie décrite ici a cessé d'être utilisée peu après la fusion des Scouts de France avec les Guides de France en 2004. Les pédagogies actuelles sont présentées dans l'article des Scouts et Guides de France.

Les louveteaux et louvettes

Les « louveteaux et louvettes », dont la chemise est jaune, réunissent les enfants de 8 à 12 ans. Idéalement, six louveteaux ou louvettes composent une « sizaine », plusieurs sizaines forment la « meute ». Chaque sizaine est menée par un « sizenier » (ou « sizainier »), un louveteau plus âgé, avec l'expérience de la vie en meute, et chargé d'accueillir, d'aider et d'accompagner les plus jeunes, en particulier les nouveaux entrants. Toutefois, son rôle n'est pas celui d'un chef et est beaucoup plus léger que ce que l'on pourrait demander à des jeunes plus âgés.

On demande aux louveteaux de faire « de leur mieux » pour progresser dans l'unité. Les noms « louveteau » et « meute » ont été imaginés par Vera Barclay, chargé par Baden-Powell de trouver une pédagogie adaptée aux plus jeunes. Vera Barclay a retenu Le livre de la jungle (de Rudyard Kipling) comme imaginaire de base. Bien qu'il subsiste encore quelques fondamentaux, dont principalement le vocabulaire pédagogique tel que « chasse », « piste » ou « territoire » ou les personnages de Baloo et Bagheera, l'imaginaire de la jungle n'est plus aussi prépondérant qu'il a pu l'être dans le passé. Ainsi, la jungle n'est plus l'imaginaire constant de l'année et de tout le louvetisme, mais, chaque année ou trimestre, un imaginaire différent (appelé la chasse) est choisi par la meute.

Après leur promesse, les louveteaux progressent en traversant des territoires. Celui de Baloo (l'ours copain avec tout le monde), de Bagheera (la panthère sportive), Frère Loup (le loup qui est ami du Seigneur), Inouk (le castor curieux du monde) et Louna (la chouette qui a confiance en elle). Ces deux derniers ont remplacé Kotik et Darzee lors de la dernière réforme pédagogique des Scouts de France.

Concernant le côté spirituel, les louveteaux ont été placés par les fondateurs sous le patronage de Saint François d'Assise, qui, dit-on, s'est lié d'amitié avec un loup qui terrorisait les habitants de la petite ville de Gubbio. Le territoire correspondant au développement spirituel est donc tout naturellement le « territoire de Frère Loup ».

Dans chaque territoire -chacun associé à l'un des axes du scoutisme (sens du concret, santé, sens du service, développement du caractère, sens de Dieu)-, le louveteau peut choisir une piste, dans laquelle il lui est demandé de faire une action lui permettant de mettre en valeur ce qu'il sait faire, ou mieux, d'apprendre à faire. Lorsque qu'il a réalisé sa piste il reçoit un insigne correspondant au territoire. Une fois qu'il a fini la traversée des territoires, il peut découvrir le secret des loups qui lui permet par la suite de faire ses prouesses et de laisser sa trace à la meute.

Les scouts, scoutes et mousses

Chemise bleue d'un ou une scout(e).

Les « scouts et scoutes », dont la chemise est bleue, réunissent les jeunes de 11 à 15 ans. Cinq à sept scouts ou scoutes composent une « patrouille » (une « bordée » chez les mousses), que l'un des membres, le « pilote », est chargé de coordonner. Plusieurs patrouilles forment la « troupe » (l'« équipage » chez les mousses).

Durant l'année, les scouts et scoutes vivent une « aventure » (les marins une « expédition »), durant laquelle chaque scout ayant fait sa promesse assume un rôle (« photographe », « campeur », « pilote », etc.), correspondant à l'un des axes de développement. Chaque rôle est choisi dans la patrouille, pour la durée de l'aventure. Les différents rôles sont mis en œuvre lors des missions que les patrouilles choisissent pour mener à bien l'aventure.

Après avoir pris un rôle dans chaque aventure, le scout reçoit le label scout. Il est alors amené à réaliser un projet plus grand (un « exploit », un « chef d'œuvre » ou une « spécialisation »).

Les aventures scoutes sont les suivantes :

  • « Aventure de l'Homme » (relation à soi - développement du caractère) : tenir parole, cette aventure correspond à la promesse et n'est pas reprise par des rôles.
  • « Aventure du monde » (relation au monde - sens du concret) : explorer le monde et inventer.
  • « Aventure du Peuple » (relation aux autres - sens du service) : servir et décider avec les autres.
  • « Aventure de la Vie » (relation au corps - santé) : exercer son corps et en prendre soin.
  • « Aventure de l'Alliance » (relation à Dieu - sens de Dieu) : marcher sur les pas de Jésus-Christ.

Les pionniers, pionnières et marins

Les pionniers, pionnières et marins, dont la chemise est rouge (ou bleue marine pour les marins), réunissent les jeunes de 14 à 18 ans. Cinq à sept pionniers ou pionnières composent une « équipe » (équipage » chez les marins), où un chef d'équipe (chef d'équipage chez les marins) est chargé de faire le lien avec la maîtrise et de représenter son équipe.

Les pionniers, pionnières et marins réalisent une « entreprise » (il s'agit d'un projet que l'on mène tout au long de l'année afin de préparer le camp) dans le domaine de la solidarité, de l'international, de l'Évangile, du sport, de la protection de l'environnement, de l'expression, de la communication ou encore de la fabrication. Leur projet est choisi et préparé par eux, la présence des chefs permettant (outre l'encadrement légal et pédagogique) de donner de l'aide, de faire le point, etc. C'est avec les pionniers que de grand projets peuvent être réalisés : faire un camp « sports en eaux vives », réaliser des voitures à pédale pour huit personnes, partir à la rencontre des scouts d'autres pays, faire un camp itinérant, participer à des fouilles archéologiques, etc. Lors du camp, un « chantier » est généralement réalisé (rejoignant sens du service) : participation à la reconstruction d'une maison, repeindre la barrière du propriétaire du lieu de camp, etc.

La progression du pionnier, pionnière et marin se fait d'année en année. C'est généralement au terme de sa première année que le jeune prononce son « « engagement ». Durant sa deuxième année le pionnier doit réaliser jusqu'à cinq contrats réciproques : ce sont des petites missions individuelles que réalise le pionnier en étant encadré par un chef référant (servir et échanger, chercher Dieu, vivre son corps, jouer la créativité, se dépasser). La fin de sa deuxième année est marquée par les « 48 heures » (se dépasser : 24h découverte et 24h nature) : un temps de réflexion durant lequel les jeunes partent en binôme pour deux jours et une nuit (l'itinéraire suivi et le lieu et moyen d'hébergement étant choisis à l'avance).

Enfin, durant la troisième année, le jeune acquiert une « spécialisation ». C'est dans ce contexte qu'il peut par exemple passer une formation de secourisme tel que l'AFPS ou encore apprendre à filmer, faire un montage audio et/ou vidéo, etc. Toutes ces progressions sont marquées par l'obtention de différents insignes. La fin de la progression des pionniers est marquée par la réalisation de l'exploit (ou « 36 heures ») par tous les pionniers de 3ème année.

Les compagnons

Chemise d'un compagnon des Scouts de France en 2004

Les compagnons réunissaient les jeunes de 17 à 21 ans, en chemise verte. Trois à sept compagnons forment une équipe, et une ou plusieurs équipes de compagnons formaient le relais, animé par un ou deux adultes (souvent un couple), appelées animateurs relais (ou anirel).

Les compagnons réalisent eux-mêmes leur projet. L'aide des animateurs relais n'est que ponctuelle (mise au point sur l'avancée du projet, etc.) et ils ne partent pas en camp avec les compagnons. Les projets se vivent en équipe uniquement. Le relais compagnon est lieu d'échange et de vie entre les équipes.

La pédagogie est basée sur trois temps :

  • Le premier concerne la fondation de l'équipe. Il s'agit de réaliser un premier projet, afin de permettre aux membres de l'équipe de mieux se connaître, d'apprendre à fonctionner ensemble. Au terme de ce premier temps, les membres de l'équipe peuvent prononcer leur adhésion à l'équipe, soudée autour d'un « texte de fondation ». C'est au cours de cette cérémonie qu'ils reçoivent leur insigne (un médaillon) d'adhésion.
  • Après avoir passé ce « cap de la fondation », les compagnons entrent alors en deuxième temps, au cours duquel ils « prennent le large ». Il s'agit alors pour eux de réaliser un projet « riche »: riche en rencontres, en dépaysement, en apprentissage, en amitié... Ce projet s'effectue dans une relation de partenariat, généralement avec une autre association.
  • Après une relecture de ce projet, et le passage du « cap des appels », où les compagnons sont invités à vivre un projet personnel, ils entrent dans le troisième temps, un temps de « témoignage ». Ils achèvent alors pratiquement leur aventure scoute (en tant que jeune) et sont invités à réaliser un engagement: engagement au sein d'une association, de l'Église... Ou bien des Scouts et Guides de France (en devenant chef ou cheftaine par exemple).

C'est au terme de cette (parfois longue) aventure scoute qu'ils passent le « cap de l'envoi » et peuvent s'ils le souhaitent prononcer leur engagement compagnon, durant lequel ils vont dire devant d'autres leur itinéraire, ainsi que leur désir pour l'avenir.

La proposition Sarabande

La sarabande était une unité d'initiation au scoutisme, adaptée aux enfants de 6 à 8 ans. Elle est animée par les parents, autour d’un couple de parents « référents ». Ces unités organisaient des mini-camps (3 jours), en général sans dormir sous tente. Par conséquent, les sarabandes ne constituaient pas un branche.

Annexes

Notes et références

Bibliographie

  • Christian Guérin, L'utopie Scouts de France, histoire d'une identité collective, catholique et sociale. (1920-1995), Fayard, 1997.
  • Michel Seyrat, 100 ans de scoutisme, album de famille des Scouts et Guides de France
  • Philippe Laneyrie « Les Scouts de France - l'évolution du mouvement des origines aux années 80 » Cerf 1985



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Scouts de France de Wikipédia en français (auteurs)

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