Sergiu Celibidache

Sergiu Celibidache


Sergiu Celibidache
Sergiu Celibidache à l'Institut Curtis en 1984
Sergiu Celibidache
à l'Institut Curtis en 1984

Naissance 28 juin 1912
Roman, Drapeau de Roumanie Roumanie
Décès 14 août 1996
La Neuville-sur-Essonne,
Drapeau de France France
Activité principale Chef d'orchestre
Collaborations Orchestre philharmonique de Berlin, Orchestre philharmonique de Munich

Sergiu Celibidache [/ˈserdʒʲu tʃelibiˈdake/] est un chef d'orchestre apatride d'origine roumaine, né le 28 juin 1912 à Roman (Roumanie) et mort le 14 août 1996 à La Neuville-sur-Essonne, près de Pithiviers (France).

Sommaire

Biographie

Il étudie la philosophie et les mathématiques à Bucarest, puis fait ses études musicales à Berlin auprès de Fritz Gmeind et Heinz Tiessen qui exerça une profonde influence sur lui. En août 1945, tout jeune chef d'orchestre, une suite de coïncidences l'amène à diriger le célèbre Orchestre philharmonique de Berlin. En effet, le chef en titre Wilhelm Furtwängler (qu'il admirait beaucoup) avait préféré attendre en Suisse sa procédure de "dénazification", étant interdit de direction par les alliés. Par ailleurs, le chef prévu pour le remplacer, Leo Borchard, fut accidentellement tué par une sentinelle américaine. Enfin, aucun autre chef expérimenté n'était disponible à cette époque ou acceptable par les 4 puissances qui occupaient désormais Berlin. Celibidache fut titularisé chef du Philharmonique de Berlin en février 1946. Mais il partagea la direction de l'orchestre au retour de Furtwängler à partir de 1947 jusqu'à la mort de ce dernier en 1954. À cette date, il avait dirigé l'orchestre lors de 414 concerts où il présenta beaucoup d'œuvres nouvelles de compositeurs tels que Blacher, Heinz Tiessen, Paul Hindemith et Egon Wellesz. Avec la nomination de Herbert von Karajan comme chef à vie, Celibidache quitta Berlin, et ne redirigera le Philharmonique qu'une seule fois, en 1992. Contrairement à ce que l'on peut voir écrit souvent, Celibidache n'a jamais été l'assistant de Furtwängler, mais le chef associé de la Philharmonie de Berlin. Cette méprise est due à Karajan qui fit purement et simplement effacer son nom de la liste des chefs titulaires. il faut rendre hommage à Simon Rattle, chef actuel de la Philharmonie, d'avoir fait rétablir le nom de Celibidache dans cette liste dès sa prise de fonction.

En 1948, Celibidache fait ses débuts londoniens, avant d'enregistrer quelques sessions pour Decca. Après son départ de Berlin, il entame une carrière de chef itinérant au Danemark, en Suède, en Amérique du Sud, en Italie beaucoup, en France, dirigeant les orchestres de La Scala, à Milan, de l'Académie nationale de Sainte Cécile à Rome, et les orchestres de la radio de Rome, Milan, Naples et Turin parmi d'autres. Son exigence de séances intensives de répétition étaient plus facilement satisfaites à la radio que lors de concerts dans de grandes salles symphoniques.

À partir de 1959 il travaille avec l'Orchestre symphonique de la radio de Stuttgart, et commence en 1960 à donner des classes de maître en direction d'orchestre à l'Académie musicale Chigiana de Sienne qui acquirent un statut légendaire.

Entre 1960 et 1963 Celibidache travaille intensément avec l'Orchestre royal du Danemark, et de 1962 à 1971 il fut directeur en chef de l'Orchestre symphonique de la Radio suédoise, qu'il a totalement reconstitué. Il est ensuite un temps le chef titulaire de l'Orchestre symphonique de la radio de Stuttgart de 1972 à 1977, et celui de l'Orchestre National de France de 1973 à 1975, période qui est restée gravée dans la mémoire d'un large public en France. Malheureusement sa volonté de réformer cet orchestre et des dissensions syndicales le font renoncer à poursuivre son travail en France. De 1979 à sa mort, il est le chef titulaire de l'Orchestre philharmonique de Munich, dont il a fait l'un des meilleurs orchestres au monde. À Munich, il dirige des classes de maître en direction d'orchestre, et ne cessera plus de de diriger et d'enseigner, en particulier la phénoménologie de la musique à l'Université de Mayence (1978–1992) et au Curtis Institute de Philadelphie. Il avait découvert et étudié dans sa jeunesse la phénoménologie de Husserl. Il donne aussi des classes de direction d'orchestre bénévolement en France, à la Schola Cantorum et dans sa propriété de la Neuville-sur-Essonne.

Sergiu Celibidache était un disciple du maître spirituel Sathya Sai Baba, et il appartenait à une école de pensée qui conteste que les mots ou le raisonnement soient capables de rendre la réalité accessible. Il affirmait qu'un concert enregistré ne pourrait jamais rendre la totalité de l'expérience et des "épiphénomènes" d'un concert en salle. Il allait jusqu'à assimiler un concert enregistré à une nuit d'amour avec une photographie de Brigitte Bardot !

Heureusement pour tous ceux qui n'ont pu assister à ses concerts, les diffusions de ses concerts radiophoniques ont été beaucoup enregistrées, la radio permettait de plus longues séances de répétitions, en particulier en Italie, en Suède et en Allemagne. Nombre de ces enregistrements ont circulé durant sa vie dans des éditions non officielles de très mauvaise qualité. Après sa mort, son fils Serge Ioan Celebidachi, réalisateur de cinéma, a autorisé Deutsche Grammophon à publier les enregistrements de Stuttgart (1971-1977) et EMI ceux de Munich (1979-1996), enregistrés par la Radiodiffusion bavaroise. Ceci pour couper court à la diffusion de plus en plus importante de bandes pirates exécrables en qualité. Les CD édités ont particulièrement mis en valeur les interprétations des symphonies d'Anton Bruckner, la musique française de Debussy Ravel, Roussel et Milhaud, d'extraordinaires symphonies 1 et 9 de Chostakovitch, et des extraits wagnériens stupéfiants. Les revenus de la vente de ces disques sont intégralement reversés à deux fondations créées par Serge Ioan Celebidachi: l'une pour la musique (Sergiu Celibidache Stiftung, voir www.celibidache.net), l'autre humanitaire (SC Help).

Plusieurs enregistrements vidéo de Celibidache sont aussi disponibles, dont ceux avec l'Orchestre Philharmonique de Munich, avec parfois Daniel Barenboim au piano. Celibidache avait accepté de se laisser filmer à condition que tous les bénéfices soient reversés à l'UNICEF.

Il fait partie des musiciens qui ont beaucoup réfléchi sur la musique ; son travail intellectuel (la phénoménologie de la musique), qu'il transmettait uniquement oralement, est considérable. Sa conception de la technique de direction d'orchestre est aussi d'une très grande portée. On peut signaler à ce propos qu'il répétait et dirigeait presque toujours de mémoire, sans partition.

Il appréciait particulièrement la musique allemande, russe et française. Il n'a pas ou très peu dirigé d'opéras. Il a par contre dirigé de la musique vocale non mise en scène (Passions de Bach, Requiem de Mozart, Fauré, Verdi, etc.). Dans la musique allemande, il vouait un culte à la musique symphonique d'Anton Bruckner. Dans la musique française, il était un interprète de premier ordre de Claude Debussy et de Maurice Ravel. Son soliste préféré était le pianiste Arturo Benedetti Michelangeli, avec lequel il a interprété notamment le 5e concerto pour piano de Beethoven, et le concerto en sol de Maurice Ravel, dont il existe un enregistrement filmé en public à Londres en 1982. Sergiu Celibidache est maintenant inhumé dans le très petit cimetière de la Neuville-sur-Essonne sous une pierre tombale très simple. Sa tombe est visitée par sa famille et des admirateurs de passage[1]

Il était membre de l'Académie roumaine.

Théorie et pratique de la musique

Par une contradiction douloureusement vécue par Celibidache lui-même, son génie musical unique lui valut de son vivant, et jusqu'à aujourd'hui encore, une incompréhension persistante de la part des critiques et des musiciens, que lui-même accablait d'ailleurs volontiers de jugements incendiaires, les musicologues et le public qui le connurent lui ayant quant à eux voué une admiration confinant parfois à la dévotion. D'une certaine façon le destin de Celibidache confirma a contrario la prophétie de son compatriote roumain Emil Cioran: "La pire chose qui puisse arriver à un artiste, c'est d'être compris de son vivant". Dans l'ombre du demi-siècle où il exerça son métier de chef d'orchestre, Celibidache, conscient de n'être pas reconnu à la hauteur de son talent, fut poussé à réévaluer sans cesse sa démarche artistique dans le sens d'un approfondissement spirituel toujours plus exigeant, jusqu'à atteindre une altitude dont les enregistrements des Symphonies de Bruckner avec l'Orchestre Philharmonique de Munich sont le témoignage peut-être le plus bouleversant. Que de chemin parcouru entre le jeune homme un peu trop élégant de l'après-guerre et le mage impassible des dernières années, dont chaque sourire vient illuminer le visage de masque ! Incarnation kierkegardienne des étapes sur le chemin de la vie, Celibidache a su tout aussi bien pousser le raffinement sonore de la musique française jusqu'aux limites des possibilités de l'orchestre, que baigner d'une lumière surnaturelle les grandes œuvres de la musique sacrée. Créateur, pédagogue et figure charismatique, Celibidache a puisé dans Plotin, la phénoménologie husserlienne et le bouddhisme zen le moyen de traverser la surface de la musique en direction d'une vérité dont Furtwängler était avant lui peut-être le seul et dernier dépositaire, mais au sein d'un univers culturel humaniste et goethéen très différent, quoique tout aussi "inactuel" au regard de la période historique où il prenait place.

Celibidache a été conduit par là à considérer l'œuvre musicale moins comme une expression de la beauté, que le support d'une vérité. En arrachant toute œuvre à son horizon esthétique pour en faire l'objet d'une expérience ontologique, le chef ne pouvait que récuser la notion et le terme même d'interprétation au profit d'une conception dépersonnalisée de l'art, où la personnalité de l'artiste s'efface derrière la qualité du témoin, dans la mesure où le beau ne vaut qu'autant qu'il fait signe vers le vrai qui le dépasse. À la manière dont au Moyen Âge l'artisan assemblait dans l'anonymat les éléments du vitrail d'une cathédrale, Celibidache, d'un tempérament pourtant volcanique lorsqu'il s'agissait de défendre son art, a conçu sa propre tâche comme celle d'un officiant, chargé d'un culte exigeant le sacrifice de l'arbitraire de la subjectivité. Celibidache entendait plus exactement dissocier le temps musical du temps métrique de l'horloge, au profit d'une temporalité en quelque sorte soustraite au Temps lui-même, c'est-à-dire une forme d'éternité, grâce au respect de l'unité formelle faisant de chaque œuvre un tout parfaitement intégré. Chaque "interprétation" de Celibidache paraît ainsi toujours conforme aux critères par lesquels saint Thomas définissait la beauté: unité, totalité, splendeur. En termes techniques, Celibidache parvenait grâce au soin maniaque apporté aux articulations, à construire des mouvements d'une cohérence et d'une fluidité organiques, et grâce à une conscience aiguë de l'ordre des priorités entre toutes les voix de l'orchestre, à mettre en place une polyphonie transparente. Pareil respect de la complexité d'une partition, joint à la recherche constante de l'unité qui donne sens à cette multiplicité, conduisait Celibidache à modifier de façon parfois spectaculaire l'usage des tempi généralement en vigueur dans les grandes œuvres du répertoire.

Ainsi, sous les mains de Celibidache, et particulièrement lors de sa période munichoise, la musique devenait comme "l'image mobile de l'éternité immobile". Il en résultait bien un éclat, cette "claritas" thomiste, dont témoignent en particulier ses enregistrements de Debussy, où la logique du déroulement et la profondeur de l'émotion ne se contredisent pas mais au contraire se conditionnent l'une l'autre. L'héritage de Celibidache est donc tout aussi paradoxalement celui d'une liberté conquise, liberté artistique aussi bien que personnelle, et symétriquement d'une libération des habitudes d'écoute de l'auditeur. Il reste indubitablement l'un des chefs les plus exigeants et les plus novateurs de la seconde moitié du XXe siècle, et à coup sûr celui dont les interprétations auront contribué à prolonger par des voies inédites la vocation métaphysique de la musique occidentale.

Citations

Sur le tempo :« Mon Dieu, que je serais heureux si Furtwängler était parmi nous aujourd'hui et montrait au monde ce qu'est un tempo large ! »[2]

Sur la direction d'opéra : « Vous savez combien de difficultés les chefs doivent affronter lorsqu'ils travaillent avec simplement l'orchestre. Alors imaginez la somme de soucis supplémentaires qui vous tomberaient dessus s'il s'agissait d'opéra: chanteurs arrogants, metteurs en scène ayant peu de connaissances musicales mais jamais à court d'idées à faire trembler la terre, corps de ballet gambadant tout autour de la scène... Sans parler des choristes qui ne vous suivent pas parce qu'on leur a imposé de regarder du mauvais côté. Que devient la musique dans tout cela ? »[3]

Sur le compositeur Tchaïkovski : « Dès qu'il pose la main sur l'orchestre, cela sonne ! »[4]

Sur Anton Bruckner et la profondeur de sa musique : « Pour l'homme normal, le temps c'est ce qui vient après le début ; le temps de Bruckner, c'est ce qui vient après la fin (...) Je suis heureux de pouvoir encore aujourd'hui lire les lignes qu'il nous a laissées. »[5]

Discographie (non exhaustive)

  • Anton Bruckner : Symphonies 3 à 9 + Te Deum + Messe no 3 : Orchestre Philharmonique de Munich - EMI (12 CD) -7243 5 56688 2 - 0
  • Debussy (Nocturnes- La mer- Iberia) et Ravel (Alborada del gracioso, Rapsodie espagnole, Suite no 2 de Daphnis et Chloé, le Tombeau de Couperin, la valse) - Orchestre de la SWF de Stuttgart- DGG 453 194 -2 :
  • Jean-Sébastien Bach: Messe en si mineur. Barbara Bonney, Ruxandra Maria Donose-Danila, Cornelia Wulkopf, Peter Schreier, Yaron Windmüller--Chœur de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence, Orchestre Philharmonique de Munich-- enregistré en public le 18 novembre 1990 à Munich. Disque CD EMI 5 57844 2
  • Mozart: Requiem K626. Caroline Petrig, Christel Borchers, Peter Straka, Matthias Holle--Chœur Philharmonique de Munich, Orchestre Philharmonique de Munich--enregistré en public les 15 et 17 février 1995 à Munich. Disque CD EMI 5 57847 2.
  • Richard Wagner : Tristan & Isolde - prelude & liebestod -- orchestre philharmonique de Munich -- Munich, 6 décembre 1983. Disque cd EMI 7243 5 57860 2 9.
  • DVD "Le jardin de Celibidache"- par Serge Ioan Celibidachi - K films -

Notes

  1. Tombe de Celibidache
  2. Cité par Patrick Lang, 2004, dans la notice de présentation du disque EMI 5 57847 2 consacré au Requiem de Mozart
  3. Cité par Claudio Maria Perselli, traduction Michel Roubinet, 2004, dans la notice de présentation du disque EMI 5 57857 2
  4. Cité par Patrick Lang,2004, dans la présentation du disque EMI 5 57852 2 consacré à la 4e symphonie de Tchaïkovski
  5. Cité par Pascal Collomb, juillet 2007, extrait du film documentaire Le Jardin de Celibidache (1996)

Liens externes


Précédé de :
Eugen Jochum
Chef principal, Orchestre symphonique de la Radio de Berlin
1945–1946
Suivi de :
Hermann Abendroth
Précédé de :
Leo Borchard
Directeur musical, Orchestre philharmonique de Berlin
1945–1952
Suivi de :
Wilhelm Furtwängler
Précédé de :
?
Chef principal, Orchestre symphonique de la Radio suédoise
1965–1971
Suivi de :
Herbert Blomstedt
Précédé de :
Hans Müller-Kray
Chef principal, Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart
1971–1977
Suivi de :
Neville Marriner
Précédé de :
Jean Martinon
Chef principal, Orchestre national de France
1973–1975
Suivi de :
Lorin Maazel
Précédé de :
Rudolf Kempe
Chef principal, Orchestre philharmonique de Munich
1979–1996
Suivi de :
James Levine

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