Six-Fours-les-Plages

Six-Fours-les-Plages

43° 06′ 03″ N 5° 49′ 20″ E / 43.10089, 05.822222

Six-Fours-les-Plages
Vue de Six-Fours-les-Plages et Sanary-sur-Mer (à gauche) depuis le cap Nègre
Vue de Six-Fours-les-Plages et Sanary-sur-Mer (à gauche) depuis le cap Nègre
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département
Blason département fr Var.svg
Var
Arrondissement Toulon
Canton Six-Fours-les-Plages
Code commune 83129
Code postal 83140
Maire
Mandat en cours
Jean-Sébastien Vialatte
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée
Démographie
Population 34 803 hab. (2008)
Densité 1 309 hab./km²
Gentilé Sixfournais, Sixfournaises
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 03″ Nord
       5° 49′ 20″ Est
/ 43.10089, 05.822222
Altitudes mini. 0 m — maxi. 352 m
Superficie 26,58 km2

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Coucher de soleil sur la plage de Bonnegrâce
Port de la Coudoulière
Parc de la Méditerranée

Six-Fours-les-Plages (Sièis Four de Provènço selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants s'appellent les Six-Fournais.

Sommaire

Géographie

le cap nègre et sa batterie

Six-Fours se trouve entre les communes d'Ollioules, Sanary-sur-Mer et La Seyne-sur-Mer. Son nom signifierait « Six Positions ou Postes Fortifiés » venant du latin Sex Fur ou Sex Furni. Sur le territoire de la commune, Notre-Dame-du-Mai culmine à 358 mètres. On retrouve à la pointe sud du territoire communal, le cap Sicié. La commune est aussi très boisée, chênes et pins principalement, puis garrigue au-dessus de 250 m d'altitude. L'île des Embiez (ou Embiers), en face du village du Brusc, appartient à la société Paul Ricard.

Le découpage administratif donne lieu à 5 communes de la ville: Les Playes, Les Lônes (limite Sanary), Le Brusc, La Coudoulière, Z.I. Les PLayes

Histoire

Vers 600 av. J.-C., des peuples, originaires d’Asie Mineure, débarquèrent à Tauroentum (Le Brusc) et s’y établirent à l’abri des îles Embers (Embiez). Inquiétés par les barbares, ils se fortifièrent sur la principale colline de la région entourée de 6 postes fortifiés(à l'époque , chaque poste fortifié étant signalé par un feu, le nom de Six-Fours viendrait de "six FEUX"). Six Fors, nom de la ville au Moyen Âge, était séparée au nord de la Communauté d’Ollioules, la rivière la Reppe allant jusqu'à son embouchure près de Saint-Nazaire, aujourd'hui Sanary. Les populations avoisinantes se réfugiaient dans la place fortifiée au sommet de la colline lors des multiples invasions des barbares venant du Nord, ou des Sarrasins venant de la mer. Jamais cette redoutable citadelle ne succomba à l'ennemi (d'où la chanson folklorique "Ceu a Six Fors que pissoun lou plou for", reprise depuis dans le répertoire paillard).

Epoque préhistorique

Jean Layet, spécialiste de la préhistoire dans la région de Toulon, découvre une grotte en 1955, au sud du quartier de la Lèque dans les falaises qui dominent la mer. Il fut découvert une sépulture collective avec des nombreux ossements brisés (5-6 individus), ainsi que quelques objets (pointe de silex, coquillages et cailloux de couleur). Les paléontologues ont daté ces traces à environ 40 000 à 10 000 ans avant Jésus-Christ.

Epoque gréco-romaine

Les traces les plus significatives de l'époque Greco-Romaine ont été mise à jour dans le lieu-dit: "La Citadelle", de la commune Le Brusc. Cet endroit qui surplombe le port du Brusc a été sur-urbanisé depuis la seconde guerre mondiale. On pouvait voir encore les restes de fortifications (une solide muraille de plus d'un mètre d'épaisseur". Les monnaies romaines, massaliotes, et grecques ont été trouvées, mais également des objets en bronze, de la céramique sigillée, en verre, en os, des meules de moulins à bras en basalte et des objets en fer et en plomb. En 1953, on découvre par hasard une galerie souterraine sous la route de la Citadelle. Il s'agissait en réalité des fondations d'un Aqueduc qui alimentait probablement le Brusc en eau potable et ravitaillait les navires. La construction de cet édifice ne peut être attribuée qu’à celle d’une colonie grecque- Massaliote. D’autres objets au cours des fouilles aux alentours témoignent de la forte activité de cette colonie grecque. Tauroies- Tauroentum : la position de cette colonie phocéenne de Marseille a été l’objet de diverses querelles entre archéologues. Cependant les découvertes sous-marines prouvent que celle- ci était bien située au Brusc. Une bataille eut lieu entre César et les grecs de Marseille, cette bataille dite de tauroentum donna la victoire à Marseille en 49 av J.-C. Après cette bataille la citadelle fut détruite par représailles. Puis plus aucune trace à partir du IVe siècle, probablement dû aux invasions barbares. L’existence de cette colonie grecque importante est donc bien justifiée. Elle a pour but de protéger les incursions provenant de l’arrière- pays. Cependant il reste à mettre en évidence l’Acropole (lieu du feu sacré et des sacrifices) puisque la fondation d’une colonie grecque se fait systématiquement selon un rite religieux. Malheureusement aucune trace n’a été mise en évidence. L'acqueduc reste quant à lui enterré et n'est visible qu'en passant par un café.

Civilisation gallo-romaine : de très nombreuses découvertes (débris de mosaïques, tombes à tuiles, poteries rouge sigillée, céramiques campanienne, meules, fioles de verre…) ont été faites sur les habitations sur Six-Fours : Le Verger, Les Crottes, Lerys, La Petugue, Sauviou, Les Playes (village gallo-romain de grande étendue), La Calade, Pépiole (près de la Chapelle). Du fait de la profusion des constructions beaucoup de recherches et de traces du passé risquent de demeurer à jamais dans le sol. Mais ces découvertes effectuées au début du XXe siècle sont pourtant significatives de l’activité gallo-romaine.

Débuts du christianisme

La Gaule au début du IVe siècle connaît un essor religieux important. Trente évêchés en 313, et vers 360 sur les côtes de méditerranée les couvents se construisent. Ainsi l’influence romaine se résorbe et laisse place à un monde chrétien. Notons que le premier évêque de Toulon, Honoré existait en 450. Les Wisigoths (en 412) font des incursions jusqu’en Provence, puis les Ostrogoths et les Francs. En cette région, une civilisation originale mélange de traditions romaines et des coutumes des envahisseurs nordiques se créa peu à peu. Mais l’usage du latin se perd, le pouvoir religieux se dégrade la misère et la sauvagerie augmentent. La Provence à partir de 771 est incluse dans le Saint-Empire- Romain Germanique, et restera liée jusqu’au XIVe siècle.

Héraldique

Armes de Six-Fours-les-Plages

Blasonnement :

De gueules à la coquille d'argent ombrée de sable.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1792 Jean-Baptiste Garnier    
1792 1794 Joseph Beaussier    
1794 1795 François Baron    
1795 1795 Antoine Garnier    
1795 1799 Jean-Baptiste Garnier    
1799 1800 Claude Martelly    
1800 1808 Jean-Claude Martinencq    
1808 1830 Laurent Baron    
1830 1835 Joseph Bigeon    
1835 1837 Joseph Lombard    
1837 1840 Étienne Meiffredi    
1840 1843 Jean-Antoine Cabran    
1843 1844 Pierre Gras    
1844 1848 Étienne Meiffredi    
1848 1851 Joseph Establier    
1851 1858 Jean-Étienne Jouglas    
1858 1860 Étienne François    
1860 1870 Théodore Olivier    
1870 1871 Laurent Étienne    
1871 1874 Toussaint Blanc    
1874 1876 Laurent Étienne    
1876 1881 Jean Valentin    
1881 1892 Joseph Raynaud    
1892 1894 Esprit Simon    
1894 1896 Louis Gosselin    
1896 1901 Eugène Séverin-Saurin    
1901 1904 Charles Curet    
1904 1912 Louis Faraut    
1912 1919 Marcelin Bérard    
1919 1925 Émile Fischer    
1925 1925 Marius Bondil    
1925 1935 Antoine Crispin    
1935 1941 Eugène Montagne    
1941 1944 Jules Marquand    
1945 1947 Robert Parent    
1947 1965 Eugène Montagne    
1965 1982 Antoine Baptiste UDF  
1982 1995 Philippe Estève UDF  
1995   Jean-Sébastien Vialatte UMP Député
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[1] et INSEE[2])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 423 2 600 2 874 2 798 3 081 3 001 1 836 2 910 2 924
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 649 2 805 2 830 2 840 2 981 2 661 2 646 2 771 2 823
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 508 3 238 3 373 3 292 3 730 3 869 4 615 4 750 5 925
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
9 057 15 118 20 090 25 526 28 957 32 742 34 325 35 091  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Lieux et monuments

Le Fort et la Collégiale de Six-Fours

Patrimoine militaire

Le Fort de Six-Fours
  • Construit au XIXe siècle, le Fort de Six Fours (alt. 210 m) domine la commune. Il est utilisé comme centre militaire d'écoute pour la zone méditerranée.
  • La batterie du Cap Nègre
  • Les Blockhaus datant de la deuxième guerre mondiale se rencontrent tout le long du littoral (du Cap Sicié au Brusc en particulier) et à l'ouest du Fort de Six-Fours (terrain militaire, accès règlementé).

Patrimoine religieux

  • La chapelle Notre-Dame de la Pépiole : Cette chapelle, composée de pierres roses, jaunes et grises, de deux charmants campaniles et de trois absioles, est au milieu d'un site merveilleux : un paysage composé de pins, cyprès, oliviers, vignes et genêts sur fond de montagne toulonnaise (noter quand même l'autoroute fort bruyante à 200 mètres). Ses trois chapelles romanes primitives, indépendantes à l'origine, ont été réorganisées en un unique lieu de culte par le percement de grandes arcades latérales de pierre bleue. A l'intérieur, statue du XVIIe siècle de Notre-Dame de la Pépiole.
    Les trois nefs de la chapelle
    . Cette petite chapelle rurale dépendait de l'évéché de Toulon avant d'être intégrée au terroir de Six Fours et date du XIIIe au plus tôt, malgré la volonté de certaines parties de la vieillir (voir Bibliographie. Cahier du patrimoine de l'Ouest Varois n°11). Elle reste toutefois particulièremet remarquable dans son isolement actuel.
  • Jouxtant le fort de Six-Four, la Collégiale Saint-Pierre,se compose d'un édifice roman orignel datant du XIIIe siècle qui a été agrandi au début du XVIIe siècle par un construction de style gothique. De son emplacement, on a un extraordinaire panorama sur les rades de Toulon et de Sanary. Cette église appartint longtemps à l'abbaye de Montmajour, puis passa au monastère de Saint Victor de Marseille. On y remarque une quinzaine de tableaux, parmi lesquels, un tryptique, un magnifique polyptyque attribué à Louis Bréa et une "Descente de Croix" de l'école flamande (fin du XVIe siècle). Elle abrite aussi plusieurs statues, dont une très belle statue de la Vierge (mais faussement attribuée à Pierre Puget). L'église fait l'objet d'une dispute historiographique issue des travaux de l'Abbé Garrel au XIXe siècle, qui a fabriqué des fausses inscriptions et a falsifié des chartes du cartulaire de Saint Victor. Ces faux sont à l'origine de légendes et de traditions locales qui veulent que l'église ait été bâtie sur une église primitive du Ve ou du VIe siècle, elle-même assise sur les ruines d'un temple gréco-romain (un peu comme la chapelle de la Pépiole). Les travaux du Centre Archéologique du Var ont démontré ces contrevérités, malgré l'opposition de la mairie de Six Fours les Plages (voir Bibliographie. Cahier du patrimoine de l'Ouest Varois n°11 (2007) et n°13 (2010)).
Collegiale
  • Le chœur de la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Garde, qui surplombe le Cap Sicié, est situé dans la commune de Six-Fours (le reste de l'édifice étant situé sur la commune de La Seyne-sur-Mer).

Patrimoine environnemental

  • Le Cap Sicié, à l'ouest duquel on trouve l'archipel des Embiez et le village de pêcheurs du Brusc, et à l'est La Seyne-sur-Mer. Cette avancée dans la mer est réputée pour son aspect sauvage et son environnement maritime. Sur son sommet est érigée (à 357 m) la chapelle de Notre-Dame-du-Mai, ou de la Garde ; elle abrite de nombreux ex-voto, en reconnaissance pour les vies des marins épargnées par la mer.
    Notre dame de Bonne Garde (Dite Notre Dame du mai)
  • La lagune du Brusc
    Lagune du Brusc depuis le Gaou
  • L'émetteur du cap Sicié avec une tour hertzienne haute de 82 mètres.
  • Le Phare du Grand Rouveau.
Le Grand Rouveau
  • La Villa Cécile, propriété privée fermée au public, qui faisait partie au XVIIe siècle d'un domaine plus étendu regroupant des terres agricoles et des bois et qui appartenait à la confrérie Su Saint Esperit[3]. L'architecture de la maison de maître est d'inspiration italienne. Dans le parc botanique remarquable[4] qui entoure la propriété, des palmiers rares sont cultivés, notamment des archontophoenix. Une tèse[5], ou chasse des dames existe toujours dans le parc.

Personnalités liées à la commune

Films tournés à Six-Fours-les-Plages

Noms des familles

1335-1354: Antelme, Audibert, Aycard, Barthélemy, Catalan, Chabert, Curet, Daniel, Denans, Fabre, Geoffroy, Guigou, Icard, Isnard, Lombard, Martin, Martinenq, Pascal, Pourquier, Sabatier, Tortel, Vidal.

XVIe siècle: Alphand, Ardouin, Aube, Baron, Beaussier, Bernard, Cautelier, Chrétien, Collomb, Decugis, Estienne, Gauthier, Jouglas, Julien, Lieutaud, Piston, Roux, Tallian.

XVIIe siècle: Aillaud, Allègre, Archier, Arnaud, Blanc, Bonnafoux, Boyer, Chardousse, Cornille, Drogou, Espanet, Fournier, Garcin, Grimaud, Gueit, Imbert, Melle, Olivier, Pecouit, Pellegrin, Reboul, Rey, Richelme, Saurin, Serre, Venel.

Il est à noter que les noms des familles n'étaient pas suffisants pour distinguer les personnes compte tenu des mariages entre familles du même nom. Pour ce faire on rajoutait systématiquement un surnom. Par exemple: Tripe, Grand, Benet, Catellan, Mouton, Agasse... D'ailleurs certains de ces surnoms sont restés comme noms de quartiers de la commune.

Notes et références

  1. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  2. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  3. Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p. 36.
  4. Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p. 37.
  5. La tèse est un espace planté de rangées de buissons et pourvu de filets qui permettait autrefois de chasser les petits oiseaux, ainsi pris au piège ; ce loisir était souvent pratiqué par les dames dans les grandes propriétés, voir Jardins de France, avril 2003, page 36.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Chambat, Claudie et Thomas, Olivier : Six-Fours-les-Plages : Mémoire en Images, Alan Sutton Eds, Saint-Cyr-sur-Loire, 2010, (ISBN 9782813802682)
  • François Jouglas : Guide historique et touristique, 1978.
  • Regard sur un terroir. Six-Fours-les-Plages. Sous la direction d'Antoine Peretti et de Henri Ribot. Cahier du Patrimoine Ouest Varois n°11. Editions du Foyer Pierre Singal 83110 Sanary-sur-Mer. 2007
  • JACOB Vincent, PERETTI Antoine - La collégiale Saint-Pierre de Six-Fours ; Mythes, falsifications et réalités - Cahier du Patrimoine Ouest Varois n°13, 2010. Sanary : Ed. du Foyer Pierre Singal et Du Centre Archéologique du var.

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Six-Fours-les-Plages de Wikipédia en français (auteurs)

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