Siège de Bergen-op-Zoom (1747)

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Siège de Bergen-op-Zoom
Bergen-op-Zoom en 1747
Informations générales
Date	juillet à septembre 1747
Lieu	Bergen-op-Zoom, Pays-Bas
Issue	victoire française
Belligérants
Provinces-Unies  Royaume de Grande-Bretagne	Royaume de France
Commandants
Cronström	Ulrich Frédéric Woldemar de Lowendal
Forces en présence
environ 10 000	environ 30 000
Pertes
8 000	20 000
Guerre de Succession d'Autriche
Batailles
Mollwitz — Chotusitz — Camposanto — Prague — Dettingen — Toulon — Pierrelongue — Tournai — Pfaffenhofen — Louisbourg — Madonne de l'Olmo — Fontenoy — Melle — Hohenfriedberg — Gand — Bruges — Audenarde — Termonde — Ostende — Nieuport — Ath — Bassignana — Soor — Kesselsdorf — Culloden — Mons — Négapatam — Namur — Charleroi — Madras — Lorient — Rocourt — La Panar — Grand-Pré — Fort Saint-David — 1er Cap Finisterre — Lauffeld — Bergen-op-Zoom — Assietta — 2e Cap Finisterre — Maëstricht — La Havane — Gondelour — Pondichery
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Le Siège de Bergen-op-Zoom se situe durant la Guerre de Succession d'Autriche, alors qu'une partie de l'armée française du maréchal de Saxe commandée par le maréchal de Lowendal, pénètre dans les Provinces-Unies en 1747.

le Siège

Après sa victoire de Lauffeld, le maréchal de Saxe détacha une armée sous le commandement du lieutenant-général Ulrich Frédéric Woldemar de Lowendal, expert dans l'art des sièges, pour assiéger Bergen-op-Zoom, place réputée imprenable car proche des forces anglaises du duc de Cumberland et autrichienne de Charles de Batthyanyi qui protègent Maastricht.

Bergen-op-Zoom était si fortifiée et si bien pourvue en hommes et en munitions que les Hollandais ne furent d'abord pas inquiétés : la forteresse donnait sur la mer de telle sorte que les navires pouvaient la ravitailler sans problèmes.

Le 14 juillet 1747 le Français ouvrirent les tranchées et l'artillerie commença à bombarder la ville le 20. Divers escarmouches se produisirent pendant que les ouvriers français posaient des mines sous les redoutes, le lunettes et les bastions, contrés par les sapeurs hollandais et sous le feu des canons. Après un mois de siège, les Français accèdent au chemin couvert. Le siège est loin d'être terminé : les alliés possèdent encore une lunette dans le secteur concerné, et pas moins de 75 mines vont être creusées à l'entour.

Les Français étaient pressés car les pluies d'automne menaçaient de détruire les ouvrages de siège. Le 18 septembre 1747 le commandant français tenta une attaque surprise à quatre heures du matin : la ville fut prise en un éclair. Après ce coup de main, la stupeur et l'effondrement des troupes alliées, les Français se laissèrent aller à un pillage qui indigna l'Europe entière. Le Maréchal de Saxe plaida la cause de Lowendal auprès du roi : "Sire, il n'est pas de moyen terme, vous devez le pendre, ou le faire Maréchal de France."

La prise de Bergen-op-Zoom coûta 20 000 morts ou blessés aux assiégeants et 8 000 aux assiégés.

Conclusion

La chute de la ville causa une querelle entre la Hollande et l'Angleterre car le gouvernement britannique avait surestimé la capacité de résistances de Hollandais à l'invasion. Les Hollandais étaient furieux que les alliés n'aient pas secouru la ville assiégée car ils étaient occupés par le maréchal de Saxe. La chute de cette ville ouvrait les Pays-Bas et le Hanovre à l'invasion française.

Sources et liens

Cet article est une traduction de sa version anglaise.

• Vie du Maréchal de Lowendal, Marquis de Sinety, Paris, Bachelin-Deflorenne, 1867.