Société japonaise

Société japonaise

Il est parfois difficile de distinguer la réalité de la sociologie du Japon des nombreux stéréotypes sur la culture japonaise véhiculés en Occident.

Sommaire

Influences

Article connexe : Religion au Japon.

Au Japon, les relations humaines sont le fruit de l'héritage cumulé des croyances shintoïste et bouddhiste, de sept siècles d'un régime militaire (shogunat) très strict et du système éducatif mis en place après la restauration Meiji de 1868. Après 1868 et surtout après la Seconde Guerre mondiale, le Japon a aussi subi de nombreuses influences occidentales.

Organisation sociale

Uchi/Soto

Article détaillé : uchi-soto.

Traditionnellement, qu'on soit chez soi (uchi), à l'école ou avec son entourage, ou avec des personnes extérieures (soto), le niveau d'interaction entre les individus est lié à leur niveau de proximité hiérarchique (minimal, moyen ou maximal). Ce système de groupe et de famille très hiérarchisé fonctionne sur le modèle uchi-soto. La notion de giri est également à prendre en compte.

Chōnaikai

Article détaillé : Chōnaikai.

Association volontaire d'habitants d'un même quartier ou d'un même village, le Chōnaikai constitue un acteur essentiel, voire incontournable, de la vie quotidienne dans la société japonaise.

La famille japonaise

Article détaillé : famille japonaise.

Le culte des ancêtres lié au bouddhisme, le respect du père inspiré de la morale confucianiste et la dépendance affective (amae) sont les bases du modèle familial. Le système patriarcal (remplacé légalement en 1945 par une famille égalitaire) reste encore souvent appliqué dans la pratique. Dans ce modèle, les relations parents-enfants priment sur les relations conjugales puisque que c'est l'enfant qui perpétue l'honneur du ie. Ainsi, au début du XXIe siècle, plus de 10 % des jeunes couples occupent encore une chambre de la maison des parents au lieu de s'installer dans leur propre foyer. L'individu perd ainsi de son importance au profit du clan familial et la société tend vers une sorte de collectivisme.

En 2009, 15,5 % des couples de quinquagénaires seraient issus de « mariages arrangés » (お見合い, o-miai?), contre seulement 1,35 chez les trentenaires, qui rencontrent plus souvent leur futur conjoint dans leur entreprise (24 à 29 % selon les sexes et âges), par des amis et relations (15 à 25 %), à l'école/université (11 à 15 %) ou sur Internet (7,2 %)[1]. Plus récemment et pour d'autres raisons, on a vu apparaitre le phénomène dit du parasite single ou les jeunes gens restent jusqu'à un âge avancé chez leurs parents, principalement pour des questions matérielles.

Le recensement d'octobre 2010 fait apparaitre que le nombre de personnes par foyer est en moyenne de 2,46 personnes, le plus bas jamais enregistré[2]. 31 % des foyers comprennent une seule personne, catégorie supérieure pour la première fois aux foyers de trois personnes (un couple et leur enfant) : 29 %[2].

Le système éducatif

Article détaillé : Système éducatif au Japon.

Si la société japonaise est aujourd'hui une des plus sûres du monde, elle le doit d'une part à son système familial et d'autre part à son système éducatif. Malgré un système d'écriture très complexe, le Japon a le plus haut taux d'alphabétisation du monde.

La morale individuelle et collective est importante au Japon. Elle est enseignée dans les écoles une heure par semaine, puis dans la formation imposée par toute société ou administration ; elle fonde la vie de la famille comme celle de la société moderne.

Cependant, la pression qui pèse dans le système éducatif entraîne un taux de suicide élevé parmi les adolescents[réf. nécessaire], notamment ceux pris comme boucs émissaires par certains de leurs camarades (ijime). En 2009, 60 913 actes de violence et 72 778 cas de harcèlement ont été recensés par le Ministère japonais de l'éducation[3]. Le gouvernement lutte activement contre ce phénomène, ce qui a permis d'abaisser le taux de suicide parmi les adolescents[réf. nécessaire].

La sécurité

Articles connexes : Yakuza et Peine de mort au Japon.

En 1992, 49,4 % des Japonais interrogés classaient la sécurité en tête des « motifs de fierté nationale »[réf. nécessaire] : en 1991, 96 % des affaires de meurtre ont été élucidées[réf. nécessaire]. Il y avait 30 % de vols de moins qu’en France et près de deux fois moins de policiers : 1 pour 556 personnes au Japon, contre 1 pour 268 en France. En 1993, pour 100 000 habitants, il y eut 1,1 meurtre, 1,3 vol à main armée et 1,3 viol, alors qu’aux États-Unis, les chiffres étaient respectivement de 8,7, 233 et 38,1.

En 2009, la police a dénombré 28 158 cas de violence domestique, soit une augmentation annuelle de 11,7 %[4]. La moitié de ces cas concerne des harcèlements[4].

La sécurité concerne également la préparation aux catastrophes naturelles et aux accidents ; ainsi les chōnaikai (町内会?), associations volontaires d'habitants, jouent un rôle important dans la prévention de ces risques (aussi bien les catastrophes naturelles que la lutte contre le crime et la délinquance). Dans ces domaines, les mesures prises sont très nombreuses. En dehors des normes antisismiques de constructions des immeubles, on peut par exemple mentionner l'existence de trappes munies d'escaliers rétractables pour sortir d'un immeuble par le balcon pour le cas où l'escalier serait détruit ou inaccessible, des vitres souvent grillagées pour éviter leur explosion, ou encore un éclairage permanent des cages d'escaliers, au cas où il faudrait évacuer. Ces mesures, et bien d'autres, permettent au Japon de compter très peu de victimes de catastrophes, malgré de nombreux séismes et cyclones.

L'angoisse de la catastrophe naturelle

Les Japonais devraient savoir que, compte tenu de leur position géographique, ils auront à faire face dans leur vie aux conséquences de tremblements de terre importants. Pourtant, en novembre 1991, un sondage gouvernemental révélait que 40 % des Japonais n’avaient pris aucune disposition en prévision d’un grand tremblement de terre et que 22,9 % d’entre eux seulement croyaient à sa possibilité contre 33,7 % en 1987. Quelques années plus tard, le séisme catastrophique de Kōbe a rappelé à tous les Japonais que la menace était sérieuse. La majorité d'entre eux gardent cependant une attitude nonchalante lors d'un séisme, alors que les consignes de sécurité sont de se protéger (lors du séisme du 25 mars 2007, une télévision d'information japonaise a ainsi diffusé les images d'une caméra de surveillance montrant une cliente continuant à payer pendant que des marchandises tombaient des rayons).

L'emploi

Article détaillé : Emploi au Japon.

Jusqu'au milieu des années 1990, durant le miracle économique japonais, la plupart des salariés se vouaient corps et âme à leur entreprise, parfois jusqu'au karōshi. Si leur entreprise était de grande taille, elle leur garantissait en échange un emploi à vie ; les salariés des entreprises de taille moyenne connaissaient une certaine sécurité de l'emploi, ce qui n'était pas le cas de la majorité des salariés, employés dans de petites entreprises. Après l'éclatement de la bulle japonaise en 1989, la crise de l'économie japonaise a fortement perturbé ce système et a vu émerger le phénomène des freeter et des NEET.

En 2009, les directeurs généraux des entreprises japonaises avaient en moyenne 59 ans, contre 52 en 1980, selon une étude de Teikoku Databank[5]. Ces directeurs sont des hommes dans 94 % des cas[5].

L'habitat

Article détaillé : Habitat japonais.

Le nombre de sans domicile fixe a fortement augmenté au Japon depuis les années 1990 et la décennie perdue ayant suivi l'éclatement de la bulle spéculative japonaise.

En 2003, lors de la première étude le Japon avait officiellement 25 296 sans-abris, le nombre est en diminution depuis. En janvier 2009, le Japon n'avait officiellement plus que 15 759 sans-abris. La préfecture d'Ōsaka a le plus de sans-abris : 4 302, suivi par Tōkyō avec 3 428, Kanagawa avec 1 804 et Fukuoka avec 1 237[6].

Démographie du Japon

Article connexe : Démographie du Japon.

Après avoir atteint 127 millions d'habitants en 2005, la population du Japon s'est stabilisée, et le Japon cherche actuellement à trouver des solutions pour enrayer un effondrement démographique qui s'annonce aussi brutal que celui de la Russie. Pour cela, le gouvernement japonais étudie comment d'autres pays développés parviennent à maintenir un taux de fécondité suffisant ou presque pour maintenir la population. Le niveau requis est de 2,1 enfants par femme, il est exactement de 2,07 en France (en 2006, chiffre de l'INSEE) mais inférieur à 1,3 au Japon. Si rien n'est fait pour y remédier, le Japon n'aura plus que 60 millions d'habitants à la fin du XXIe siècle.

Le statut de la femme

En 2010, selon un sondage de Kyodo News auprès de 110 grandes entreprises japonaises, 5,4 % des chefs de petits départements sont des femmes, contre 2,5 % pour les grands départements et 1,4 % pour les postes de direction ; 27,7% des candidats à des postes de management seraient des femmes[7]. 72 % des entreprises interrogées ont avancé comme explication le fait que les femmes ne pouvaient pas garder leur poste longtemps, démissionnant pour s'occuper de leurs enfants[7]. Dans le même temps, 70 % des emplois au noir seraient occupés par des femmes[7].

Il est extrêmement difficile pour les femmes japonaises de concilier vie professionnelle et vie familiale : elles sont presque obligées de démissionner lorsqu'elles ont un enfant, ce qui n'améliore pas le taux de natalité au Japon. Selon Mizuho Fukushima, ministre d'État aux Affaires sociales et à l'Égalité des sexes du Gouvernement Yukio Hatoyama, « 70 % des jeunes mères quittent leur emploi »[8]. Les Japonais considèrent encore très souvent que le rôle d'une femme est de faire des enfants et de s'en occuper : seuls 43 % des Japonais jugeaient souhaitable qu'une mère travaille en 2007, contre 23 % en 1992[8]. Le congé de paternité créé il y a quelques années n'était pris en 2008 que par 1,2 % des pères[8]. En 2007, les propos du Ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales Hakuo Yanagisawa (en), qualifiant les femmes de « machines à faire des enfants » avaient cependant provoqué l'indignation[9].

Cependant en 2009, suite à la crise économique de 2008-2010 ayant particulièrement touché le secteur industriel, essentiellement masculin, parmi les célibataires de moins de 30 ans, les femmes voient leur salaire dépasser celui des hommes[10]. En 2010, l'emploi des femmes atteint un record avec un total de 23,29 millions de femmes actives (plus 0,8 %), avec 50 % des femmes mariées entre 25 et 29 ans et 52 % des femmes mariées entre 30 et 34 ans actives[11].

La tradition des geishas, femmes entraînées à divers arts dès l'adolescence pour divertir les hommes, reste vivante à Kyoto.

La pilule du lendemain n'est autorisée à la vente au Japon que depuis février 2011, dans le but de limiter le nombre d'avortements[12]. En 2010, 15 % des femmes japonaises auraient subi dans leur vie au moins un avortement, et 4 % au moins deux ; sur l'année 2008, on comptabilisait près de neuf avortements pour mille femmes[12].

Sexualité et mariage

En 1992, seuls 25 % des jeunes âgés de 18 ans déclarent avoir des relations sexuelles[réf. nécessaire] mais dans le même temps des pratiques telles que le enjo kōsai semblent assez bien acceptées.

En 2010, une enquête du Ministère de la Santé menée sur 1 540 personnes fait ressortir que 41 % des personnes mariées n'auraient pas fait l'amour le mois précédent l'enquête (50 % pour les plus de 40 ans), et que respectivement 36 % des garçons et 59 % des filles de 16 à 19 ans ne sont pas intéressées par le sexe (+ 17 et 12 % en deux ans)[13].

Peu d'enfants naissent hors mariage au Japon : seulement 3 % des bébés japonais, contre plus de 50 % en France et près de 40 % aux États-Unis[8]. Ce serait une des causes de la baisse des naissances, les Japonais se mariant de plus en plus tard, voire pas du tout[8]. Ce faible taux de naissances hors mariage serait dû à la discrimination dont souffrent ces enfants : ils ne reçoivent ainsi que la moitié de l'héritage attribué à leurs frères et sœurs légitimes[8].

Le statut de l'enfant

Le Japon ne reconnaît pas le droit de visite : chaque année, 166 000 enfants sont coupés d'un de leurs parents, le père dans 80 % des cas[14].

Le Japon est également l'un des rares pays développés, et le seul pays du G8 avec la Russie à ne pas avoir signé la Convention de La Haye de 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants (80 signataires en 2009)[14]. De plus, en cas de divorce, la résidence alternée n'existe pas, et le droit de visite est rarement accordé[15]. En 2009, les États-Unis avaient été saisis au total de 82 cas d'enlèvement impliquant 123 enfants par le parent japonais, la France, le Canada et la Grande-Bretagne de 35 cas chacun[14]. Des cas d'enlèvement par le parent étranger existent également[16]. En juin et novembre 2010, deux pères français ainsi séparés de leur enfant se sont donnés la mort[15].

Vieillissement de la population

Article détaillé : Vieillissement du Japon.

En plus de la baisse de sa population (183 000 personnes en moins en 2009), le Japon vieillit[17]. Le nombre de Japonais de plus de soixante-cinq ans a augmenté de 789 000 en 2009, atteignant 22,7 % de la population, alors que le nombre de jeunes de moins de quatorze ans a baissé de 165 000[17]. En 2010, 23,1 % de la population a plus de soixante-cinq ans, contre 13,2 % moins de quinze ans[18].

Les personnages âgées sont également plus seules : en 2005, il y avait 3,9 millions de Japonais de plus de soixante-cinq ans vivant seuls, contre 2,2 millions en 1995[19]. Pire, elles se retrouvent de plus en plus seules face à la mort : 2 211 personnes âgées sont mortes sans aucun proche à leurs côtés en 2008 à Tokyo, contre 1 364 en 2002[19].

De fait, le nombre de voleurs âgés (retraités) augmente également : de 5 000 en 1985, il est passé à 10 000 en 1999 et 20 000 en 2004[20]. En 2010, il était de 27 000, soit un quart des voleurs[20]. On trouve ainsi de plus en plus de personnes âgées en prison : entre 2000 et 2006, le nombre de prisonniers âgés a augmenté de 160 %, et a doublé sur la décennie 2000 pour atteindre en 2010 10 000 personnes, soit 16 % de la population carcérale (contre par exemple 4,6 % aux États-Unis en 2005)[21]. Les prisons japonaises s'adaptent en aménageant des espaces de gériatrie avec du personnel spécialement formé[21].

Les étrangers au Japon

Article détaillé : Gaijin.

Le Japon fut fermé aux étrangers pendant deux siècles (sakoku), et ce jusqu'à la restauration Meiji. Aujourd'hui encore, les étrangers, appelés gaijin, sont très peu nombreux au Japon (entre 1,7 et 1,8% de la population fin 2009[22]). Du fait de la dénatalité, l'appel à la main d'œuvre étrangère est devenu indispensable. Dans ce cadre, le Japon cherche notamment à faire venir les descendants de Japonais émigrés, notamment en Amérique du Sud. Certaines villes industrielles comptent ainsi actuellement des taux d'étrangers comparables à ce que l'on trouve en Europe. Par exemple Okazaki, près des usines Toyota, compte 3 % d'étrangers.

En 2008, 37 000 Japonais se sont mariés à des étrangers, huit fois plus que quarante ans auparavant ; la même année, 19 000 ont divorcés[16]. Il y aurait 10 000 naissances d'enfants binationaux par an au Japon[23].

En parallèle de l'ouverture aux frontières est né un nationalisme japonais.

Culture

Article détaillé : Culture japonaise.

Après plusieurs vagues successives d'immigration provenant du continent asiatique et des îles voisines du Pacifique, suivi par un apport considérable des cultures chinoise et coréenne, les habitants du Japon connurent une longue période de relatif isolement par rapport au monde extérieur (sakoku) sous le shogunat Tokugawa jusqu’à l'arrivée des « bateaux noirs » et l'ère Meiji. Ceci aura pour résultat une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l'écho résonne encore dans le Japon contemporain.

Mêlée de modernisme et de tradition, la culture japonaise contemporaine a su préserver son aspect unique. Aujourd'hui, elle s'exprime dans de nombreux domaines, dont la cuisine, l'art, la mode et les vêtements, les arts martiaux, et bien sûr la langue. Dans la société occidentale, le succès des mangas a joué un rôle notable dans la diffusion de cette culture.

Notes et références

  1. Le web prend la place des entremetteurs pour former les couples japonais sur Aujourd'hui le Japon, AFP, 5 septembre 2009. Consulté le 5 septembre 2009
  2. a et b (en) Single-member households top 30% in Japan, AP/Kyodo sur Breitbart, le 29 juin 2011
  3. Le Japon confronté au suicide d'écoliers, victimes de harcèlement à l'école, Aujourd'hui le Japon, le 24 novembre 2010
  4. a et b Mathilde Bonnassieux, « Le nombre de cas de violence domestique explose au Japon » sur Aujourd'hui le Japon, 19 mars 2010. Consulté le 21 mars 2010
  5. a et b Les chefs d'entreprises japonais sont des hommes, plutôt vieux sur Aujourd'hui le Japon, AFP, 30 janvier 2010. Consulté le 30 janvier 2010
  6. « Homeless population totals 15,759 », Kyodo News, 10 mars 2009, [lire en ligne]
  7. a, b et c Benjamin Gauducheau, « Au Japon, la discrimination à l'emploi des femmes est toujours de mise », Aujourd'hui le Japon, le 3 septembre 2010
  8. a, b, c, d, e et f Patrice Novotny, « Comment pousser les Japonais à faire des enfants ? » sur Aujourd'hui le Japon, AFP, 28 novembre 2009. Consulté le 29 novembre 2009
  9. Le Japon se prépare à vivre avec le déclin démographique sur Aujourd'hui le Japon, AFP, 22 février 2007. Consulté le 29 novembre 2009
  10. SALAIRES : PARITÉ - Les jeunes Japonaises gagnent plus que leurs collègues masculins, Reuters sur LePoint.fr, le 15 octobre 2010
  11. Record de femmes actives au Japon en 2010, CCIFJ, le 24 mai 2011
  12. a et b (en) Morning after pill approved, Bloomberg sur The Japan Times, le 24 février 2011
  13. (en) Young Japanese losing sex drive: govt, AFP sur Google News, le 14 janvier 2011
  14. a, b et c Création d'un comité France-Japon sur les enlèvements d'enfants sur Aujourd'hui le Japon, AFP, 1er décembre 2009. Consulté le 1er décembre 2009
  15. a et b Régis Arnaud, « Japon : le drame des enfants « confisqués » », Le Figaro, le 25 novembre 2010
  16. a et b (en) Mariko Sugiyama, Mitsusada Enyo, « Bumpy road to child custody pact », Asahi Shinbun, le 1er mars 2010
  17. a et b Harold Thibault « Le Japon subit un déclin record de sa population », Aujourd'hui le Japon, le 19 avril 2010
  18. (en) Census Shows Social Security At Breaking Point, Nikkei, le 30 juin 2011
  19. a et b Anthony Rivière, « Au Japon, les vieux meurent souvent seuls », Aujourd'hui le Japon, le 21 juillet 2010
  20. a et b Leo West, « Les voleurs japonais vieillissent aussi », Aujourd'hui le Japon, le 28 janvier 2011
  21. a et b Benjamin Gauducheau, « La prison, dernier refuge des personnes âgées en détresse au Japon », Aujourd'hui le Japon, le 3 décembre 2010
  22. Nombre d'étrangers en recul au Japon, Reuters sur LeFigaro.fr
  23. Paul Defosseux, « Émoi parlementaire en France face au drame des pères privés de leur enfant au Japon », AFP sur Google News, le 25 janvier 2011

Voir aussi

Lien externe

Bibliographie


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Société japonaise de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Japonaise — Japon  日本 Nippon ou Nihon (ja) Japon (fr) …   Wikipédia en Français

  • Société bourgeoise — Bourgeoisie La bourgeoisie est une catégorie sociale et un Titre associée d abord à la ville puis aux commerçants et artisans . Il n existe pas de Bourgeois sans Droit de Bourgeoisie. Pour administrer[Quoi ?] il fallait avoir le droit de… …   Wikipédia en Français

  • Societe des Nations — Société des Nations Pour les articles homonymes, voir SDN. La Société des Nations (SDN ou SdN[1]) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris… …   Wikipédia en Français

  • Socièté des nations — Société des Nations Pour les articles homonymes, voir SDN. La Société des Nations (SDN ou SdN[1]) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris… …   Wikipédia en Français

  • Société Des Nations — Pour les articles homonymes, voir SDN. La Société des Nations (SDN ou SdN[1]) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris (1919), dans le but de …   Wikipédia en Français

  • Société des Nations (1919-1946) — Société des Nations Pour les articles homonymes, voir SDN. La Société des Nations (SDN ou SdN[1]) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris… …   Wikipédia en Français

  • Société des Nations - SDN — Société des Nations Pour les articles homonymes, voir SDN. La Société des Nations (SDN ou SdN[1]) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris… …   Wikipédia en Français

  • Société des nations — Pour les articles homonymes, voir SDN. La Société des Nations (SDN ou SdN[1]) était une organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919, lui même élaboré au cours de la Conférence de paix de Paris (1919), dans le but de …   Wikipédia en Français

  • Societe de la Double Feuille — Société de la Double Feuille La Société de la Double Feuille (双葉会(陸軍) Futabakai) était une société secrète militaire japonaise dans les années 1920, comprenant des officiers radicaux aux croyances ultra nationalistes, partisans d une purge des… …   Wikipédia en Français

  • Société de la double feuille — La Société de la Double Feuille (双葉会(陸軍) Futabakai) était une société secrète militaire japonaise dans les années 1920, comprenant des officiers radicaux aux croyances ultra nationalistes, partisans d une purge des éléments corrompus Chōshū de l… …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”