Sommières

Sommières
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43° 47′ 07″ N 4° 05′ 27″ E / 43.785278, 4.090833

Sommières
Image illustrative de l'article Sommières
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Canton Sommières
Code commune 30321
Code postal 30250
Maire
Mandat en cours
Guy Marotte
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sommières
Site web www.sommieres.fr
Démographie
Population 4 510 hab. (2008)
Densité 435 hab./km²
Gentilé Sommiérois, Sommiéroises
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 07″ Nord
       4° 05′ 27″ Est
/ 43.785278, 4.090833
Altitudes mini. 19 m — maxi. 106 m
Superficie 10,36 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Sommières est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.

Sommaire

Géographie

Située à la périphérie ouest de la Vaunage, région très viticole, à vingt-sept kilomètres de Nîmes et à vingt-huit de Montpellier, cette ville très pittoresque est connue pour son centre médiéval construit en « damier » le long du fleuve le Vidourle, dont les étroites rues sont enjambées de multiples arcades et porches, pour son château, aujourd'hui en ruine, dont la haute tour accessible aux visiteurs, domine la cité et pour son célèbre pont romain si souvent malmené lors des redoutables vidourlades. La commune est en effet régulièrement assujettie aux inondations lors d'épisodes de pluies cévenoles, le record date de septembre 2002.

Les communes d'Aspères, Salinelles, Villevieille, Junas, Boisseron et Saussines, sont limitrophes à la commune de Sommières. Ses habitants sont appelés les Sommiérois et Sommiéroises.

Sommières est l'une des soixante-quinze communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie d'une des trente quatre communes du Pays Vidourle Camargue.

Histoire

Blason de Sommières

De gueules au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, sur une rivière courante d'argent, sommé d'une croix du même accostée de deux tours aussi d'argent (ouvertes et ajourées de sable).

Le pont au-dessus du Vidourle fut construit au Ier siècle par l'Empereur Tibère afin de relier Nîmes à Toulouse.
Il était initialement constitué de plus de 20 arches pour une longueur totale de plus de deux cents mètres. Ses dimensions étaient ainsi suffisantes pour enjamber le lit " normal " du Vidourle et assurer la liaison entre les deux rives, malgré les nombreuses crues du capricieux fleuve.
Sommières fut érigée au Xe siècle en grande partie sur le pont (dont il ne reste ainsi que 7 arches visibles), à même le lit mineur du fleuve, ce qui explique les nombreuses inondations dont est victime la ville lors des débordements du Vidourle. Sommières fut un des fiefs principaux de la Maison des Princes d'Anduze, Satrapes de Sauve, et de leurs cousins les Roquefeuil-Anduze. Ces deux familles seigneuriales, de grande importance régionale, y battaient monnaie, dans un des ateliers de la ville, entre les années 1220-1266.

Siège de Sommières par Louis XIII - 14 août 1622

Durant les guerres de religion, la ville change de mains à plusieurs reprises. Après le massacre de la Saint-Barthélemy, ce sont d’abord les protestants qui quittent la ville pour Anduze et Sauve. Ils réunissent une troupe, et sous la direction d’Antoine Dupleix, dit le capitaine Grémian, ils reprennent la ville par surprise le 6 novembre 1572[1].

Le gouverneur du Languedoc, Montmorency-Damville décide en janvier 1573 de reprendre à son tour la ville, qui est investie le 11 février 1573. Après deux mois de siège, le comte de Damville accepte la reddition des huguenots. Il épargne les habitants et les défenseurs[2], des Cévenols portant au chapeau la cuillère des Gueux de Zélande, sur instruction du roi[3] mais les protestants doivent quitter la ville[4].

En 1622, la ville est assiégée, comme presque toutes les villes protestantes, par l’armée royale.

Lors de la guerre des Camisards, Jean Cavalier fait une incursion dans Sommières le 2 octobre 1703 contre les troupes royales de la place dirigées par M. Montredon. Il incendie une partie du faubourg du Bourguet pour les faire sortir du bastion mais celles-ci n'interviennent pas et sept à huit personnes décèdent[5].

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

En matière linguistique et culturelle, le Vidourle constitue la frontière et une zone de transition généralement admise entre les variantes languedociennes et provençales du Pays d'Oc (et non le Rhône comme cela est souvent mentionné).

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2005 en cours Guy Marotte DVG  
mars 2001 2005 Alain Danilet RPR puis UMP Ancien député
10 novembre 1899 19 février 1901 Hippolyte Gaussin    
27 décembre 1870   Jules Roux    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelage

Activités culturelles

Le cinéma Le Venise est un cinéma avec une sélection de film variée dans ses deux salles. Il y passe autant des films commerciaux que des films art et essai.

La radio locale de jeunes Radio Sommières 102.9 FM propose un programme diversifié composée uniquement par plus de soixante jeunes en une semaine. On peut l'écouter à Sommières et les quelques villages voisins sur le 102.9 MHz (FM). On y retrouve des informations locales culturelles, des interviews, des reportages mais aussi des émission à thèmes. C'est une radio associative et non commerciale.

Le Théâtre, Cabaret Dîner-Spectacle unique dans la région, ouvert depuis 2002.

La Compagnie « La Puce Qui Renifle », compagnie professionnelle de théâtre qui anime, entre autres, les « visites inattendues » en juillet et août.

Activités économiques

Lieux et monuments

L'église Saint-Pons
  • La tour Carrée dite aussi Bermond, une des tours rescapée de l'ancien château-fort, haute de 25 mètres, édifice fortifié (inscription aux monuments historiques le 4 juin 1926[réf. souhaitée]), propriété de la commune de Sommières. L'ensemble du site bénéficie depuis peu d'une protection totale en vue de sa prochaine mise en valeur dans sa globalité afin de retrouver une meilleure lecture architecturale de ce vaste ensemble défensif. Il est cependant bon de rappeler ici que l'inscription de ce site induit sa protection paysagère au titre de la loi de 1930. Le projet de construction d'un vaste ensemble immobilier directement au sud de la tour, dont les constructions devraient atteindre 15 mètres au faîtage, soit la hauteur des terrasses actuelles du château qui lui font directement face, semblerait ainsi fort peu réglementaire au regard des lois de protections en vigueur tout comme la close de co-visibilité qui ne serait absolument pas respectée dans ces conditions[non neutre]. En outre , cette opération s'inscrit au sein de l'ancien ensemble industriel du début du XIXe siècle dit de « La Violette » non négligeable dans l'histoire économique de la ville au 19ème siècle ,au fort potentiel valorisable . Ces éléments sont d'ailleurs répertoriés par la DRAC Languedoc Roussillon mais ne bénéficient pas , à ce jour , de titres de protection.
  • Nombreuses autres maisons et façades du XVIe au XVIIIe siècle à découvrir sur les places à arcades et dans les nombreuses rues de la ville ; ensemble urbanistique en damier remarquable, avec nombreux passages voutés et arcades, hérité de la période médiévale ; nombreuses fenêtres géminées d'époque gothique, fenêtres renaissances à croisées de meneaux , encadrements de portes à bossages 17ème Louis XIII , facades Louis XV et ferronneries , etc .
  • Le pont romain dit de "Tibère" sur le Vidourle. Après le Pont du Gard, il s'agit de l'un des monuments de ce type parmi les mieux conservés du monde romain bien que très restauré au XVIIIe siècle notamment par l'ingénieur Pitot . Doté de portes au Moyen Âge, dont l'une est l'actuelle tour de l'horloge et en grande partie intégré dans la ville au cours du moyen âge. Son tablier, à l'origine en léger dos d'âne, fut aplani au XIXe siècle et des rembardes en fonte de fer furent installées en lieu et place des parapets de pierres . Pour autant, il n'est étonnamment même[non neutre] pas inscrit sur la liste des Monuments historiques ( nota : procédure en cours après le récent et remarquable travail sur « les arches retrouvées du Pont romain de Sommières » : 7 arches visibles sur un total de plus de 20 à l'origine... ). Comme déjà mentionné, ce vénérable pont est très souvent malmené lors des terribles crues du Vidourle appelées ici Vidourlades. Une des dernières en date, celle « historique » du 9 septembre 2002, a atteint, en amont du pont, la côte inédite de 8,20 m ; l'eau passant de manière spectaculaire sur le tablier (20 à 30 cm) à travers les rembardes. En fait, le débit du fleuve, au plus fort de cette crue, a été estimé, après coup, au chiffre record de 2 600 m3⋅s-1 environ. Mais la configuration de la traversée du fleuve dans la ville ( 1 km d'étalement des eaux ) rend ces estimations bien complexes et aléatoires (les anciennes projections, après les « crues références » de 1933 et 1958, estimaient que les 1 800-2 300 m3⋅s-1 atteints lors de ces événements ne pouvaient plus être dépassés après la réalisation, en amont, de trois barrages écrêteurs de retenue dès la fin des années 1960 aux années 1980 ; à savoir les barrages de Conqueyrac, Ceyrac et de La Rouvière. Mais la chronologie et l'ampleur exceptionnelle de l'évenenent ont constitué des facteurs très aggravants et inédits qui n'avaient pas été pris en compte alors) . Depuis , on s'oriente plutôt vers la réalisation de retenues collinaires multiples afin de ralentir autant que faire ce peut , dans le futur , l'impact de ces crues dévastatrices .
Sommières, ensemble mairie, beffroi et porte de ville
  • Le beffroi communal (inscription aux monuments historiques le 27 mars 1926), propriété de la commune de Sommières. Cette tour fortifiée, dominant directement le Vidourle, à droite de l'hôtel de ville, dans l'axe du pont, constituait une des entrées de la ville médiévale et comportait un pendant plus modeste ("la gleizette", effondrée lors d'une violente crue au début du XVIIIème siècle) à l'autre extrémité du pont romain ainsi que l'atteste le blason de la ville qui y est sculpté tout comme diverses gravures antérieures au XIXe siècle. Porte ogivale, sa terrasse est surmontée d'une petite tourelle circulaire dotée d'un campanile en fer forgé tres sobre qui comporte une importante cloche datant de 1613 classée MH . Tombée à nouveau lors de sa seconde installation en 1657 elle est restée fêlée depuis (d'où un son caractéristique « étouffé » très particulier). Les deux grands cadrans monumentaux qui ornent les façades datent de la fin du XIXe siècle (1880) ;
  • la porte du Bourguet, réaménagée en 1752 dans le style de l'époque elle a été récemment[Quand ?] restaurée au cours des années 2000. Elle permet l'accès à la rue très commerçante Antonin Paris, ancienne "rue droite". À noter qu'elle possède encore ses anciennes portes en bois cloutées, récemment[Quand ?] également restaurées elles aussi par la même occasion. Lors de la dernière crue de septembre 2002, l'eau a atteint la base de l'imposte en fer, soit environ 4 mètres (niveau des premiers étages , soit environ 30 cm de plus qu'en 1933 et 1958 ...)
  • La "porte Narbonne", un peu plus bas, édifiée en 1752, récemment[Quand ?] restaurée elle aussi peu après la porte du Bourguet, donne directement accès au dédale des rues en damier de la ville basse ;
  • La porte de la Taillade : il n'en reste plus qu'un jambage. Située à l'extrémité sud de la vieille cité, c'est par elle qu'entrait l'antique Via Luteva (de Nîmes à Lodève) qui, après avoir emprunté la rue de la taillade, remontait, à gauche,à angle droit, l'actuelle rue de l'horloge ( premières arches du pont romain ) afin de franchir le Vidourle ;
  • L'église Saint Pons. Elle a été entièrement rebâtie à partir des années 1850-60 dans le style néo-gothique alors à la mode ( restauration et redécouverte des edifices médiévaux oblige depuis les années 1830/40 , comme la Sainte Chapelle à Paris ) mais n'est cependant pas dénuée d'intérêt. Sa façade encadrée de deux clochetons pointus présente un portail gâblé central surmonté d'une grande rose, le tout agrémenté d'un riche décor sculpté. L'allure générale de cette façade présente une similitude frappante avec celle de l'église Saint Bardulphe de Rochefort du Gard bâtie dix ans plus tôt par l'architecte Bourdon... Remarquer la richesse du décor peint intérieur qui n'est pas sans rappeler, certes de manière plus modeste, celui de l'abbaye Saint-Michel de Frigolet à côté de Tarascon ainsi que tout son mobilier liturgique XIXe encore présent, chose qui devient de plus en plus rare. À voir également l'orgue quelque peu composite au niveau des époques, actuellement en cours de restauration , et le très grâcieux clocher de style Louis XV (1748) surmonté d'un élégant dôme de pierre, seul élément conservé de l'ancienne église reconstruite après les troubles des guerres de religion (il ressemble fortement, dans son allure générale, à celui de l'église Saint Julien-Saint Antoine d'Arles). L'état général de l'église, seulement cent cinquante ans après sa construction, est depuis quelques années suffisamment alarmant pour qu'une souscription vienne d'être lancée en vue d'opérer plusieurs tranches de restaurations indispensables, notamment au niveau de l'étanchéité du bâtiment et du décor sculpté extérieur parfois tres abîmé. Le bâtiment n'étant ni classé ni inscrit aux Monuments Historiques, la commune et la Fondation du Patrimoine participent à ces travaux (la façade sud donnant sur le parvis et la renovation des vitraux de la grande rose composée de mille trois cents pièces de verre bénéficient de cette première tranche de travaux tout comme l'orgue) ;
  • Le temple protestant est installé depuis le début du XIXe siècle dans l'ancienne église des cordeliers (XVIIIe remaniée pour les besoins de sa nouvelle affectation au XIXe). Belle façade classique, clocher sur le pignon central surmonté d'une sorte d'obélisque ou pyramidion, lui même encadré de deux autres éléments de ce type. Cet édifice n'est pas sans rappeler, de manière plus sobre, la remarquable église voisine d'Aujargues ou, quelque peu, le curieux temple de Salinelle ; (ces bâtiments ayant parfois l'allure étonnante d'églises de missions telles qu'on en trouve en Amérique latine ...) ;
  • Le château Calès, petit château du milieu XIXe siècle, sorte de « gentilhommière », juché sur la colline surplombant la ville et les ruines du château medieval dont la tour Bermond ou Carrée. Deux petites tours rondes, à l'origine couvertes de toitures coniques, encadrent sa façade ;
  • Le château de Costes-Cirgues dit autrefois mas de Fine ; bien caché dans la végétation ; remanié au début du XXe dans le style Belle Époque, toiture conique pointue couverte d'ardoises de la tour de l'horloge avec cadran en façade, présence, à côté, sur une terrasse, d'un campanile en fer forgé riveté abritant une ancienne cloche d'église de belle dimension très décorée datant de la seconde moitié du XIXe siècle provenant de l'église du Mont Dore (Auvergne) ; ( Le propriétaire qui a remanié le mas était en fait originaire justement du Mont Dore ; d'où la provenance de cette cloche ... ).
  • Le domaine de Massereau. Plus ancien, il possède également une tour d'angle comportant encore une fois une ancienne horloge . Cette tour ronde est coiffée d'un dôme de pierre surmonté d'un petit campanile tres sobre composé de quatre arceaux de fer supportant un timbre hémisphérique pour sonner les heures ;
  • Le domaine de Puech Bouquet non loin de la limite communale avec le département de l'Hérault.


Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Notes et références

  1. J. Brolles. Histoire du premier siège de Sommières en Languedoc. Sommières et son Histoire, bulletin n° 2, 1992. Disponible en ligne [1], consulté le 28 février 2007
  2. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 289
  3. Sébastien Volpellière. Sommières, une page d’histoire militaire. Sommières et son Histoire, bulletin n° 11, 2003. Disponible en ligne [2], consulté le 28 février 2007
  4. J. Brolles. op. cit.
  5. Sommières et Son Histoire. Un épisode de la guerre des Camisards : l’incursion de Jean Cavalier dans les faubourgs de Sommières (2 octobre 1703) . Sommières et son Histoire, bulletin n° 11, 2003. Disponible en ligne [3], consulté le 28 février 2007
  6. [4]

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