Stade Lavallois Mayenne Football Club

Stade Lavallois Mayenne Football Club

Stade Lavallois Mayenne Football Club

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Généralités
Nom complet Stade Lavallois Mayenne Football Club
Surnom(s) les Tangos
Date de fondation 1902
Statut professionnel 1976 à 2008, et depuis 2009
Couleurs tango et noir
Stade Francis Le Basser
(17 789 places)
Siège 16 place Henri Bisson
B.P. 2021
53020 Laval Cedex 9
Championnat actuel Ligue 2
Président Flag of France.svg Philippe Jan
Entraîneur Flag of France.svg Philippe Hinschberger
Site web www.stade-lavallois.com
Maillots
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Domicile
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Extérieur
Actualités
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Pour la saison en cours, voir :
Championnat de France de football L2 2009-2010

Le Stade Lavallois Mayenne Football Club, ou Stade Lavallois, est un club de football français, fondé le 17 juillet 1902, évoluant en 2009-2010 en Ligue 2.

Le club mayennais est présidé par Philippe Jan [1] et entraîné par Philippe Hinschberger. Le club perd son statut professionnel à l'issue de la saison 2007-2008. Mais il le retrouve l'année suivante grâce à son accession en Ligue 2.

Sommaire

Palmarès

 

Histoire

Origine

C'est en 1902 que Joseph Germain, un jeune adjoint technique des Ponts et Chaussées, décide de créer le club le 17 juillet[2]. L'insertion au Journal officiel de la République française parut le 18 septembre[3].Le premier président en sera Émile Sinoir, professeur de rhétorique du Lycée de Laval (actuel lycée Ambroise Paré), ancien normalien et agrégé de lettres.

Article détaillé : Émile Sinoir.

La première rencontre officielle opposera le Stade Lavallois à son voisin : le Stade Rennais, fondé un an plus tôt[4]. Le football a été la 1re discipline sportive pratiquée au sein de cette nouvelle association sportive. Le mouvement laïque était alors partiellement représenté l'USFSA, à dominante plutôt républicaine et anti-cléricale. L'USFSA n'a pas l'exclusivité du football en France. Ainsi, la FGSPF qui fédère les patronages catholiques est particulièrement puissante en Bretagne et dans l'Ouest de la France[5]. Le club local affilié à la FGSPF est l'US Beauregard Laval.

En avril 1928, est créée à Lille, l'Union Française des œuvres Laïques d'éducation Populaire (UFOLEP)[6], émanation de la Ligue de l'enseignement, où est affilié le Stade Lavallois.

Championnat de Bretagne USFA (1903-1914)

Le Comité de Bretagne de l'USFSA est créé le 6 avril 1902[7]. Il a une vocation omnisports et prend en charge les affaires du football à partir de 1903 en mettant en place le premier championnat de Bretagne : six clubs participent à ce premier championnat : le Stade Rennais, le Stade Vannetais, le Stade Lavallois, le FC Nantais[8], le Sport Athlétique du Lycée de Rennes et le FC Rennais.

Le Stade Lavallois participe dès 1903 au championnat de Bretagne de première série (USFSA)[9] et rencontre des équipes comme le Stade rennais, l'US Saint-Servan, le Stade briochin ou le Stade vannetais[10]. Les joueurs de l'équipe arboraient en ces temps là un maillot rouge, et un short noir, et évoluaient sur un terrain situé dans le quartier de la Senelle à Laval. La section de football du Stade Lavallois fut agrée le 27 septembre 1909[11].

La Grande Guerre met le football entre parenthèses dès 1914, et le Stade rennais porte le coup de grace au Comité de Bretagne de l'USFSA en juin 1918. Le club rennais décide de quitter l'USFSA et de former une ligue indépendante : la LOFA. Cette décision fut prise à l'occasion de l'assemblée générale du Stade rennais le 23 juin 1918[12].

Championnat de l'Ouest / Bretagne LOFA (1918-1942)

La première assemblée générale de la LOFA se tient le 28 juillet 1918. Les clubs présents à cette séance sont le Stade rennais, le Stade Lavallois, le FC Stade dinanais, l'Hermitage-Club, le Cercle Paul Bert de Rennes et l'Union sportive des voyageurs de commerce[13]. Ernest Folliard, déjà président du Stade rennais, est élu président de la Ligue qui met en place un championnat réservé aux clubs qu'elle reconnait et une coupe ouverte aux clubs bretons de la FGSPF ou de l'USFSA.[14] En 1919, la LOFA rejoint la FFF naissante mais était déjà membre du CFI depuis 1918, donnant ainsi accès à la Coupe de France 1918-1919 aux clubs de la LOFA.

C'est en 1918 que la couleur Tango apparaît pour la première fois sur les épaules des joueurs mayennais[15]. À l'origine de cette apparition, une rumeur fait état que les dirigeants voulaient un maillot rouge sang, mais à l'usure, ces maillots devenaient plus rose que rouge. Le club se prononça alors pour une couleur Tango. Dès la fin de la guerre, un premier groupe de supporters se forme. C'est aussi la reprise du championnat en 1920[16].

Emile Guérin cède son terrain (dit du « champ de la Croix ») à la municipalité qui l'aménagera pour devenir en 1930, le stade Jean Yvinec[17]. Au fil des années, la LOFA accueille de nouveaux club. Sacré champion de promotion de l'Ouest lors de la saison 1930-31, ce premier titre lancera définitivement le club parmi les meilleurs clubs Français. Laval continue son ascension et accède ainsi en division d'honneur en 1935. C'est à l'époque le sommet de la hiérarchie chez les amateurs.

Lors de la saison 1936-37, le Stade Lavallois atteint les 32ème de finale de la Coupe de France. Ils jouent contre l'Olympique lillois, vice-champion de France en titre, et s’inclinent 4 buts à 1[18]. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, de 1939 à 1944, sous l'occupation, le Stade Lavallois continue à jouer, avec quelques Lavallois, et aussi des joueurs salariés de l'Usine Adam, qui évitent ainsi d'être requis pour le STO en Allemagne[19]. A cette époque, Mean Penhoët gagne la Coupe de l'Ouest 1941 devant le Stade Lavallois.

Division d'Honneur (ligue de l'Ouest)

Après la seconde guerre mondiale, à partir de 1945, le Stade lavallois joue en promotion d’honneur de ligue de l’Ouest. Henri Bisson prend les destinés de la section football le 15 octobre 1947[20].

Article détaillé : Henri Bisson.

A la fin de la saison 1947-48, le Stade Lavallois est champion de Promotion d'honneur[21] et remporte la Coupe de l’Ouest en 1949[22]. La saison 1948-49 marque l'accession en Division d'Honneur. Le Stade lavallois est relégué en Division Régionale d’honneur en 1950-51[23], où il reste jusqu'à la saison 1956-57. Le Stade Lavallois revient en Division d'Honneur en 1957-58[24]. L'équipe redescend[25] et rejoue en DRH lors de la saison 1958-59[26]. L'équipe revient en DH de la ligue Ouest lors de la saison en 1959-60 (le 2 mai 1959). L'équipe[27] avait réalisé un parcours exceptionnel (77 buts marqués, contre 9 concédés).

Championnat de France amateur

L'équipe[28] obtiendra alors le titre de champion de division d'honneur de l'Ouest[29] lors de la saison 1963-64, qui marque l'arrivée de Jean Barré comme entraîneur-joueur. Elle accède ainsi au championnat de France amateur. Elle remporte aussi la Coupe de l’Ouest[30], et est éliminé en Coupe de France face à l'équipe professionnelle du Havre AC (1-0). Dominant son championnat (Groupe Ouest)[31] lors de la saison 1964-65, elle disputera même la finale le 7 juin 1965 contre le Gazélec d'Ajaccio au Parc des Princes (défaite : 1 à 0)[32].

En 1968, Michel Le Milinaire est nommé entraîneur du Stade Lavallois. Ancien joueur du club, et après avoir été repéré par Henri Bisson, il remplace Jean Barré. Ces 2 hommes changeront à jamais la structure du Stade Lavallois, et feront de ce club l'un des meilleurs de France pendant de nombreuses années.

Article détaillé : Michel Le Milinaire.

Michel Le Milinaire obtiendra dès sa première année (1967-68) le titre de champion de France du groupe Ouest de la CFA[33]. 53 ans après la création du premier groupe de supporters, les socios prennent en 1971 le relais et deviennent le club de supporters officiels du Stade Lavallois. Cette succession naît par l'engouement des Mayennais devant cette équipe si jeune et si talentueuse. A partir de 1970, les clubs amateurs peuvent participer à la deuxième division. Suivant son classement, le Stade Lavallois accède au championnat Open de Division 2 (D2)[34].

Première division

En 1975, Henri Bisson devient président du comité directeur et l'équipe entraînée par Michel Le Milinaire est rejointe par un homme et un joueur d'exception, Raymond Kéruzoré. Ce dernier était en mauvais termes avec les dirigeants du Stade rennais[35], où il avait été formé. Taxé de gauchiste-maoïste par les uns, d'intello par les autres[36], il se voit écarté du football professionnel. Le surprise fut générale lorsqu'en 1975, le président du Stade Lavallois, Henri Bisson, avec le consentement spontané de Michel Le Millinaire[37], l'engagea, refusant se s'arrêter à ces considérations extra-sportives. Ce fut une des plus belles réussites su Stade Lavallois.

L'équipe est composée de plusieurs joueurs expérimentés : Raymond Kéruzoré, Bernard Blanchet, Francis Smerecki et de jeunes dont Alain Desgages, Patrick Papin, Roger Bertin, Yannick Bonnec, Lionel Lamy, ... Cette belle mosaïque fut à deux doigts de souffler la première place à l'ogre rennais qui, après une incroyable défaite par 3 à 1 sur son terrain fàce à l'équipe de Fontainebleau, classé treizième, dut attendre la dernière journée pour être fixée sur son sort. Charles Biétry[38], Le livre d'or du football 1976, Solar.

Le rêve devient réalité lors de la saison 1975-76 pour des milliers de supporters Lavallois. Au terme d'une double confrontation contre le Red Star, le Stade Lavallois écrit l'une des plus belle page de son histoire en accédant ainsi à l'élite, et à la première division. Reste à convaincre les réticents et ils sont nombreux. Il faudra toute la persuasion d'Henri Bisson et le soutien populaire pour que le comité directeur prenne la décision de la montée en 1re division, le 14 juin 1976, au foyer culturel (Fédération des Œuvres laïques)[39].

Le Stade Lavallois quitte alors le statut d'amateurs à celui de club professionnel. Le Stade Lavallois, pour sa première année en Première Division (saison 1976-77) réussit à se maintenir contre toute attente. Le club se classa seizième devant Valenciennes, Angers, Lille et Rennes. Son arrivée parmi l'élite du football hexagonal suscite beaucoup de curiosité et de scepticisme. Après un début de saison difficile (trois matchs et trois défaites)[40], une première victoire lors de la 4ème journée contre le Paris SG (2-1) lance l'équipe. Celle-ci se plaît alors à endosser un rôle de trouble-fête. Et, début décembre, devant 20 000 personnes, les Tangos, via un triplé de Jacky Vergnes, se jouent des mythiques Verts de Saint-Étienne (3-1). Les stadistes se reprirent et se hissèrent à la huitième place avant de connaître une deuxième partie de championnat plus difficile. Mais le contrat était rempli et c'était bien la chose la plus importante. En plus des footballeurs professionnels arrivés au mois de juillet 1976, des anciens stadistes restaient dans l'effectif comme amateurs et part une part prépondérante dans le bon comportement de l'équipe : Alain Desgages, cadre de Banque ; Roger Bertin, à l'Equipement, Jacques Lhuissier, instituteur et André Clair. Bien qu'ayant le statut professionnel, le Stade Lavalois avait conservé son esprit amateur. C'était l'un des gages de sa réussite.

La deuxième saison du club en Première Division (saison 1977-78) démarra convenablement puisqu'au bout de huit matches, les mayennais étaient troisième, à trois points des deux premiers. Une défaite 5 à 0 face Lyon conjugué à une élimination peu glorieuse en Coupe de France dans la ville d'Angoulême ramenait les Lavallois à la dure réalité des choses. Malgré tout, le Stade Lavallois termina la saison à la dixième place devant des clubs comme le PSG, Lyon ou encore Bordeaux. Pendant cette saison, L'OM plia notamment deux fois face aux Lavallois. Cette saison fut malheureusement endeuillée par le décès de Richard Nowacki (28 ans).

Malgré les malheurs qui s'abattirent sur les joueurs de Michel Le Millinaire et la crainte des supporters sur le maintien du club, le Stade Lavallois assura l'essentiel lors de la saison 1978-1979, sa place à l'échelon le plus haut du football français. Le maintien fut acquis lors de l'avant dernière journée face à Monaco où les mayennais ramenaient le point qui les sauva. Trois jours plus tard, le FC Nantes marqua cinq buts à des lavallois fatigués mais l'objectif était atteint. Le club termina seizième devant Valenciennes, Paris FC et Reims. Cet exercice est aussi le dernier de Raymond Kéruzoré sous le maillot tango. Le Finistérien, arrivé en novembre 1975 en compagnie de son compère Souleymane Camara, prend la direction de Brest.

Après un départ décevant et surprenant compte tenu du recrutement de joueurs de qualité, de nombreuses vagues venaient faire tanguer le petit bateau mayennais lors de la saison 1979-1980. Mais, le Stade Lavallois opéra un formidable redressement de situation, se classa au terme de ce championnat treizième et assura ainsi son maintien en D1 malgré une défaite lors du dernier match face au FC Nantes. Un autre point positif, Erwin Kostedde, qui quitta le club cette année là, finira meilleur buteur de cette édition 1979-1980 avec 21 buts comme Delio Onnis alors à Monaco. Le club fit aussi des adieux peu brillants en Coupe de France à Saint Brieuc (défaite 2-0). C'est aussi la création du centre de formation, initiée par Henri Bisson en 1976. Celui-ci est placé sous la direction de Bernard Maligorne.

Lors de la saison 1980-81, le Stade Lavallois passa bien près de la descente puisque le club termina seizième se maintenant grâce à la différence de buts. Un avant centre allemand, Uwe Krause, vivement recommandé par Georges Tripp (ancien lavallois) marqua 23 buts dans la saison et permis au club d'éviter une relégation qui lui tendait les bras au mois de novembre.

Le Stade Lavallois lors de la saison 1981-82 n'en finit pas d'étonner. Après une saison difficile et des moyens financiers relativement faibles par rapport à des équipes comme l'OM ou encore le PSG, le club terminera la saison 1981-1982 à la cinquième place avec 44 points et 44 buts marqués dont 18 par le seul Uwe Krause.

Coupe UEFA


Un nouvelle fois annoncé parmi les relégables, le Stade Lavallois étonna tout son monde lors de la saison 1982-83. Après une bagarre farouche avec l'AS Monaco, les Lavallois damaient le pion aux joueurs de la Principauté et prenaient la cinquième place, synonyme de qualification pour la Coupe UEFA. Cette performance fut saluée dans toute la France et par toute la presse nationale.

Le club mayennais réussit l'exploit d'éliminer le grand Dynamo Kiev au premier tour (0-0, 1-0) avant de tomber au tour suivant, avec les honneurs, contre l'Austria Vienne (0-2, 3-3 après avoir mené 3-0 à la mi-temps). Parallèlement, les Tango réussissent un championnat très honorable.

La fin de saison est en revanche marquée par le départ de Bernard Maligorne pour divergences de points de vue. A l'issue d'une saison 1984-85 où plusieurs jeunes sont lancés dans le grand bain, Henri Bisson annonce qu'il ne renouvellera pas son mandat en juin 1986. Sur le terrain, l'équipe, composée de nombreux joueurs issus du centre de formation, s'assure un maintien aisé.

Evolution des mœurs et des pratiques du football

L'évolution des mœurs et des pratiques du football, l'escalade des salaires est un véritable tourbillon[41] à partir de cette époque (saison 1985-86) et fera revenir le club d'Henri Bisson après sa mort en division inférieure. En mars 1986, on cherche à trouver un nouveau sponsor sans quoi le Stade Lavallois devra "vendre" plusieurs jeunes issus du centre de formation et dont le premier contrat professionnel (de quatre ans) est arrivé à terme : Thierry Goudet, Michel Sorin, Loïc Pérard. Ce nouveau sponsor, les deux co-présidents [42] pensent l’avoir trouvé en la personne de Daniel Hechter. A l’époque, le conseil général de la Mayenne verse 250 000 F par an à l'équipe, et la ville de Laval, 2 Millions de Francs[43]. Le 14 mars, Daniel Hechter refuse de sponsoriser le club[44], et reprend le Racing Club de Strasbourg. L'été 1986 est donc marqué par le départ de Goudet, Sorin et Pérard. Réplié sur une tradition laïque, personnifiée par Le Milinaire et Bisson, le club contrairement à l'A.J. Auxerre de Guy Roux, sera réticent à s'ouvrir vers de nouveaux partenaires.

La saison 1986-87 marquera la première confrontation en décembre 1986 entre le Stade Lavallois et l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie[45]. Tout oppose les deux présidents : Henri Bisson et Tapie. Le club boucle l'exercice 1986-87 en 9e position mais Michel Le Milinaire ne cache pas son inquiétude quant à l'avenir[46]. Paul Lépine, un temps candidat à la succession, se désiste, sa volonté de créer une SEM (société d'économie mixte) n'ayant pas trouvé d'écho (en particulier la possibilité de faire entrer des éléments de la chambre de commerce au comité de gestion du club). C'est donc Louis Béchu, second candidat, qui est élu.

Durant le mois de juillet 1987, neuf joueurs (Patrick Delamontagne, Jacky Paillard, Thierno Youm, Eric Stéfanini...) quittent le club. François Omam-Biyik arrive au club. Le début de saison 1987-88 est très délicat et les Tango sont lanterne rouge après 12 journées. Heureusement, ceux-ci, rejoints à l'automne par François Brisson, relèvent la tête. Ils terminent à la 14e place, en dépit de la blessure de François Omam-Biyik en finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Mais cette fin de saison est tristement marquée par le décès d'Henri Bisson, grand instigateur de la belle épopée du Stade lavallois.

Deuxième division et National

Jean-Luc Dogon, pur produit maison part au Matra Racing. Le chiffre 13 aura porté malheur au Stade Lavallois. Après 13 années passées parmi l'élite, le Stade Lavallois termine sa saison 1989 reléguable, et va donc retrouver la Division 2. Corrigé 8-0 lors de la dernière journée à Lille[47], le club mayennais termine à la 19e place avec 35 points, soit quatre de moins que le Matra Racing justement, premier non relégable. Le Stade Lavallois devient le Stade Lavallois Football Club.

Si les premières saisons, le Stade lavallois se frotte aux ténors de la D2, obtenant même une place de barragiste [48] au printemps 1991, il rentre peu à peu dans le rang. Fin octobre 1992, suite à une saison mi-figue, mi-raisin, à neuf mois du terme de son contrat et après 24 années passées sur le banc mayennais, Michel Le Milinaire est mis à l'écart par le président Jean Py.

Le club dirigé sous la houlette de Bernard Maligorne participe à la 1/2 finale de Coupe de France lors de la saison contre le PSG (défaite 1-0). En 1994, le Stade Lavallois Football Club devient le Stade Lavallois Mayenne Football Club.

Le club mayennais rêve à nouveau de Division 1, lors de la saison 1995-96, sous les ordres de Denis Troch. Au coude à coude avec l'AS Nancy-Lorraine, les Lavallois lâchent prise lors de l'ultime épisode de ce championnat en 42 actes (la D2 comptait alors 22 équipes) en s'inclinant à Perpignan (2-0). Le club participe à la 1/2 finale de Coupe de France lors de la saison 1996-97 contre l'OGC Nice (défaite 0-1).

En 2005, le Stade Lavallois est le dernier club professionnel français qui passe de SEMSL (Société d'économie mixte sportive) en SASP (Société anonyme sportive professionnelle)[49].

Le 5 mai 2006, le Stade Lavallois est officiellement relégué en National. C'était le plus vieux club évoluant en Ligue 2. Après 30 ans de professionalisme, le Stade Lavallois redescend en National. Denis Troch, revenu los de la saison 2005-2006, reste entraineur mais ne réussit pas à faire remonter l’équipe[50]. A l'été 2007, le Stade Lavallois démarre avec un budget diminué, mais conserve son statut professionnel.

Un nouveau président :Philippe Jan et un nouvel entraîneur : Philippe Hinschberger lancent une équipe totalement nouvelle avec de nouveaux joueurs. Symbole, Michel Le Millinaire revient dans l'encadrement du Stade Lavallois dans la cellule recrutement. Lors de la saison 2008-09, après plusieurs saisons en National, le club perd le statut professionnel ainsi que l'agrément de son centre de formation[51]. Le 8 mai 2009, le Stade Lavallois assure sa remontée en Ligue 2 grâce à un match nul face à l'AS Cannes.


Effectif 2009-2010

Nat. Nom Date de Naissance Dernier Club
Gardiens
1 France France John Bruel 1er mars 1988 (21 ans) France AS Saint Etienne
16 France France Arnaud Balijon 17 juin 1983 (26 ans) France liverpool
30 France France Matthieu Pichot 20 septembre 1989 (20 ans) France Formé au club
Défenseurs
2 France France Mickaël Buzaré 30 juin 1976 (33 ans) France liverpool
3 France France Christophe Coué 23 mars 1982 (27 ans) France Clermont Foot
5 France France Jérémy Stinat 15 décembre 1978 (30 ans) France CS Sedan
14 France France Joachim Ichane 27 juin 1986 (23 ans) France Chamois Niortais
19 France France Pierre Talmont 2 avril 1977 (32 ans) France Vannes OC
26 France France Johann Chapuis 15 janvier 1975 (34 ans) France Chamois Niortais
Milieux
25 France France Vincent Le Goff 15 octobre 1989 (19 ans) France FC Nantes
24 France France Fabrice Levrat 18 octobre 1979 (29 ans) France Amiens SC
10 France France Jérôme Lebouc 26 décembre 1979 (29 ans) France Vannes OC
11 France France Fabien Lamatina 3 juillet 1985 (24 ans) Espagne Racing de Ferrol
15 France France Ulrich Le Pen 21 janvier 1974 (35 ans) France FC Lorient
20 France France Fabien Raddas 7 mars 1980 (29 ans) France Paris FC
27 France France Emilien Lepécullier 4 mai 1989 (20 ans) France Formé au club
28 France France Steve Haguy 24 avril 1981 (28 ans) France Vannes OC
4 France France Mathieu Puig 28 mai 1978 (31 ans) France US Boulogne
6 France France Anthony Gonçalves 6 mars 1986 (23 ans) France Formé au club
7 France France Romain Hamouma 29 mars 1987 (22 ans) France Besançon Racing Club
8 France France Didier Neumann 13 janvier 1977 (32 ans) France Montpellier HSC
Attaquants
9 France France Ludovic Genest 18 septembre 1987 (22 ans) France AJ Auxerre
18 France France Romain Jacuzzi 16 décembre 1984 (24 ans) France Chamois Niortais
21 France France Martin Garot 21 mars 1988 (21 ans) France Formé au club
22 Drapeau du Gabon Gabon Fabrice Do Marcolino 14 mars 1983 (26 ans) France Angers SCO
23 France France Antoine Grellier 4 février 1988 (21 ans) France Formé au club

Résultats

Championnat

Coupe de France

Coupe de la ligue

Coupe Gambardella

  • 1984 : Le Stade Lavallois s'impose en finale aux tirs aux buts face à Montpellier (4 à 2 au tab).

Parcours européen

Supporters

L'affluence record date du 24 août 1979, lorsque la réception de l'AS Saint-Étienne réunissa 20 849 spectateurs.

On compte aujourd'hui deux groupes de supporters : les socios groupe historique et les Diablos 53 qui sont célèbres pour être à la fois un groupe important mais faisant preuve de beaucoup d'inertie quand il s'agit de chauffer l'ambiance. Enfin, il existe des supporters indépendants non négligeables comme les SL indeps 74.

Derbys et principaux rivaux

Laval ne dispute pas actuellement de réel derby historique. De 1902 à 1930, Laval rencontre le voisin du Stade Rennais dans les mêmes championnats : USFSA Bretagne, Division d'Honneur Ouest. Les deux clubs se retrouvent par la suite en D1 et D2 de 1975 à 1994. Lors de sa période en D1 (1976-1989), Laval affronte aussi le FC Nantes.

Les autres derbys, plus récents sont face au SCO Angers, et au Mans. La rivalité avec Angers a pris de l'importance lors des nombreuses cohabitations en Ligue 2 et National des deux clubs ces dix dernières années. Des incidents ont eu lieu lors du match amical entre Angers et Laval disputé le 14 juillet 2009 à Mayenne[52].

Le derby contre le Mans a vu sa dernière confrontation aboutir à une victoire muciste un but à zéro en seizième de finale de la coupe de la ligue 2007/2008. Depuis la saison 2004/2005, les deux équipes n'évoluent plus dans la même division, Le Mans étant passé en L1 et Laval ayant été relégué en national.[53][54]

Dirigeants

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Les présidents successifs du Stade Lavallois
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Entraineurs

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Les entraîneurs[61] successifs du Stade Lavallois
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Les entraîneurs successifs du centre de formation du Stade Lavallois
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Joueurs emblématiques

Les internationaux

Voici la liste des deux joueurs lavallois sélectionnés en équipe de France.

CL Nom Poste Première Sel. Dernière sel. selections à Laval total Sélections
1 France Raymond Keruzoré milieu 1976 1978 2 2
2 France Jean-Pierre Tempet gardien de but 1982 1983 5 5
TOTAL 2 internationaux 7 7

Joueurs français


Joueurs étrangers


Arbitres français (anciens joueurs)


Voir aussi

Bibliographie

Notes et références

  1. Nouveau Président, sur laval.maville.com
  2. Journal souvenir Allez Laval, Comité des fêtes du Stade Lavallois, juin 1969.
  3. Michel Jouneaux, Le Stade Lavallois, p. 19.
  4. Défaite (septembre 1902): 5 à 1.
  5. Nombre de clubs sont issus de ces patronages : La Tour-d'Auvergne de Rennes, les Cadets de Bretagne, les Korrigans de Vannes, la Stade Charles-de-Blois de Guingamp ou l'Armoricaine de Brest (aujourd'hui Stade brestois), notamment. Georges Cadiou, op. cit., p.24
  6. L'article premier stipulait qu'elle interdisait "toute discussion ou manifestation politique ou confessionnelle".
  7. Claude Loire, Le Stade rennais fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Apogée, 1994, p.14.
  8. Premier du nomn et différent du FC Nantes.
  9. Jusqu'en 1914.
  10. On trouve dans le championnat de deuxième série, une autre équipe de la Mayenne, la Laïque d'Ernée.
  11. Michel Jouneaux, Le Stade Lavallois, p. 19.
  12. Claude Loire, op. cit., p.73
  13. Claude Loire, op. cit., p.74
  14. Claude Loire, op. cit., p.75.
  15. Après des rayés vert et blanc.
  16. Regroupant les départements bretons, le Maine-et-Loire, la Sarthe et la Mayenne.
  17. En mémoire à un joueur mayennais décédé prématurément à l'âge de 29 ans.
  18. Devant 4 000 spectateurs.
  19. Michel Jouneaux, Le Stade Lavallois, p.20.
  20. Il succéde à Eugène Brault.
  21. L'équipe est composée de Gaston Desmoulières, d'André Aubin, de Louis Béchu, de Pierre Caris, de Patinowski, de Jacques Pott, de Nemesio Garcia, de Maurice Belloche, d'André Collet et de Lucien Visignol. Émile Vrand y joue pendant quelques mois. Alain Lachèze et Christian de Vaufleury y débutèrent avant de devenir footballeur professionnel.
  22. Il gagne 1 à 0 contre les Gars de Saint-Thivisiau Landivisiau.
  23. Ou Promotion d'Honneur, nouvellement créée.
  24. L'équipe rencontre en poule finale, les champions des deux autres groupes de la ligue de l'Ouest, le Stade pontivien (1-1) et le Stade léonard de Saint-Pol-de-Léon (5-2). Pontivy battant Saint-Pol-de-Léon 3 à 2, le Stade Lavallois accède à la DH grâce au plus grand nombre de buts marqués. On trouve dans l'équipe : André Sorel, Nemesio Garcia, Guy Morillon, Israël Recio, Jean Barré, André Genest, René Mabilais, Pierre Coquais, Jacques Ferette, Maurice Gaumer, Yves Borrère, André Douguet, Jean Boisseau et François Quillivic.
  25. L'entraîneur André Sorel, présent depuis 1954 est démis de ces fonctions et remplacé par Robert Heuillard.
  26. Après une défaite lors de la dernière journée face au Stade briochin.
  27. Gérard Bellon, Michel Le Millinaire; Jean-Claude Bouricer, Jean-Michel Brémaud, Henri Mauduit, Jacques Lareide, René Mabilais, Yves Le Pennec, Jacques Ferette, Maurice Gaumer, Jean Barré, André Douguet, Jean Boisseau, François Quivillic, Paul Gendry et Bernard Lemée.
  28. Bernard Josse, Rémy Lebret, Jacques Lereide, Robert Mazurais, Jean Thomas, Jean-François Fort, Jean Troadec, Celzo Alsonso, Yves Le Pennec, Jacques Ferrette, Michel Delaroux, Maurice Gaumer, Michel Bouvier, Jacques Monnet, Serge Gauthier, Jacques Guégan et Jean Vannesse.
  29. Avec 11 points devant le SO Cholet. 64 buts marqués, contre 14 encaissés.
  30. En gagnant 6 à 0 contre le Stade de Lesneven.
  31. Avec 9 points devant Blois, et 10 devant le FC Rouen. 49 buts marqués, contre 25 encaissés.
  32. n poule de finale, le Stade affronte Calais (défaite 1-0 dans le Nord et victoire 5-0 à Laval) puis 2 fois l’équipe de Bergerac (4-1 à Bergerac et 3-0 à Laval).
  33. Défaite au 1er tour de la phase finale de CFA. Battu 2 à 0 à Bourges, par Montélimar.
  34. L'équipe termine 12ème du Groupe Centre.
  35. En conflit avec Bernard Lemoux, président du Stade rennais.
  36. Michel Jouneaux, Le Stade Lavallois, une histoire, Siloë, 1994, p.38.
  37. Ils étaient tous les deux originaires de la même région.
  38. Au cours d'un interview télévisé en 1993, il avoua qu'il se sentait très à l'aise pour commenter n'importe quel match de football, sauf un Rennes-Laval acr son affection pour les deux clubs rimait avec affection. Michel Jouneaux, Le Stade Lavallois, une histoire, Siloë, 1994, p.39.
  39. 25 oui, 8 non, une abstention.
  40. Le premier match est une défaite à Bastia (1-3).
  41. Bernard Tapie, Jean-Luc Lagardère, Claude Bez.
  42. Louis Béchu et Paul Lépine.
  43. Dont 50 % en subventions directes avec la taxe sur les spectacles. Cette somme représente l’équivalent de 40 F par habitant.
  44. Je renonce dans la mesure où je n’ai pas eu assez de garanties financières de la part de la mairie de Laval. Mis en cause, André Pinçon répond : Je ne montrerai pas à quelqu’un comment entraîner une équipe de foot, mais au plan comptable je m’y connais. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait une erreur, Laval ne peut aller au-dessus de ses moyens.
  45. Match nul 0-0 à Laval.
  46. Dans les colonnes de Ouest-France du 3 mars 1987, l'entraîneur confie : « J'ai la conviction qu'à Laval et dans la région, il y a des gens qui n'attendent que le jour où l'on se cassera la figure. Il y a mille façons d'aider un club. Les moyens mis à la disposition des autres clubs grandissent. Les nôtres perdent de leur force. Le fossé s'agrandit. ».
  47. Dont un but sur pénalty de... Bernard Lama !!!.
  48. Battu par Strasbourg.
  49. Il se dote ainsi de structures juridiques plus conformes aux exigences du football moderne. Les actionnaires se divise en trois entités :
    • (69,70 %) Le pôle dit « industriel » regroupe six groupes économiques mayennais de premier plan : le groupe Actual, le groupe Lactalis, le centre E.Leclerc Laval/Saint-Berthevin, le Groupe Lucas et le groupe Séché,
    • (24,24 %) Le regroupement de PME, en fait de vingt-six petites et moyennes entreprises qui se sont regroupées en une Société Anonyme simplifiée à capital variable, la SAS Tango Entreprises,
    • (6,06 %) L'Association Stade lavallois.
  50. Il rejoint Troyes en Ligue 2.
  51. Francis Coquelin, formé au club, part en juin 2008 à l'« Academy » d'Arsenal, qui compte des joueurs âgés de 9 à 21 ans. Le Stade lavallois, bien que perdant son statut professionnel, récupére une indemnité de formation, versée gracieusement par Arsenal. Quelques années auparavant, c'était Djimmy Traoré qui rejoignait Liverpool.
  52. Ouest-France - Première défaite très anecdotique des tangos
  53. Rudi Garcia dira à propos du dernier derby de coupe de France: "Cette idée de derby, c'est plutôt un truc de supporteurs. On voit bien que pour eux, il existe un fort engouement autour de la rencontre. Mes joueurs sont très jeunes et peu possèdent une culture derby.". Le derby entre Laval et Le Mans est cependant quasi-inexistant aujourd'hui, même s'il marque une passation de pouvoir puisque dès 1998, le stade Lavallois possédait de meilleurs infrastructures et une meilleure notoriété. En l'espace de dix ans, les rôles se sont inversés et ce sont désormais les manceaux qui prennent le rôle de favoris. Mickaël Buzaré, joueur de Laval dira à propos du derby en 2007: "Cela s'est petit à petit inversé mais, surtout, Le Mans est tombé sur une bonne année et a eu l'opportunité de monter en L1. Après, ils ont bien géré et, malgré une première descente, ils ont conservé leurs acquis et su enclencher. Comme nous sommes descendus en National, le fossé s'est creusé d'un coup.".
  54. http://www.lemans.maville.com/actu/muc72_detail_-Laval-Le-Mans-vous-avez-dit-derby-B-B-_11467-447281_actu.Htm
  55. Président de la section football.
  56. Président de la section football.
  57. Président de la section football.
  58. Président de la section football.
  59. Président du Directoire.
  60. Président du Directoire. PDG de l'entreprise "Bleu Blanc".
  61. France - Entraineurs
  62. Il était professeur de philosophie au Lycée Henri Rousseau de Laval.

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