Star Wars

Star Wars
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Star Wars

Star Wars une saga de fiction
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« Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…. »[Note 1]
Genres
Science-fiction, space opera
Thèmes
 -   Chevalerie

 -   Initiation
 -   Films de cape et d'épée

Origine
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Support utilisé Film
Auteur George Lucas
Langue de création Anglais
Année de création 1977
Inspirations Œuvres de fiction et réalité
Public
 -   Grand Public
États de développement
Supports couverts
 -   Bande dessinée

 -   Film d'animation
 -   Roman
 -   Film

 -   Jeu vidéo
Catégories
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Images supplémentaires
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Ancien logo français de Star Wars
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Star Wars ou La Guerre des étoiles, est une épopée cinématographique de science-fiction créée par George Lucas, emblématique du genre space opera, constituée de six longs-métrages réalisés entre 1977 et 2005. L'univers des films se retrouve également dans de nombreux produits dérivés conçus ou non sous l'égide de Lucas : romans, bandes dessinées, jeux vidéo, séries... L'histoire se déroule dans une galaxie lointaine et raconte la lutte entre les chevaliers Jedi et les Sith, avec pour personnage central Anakin Skywalker, qui cède à la tentation du côté obscur de la Force pour devenir Dark Vador.

L'univers Star Wars est une version moderne revisitée et inspirée des chevaliers de la Table ronde et de la tragique légende d'Œdipe évoquée par la relation entre Luke Skywalker et son père, le seigneur Dark Vador. Il reprend l'idée des héros devant lutter contre un ennemi funeste et dont seul le courage, la droiture, et autres valeurs chevaleresques, leur permettent de triompher de leur adversaire, incarnation du mal.

Les six films réalisés ont la particularité de ne pas avoir été tournés dans l'ordre chronologique de l'histoire : ainsi les épisodes IV, V et VI sont sortis entre 1977 et 1983, tandis que les I, II et III sont sortis entre 1999 et 2005. Apparus à une époque où la science fiction connaissait relativement peu de succès au cinéma, et inspirés de séries des années 1930 telles que Flash Gordon, les trilogies Star Wars ont constitué, dès la sortie du premier film, une véritable révolution en termes de technique, et même sur le plan populaire puisqu'ils sont les premiers à connaître un très fort développement des produits dérivés de la saga.

L'impact sur la culture populaire de la série est assez fort et entraîne maintes parodies et références, comme La Folle Histoire de l'espace de Mel Brooks. Nombre de communautés de fans se forment et organisent des conventions et autres manifestations. L'impact est également fort sur le cinéma et plusieurs réalisateurs comme Peter Jackson ont déclaré avoir beaucoup appris de George Lucas.

Sommaire

Univers

Article détaillé : Univers étendu de Star Wars.

L'univers de Star Wars se déroule dans une galaxie théâtre d'affrontements entre les Chevaliers Jedi et les Seigneurs Noirs des Sith, personnes sensibles à la Force, champ énergique mystérieux leur procurant des pouvoirs psychiques. Les Jedi maîtrisent le Côté Lumineux de la Force, pouvoirs bénéfiques et défensifs, pour maintenir la paix dans la galaxie. Les Sith utilisent le Côté Obscur, pouvoirs nuisibles et destructeurs, pour leurs usages personnels et pour dominer la galaxie[1].

Histoire

Article détaillé : Chronologie de la saga Star Wars.

La République Galactique a été fondée pour amener la paix dans la galaxie, mais tout au long de son existence, elle a été secouée par des sécessions et des guerres, notamment contre l'Empire Sith. Les Jedi réussissent en théorie à éliminer les Sith et la galaxie retrouve la paix et la prospérité[2].

Après des millénaires d'existence, la République montre d'innombrables failles et se trouve fragilisée. Un politicien du nom de Palpatine qui se trouve être un Sith, profite de ces faiblesses pour se faire élire Chancelier Suprême[3]. Lors de la Guerre des clones, il se voit offrir les pleins pouvoirs par le Sénat Galactique[4]. Lorsque la guerre prend fin, il réalise un coup d'État en proclamant la naissance de l'Empire galactique, élimine la plupart des Jedi et fait d'Anakin Skywalker un Sith qui prend pour nom Dark Vador[5]. Ces événements sont relatés dans la prélogie, ainsi que dans les séries Clone Wars et plusieurs récits de l'Univers étendu.

Vingt ans plus tard, l'Empire fait régner la terreur dans la galaxie et opprime les espèces non-humaines. Les Jedi, massacrés, sont réduits à un très faible nombre d'exilés et traqués sans répit par Dark Vador. C'est dans ce climat d'oppression que naît l'Alliance Rebelle avec pour but de rétablir la République. Lorsque la nouvelle arme de l'Empire, l'Étoile de la Mort, est déclarée opérationnelle, les rebelles lancent un assaut qui se solde par la destruction de la station grâce à un jeune homme maîtrisant la Force, Luke Skywalker[6]. Entraîné par les maîtres Obi-Wan Kenobi et Yoda, il devient un puissant Jedi. Lors d'un combat contre Dark Vador, ce dernier lui révèle qu'il est son père[7]. Les rebelles apprennent finalement que l'Empereur supervise la construction d'une nouvelle Étoile de la Mort et lancent un assaut sur celle-ci. Luke y affronte Vador, qui gagne sa rédemption en se sacrifiant et en tuant son maître pour sauver son fils. Cette bataille marque la destruction de la deuxième station. Ces événements sont ceux de la trilogie originale[8].

Si l'histoire des films s'arrête ici, la galaxie de Star Wars poursuit son histoire dans les romans de l'Univers étendu. L'Empire Galactique se voit énormément fragilisé par la mort de son empereur et l'Alliance Rebelle se transforme en Nouvelle République. L'Empire, qui subit de nombreux coups d'État pour prendre son contrôle, et qui perd la plupart de son territoire au profit de la Nouvelle République, prend fin. Cependant les derniers impériaux s'organisent et forment les Vestiges de l'Empire. La jeune République, aidée par le Nouvel Ordre Jedi, doit les affronter dans une guerre qui dure des années avant qu'une paix ne soit signée[9]. Elle est cependant envahie peu après par des êtres extra-galactiques, les Yuuzhan Vong. Malgré la défaite de ces derniers, la plupart des planètes de la galaxie ont été lourdement touchées ou rendues inhabitables. La Nouvelle République prend fin et l'Alliance Galactique la remplace[10]. Cependant, un Nouvel Empire Galactique est instauré. Aidé par le Nouvel Ordre Sith, il provoque la chute de l'Alliance galactique et fait une nouvelle fois régner la terreur et la tyrannie dans la galaxie[11].

Technologie

Article détaillé : Technologie de Star Wars.
Un sabre laser, arme symbolique des Jedi et Sith dans la saga.

L'histoire se déroule dans un univers de haute technologie. Les Jedi et Sith se battent au sabre laser, capable de traverser la plupart des matières. Malgré son nom, sa nature reste inconnue : le nom original, « lightsaber » (« sabre de lumière », ou « sabre lumineux »), désigne mieux l'aspect mais est moins explicite. Une exposition à la Cité des sciences explique qu'un laser ne pourrait pas produire cet effet, mais que du plasma confiné par un champ magnétique correspondrait mieux[12].

Les voyages spatiaux sont courants dans la galaxie. Grâce à la technologie de l'hyperpropulsion, les vaisseaux sont capables de voyager rapidement d'une planète à l'autre. Les différentes factions utilisent aussi des vaisseaux de guerre tels que les destroyers stellaires, devenus dans les films symboles de l'Empire, ou encore les chasseurs X-wing comme celui de Luke Skywalker[6]. Les pistolets lasers sont les armes les plus courantes dans la saga. Des véhicules très perfectionnés apparaissent également durant les batailles, à l'instar des gigantesques TB-TT qui marquent le début de l'épisode V[7].

Les droïdes sont également très présents, utilisés à des fins civiles ou militaires. Les plus visibles sont R2-D2 et C-3PO, présents dans les six films de la saga[6]. L'armée de la Confédération des Systèmes Indépendants, dans la prélogie, est pour sa part entièrement composée de droïdes de combat[4].

Planètes

Article détaillé : Liste des planètes de Star Wars.
Un décor de Tatooine en Tunisie pour le tournage de l'épisode I.

L'univers de Star Wars met en scène de nombreuses planètes. Certaines reviennent dans la plupart des films comme Tatooine, planète désertique où grandissent Anakin et Luke Skywalker, ou encore Coruscant, œcumenopole, centre physique et politique de la galaxie. Un grand nombre de planètes s'inspirent d'un type de paysage particulier comme Mustafar qui offre un paysage volcanique de désolation ou Hoth, planète balayée par des tempêtes de neige. Au contraire, des planètes ressemblent fortement à la Terre, à l'image de Naboo ou Alderaan. Par ailleurs, si des planètes ou des lunes volcaniques telles que Mustafar, ou recouvertes de forêt comme Endor n'ont jamais été découvertes, certaines originalités imaginées dans la saga sont scientifiquement avérées. Ainsi, le double coucher de soleil sur Tatooine est possible, dans la mesure où il existe effectivement des systèmes planétaires autour de deux étoiles. Le surnom de « Tatooine » a même été donné au système HD 188753 à cause de sa triple étoile[13].

D'autres planètes, telles que Corellia ou Kessel, sont simplement citées dans les films. Elles ont ensuite été détaillées dans les romans, bandes dessinées et jeux vidéo de l'univers étendu. Ainsi, Corellia est le théâtre de certains événements des romans de La Trilogie Corellienne de Roger MacBride Allen ou encore de la Trilogie de Han Solo[14].

Espèces

Article détaillé : Espèces de Star Wars.
Un fursuit de Wookiee (à gauche) et un cosplay de Jawa (à droite).

La galaxie de Star Wars est cosmopolite, constituée de nombreux peuples. La race humaine est l'espèce la plus répandue, mais de nombreuses autres espèces sont présentées. Certaines sont humanoïdes, comme les Gungans, des hippo-escargocéphales, ou les Neimoidiens, financiers corrompus à la peau verdâtre présents dans la prélogie. D'autres s'inspirent des animaux, à l'image des Wookiees, imposantes créatures humanoïdes poilues et des Ewoks, sortes d'oursons[8].

Certaines restent mystérieuses comme la race de Yoda : seuls trois représentants de cette espèce apparaissent dans l'univers de Star Wars et gardent volontairement le secret de leur espèce. Les Jawa demeurent tout aussi mystérieux, leur visage restant inconnu, caché par un manteau[6].

Les espèces présentes dans la trilogie originale sont pour la plupart des espèces humanoïdes, la technique étant alors limitée par les effets spéciaux de l'époque. La prélogie offre des espèces plus variées grâce à l'avancée technologique. Ainsi, Nick Dudman qui a travaillé à la conception des créatures sur Le Retour du Jedi et La Menace fantôme explique que le bond de 15 ans entre les deux films a radicalement changé la façon de concevoir les personnages, avec notamment l'apparition des images de synthèse[15].

Films

Article détaillé : Star Wars (films).

Trilogie originale (1977 - 1983)

Synopsis

Articles détaillés : épisode IV, épisode V et épisode VI.

L'épisode IV débute lorsque Dark Vador capture la princesse Leia qui a dérobé les plans de la station de combat de l'Empire, l'Étoile Noire. Cette dernière utilise les droïdes R2-D2 et C-3PO pour appeler au secours le Jedi Obi-Wan Kenobi. En chemin, ils sont récupérés par le jeune Luke Skywalker, fermier de Tatooine. Avec l'aide du Jedi, du contrebandier Han Solo et de son copilote Chewbacca, il parvient à libérer la princesse qui peut ainsi fournir les plans à ses alliés rebelles. Ceux-ci parviennent à identifier le point faible de la station de l'Empire et lancent une offensive sur celle-ci. L'apogée du film est atteinte lors de l'attaque rebelle sur la station, qui se solde par une victoire, malgré de nombreuses pertes[6].

L'épisode V commence par une grande bataille, lorsque l'Empire attaque la base rebelle de Hoth. Dans la débandade qui s'ensuit, les héros se retrouvent séparés. Leia, Chewbacca, Solo et C-3PO doivent en effet faire face à une panne de leur vaisseau, et se réfugient chez un ancien ami du contrebandier, Lando Calrissian. Dans le même temps, Luke Skywalker suit un entraînement sur Dagobah auprès du sage maître Yoda. Vador tente de l'attirer auprès de lui pour en faire un puissant allié de l'Empire, et emprisonne ses amis pour le faire venir. Luke l'affronte tandis que ses compagnons réussissent à s'échapper. Han Solo est, pour sa part, emprisonné, piégé dans un bloc de carbonite, pour être offert à Jabba le Hutt envers qui il avait des dettes. Lors de son duel, Vador apprend à Luke qu'il est son père. Celui-ci, plutôt que de se rendre, choisit de se jeter dans le vide et est sauvé in extremis par ses amis[7].

Le début de l'épisode VI présente le plan mis au point par les héros pour secourir Solo des mains de Jabba. Il se révèle être un succès, et se solde également par la mort du Hutt. Dans le même temps, l'Empire met au point une deuxième Étoile Noire, dont la construction est supervisée par l'Empereur Palpatine lui-même. Les rebelles voient donc là une occasion de frapper, d'autant que la station semble vulnérable. En réalité, cette faiblesse n'est que feinte et il s'agit d'un piège destiné à éliminer les rebelles, mais l'intervention du peuple des Ewoks permet de retourner la situation. De plus, Luke affronte l'Empereur et Vador. Alors que Palpatine se prépare à achever son fils, Vador change d'avis et tue son maître. Il meurt peu après tandis que les rebelles célèbrent la fin de l'Empire[8].

Des débuts difficiles mais un succès sans précédent

Mark Hamill, interprète de Luke Skywalker, en 1978.

Le scénario de Star Wars est apparu dans l'esprit de George Lucas au début des années 1970. Le premier scénario apparaît en 1973 sous le titre Le Journal des Whills, et raconte les aventures du Jedi Mace Windy[16] : certains éléments qui y apparaissent, comme la structure de l'Ordre Jedi, n'apparaîtront finalement que dans la prélogie, 25 ans plus tard[17]. Le premier projet intitulé The Star Wars apparaît au mois de mai : en 14 pages, Lucas résume globalement les aventures du Général Skywalker. Progressivement, Lucas étoffe son scénario, y ajoutant des personnages, des lieux, des concepts, qui n'apparaîtront parfois que bien plus tard[18]. Il devient alors impossible de faire tenir toute l'histoire dans un seul film. Lucas pense alors devoir réaliser trois trilogies, et décide de commencer par la trilogie centrale[19].

Cependant, l'époque n'est pas favorable aux films de science-fiction, et les studios de cinéma ne sont pas tentés par le film. Le succès de son film American Graffiti permet cependant à Lucas d'obtenir un contrat pour Star Wars avec la 20th Century Fox[19]. Celui-ci demande de ne toucher que les revenus de la vente des produits dérivés, tout en espérant pouvoir faire les trois films malgré l'échec probable du premier. Lucas parvient par ailleurs à défendre le potentiel de ses films en faisant appel au dessinateur Ralph McQuarrie qui illustre son scénario, mettant au point certains personnages[19].

Dans les rôles principaux, le réalisateur décide d'engager des acteurs débutants : Mark Hamill, déjà connu à la télévision, et Carrie Fisher, fille d'acteurs reconnus, sont finalement choisis pour interpréter Luke Skywalker et Leia Organa[20]. Harrison Ford est pour sa part tout d'abord rejeté (car il a déjà joué avec Lucas), mais le réalisateur change d'avis après l'avoir vu donner la réplique aux acteurs pendant les auditions, et lui donne le rôle de Han Solo. Pour jouer le rôle du sage Obi-Wan Kenobi, un acteur plus établi est choisi : Sir Alec Guiness[21].

La réalisation de l'épisode IV se révèle assez désastreuse : les studios se montrent de plus en plus pressants à mesure que les coûts de tournage augmentent. Les séquences tournées en Tunisie sont troublées par le climat et les problèmes techniques. La suite du tournage, dans des studios londoniens, est marquée par un rythme de travail effréné[22]. Qui plus est, les projections test du film (dont il manque alors la musique et les effets spéciaux), peinent à convaincre. L'échec semble programmé, et la sortie n'est prévue que dans 37 salles de cinéma à travers les États-Unis, en 1977. Le succès est cependant immédiat, et les retombées générées par les ventes de produits dérivés permettent à Lucas d'envisager la suite de ses films[23].

Cependant, l'état de santé du réalisateur s'est fortement dégradé lors du premier tournage, en particulier à cause du stress et du calendrier serré. S'il continue à écrire le scénario et à s'impliquer dans la production, Lucas laisse donc sa place de réalisateur à un cinéaste confirmé, Irvin Kershner, qui se charge de la réalisation de l'épisode V : L'Empire contre-attaque. Le film implique des effets spéciaux plus imposants et plus de moyens, mais le succès assuré évite les problèmes connus précédemment. Il sort en 1980 et est un succès critique et commercial[24]. L'épisode VI est, pour sa part, réalisé par Richard Marquand[25]. Cependant, celui-ci déçoit Lucas, qui se montre plus présent[26]. Le film sort en 1983 et marque, pour 15 ans, la fin de Star Wars.

Prélogie (1999 - 2005)

Synopsis

Articles détaillés : épisode I, épisode II et épisode III.
Un fan déguisé en clone de la 501ème Légion, soldat de la République dans la prélogie.

L'épisode I débute 32 ans avant les événements de l'épisode IV. Deux Jedi, Qui-Gon Jinn et son apprenti Obi-Wan Kenobi sont chargés d'enquêter sur une crise politique touchant la planète pacifique de Naboo. Celle-ci est envahie, et sa reine, Padmé Amidala, fuit la planète avec les Jedi pour plaider sa cause devant le Sénat, sur Coruscant. En chemin, le groupe s'arrête sur Tatooine pour réparer son vaisseau, et y rencontre un jeune esclave, Anakin Skywalker qui présente de fortes affinités avec la Force. Il rejoint finalement le groupe. Les héros se rendent vite compte que le Sénat ne fera rien pour les aider, et repartent sur Naboo mener eux-mêmes la libération de la planète, tandis que le sénateur Palpatine profite de la crise pour accéder au pouvoir. Sur Naboo, un mystérieux Sith, Dark Maul tue Qui-Gon, avant d'être tué par Obi-Wan. La planète est finalement libérée, et Anakin entame une formation de Jedi, tandis que les maîtres Yoda et Mace Windu s'interrogent sur un possible retour des Sith[3].

Dix ans plus tard se déroule l'épisode II. La République envisage de créer une armée pour lutter contre les forces séparatistes qui prennent de l'importance dans la galaxie. Obi-Wan Kenobi est chargé de retrouver la trace d'un mystérieux tueur, et découvre qu'une armée de clones a déjà été commandée par la République, de façon non officielle. Dans le même temps, Anakin doit maintenir la sénatrice Amidala en sécurité, et tous deux tombent amoureux. Kenobi est finalement fait prisonnier par les séparatistes, et Anakin vient à son secours avec la sénatrice, tandis que le Sénat vote les pleins pouvoirs au chancelier Palpatine, qui proclame la création d'une Grande Armée de la République. Celle-ci, menée par les Jedi, intervient pour secourir les héros, déclarant de fait la guerre des Clones. Peu après la bataille, Anakin épouse secrètement Padmé sur Naboo, la planète natale de la sénatrice[4].

L'épisode III débute lorsque les Jedi Skywalker et Kenobi sauvent le chancelier capturé par les séparatistes durant la guerre. Peu à peu, l'influence de ce dernier devient de plus en plus forte. Dans le même temps, les Jedi suspectent de plus en plus la présence d'un Seigneur Sith dans les hautes sphères du pouvoir. Alors que des chevaliers sont envoyés lutter aux quatre coins de la galaxie avec leurs bataillons de clones, Anakin découvre que le chancelier est le Seigneur Sith en question. Cependant, ce dernier lui explique avoir les moyens de sauver Padmé d'une mort jugée certaine. Anakin empêche alors les Jedi de tuer le Sith en s'interposant dans son duel contre Mace Windu. Palpatine en profite pour éliminer le maitre Jedi, et décrète ensuite l'ordre 66 : tous les chevaliers sont éliminés par leurs clones. Certains, cependant, échappent au massacre : Yoda et Obi -Wan en tête. Le premier part affronter Palpatine, nouvellement autoproclamé Empereur, et échoue. Dans le même temps, Obi-Wan affronte Anakin, devenu le Seigneur Vador, et le laisse pour mort, atrocement brûlé. Tandis que Palpatine fait opérer Vador, désormais enfermé dans une imposante armure noire, Padmé donne naissance à deux enfants, Luke et Leia, avant de mourir. Le premier est confié à son oncle et sa tante sur Tatooine, tandis que la seconde est élevée par la famille royale d'Aldérande[5].

Réalisation : le retour de Lucas aux commandes

Hayden Christensen, qui tient le rôle d'Anakin Skywalker dans les épisodes II et III, en 2005.

Le scénario de la prélogie était déjà ébauché depuis les années 1980. Ainsi, le fait qu'Anakin soit gravement brûlé dans un volcan, ou encore le fait que l'Empereur soit nommé Palpatine, bien que non mentionnés dans les films de la trilogie originale, sont déjà expliqués dans le roman du Retour du Jedi, paru à la même époque que le film. De même, certains faits et lieux, comme Kashyyyk, la planète des Wookies, ou Coruscant, la capitale de la République, apparaissent dans des livres antérieurs à la saga. Lucas s'attaque à la rédaction précise du scénario en 1994. Il a en effet attendu que les effets spéciaux soient à la hauteur de ses besoins pour pouvoir réaliser sa trilogie.

Contrairement à ce qu'il a fait pour la trilogie originale, Lucas choisit cette fois-ci des acteurs jeunes, mais qui ont déjà fait leurs preuves : Natalie Portman s'est ainsi illustrée dans Léon, et Ewan McGregor dans Trainspotting. Des acteurs plus prestigieux sont également engagés : Liam Neeson interprète Qui-Gon Jinn, Samuel L. Jackson joue Mace Windu, tandis que Christopher Lee fait son retour au cinéma dans le rôle du comte Dooku. Ian McDiarmid, après une carrière dans le théâtre classique britannique, reprend le rôle de Palpatine qu'il avait déjà tenu dans le Retour du Jedi. Enfin, un certain nombre de personnages sont désormais totalement virtuels comme Yoda ou Jar Jar Binks.

Les trois films sont réalisés par Lucas, contrairement à ce qui s'était fait dans la trilogie originale. Bien que l'informatique et les décors virtuels soient très utilisés, des décors réels sont aussi le théâtre de l'action. L'équipe du film tourne ainsi en Italie et en Tunisie. La Menace fantôme sort en 1999 et marque le retour de Star Wars sur les écrans. Cependant, la critique se montre mitigée[Note 2]. L'Attaque des clones sort pour sa part en 2002. La Revanche des Sith ouvre de son côté le festival de Cannes de 2005 : le film marque un lien entre les deux trilogies et contient de fait un certain nombre de références aux autres films[Note 3].

Accueil critique et commercial de la saga

Les films de la trilogie originale sont très appréciés par la critique, unanime sur leur réussite[27]. Un nouvel espoir est nommé 11 fois pendant la cérémonie des Oscars de 1978[28] et reçut sept oscars dont les meilleurs effets visuels, ce qui est rare pour un film de science-fiction[29]. L'Empire contre-attaque reçut l'oscar du meilleur son et un oscar pour ses effets visuels[30]. Le Retour du Jedi reçut un seul oscar, aussi pour ses effets visuels[31].

Les films de la prélogie ont été beaucoup moins bien accueillis par la presse et le public, La Menace fantôme n'ayant que trois nominations aux Oscars sans en remporter un seul[32]. Au contraire, il est nommé huit fois au Razzie Awards[33] et remporte le pire second rôle pour Jar Jar Binks[34]. L'Attaque des clones et La Revanche des Sith ne remportèrent pas d'Oscar et ne furent nommés qu'une fois, respectivement pour les meilleurs effets visuels[35] et pour le meilleur maquillage[36].

Projet ou rumeurs de troisième trilogie

Lorsqu'il a commencé l'écriture de Star Wars, George Lucas a progressivement envisagé de réaliser trois films, puis trois trilogies. La trilogie centrale étant, selon lui, la plus commerciale, c'est par celle-ci qu'il a débuté. La première trilogie, ou prélogie est pour sa part réalisée vingt-cinq ans plus tard[37]. La troisième trilogie a été mentionnée à de nombreuses reprises, au point de devenir une véritable légende urbaine. Ainsi, lors de la sortie du Retour du Jedi en 1983, Time Magazine annonçait déjà les deux autres trilogies. Si le résumé des épisodes I, II et III est déjà ébauché, celui des VII, VIII et IX est alors décrit comme très vague, bien que les acteurs Mark Hamill, Harrison Ford et Carrie Fisher doivent reprendre leurs rôles pour le tournage, à condition qu'ils aient l'air assez vieux[38].

George Lucas a cependant déclaré à de nombreuses reprises que le scénario avait été modifié, et que l'épisode VI marquait la fin réelle de la série[39]. Selon lui, l'histoire de Star Wars est celle d'Anakin et Luke Skywalker, et elle s'achève à la fin de l'épisode VI. De même, Gary Kurtz, producteur des épisodes IV et V, a dévoilé les scénarios prévus pour la saga en neuf épisodes. Selon cet interview, la saga en neuf épisodes supposait que l'Empereur n'apparaisse que dans le neuvième, confirmant que l'épisode VI tel que réalisé ne laisse pas la porte ouverte aux suites initialement prévues[40]. Dans une autre interview, il précise que les projets concernant ces films étaient très vagues[41].

Lucas a également déclaré ne pas avoir de réponse quand on lui demande ce qui se passe après Le Retour du Jedi[42]. Des rumeurs et de fausses interviews fleurissent régulièrement sur Internet pour annoncer les épisodes VII, VIII et IX, et sont condamnées par Lucasfilm qui a parfois pris des mesures à l'encontre des auteurs des canulars[43].

Univers étendu

Article détaillé : Univers étendu de Star Wars.

L'univers étendu de Star Wars désigne toute l'histoire de la saga relatée sur un support autre que les films. George Lucas considère que l'univers de Star Wars se divise en trois ensembles. La première catégorie regroupe ce sur quoi le réalisateur a un contrôle direct : les films et séries télévisées. Le deuxième groupe regroupe les produits officiels qui ne sont cependant pas du ressort direct de Lucas : jeux vidéo, bandes dessinées, romans… Ces deux ensembles forment le canon de la saga. Une troisième catégorie existe ; elle comprend tout ce qui est produit par les fans. Il arrive cependant que des éléments de cet ensemble entrent dans le canon. Par exemple, la 501e compagnie de stormtroopers, association de cosplay, a été intégrée à l'intrigue du jeu Star Wars Battlefront II et à l'univers de la saga[44].

Séries télévisées

The Clone Wars est l'une des principales séries de l'univers étendu.

La première série télévisée fut tournée un an après la sortie du premier film. Au temps de la guerre des étoiles (Star Wars Holiday Special), où les acteurs du film reprenaient leur rôle, ne plut pas à George Lucas, à tel point qu'il en interdit toute diffusion. Ce programme reste un sujet de plaisanterie pour les fans, mais également pour les acteurs : notamment Harrison Ford et Carrie Fisher[45].

Les premiers dessins animés de Star Wars relatent les aventures de R2-D2 et C-3PO avec leurs différents propriétaires entre les épisodes III et IV dans Droïdes[46] et les aventures des Ewoks avant la bataille d'Endor dans Ewoks sorti en 1985[47].

La guerre des Clones est racontée lors de deux séries : Clone Wars est un dessin animé racontant le début de la guerre des Clones sortie en 2005[48]. The Clone Wars est une série en images de synthèse se déroulant après Clone Wars, elle compte quatre saisons dont la première est sortie en 2008[49].

Une nouvelle série sortira au États-Unis en 2011 avec de vrais acteurs, se déroulant entre les épisodes III et IV.


Romans

Article détaillé : Star Wars (romans).

On peut voir aujourd'hui beaucoup de romans composant le principal support de l'extension de l'histoire de Star Wars. On notera comme romans ayant eu beaucoup de succès la série Republic Commando de Karen Traviss ou encore Les Héritages De La Force écrits par Karen Traviss, Aaron Allston et Troy Denning

Bandes dessinées

Article détaillé : Star Wars (bande dessinée).

Les comics décrivent largement l'histoire avant et après les films. Les bandes dessinées sont les premières œuvres sur Star Wars à être publiées avant même l'épisode. Il existe de nombreux comics, mais qui ne sont pas tous canons. Certains comics sont devenus très importants dans l'histoire de Star Wars, comme Star Wars Legacy racontant les aventures de Cade Skywalker, descendant direct de Luke. L'action se passe 133 ans après l'épisode VI. Une nouvelle guerre entre les Sith et les impériaux contre l'Alliance Galactique et les Jedi éclate se soldant par la défaite de ces derniers[50].

Les films et les séries télévisées ont été adaptés en comics. Les films de la trilogie originale ont été adaptés entre 1994 et 1997 et les films de la prélogie ont été adaptés l'année de leur sortie (1999, 2002, 2005). Les séries Clone Wars et The Clone Wars ont été adaptées respectivement de 2004 à 2007 et de 2008 à 2009[51].

Jeux vidéo

Article détaillé : Jeux vidéo Star Wars.
Jeu vidéo faisant partie de l'univers étendu

Depuis la sortie des films, un très grand nombre de jeux vidéo inspirés de la saga Star Wars ont vu le jour. Si certains ont été plébiscités par la critique, d'autres ont été de véritables déceptions pour les joueurs. Les premiers jeux voient le jour sur Amstrad, Game Boy et NES dans les années 1980, et sont des adaptations des films, telles que le jeu Star Wars : The Empire Strikes Back en 1988[52]. Les années 1990 voient l'arrivée des simulateurs de vol avec Star Wars: X-Wing (en 1993) et ses suites et dérivés[53]. Les années 1990 voient également naître d'autres séries appréciées par la critique : Dark Forces et ses suites dérivées de Jedi Knight en 1995[54] et Star Wars: Rogue Squadron en 1998, qui reste longtemps une référence du genre[55]

La sortie de la nouvelle trilogie au tournant de l'an 2000 marque l'arrivée de nouvelles adaptations de film, telles que Star Wars Episode I: Racer s'inspirant des courses de modules de Tatooine, Star Wars Episode I : La Menace fantôme[56] et Star Wars: Episode III : La Revanche des Sith, bien que ce dernier déçoive par sa faible durée de vie[57].

D'autres jeux explorent de nouvelles pistes scénaristiques, en comblant le vide entre les films, comme la série Star Wars: Battlefront, inspirée du gameplay de Battlefield 1942, qui permet de revivre un grand nombre de batailles dans différents camps[58]. Star Wars: Empire at War est pour sa part un jeu de stratégie en temps réel aux critiques également positives[59]. Le summum de ce concept est atteint en 2003 avec Star Wars: Knights of the Old Republic et en 2008 avec Star Wars : Le Pouvoir de la Force, dont l'histoire, développée avec l'aval de George Lucas s'inscrit totalement dans la chronologie de la saga entre les deux trilogies[60]. Apprécié par la critique pour son scénario et ses graphismes, il se voit adjoindre une suite jugée très décevante[61].

La plupart de ces jeux sont développés par la société LucasArts fondée en 1982, et célèbre non seulement pour ses adaptations vidéoludiques de la saga, mais également pour d'autres séries à succès telles que les Monkey Island.

Inspirations

George Lucas

Un univers inspiré de la fiction...

George Lucas a plusieurs fois admis s'être inspiré de nombreux genres comme le western, la série télévisée (notamment Flash Gordon), et les films d' Akira Kurosawa, spécialement La Forteresse cachée et Les Sept Samouraïs[62]. Les œuvres de l'anthropologue Joseph Campbell, notamment Le Héros aux mille et un visages (The Hero with a Thousand Faces) ont également inspiré Lucas[62]. Dans Star Wars la magie du mythe, Mary Henderson relève plusieurs autres sources d'inspiration d'origine mythologique. La quête de Luke s'apparente un peu aux quêtes arthuriennes : il est entouré d'une princesse, il a un « magicien » pour guide qui lui confie le sabre laser de son père, de la même façon que la Dame du lac confie Excalibur à Arthur. La course de modules dans La Menace fantôme a été réalisée en s'inspirant de la célèbre course des quadriges du film Ben-Hur[63], les grandes batailles spatiales évoquent les batailles des films de pirates mais principalement celles des films de guerre, d'ailleurs, toutes les scènes où les chasseurs TIE explosent (dans l'épisode IV) sont copiées d'images de ces films[63]. Dans La Revanche des Sith, la scène de bataille sur Kashyyyk est un hommage à Il faut sauver le soldat Ryan[64]. Dans la scène finale de Un Nouvel Espoir où les protagonistes sont médaillés, Lucas s'est inspiré des Trois Mousquetaires[62]. Enfin, l'influence d'Asimov, auteur du Cycle de Fondation et précurseur en science-fiction, est nettement perceptible dans Star Wars.

...et de la réalité

George Lucas s’est également inspiré de la réalité, notamment de faits historiques. Ainsi, la bataille finale dans Un nouvel espoir est fondée sur les combats aériens de la seconde guerre mondiale, comme on pouvait les voir dans les films des années 1950[62]. Lucas a affirmé que les illustrations des cavaliers, des paladins et d’autres fonctions de la société féodale ont inspiré différents personnages et idées présentes dans les films[62]. En effet, les Jedi ainsi que Dark Vador font référence au Japon féodal, au Bouddhisme[65][66][67] et aussi au Taoïsme. Les Jedi portent des kimonos alors que Dark Vador semble porter un casque de Samouraï avec un Menpō et un Kabuto. Le cockpit en forme de serre du Faucon Millenium est inspiré de celui du Boeing B-29 Superfortress. De même, les armes et objets trouvent souvent leur origine dans la réalité. Le dessin du pistolet blaster de Han Solo est issu du pistolet Mauser C96 dit « manche à balai ». Le fusil des Stormtroopers est, lui, inspiré des fusils Sterling. Le personnage de Jabba le Hutt fut initialement conçu sur les traits de Sydney Greenstreet comme il apparaît dans Casablanca[68]. Le nom de Jar Jar Binks fut trouvé par le fils de George Lucas, les cris de Chewbacca ont été créés à base de cris d’un ours, d’un phoque, d’un chien et d’un lion[69]. L’Empire, ses soldats, officiers et sa discipline sont directement inspirés du Troisième Reich. Les tenues des soldats officiers rappellent la Uhlanka portée par les uhlans.

Le court-métrage George Lucas in love réalisé par Joe Nussbaum, parodie de Shakespeare in love, montre Georges Lucas jeune s'inspirant du contexte du campus qui l'entoure pour créer l'ambiance de son premier film. Bien que parodique, ce film a été très apprécié, y compris par Georges Lucas[70].

Postérité

Impact culturel

Mel Brooks a réalisé La Folle Histoire de l'espace, parodiant Star Wars.

Star Wars a été de nombreuses fois parodié et repris dans des films et séries. Ainsi, La Folle Histoire de l'espace est un film parodiant les films de la trilogie originale réalisé par Mel Brooks : s'il s'inspire également d'autres films du genre comme Alien, l'influence de la saga de Lucas est très présente : le film commence par un résumé déroulant, le méchant est Lord Casque Noir, parodie de Dark Vador, on croise également Pizza the Hutt, parodie de Jabba the Hutt constituée de pizza, et les héros vont rencontrer le vénérable maître Yoghurt, spécialiste en produits dérivés[71]. Les références faites à Star Wars dans des séries et sur Internet sont par ailleurs innombrables : dessins et vidéos parodiques circulent en effet sur la toile. Nombre de références à la saga sont également faites dans Les Simpson, comme dans l'épisode Boire et déboires qui parodie la sortie de l'épisode I et les réactions des fans[72].

Par ailleurs, Star Wars a joué un rôle important pour le cinéma, en arrivant à une époque où les genres dominants étaient le film catastrophe et la comédie satirique, et où la science-fiction paraissait dépassée. Lucas lui-même produit ainsi au début des années 1980 la série des Indiana Jones réalisée par son ami Steven Spielberg. De même, la décision de réaliser en 1979 Star Trek, le film est prise par la Paramount après avoir vu le succès de Star Wars[71]. De même, l'épisode de James Bond annoncé sous le tire Rien que pour vos yeux est retardé pour laisser place à Moonraker, qui va jusqu'à mettre en scène un combat spatial[71]. D'autres réalisateurs, comme Peter Jackson (Le Seigneur des anneaux), déclarent également avoir été inspirés par l'œuvre de George Lucas. Enfin, les années 1980 voient fleurir un grand nombre de navets cinématographiques reprenant les codes de la saga (le jeune fermier parti à la conquête des étoiles, les robots farceurs etc.)[71].

Star Wars a également marqué le cinéma par les avancées dans le domaine de la technique. Les effets spéciaux ont notamment été fortement développés, avec la création d'une société par George Lucas : Industrial Light and Magic, à l'origine par exemple des dinosaures de Jurassic Park[73]. L'une des branches de cette société, spécialisée dans le domaine de l'informatique, a par la suite été revendue pour devenir Pixar, à l'origine de films d'animation par ordinateur tels que Toy Story. Par ailleurs, la saga a également entraîné des innovations dans le domaine du son, avec Skywalker Sound, qui a aidé à l'élaboration de centaines de films, et le système THX[73]. Enfin, les films de la prélogie innovent fortement dans le domaine des créatures réalisées par ordinateur, à l'image des kaminoens ou de Jar Jar Binks. Ce genre de création devient par la suite courant dans les films des années 2000 comme Le Seigneur des anneaux ou Avatar. Lucas l'explique ainsi : « Nous avons fait de Jar Jar, Sebulba et Watto des personnages crédibles, capables de jouer un rôle. [...] Nous avons ouvert une porte que n'importe qui d'autre peut désormais franchir[73]. »

Dans la culture populaire

Des cosplayers déguisés en Jedi et Sith en 2006.

Star Wars a un important impact sur la culture populaire. Ses répliques deviennent vite cultes, comme « que la Force soit avec toi »[Note 4], ou encore le « je suis ton père » de Vador. Le titre même de Star Wars est réutilisé dans le contexte pourtant très éloigné de la guerre froide. En effet, lorsque Ronald Reagan propose le programme Initiative de défense stratégique visant à préparer la défense du territoire contre les missiles soviétiques, son projet est très vite surnommé « Star Wars », à tel point que Lucasfilm intente, et perd, un procès à ce sujet[74].

L'enthousiasme pour Star Wars entraîne de grandes réunions de fans de par le monde, à l'occasion de la sortie des films, mais dans d'autres cadres aussi. Un fan club officiel s'est ainsi formé aux États-Unis : Starwars Hyperspace. Des conventions ont également lieu, comme « Celebration IV », qui s'est tenue à Los Angeles en mai 2007 avec notamment Carrie Fisher[75]. En France, la première convention française a eu lieu en mai 2005, Star Wars Reunion, au cinéma Le Grand Rex à Paris organisée par Lucasfilm Magazine (renommé par la suite Star Wars Magazine puis disparu en 2009), magazine du Fan Club Officiel Star Wars en France. En octobre 2007 a lieu la deuxième convention Star Wars au Grand Rex, avec diffusion marathon en deux jours des six films de la série, et en invités le producteur Rick McCallum et Roger Carel, doubleur français de C-3PO[76]. Un grand nombre de fans pratiquent également le cosplay lors de ces événements, donnant parfois lieu à la naissance de véritables associations telles que la 501e compagnie de stormtroopers[77].

Par ailleurs, l'activité des fans passe aussi par l'animation de sites web et d'encyclopédies en ligne sur l'univers de la saga. De véritables débats naissent parfois au sujet de certains personnages et certaines scènes. La sortie de l'épisode I voit ainsi apparaître sur le web une vague de haine à l'encontre de Jar Jar Binks[78]. Des polémiques naissent également sur les versions refaites de la trilogie originale, sorties en 1997 puis 2004, comme en témoigne le slogan Han shot first, considérant que la retouche d'une scène de l'épisode IV frôle l'hérésie[79]. L'implication des fans va parfois très loin, comme avec le phénomène Jedi de 2001 : lors de recensements dans les pays anglophones, nombre de gens ont, généralement en signe de contestation ou par humour, répondu « chevalier Jedi » à la question « quelle est votre religion ? »[80]. Certains revendiquent également plus sérieusement leur appartenance au jediisme (les chiffres allant jusqu'à 500 000 membres de l’International Church of Jediism), et ceux-ci se sont vu refuser l'agrément au même titre que les religions et croyances, lorsqu'une commission britannique a étudié, en 2010, les discriminations sur les opinions. La commission a en effet expliqué que « les croyances [concernées par la loi] doivent être sincères »[81].

Références

Sources

  1. Star Wars Episode I: The Phantom Menace sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais. On retrouve huit épisodes.
  2. Drew Karpyshyn, La Règle des deux, Fleuv Noir, 2009, 377 p. (ISBN 226508784X).
  3. a et b George Lucas, Star Wars, épisode I : La Menace fantôme, 20th Century Fox, 1999.
  4. a, b et c George Lucas, Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones, 20th Century Fox, 2002.
  5. a et b George Lucas, Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith, 20th Century Fox, 2005.
  6. a, b, c, d et e George Lucas, Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, 20th Century Fox, 1977.
  7. a, b et c George Lucas, Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque, 20th Century Fox, 1980.
  8. a, b et c George Lucas, Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi, 20th Century Fox, 1983.
  9. Tom Veitch, Star wars: L'empire des ténèbres, Dark Horse France, 1998, (ISBN 2841640167).
  10. R-A Salvatore, Star Wars : le nouvel ordre Jedi. Vecteur prime, Fleuve noir, 2001, 485 p., (ISBN 2265071633).
  11. John Ostrander, Jan Duursema, Star Wars Legacy, Dark Horse Books, 2007.
  12. (fr) « Le Sabre laser », Star Wars L'expo, Cité des Sciences Paris. Consulté le 31 décembre 2010.
  13. Fabrice Nicot, « Et si les planètes de Star Wars existaient... », Science & Vie Junior, no 206, novembre 2006, p. 52 – 57.
  14. Dan Wallace, « Les Planètes Inédites de la Trilogie Classique », Lucasfilm Magazine, no 71, mai/juin 2008, p. 50 – 54.
  15. Jonathan Wilkins, « Maître et apprenti », Lucasfilm Magazine, septembre - octobre 2008, no 73, p. 30 – 32.
  16. Le personnage de Mace Windy inspire finalement celui du Jedi Qui Gon Jinn dans l'épisode I, et donne son nom à Mace Windu dans la prélogie..
  17. Jonathan W. Rinzler 2007, p. 8.
  18. Jonathan W. Rinzler, « Aux sources de la saga », Lucasfilm Magazine, no 64, mars-avril 2007, p. 14 – 19.
  19. a, b et c [vid] Edith Becker, Kevin Burns, L'Empire des rêves, 2004, chapitre 1.
  20. Brian J. Robb, Jonathan Wilkins et Brigid Cherry, « Luke & Leia », Lucasfilm Magazine, no 69, janvier-février 2008, p. 14 – 22.
  21. [vid] Edith Becker, Kevin Burns, L'Empire des rêves, 2004, chapitre 2.
  22. (en) « How Star Wars Surprised the World », American Heritage. Consulté le 11 janvier 2011.
  23. [vid] Edith Becker, Kevin Burns, L'Empire des rêves, 2004, chapitre 5.
  24. [vid] Edith Becker, Kevin Burns, L'Empire des rêves, 2004, chapitre 6.
  25. [vid] Edith Becker, Kevin Burns, L'Empire des rêves, 2004, chapitre 9.
  26. [vid] Edith Becker, Kevin Burns, L'Empire des rêves, 2004, chapitre 10.
  27. (fr) Justine Cassu, « Star Wars : Episode 6 - Le retour du Jedi, Critique du film », zoom-cinema.fr, 19 octobre 1983. Consulté le 13 octobre 2010.
  28. (fr) Oscars 1978 - Nominations, cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010.
  29. (fr) Oscars 1978 - Le palmarès, cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010.
  30. (fr) Oscars 1981 - Le palmarès, cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010.
  31. (fr) Oscars 1984 - Le palmarès, cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010.
  32. (fr) Oscars 2000 - Nominations, cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010.
  33. (en) John Wilson, « RAZZIES® ANNOUNCE WORST IN FILM NOMINEES FOR 1999, THE 90's - AND THE CENTURY! », razzies.com, 23 août 2000. Consulté le 13 octobre 2010.
  34. (en) RAZZIE AWARDS 2000, plume-noire.com. Consulté le 13 octobre 2010.
  35. (fr) Oscars 2003 - Nominations, cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010.
  36. (fr) Oscars 2006 - Nominations, cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010.
  37. (en) « A novice's guide to Star Wars », BBC News. Consulté le 18 août 2010.
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  39. (en) « No Star Wars Sequels Says Lucas », BBC News. Consulté le 18 août 2010.
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  41. Gary Kurtz Interview: The Original Star Wars Producer Speaks, Film Threat, March 5, 2000. Consulté le 2008-10-18.
  42. (en) « Will Lucas Extend His 'Star Wars' Story Beyond 'Return of the Jedi'? », Cinematical. Consulté le 18 août 2010.
  43. Pablo Hidalgo, « Demandez au maître », Lucasfilm Magazine, mars-avril 2007, no 64, p. 52.
  44. Pablo Hidalgo, Demandez au maître, Star Wars Magazine, janvier-février 2009, no 75, p. 28 – 29.
  45. http://starwars.wikia.com/index.php?title=The_Star_Wars_Holiday_Special&oldid=2579592.
  46. http://www.imdb.fr/title/tt0088510/.
  47. http://www.imdb.fr/title/tt0088515/.
  48. http://www.imdb.fr/title/tt0361243/.
  49. http://www.imdb.fr/title/tt1185834/.
  50. http://www.amazon.fr/Star-Wars-Legacy-1-An%C3%A9anti/dp/2756009172/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1285255210&sr=8-2.
  51. http://www.editions-delcourt.fr/.
  52. (fr) « Star Wars : The Empire Strikes Back », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  53. (fr) « Star Wars: X-Wing », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  54. (fr) « Star Wars: Dark Forces », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  55. (fr) « Star Wars: Rogue Squadron », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  56. (fr) « Star Wars Epidosde I : La Menace fantôme », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  57. (fr) « Star Wars Episode III : La Revanche des Sith », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  58. (fr) « Star Wars Battlefront », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  59. (fr) « Star Wars : Empire at War », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  60. (fr) Brian J. Ross et Jonathan Wilkins, « "Tu es engagé" pour être l'apprenti secret de Dark Vador », Lucasfilm Magazine, no 69, janvier/février 2008, p. 38 – 44.
  61. (fr) « Star Wars : Le Pouvoir de la Force II », Jeuxvideo.com. Consulté le 18 décembre 2010.
  62. a, b, c, d et e Empire of Dreams - The Story of Star Wars Trilogy, de Edith Becker et Kevin Burns, États-Unis, septembre 2004.
  63. a et b Information tirée des commentaires audio du DVD La Revanche des Sith [2005].
  64. (en)http://www.starwars.com/episode-iii/bts/profile/f20050211/indexp2.html.
  65. http://www.effets-speciaux.info/article?id=322.
  66. http://en.wikipedia.org/wiki/George_Lucas Citation : "Lucas eventually came to state that his religion was "Buddhist Methodist", Lucas a fini par déclarer que sa religion était "bouddhiste méthodiste».
  67. Les principes bouddhistes du non-attachement et de la compassion sont clairement énoncés, citation épisode 2 : "Jedi Anakin : l'attachement est interdit, la possession est interdite, la compassion, que je pourrais rapprocher d'un amour inconditionnel, est en revanche essentielle dans la vie d'un Jedi. Donc, tu peux dire qu'on nous encourage à aimer."
  68. (en) http://www.imdb.com/name/nm0002113/bio.
  69. http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=20754.html.
  70. (fr) [http://www.theforce.net/jedicouncil/interview/glil.asp Interviews - Face To Face With The Masters - Joe Levy and Joe Nussbaum], Theforce.net, 1999-10-12. Consulté le 2011-09-15
  71. a, b, c et d (fr) Paul Simpson, « L'effet Star Wars, 1re partie, l'imitation est la plus sincère des flatteries », Lucasfilm Magazine, no 66, juillet-août 2007, p. 50 – 53.
  72. (fr) Références à Star Wars, The Simpsons Park. Consulté le 10 janvier 2011.
  73. a, b et c (fr) Paul Simpson, « L'effet Star Wars, 2e partie, la force invisible », Lucasfilm Magazine, no 67, septembre-octobre 2007, p. 50 – 53.
  74. (en) « The Strategic Defense Initiative (SDI) : Star Wars », The Cold War Museum. Consulté le 31 décembre 2010.
  75. Jonathan Wilkins, « Au cœur de Celebration IV », Lucasfilm Magazine, septembre-octobre 2007, no 67, p. 34 – 40.
  76. André Kobtzeff, Au cœur de Star Wars Reunion II, Lucasfilm Magazine, janvier-février 2008, no 69, p. 24 – 35.
  77. (en) 501st Legion. Consulté le 31 décembre 2010.
  78. (en) « Jar Jar Binks Must Die! », Scifi Movie Page. Consulté le 31 décembre 2010.
  79. Daniel Wallace, Où est-ce que tu as déniché ce vieux fossile ?, Lucasfilm Magazine, septembre-octobre 2006, no 61, p. 32 – 37.
  80. (en) « UK Jedi get green light », The Register. Consulté le 31 décembre 2010.
  81. (en) « Don’t mock my lentils: vegans to get discrimination rights », The Sunday Times. Consulté le 31 décembre 2010.

Notes

  1. En anglais, The Chicago Manual of Style prévoit de placer un point en plus des trois points de suspension ; cette typographie a volontairement été conservée en français pour toute la saga..
  2. Certains accusent notamment l'abondance d'effets spéciaux et l'intrigue complexe, mais c'est surtout le personnage jugé grotesque et lourd de Jar Jar Binks qui attire les foudres de la critique..
  3. Ainsi, une réplique d'Ewan McGregor, « Hello there ! » (traduit par « Bonjour ! » en version française) est un clin d'œil à la première réplique prononcée par Alec Guiness dans l'épisode IV..
  4. « May the Force be with you » en version originale.

Voir aussi

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Liens externes


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