Stavelot

Stavelot
Drapeau communal Stavelot
L'abbaye

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Stavelot

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Stavelot
Armoiries de la commune
Situation de la ville dans l’arrondissement de Verviers et la province de Liège
Géographie
Pays Drapeau de Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Arrondissement Verviers
Coordonnées 50° 23′ 00″ N 5° 55′ 00″ E / 50.383333333333, 5.916666666666750° 23′ 00″ Nord
       5° 55′ 00″ Est
/ 50.383333333333, 5.9166666666667
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
85,07 km² (2005)
34,03 %
49,63 %
11,44 %
4,90 %
Données sociologiques
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
6 705 (1er janvier 2008)
49,53 %
50,47 %
79 hab./km²
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
(1er janvier 2008)
21,69 %
61,27 %
17,05 %
Étrangers 3,13 % (1er janvier 2008)
Économie
Taux de chômage 12,26 % (janvier 2009)
Revenu annuel moyen 12 457 €/hab. (2005)
Politique
Bourgmestre Thierry de Bournonville (MR)
Majorité MR-cdH
Sièges
MR-LB
cdH
AC
ECOLO
PS
17
7
5
3
1
1
Sections de commune
Section Code postal
Stavelot
Francorchamps
4970
4970
Autres informations
Gentilé Stavelotain(e)
Zone téléphonique 080
Code INS 63073
Site officiel stavelot.be

Stavelot (en wallon Ståvleu prononcé Stâvleû) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans l'Est de la province de Liège.

Elle a une superficie de 8 507 hectares et comptait le 1er juillet 2006 une population de 6 671 habitants. Elle est située à 50 kilomètres de Liège et à 150 de Bruxelles.

Le perron de la place Saint-Remacle.

Sommaire

Histoire

Stavelot est une des plus anciennes villes de Belgique. Sa fondation remonte à 648 par saint Remacle, qui à la demande de Sigebert III, fut chargé de l'évangélisation de la contrée.

L'abbaye unie à celle de Malmedy, érigée en principauté ecclésiastique, était rattachée au Saint-Empire romain germanique. Son chef, qui portait le titre de Prince-abbé disposait de tous les pouvoirs spirituels et temporels. Cette autonomie prit fin à la Révolution liégeoise en 1794. Le Congrès de Vienne sépara la ville sœur de Malmedy qui alla à la Prusse tandis que Stavelot fut rattaché à la France.

C'est après l'effondrement de l'Empire romain dû aux nombreuses invasions barbares du Ve siècle que plusieurs évêques missionnaires vont partir, surtout du sud de la France, pour défricher, cultiver et construire des abbayes qui bien vite deviendront des foyers de culture et de civilisation.

C'est ainsi qu'au milieu du VIIe siècle, le roi Sigebert III, fils du bien connu roi Dagobert Ier, confia à Remacle, abbé de la florissante abbaye de Solignac dans le Limousin, la mission d'évangéliser une partie de la forêt d'Ardenne. Remacle s'arrêta d'abord à Cugnon, sur les bords de la Semois (644 à 648); le site ne lui convenant pas, il se dirigea plus au Nord pour s'arrêter à Malmunderio (Malmedy), dans la vallée de la Warche, où il érigea un premier monastère en 648. Ensuite à Stabelaco (Stavelot), quelques lieues plus loin, sur les bords de l'Amblève, il en fonde un second en 651. Abbaye double mais sous la houlette d'un seul abbé, Stavelot - Malmedy connaît de multiples conflits internes car chacune des abbayes revendique la préséance sur l'autre. Finalement, la primauté revient à Stavelot (lieu de réunion du chapitre) car Remacle y a établi sa résidence et y trouvera sa sépulture. Stavelot et Malmedy bénéficiaient d'un isolement propice au recueillement mais cette solitude n'était qu'apparente... Situé entre les vallées du Rhin et de la Meuse, au sein de tout un réseau de communications comme Liège et Aix-la-Chapelle (Aachen), de Cologne (Köln) à Trèves (Trier), ce double monastère allait connaître un épanouissement politique et culturel remarquable.

Ces deux abbayes, relevant du point de vue spirituel, l'une de l’évêché de Cologne pour Malmedy, l'autre de l’évêché de Liège pour Stavelot, donnèrent naissance à une principauté indépendante, jusqu'à sa suppression le 12 septembre 1796 suite à la Révolution liégeoise de 1789.

Fidèles aux règles monastiques austères et pures des saints Benoît et Colomban, les moines s'occupèrent principalement à des tâches agricoles. Un premier oratoire dédié aux saints Martin, Pierre et Paul fut construit au milieu des modestes cellules monacales.

De nombreuses légendes se rattachent à cette époque. La plus célèbre est sans doute celle du ""loup bâté"[1] qui devint par la suite l'emblème de la ville de Stavelot. Cette légende nous raconte comment Remacle pour punir le loup d'avoir dévoré son âne qui l'aidait à transporter des pierres pour construire sa première église, lui ordonna de le remplacer et de porter lui-même les hottes de pierres.

Quelques années après la mort de Remacle, une première église, en pierre, fut construite au nord de l'oratoire primitif. Elle fut consacrée sous l'abbé Goduin, le 25 juin 685. Le même jour, on y plaça les restes du saint fondateur conservés dans une petite châsse d'or et d'argent.

Article détaillé : Abbaye de Stavelot.

Quelques dates

  • 1021 : Avènement de l'abbé Poppon. Grand bâtisseur, Poppon fera construire une imposante église de plus de cent mètres, en présence de l'Empereur d'Allemagne Henri III, cette nouvelle église abbatiale fut consacrée le 5 juin 1040.
  • 1098 : naissance de Wibald de Stavelot à Chevrouheid, petit hameau des environs de Stavelot. Wibald jouera sur la scène internationale un rôle religieux capital pour la région et notamment pour les abbayes de Stavelot-Malmedy.
  • 1689 : le 4 octobre les troupes de Louis XIV ravagent et incendient la ville, il ne restera que l'abbaye, la basse-cour… Plus de 360 maisons sont détruites.
  • À partir de 1770 : construction des Levées (routes), des fontaines ainsi que des améliorations dans le centre ville.
  • En 1899, le poète français Guillaume Apollinaire fait un séjour bref, mais déterminant à Stavelot ; il en évoquera fréquemment le souvenir.
  • Au cours de la bataille des Ardennes, la ville connait de violents combats et des éléments de la 1ère SS Panzer Division commandés par le lieutenant-colonel Peiper, qui s'étaient déjà rendus coupables du massacre de Baugnez, tuent plus de 130 civils à Stavelot et dans ses alentours entre le 18 et le 20 décembre 1944.

Géographie

La commune, située au cœur de la Haute Ardenne, est logée au centre d'une large vallée issue du confluent de l'Amblève, et de l'Eau Rouge.

Particularités

La chapelle Saint-Roch
  1. celui du circuit de Spa-Francorchamps, retraçant l'histoire du circuit et présentant de nombreux véhicules d'exceptions.
  2. celui de la Principauté de Stavelot-Malmedy
  3. celui de Guillaume Apollinaire
  • Circuit automobile de Spa-Francorchamps
  • La réserve naturelle des Hautes Fagnes
  • L'église primaire Saint-Sébastien du XVIII siècle et ses trésors.
  • Les orgues Korfmacher de l'église St-Sébastien.
  • Chapelle Saint-Laurent en date de 1030.
  • La place Saint-Remacle datant de 1769. Les dimensions de cette place témoignent de l'importance du marché rural qui s'y tenait autrefois. Pour la plupart, les maisons qui la bordent furent reconstruites au début du XVIIIe siècle, après la destruction de la ville par les troupes de Louis XIV. Au centre, la fontaine - perron porte les images du loup, animal symbolique attaché au nom de la ville.
  • Galerie d'art contemporain.
  • Expositions temporaires.

Économie

Personnages célèbres

  • Wilhelm de Kostrowitzky, futur Guillaume Apollinaire, à l'âge de 19 ans, vécut à Stavelot, en compagnie de son frère Albert, pendant l'été 1899. Pendant que sa mère (aristocrate polonaise) passe ses journées au casino de Spa, le jeune homme découvre Stavelot, sa région et… l'amour en la personne de Maria Dubois, pour laquelle il rédigera son seul poème en wallon : Mareye. N'ayant pas reçu l'argent que sa mère devait lui envoyer, il quitta l'auberge sans payer, le 5 novembre 1899.
    Il décrivit la région dans un poème : Fagnes de Wallonie.
  • Jules Bastin, chanteur lyrique.
  • François Prume, violoniste et compositeur.
  • Raymond Micha, compositeur.
  • Alphonse Jacques de Dixmude, général, fondateur d'Albertville, aujourd'hui Kalemie.
  • William Degouve de Nuncques, peintre mort à Stavelot en 1935

Stavelot et ses Blancs-Moussis

Un Blanc Moussis

Il semblerait que jadis, les moines de Stavelot avaient l'habitude de participer avec les Stavelotains aux festivités du carnaval. Suite à un édit du prince-abbé, G. de Manderscheidt en 1499, cette pratique fut interdite.

Les Stavelotains qui appréciaient la présence des moines à leur fête, renaclèrent à cette interdiction et décidèrent de la tourner en dérision à leur façon. Ils participèrent d'abord au carnaval déguisés eux-mêmes en moines jusqu’à ce que tombât une nouvelle interdiction ! Alors faisant appel à leur imagination, ils créèrent un costume blanc avec capuchon, évoquant plus discrètement l'habit monacal… Ils ajoutèrent à ce déguisement un étrange masque, impersonnel, avec un très long nez rouge et pointu : les Blancs-Moussis étaient nés ! Il semblerait que leur première apparition dans la ville date du XVIe siècle. Durant la période française, leurs sorties furent interdites pour n'en être que plus actives après 1820.

Depuis 1947, les Blancs-Moussis, érigés en confrérie vénérable avec chevalerie d'honneur aux costumes rutilants, jouent un rôle important dans la vie de la ville. Ils sont devenus les ambassadeurs dynamiques du folklore belge et leur présence en invités d'honneur aux carnavals de Düsseldorf, Cologne, Compiègne, Saint-Quentin... a contribué au renom de la ville de Stavelot.

L'apothéose du cortège du carnaval de la Laetare à Stavelot est le rondeau des Blancs-Moussis sur la place Saint Remacle. Un règlement et des indications détaillées précisent la façon dont il doit être exécuté. Les Blancs-Moussis closent le défilé. Avec leurs costumes blancs, ils entourent géants et leurs chars dotés de canons à confettis. Les Blancs-Moussis trimbalent des sortes de ballons faits de vessies de porc gonflées et s'en servent pour taper sur les passants. Ils profitent aussi de la dispersion du cortège pour placarder sur les murs de Stavelot, des affiches avec des jeux de mots raillant parfois les habitants de la ville.

Par ailleurs un groupe folklorique "Le Réveil Ardennais" a remis à l'honneur la "Maclote" ainsi que d'autres danses anciennes de la région. La maclote fut immortalisée par des vers de Guillaume Apollinaire écrits lors de son séjour à Stavelot dans les dernières années du XIXe siècle.

Une cité d’espoir et de culture

Autour du site abbatial (repris sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Région wallonne), Stavelot montre le visage préservé d'une cité du XVIIIe siècle avec sa grand-place, ses maisons de pierre et de colombage, ses venelles, ses fontaines, son trésor religieux (la châsse de saint Remacle, chef-d’œuvre de l'art médiéval).

  • Site classé de l'abbaye et musées (circuit, principautaire, Apollinaire et expos temporaires).
  • Le Triangle Bleu (galerie d'art contemporain).
  • Un centre culturel avec animation permanente (chanson française, jazz, expos…).
  • Des festivals internationaux de musique, de théâtre et du conte.
  • Des brocantes saisonnières.
  • Le Laetare des Blancs-Moussis, l'un des plus renommés carnavals de Belgique, le troisième dimanche avant Pâques.
  • Des sites historiques de la bataille des Ardennes de décembre 1944.
  • 250 km de promenades nature dans la vallée de l'Amblève, joyau de la Haute Ardenne.
  • L'église primaire Saint-Sébastien (les trésors, les orgues...)
  • Un centre de recherches archéologiques (CSA)(fouilles des vestiges de l'église abbatiale, du château de Stavelot et d'autres sites de la région proche).
  • Le Fonds régional de la bibliothèque de Stavelot rassemble toute une série de documents sur l'ancienne principauté de Stavelot-Malmedy, ainsi que sur les Hautes-Fagnes et la Haute-Ardenne. Ce Fonds est ouvert les mardi : 13h-16h, mercredi 13h-16h, jeudi : 9h-11h et 14h-16h ou sur rendez-vous au 080 / 88 05 26.

Chantier de fouilles de l'abbatiale

Situés dans le parc communal de la ville, les vestiges de l'église abbatiale forment, avec les bâtiments conventuels, le cœur historique de l'ancienne principauté de Stavelot-Malmedy. Classé depuis 1958, le site archéologique est fouillé scientifiquement depuis 1986 par le Centre stavelotain d'archéologie en collaboration avec l'université de Liège. Ces campagnes de fouilles ont mis au jour l'extrémité orientale des nefs, le transept, le chœur, le déambulatoire et la crypte extérieure de l'imposante église construite au XIe siècle par l'abbé Poppon. Élevée à l'emplacement d'une église primitive dédiée à saint Remacle, le fondateur du monastère au VIIe siècle, ce vaste édifice constitue un exemple remarquable de fusion d'influences française et germanique appliquée à une importante église de pèlerinage. Embellie et transformée durant les siècles qui suivirent, elle fut détruite au début du XIXe siècle et dépouillée de ses matériaux utiles. Seule la tour d'entrée et les vestiges mis au jour témoignent aujourd'hui de son importance. Le site a livré un important matériel archéologique : vitraux, céramiques, monnaies, objets en ivoire, en cuivre et pièces d'orfèvrerie.

L'église primaire Saint-Sébastien et ses trésors

  • L'église primaire Saint-Sébastien à Stavelot fut consacrée en 1754. Construits en briques et calcaire, les volumes des nefs et du chœur expriment avec justesse et simplicité leurs hauteurs différentes, dominées par un élégant clocher. Elle abrite dans le choeur la châsse de saint Remacle du XIIIe siècle.
  • Depuis le début du siècle, le conseil de fabrique se soucie de conserver mais aussi de partager, avec le plus grand nombre, le patrimoine qui lui est confié.
  • La rénovation de l'intérieur, en 1995, souligne le bel équilibre des volumes, l'harmonie des rythmes des ouvertures en privilégiant l'effet lumineux et en respectant la sobre distinction du stuc.
  • L'édifice offre aujourd'hui un cadre remarquable à un intéressant mobilier dont notamment :
  1. Une statue d'anges gardiens de J. Delcour (1696).
  2. Le retable en bois de l'autel majeur (1776).
  3. La statue de St-Sébastien, qui se trouve dans le chœur, achetée au sculpteur R. Panhay de Rendeux (1717).
  4. La chaire de vérité en chêne, qui provient de l'ancienne abbatiale (XVIIIe siècle).
  5. Les fonts baptismaux (XVIe siècle).
  6. Le couvercle des fonts baptismaux en laiton gravé (1625).
  7. Le buste reliquaire de St-Poppon (1628).
  8. Des objets du culte datant du XVIe siècle au XXe siècle.
  9. 14 médaillons peints : Représentent Marie, Les 12 apôtres, Jésus.
  10. Et le chef d'œuvre du trésor est la châsse de St-Remacle, placé dans le chœur de l'église. Au pignon principal de la châsse nous trouvons la statuette du Christ, sur le pignon opposé Marie et sur les côtés, nous pouvons voir les 12 apôtres, St-Remacle et St-Lambert. La châsse est longue de 2,07 mètres, large de 0,60 mètres, et haute de 0,94 mètres. Celle-ci est faite de cuivre dorée ; elle date de 1268 et contient toujours les reliques de St-Remacle.
  • Les visites de l'église sont possibles du lundi au samedi, de 9h à 19h et le dimanche, de 9h45 à 16h30.
  • Les célébrations liturgiques ont lieu en semaine à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Sport

Jumelage

Notes et références

Voir aussi

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Bibliographie

  • BAIX, Fr., Étude sur l'abbaye et la principauté de Stavelot-Malmédy (des origines à 1021), Paris et Charleroi, 1924.
  • BASTIN, J., Wibald, abbé de Stavelot et Malmédy, du Mont Cassin et de Corbie, Verviers, 1931, 59p.
  • COURTEJOIE, A., Les Illustrations de Stavelot et les vies des saints Remacle, Théodart, Hadelin, Lambert, Poppon, et d'autres grands civilisateurs des Ardennes, Liège, 1898, 320p.
  • VANDERSCHAEGHE, Michel; LEGRAND, Jean-Philippe (ill.) C'était au temps du 19ème siècle : Stavelot, 1794 à 1899: récit de la vie quotidienne, Stavelot : Bibliothèque communale, Fonds régional et local, 2003, 400 p.
  • VANDERSCHAEGHE, Michel, Stavelot au travers d'un siècle, 1900-1999: par la presse locale, M. Vanderschaeghe, 2000, 372 p.
  • VANDERSCHAEGHE, Michel, La Vie quotidienne à Stavelot pendant la guerre 1914-1918, Stavelot : M. Vanderschaeghe, 1982, 184 p.
  • VANDERSCHAEGHE, Michel, Stavelot : en traversant ses rues, lieux-dits, villages et hameaux, Stavelot : M. Vanderschaeghe, 2008, 350 p.

Liens externes



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