Tapisserie d'Aubusson

Tapisserie d'Aubusson
La tapisserie d’Aubusson *
UNESCO logo.svg Patrimoine culturel immatériel
de l’humanité
L'éducation d'Apollon (Musée Grobet-Labadié à Marseille), tapisserie en laine et soie de la manufacture royale d'Aubusson, milieu du XVIIIe siècle
L'éducation d'Apollon (Musée Grobet-Labadié à Marseille), tapisserie en laine et soie de la manufacture royale d'Aubusson, milieu du XVIIIe siècle
Pays * Drapeau de France France
Région * Europe et Amérique du Nord
Liste Liste représentative
Fiche 00250
Année d’inscription 2009
* Descriptif officiel UNESCO

La tapisserie d'Aubusson compte six siècles d’histoire : depuis les « verdures » du XVe siècle, puis la Manufacture Royale de 1665, un début de XXe siècle florissant, la crise de l'entre-deux guerres et sa renaissance grâce à la venue de Jean Lurçat, en 1939. L'UNESCO a inscrit en 2009 « La tapisserie d’Aubusson » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité[1].

Sommaire

Historique

Origine

Les origines de la tapisserie sont incertaines. Certains auteurs disent qu'elle doit son origine à des Sarrasins qui se seraient installés sur les rives de la Creuse après leur défaite à Poitiers en 732}. Ainsi que l'écrit l'abbé Lecler : « Attribuer l'origine d'Aubusson à une troupe de Sarrasins qui, échappés aux coups de Charles-Martel en 732, se réfugièrent en ce lieu, c'est faire du roman, et non de l'histoire. Il est bon de remarquer que c'est l'expression tapis sarrasinois, donné à un genre de tapis fabriqué à Aubusson, qui a donné lieu à cette légende[2]. » Selon d'autres auteurs tel Adrien Proust ou Adolphe Blanqui « Il est prouvé que des ouvriers de cette nation s'y établirent, par les réglemens du Châtelet pour la communauté des maîtres tapissiers, lesquels réglemens reconnaissent les Sarrasins pour les plus anciens de ce corps »[3],[4],[5].

Une autre origine possible est peut-être liée à Louis Ier de Bourbon, alors comte de la Marche. Il avait confirmé les privilèges d'Aubusson en 1331. En 1331, Louis de Bourbon avait épousé Marie de Hainaut (m. 1354). Autant d'éléments qui peuvent laisser supposer que le comte de la Marche, voire sa femme, auraient incité des tapissiers flamands à venir sur les bords de Creuse dont on se plaisait déjà à vanter la qualité des eaux acides pour dégraisser la laine et alimenter les teintures.

Que ce soit à l'initiative de Louis de Bourbon, ou, peut-être, de marchands désireux de profiter d'une opportunité locale, l'économie drapière se reconvertit. Les paysans possédaient traditionnellement des troupeaux de moutons dont la laine était valorisée localement. Elle allait désormais permettre la fabrication de tapisserie. L'influence flamande fut d'emblée évidente dans les ateliers : même technique de la basse lisse, même sainte patronne (Sainte Barbe).

Au demeurant, les premières tapisseries connues d'Aubusson ont été tissées par les frères Augeraing (1501)[6].

Les différentes inspirations

Les verdures

Elles possèdent un aspect énigmatique. L'une des plus belles illustrations est la suite des tapisseries d'Anglards de Salers. Les verdures, sous différentes formes, caractérisent la tapisserie marchoise. Les lissiers les tissèrent au XVIe siècle mais aussi les siècles suivants. Encore aujourd'hui, elles représentent une part non négligeable de l'activité des ateliers même si elles sont moins en vogue depuis une trentaine d'années. La verdure, pour beaucoup, incarne la tapisserie d'Aubusson.

Les scènes de chasse

Les lissiers ont, au XVIe siècle notamment, beaucoup tissé de scènes de chasse : chasse à la licorne, au loup, au lion, au sanglier, au cerf... Les ateliers réalisaient inlassablement des tentures de cette veine. Elles ne sont pas sans rappeler les verdures mais elles représentent dans des tons sobres des personnages, souvent des cavaliers, aidés par des chiens, aux prises avec divers animaux.

Les scènes religieuses

Les ateliers marchois trouvaient l'inspiration également dans la religion et la mythologie. La vie des saints, l'Ancien Testament ou encore dans les sujets historiques.

Les artistes

Les peintres du XVIIe siècle

Le peintre Isaac Moillon a réalisé de nombreux cartons qui ont permis un magnifique répertoire pour la tapisserie d'Aubusson, et ce avant qu’elle ne reçoive le titre de Manufacture royale en 1665[7]. Certaines tapisseries de Moillon sont actuellement exposées dans le Château de Villemonteix en Creuse[8].

Les peintres du XVIIIe siècle

Les fables de La Fontaine de Jean-Baptiste Oudry : Musée Nissim-de-Camondo à Paris

De tous temps, la création a été une préoccupation majeure. Pour Aubusson, l'apport de Jean-Joseph Dumons a été considérable et stimulant. Les ateliers marchois s'inspirèrent également beaucoup de peintres comme Jean-Baptiste Oudry (1686-1755). Il réalisa, dès 1731, des modèles pour Aubusson. L'atelier Picqueaux tissa par exemple Les métamorphoses d'Ovide, étonnamment décorative. On retrouva ce caractère particulier dans les « verdures fines », « les fables de La Fontaine » ou les chasses. Oudry était d'abord un peintre animalier. Devenu directeur artistique des Manufactures de Beauvais (1734) et des Gobelins, il exerça une influence très forte sur la tapisserie française et donc sur la production marchoise. François Boucher (1703-1770) inspira lui aussi les lissiers qui tissèrent volontiers ses scènes pastorales ou mythologiques. C'était un artiste habile et populaire. Watteau, Jean-Baptiste Huet, Le Brun, Lancret, ainsi que le successeur de Dumons, Jacques-Nicolas Julliard (peintre des manufactures marchoises à partir de 1755) fournirent quantité de modèles. Bien évidemment, le rôle de Julliard (élève de Boucher) fut important jusqu'à sa mort, en 1790. Julliard, comme Dumons avant lui, collabora avec des artistes creusois dont l'un des plus connus fut François Finet qui, au XVIIIe siècle, se consacra passionnément à la tapisserie. Il excellait dans les chairs et d'une manière plus générale dans les personnages. En 1760, il devint « peintre en chef de Felletin »... Gilbert Finet et François Roby fournirent également des cartons aux ateliers, tout comme Sallandrouze. Le travail de Barraband fut particulièrement intéressant. Jacques Barraband (1768-1809) connut une notoriété nationale. Sa gloire naissante fut contrariée par la Révolution. Il dut alors élargir son éventail de production. Il illustra par exemple L'histoire naturelle des oiseaux d'Afrique de Le Vaillant ainsi que divers ouvrages. Il créa des décors, réalisa des cartons destinés aux Gobelins et aux ateliers de savonnerie. Il connaissait la gloire lorsqu'il décéda à Lyon où il exerçait en tant que professeur à l'école spéciale des arts et dessin. Avec Barraband, François Roby marqua son époque. Professeur de dessin à partir de 1742, il suppléa Dumons en fournissant des dessins de tapis et en réalisant des cartons de tapisserie pour la Manufacture de Felletin. En 1805, le sous-préfet d'Aubusson affirmait dans un rapport que les « fabriques ont éprouvé, dans le cours de la Révolution, un anéantissement complet. Elles se rétablissent depuis quelques années et en ce moment leurs produits sont d'une certaine importance. Le luxe indispensable dans un grand état, pourra leur faire reprendre leur ancienne splendeur. Déjà à Aubusson il a été fabriqué des objets destinés aux palais de l'Empereur et des grands dignitaires ». Albert Castel, auteur d'un intéressant livre paru en 1876, expliquait que « ce fut l'habitude qu'avaient prise les manufactures d'Aubusson de fabriquer des tapis de pied et de la tapisserie commune qui sauva leur industrie après la Révolution ».

Tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle
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Tapisseries d'Aubusson du XVIIIe siècle
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La tapisserie au XIXe siècle et XXe siècle

La tapisserie, au XIXe siècle, souffrait d'un véritable manque de création. Certes une certaine prospérité revint mais son art continua à s'abâtardir. Elle s'employait de plus en plus à imiter la peinture, perdant ainsi toute personnalité. Les tapissiers, reproduisaient les nuances des toiles peintes. Dégradés et lointains vaporeux se multipliaient à l'infini. En 1917, André-Marius Martin fut nommé directeur de l'ENAD. L'arrivée de ce peintre-graveur constitua une chance pour Aubusson. Il allait pendant treize années œuvrer de manière exemplaire en faveur du renouveau de la tapisserie. Peu de temps après avoir quitté la direction de l'école aubussonnaise, il publia un article dans la revue hebdomadaire de l'architecture La construction moderne du premier avril 1934. Il y résumait sa démarche et ses réflexions. Ce texte a conservé un caractère fondamental. Martin posa les bases du « carton moderne » de la tapisserie. Il dénonçait l'influence néfaste d'Oudry (tissage en simili-peinture). En I930, Elie Maingonnat (I892-I966) succéda à Marius Martin à la direction de l'ENAD. Il la dirigea jusqu'en I958. Maingonnat était un disciple de Martin. Il fut son élève avant d'être son collaborateur. Ce descendant d'une vieille famille de tapissiers et de peintres cartonniers se consacra à son tour passionnément au renouveau de la tapisserie. Maingonnat créa des cartons de tapisserie. Il s'employa surtout à conforter l'école de la tapisserie, la dotant par exemple d'une salle d'exposition permettant d'intéressantes présentations. Elie Maingonnat cherchait à intéresser les artistes à la tapisserie. Il créait des cartons qui renouvelaient le genre des verdures en simplifiant les formes. Il respectait les bases établies par Martin.

Pour la première fois, Maingonnat et François Tabard rencontrent Jean Lurçat à Paris lors de l'Exposition Internationale de 1937. Ils prirent rendez-vous et se retrouvèrent donc à Aubusson durant l'été de la même année. Lurçat demanda à Maingonnat de lui faire tisser des échantillons. Ils furent réalisés dans l'atelier-école que dirigeait Denis Dumontet. L'ENAD tissa notamment Bosquets et Le chien afghan. L'hiver suivant, Tabard entreprit la réalisation de Moissons, une pièce qui partit pour les États-Unis mais Lurçat n'était pas satisfait. Il aborda alors la technique dite du carton numéroté. Le peintre s'inscrivait dans un réel courant rénovateur initié par Marius Martin. En I960, Aubusson accueillit de très nombreux peintres. Michel Tourlière devint directeur de l'ENAD. Des stagiaires fréquentaient cette école et ils rencontraient des artistes de renom comme Calder, Lapicque, Lagrange, Prassinos, Dom Robert... Actuellement, les ateliers tissent des œuvres d’artistes contemporains dans le respect de la tradition.

Les ateliers

Ateliers d’Aubusson et artistes dont les œuvres sont tissées dans ces ateliers

  • Atelier Andraud : Gaston Thiéry, Bleynie.
  • Atelier A2 : Copies d'ancien et tapisseries modernes.
  • Atelier Bernard Battu : Valérie Adami, Jean Lamore, Pol Gachon, Garouste et Bonetti.
  • Manufacture Robert Four : Louis Toffoli, Lartigaud, Folon, Dufy, Claude Sauzet.
  • Manufacture Saint-Jean : Garouste et Bonneti, Jacquelot.
  • Atelier Nicole David à Blessac : Lartigaud, J. Cinquin.
  • Atelier René Duché à Saint-Dizier-Leyrenne (Meilleur ouvrier de France en 1991) : production diversifiée.
  • Atelier Aline Thivolle : création contemporaine selon ses propres cartons : à 23120 Banize.
  • Atelier Catherine Finck à Blessac : Dom Robert - Marc Téhéry.
  • Atelier Evelyne et Jean Marie Dor[9] : il travaille pour le Mobilier National.
  • Ateliers Pinton[10] à Felletin : Gromaire, Coutaud, Estève, Gilioli, GREKOFF Elie, Henri Guérin, Lagrange, Le Corbusier, Lartigaud, Lurçat, Roland Bierge, Caly, Sonia Delaunay, Perrot, Marc Petit, Zadkine Ossip (Cartons traités par Grekoff Elie).
  • Atelier Françoise Vernaudon : Tapisseries modernes et Copies d'ancien.

Ateliers ayant cessé leur activité

  • Atelier Paul Avignon : Maingonnat, Lurçat, Jullien, Lanskoy, Bureau-Chigot.
  • Atelier André Magnat à Blessac : Jean Picart le Doux, Lartigaud, Marc Petit.
  • Atelier Aznar-Colson à Meyssac : créations contemporaines et copies d'anciens.
  • Atelier Caron à Blessac : production diversifiée, recherches originales.
  • Atelier Philiponnet : il est spécialisé dans la copie de tapisseries anciennes.
  • Atelier Denis Dumontet
  • Atelier François Faureau : Jansen, Lurçat, Saint-Saëns, Lauer.
  • Atelier Pérathon : Lurçat, Maingonnat, Chaye.
  • Michel Berthaut : Picart-le-Doux.
  • Atelier Bonjour : Chaye.
  • Atelier Bourcy à Felletin : Favèze.
  • Atelier Bouret
  • Atelier Borderies à Felletin.
  • Atelier Henry : Matégot, Patrice Sully.
  • Atelier Jansen : Lurçat.
  • Atelier Quatre Barbe
  • Atelier Pierre Simon
  • Manufacture Bascoulergue (meilleur ouvrier de France) : Perrot, Legrand.
  • Manufacture Tabard : Lurçat,[5], Dom Robert,Henry Ilhe.
  • Manufacture Tapisseries de France : Lartigaud, Poulet, Fumeron.
  • Manufacture Braquenié : tapisserie, tapis savonnerie, restauration.
  • Manufacture Croc-Jorrand
  • Atelier de Martine : Lartigaud, J. Cinquin.
  • la Manufacture Danton
  • Manufacture Hamot
  • Atelier Bernard Petit : Clavé, Miotte, Richard Texier.
  • Atelier de France-Odile Crinière à Vallière : création contemporaine selon ses propres cartons.
  • Atelier Michel Duché : production diversifiée.
  • Atelier Suzanne Goubely : Lurçat, Gromaire, Prassinos, Dom Robert, Tourlière, Lagrange, Hartung, Agam, Singier...
  • Atelier Camille Legoueix : Jullien, Wogensky, Gleb, Borderie, Chaye, Sautour-Gaillard.
  • Atelier la Lisse : Lartigaud – Poulet.
  • Atelier Raymond Picaud : Jean Picart-le-Doux , Adam, Burhan Dogancay, Loewer, Braque , Delphine Bureau-Chigot, Le Corbusier, Calder, Dali, Jacques Lagrange, Marc Petit , Nicolas de Staël, Poliakoff, Max Ernst Arp, Picasso, Dufy, Chirico, Lapicque, Lanskoy, Linder, Magnelli, Léger, Seuphor, Zadkine, Agam, Arp, Bram Van Velde, Grekoff, Debré, Chazaud.
  • Atelier Fougerol : Maxime Fougerol est décédé en 1992, il est célèbre pour sa collection de tapisseries anciennes. Il a fait don de 135 tapisseries du XVIe, XVIIe, XVIIIe, et XIXe siècle à la commune d’Aubusson en 2006.
  • Atelier Gisèle Brivet : nommée Maitre d'Art en 1995 (Première lissière en Basse-Lisse)[11] : a tissé Fernand Léger[12], Lurçat[13], Picasso, Saint Saens[14], Henri Brivet, Masson, Hartung, Duvillier ...
  • Atelier Hervé Lelong[15] à Paris : créations de Hervé Lelong.

Pour reconnaître une tapisserie d’Aubusson

Dans le tissage de la tapisserie, pour l'identifier, doivent figurer la marque de l'atelier (M. R. Daubusson, XVIe -XVIIIe siècle, M.R. de Felletin..., logos des ateliers contemporains) et pour les tapisseries du XXe siècle, la signature de l'artiste et le numéro de tissage. Il s'y ajoute obligatoirement un bolduc (petite pièce cousue à l'envers de la tapisserie) qui indique le nom de l'atelier, celui de l'artiste avec sa signature, les dimensions et le numéro de tissage. Chaque modèle est limité à huit exemplaires.

Trop souvent, le grand public confond les différents types de tapisseries. Aux côtés de la tapisserie de basse (ou de haute) lisse réalisée à la main existent des productions diverses qui ne sont pas considérées comme œuvres d'art. Les plus connues sont :

  • les tapisseries Jacquard, tissage mécanique du nom du Lyonnais Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) ;
  • les tapisseries sérigraphiées sur laine. C'est une impression réalisée sur un tissu type « reps » afin de créer l'illusion du tissage ;
  • le canevas, « tapisserie au point » pratiquée à l'aiguille sur un tissu tramé et coloré ;
  • les tapisseries, dites de style, désignent des œuvres de lisse, de tissage récent, réalisées selon des modèles anciens. Ne pas les confondre avec des tapisseries d'époque tissées aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle.

Annexes

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Notes et références

  1. La tapisserie d’Aubusson, patrimoine culturel immatériel
  2. André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, 1902, p. 96 (Laffitte reprints, Marseille, 2000)
  3. « Les premiers tapis ont été fabriqués à Aubusson, dans le Midi, au VIIe siècle, par les Sarrasins prisonniers de Charles-Martel » dans Exposition universelle de 1855. Rapports du jury mixte international publiés sous la dir. de Louis-Napoléon Bonaparte, président de la commission impériale, Paris, Imprimerie impériale, 1856, p.1080
  4. « On rapporte, en général, l'origine de cette industrie au temps de Charles Martel, où les Sarrasins se répandirent dans la province de la Marche, ainsi que dans plusieurs autres contrées de la France. Il est prouvé que des ouvriers de cette nation s'y établirent, par les réglemens du Châtelet pour la communauté des maîtres tapissiers, lesquels réglemens reconnaissent les Sarrasins pour les plus anciens de ce corps. », Adolphe Blanqui, Histoire de l'Exposition des produits de l'industrie française, Renard, 1827, p.249
  5. « Aubusson, dans le département de la Creuse, a été peuplé en partie de Sarrasins », Adrien Proust, Traité d'hygiène, 1881, p.28
  6. Gilles Rossignol, Le Guide de la Creuse, La Manufacture, 1994, p. 188. La première tapisserie connue de Felletin - la rivale d'Aubusson - est datée de 1457.
  7. Conseil Général de la Creuse. Felletin recevra le même privilège en 1689
  8. Inventaire du ministère de la culture
  9. Atelier Evelyne et Jean Marie Dor
  10. Les ateliers Pinton
  11. [1]
  12. [2]
  13. [3]
  14. [4]
  15. Atelier Lelong

Articles connexes

Bibliographie

  • Weigert : Cinq siècles de Tapisserie d’Aubusson – Paris - 1935
  • Cassou, Damain, Moutard : La Tapisserie Française et les Peintre Cartonniers - Paris -1957
  • Verlet, Florisoone, Hoffmeister, Tabard : LA TAPISSERIE - Histoire et technique du XIVe au XXe siècle - Dépôt légal n°4671 - 1977 - ISBN 2-88001-044-6
  • Robert Guinot : AUBUSSON - Son histoire, ses rues, sa tapisserie - Imprimerie d’Aubusson - 1980
  • Centre de documentation de la tapisserie – 10, avenue des Lissiers – 23200 Aubusson
  • Robert Guinot : La tapisserie d'Aubusson et de Felletin, 1996 - ISBN 2 9507553-4-8
  • Vivante Tapisserie Française, 1979 (SEMA)
  • Métiers d'Art - la Tapisserie, N°47-49 992 (SEMA)

Liens externes


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