Auxois (cheval)

Auxois (cheval)
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Auxois
.
Tête d'un cheval auxois au haras de Cluny en 2011.

Espèce Cheval (Equus caballus)
Région d’origine
Région Auxois, Drapeau de France France
Caractéristiques
Morphologie Cheval de trait
Taille 1,60 m à 1,70 m[1]
Poids De 750 à 1100 kg selon la sélection[2]
Robe Généralement baie ou rouanne, plus rarement aubère ou alezane[3]
Tête Courte et large
Pieds Fanons abondants
Caractère Calme et doux
Autre
Utilisation Traction hippomobile

L'auxois est une race de grand cheval de trait français à la robe généralement baie ou rouanne, parfois considérée comme une variété de l'ardennais et du trait du Nord. Il est créé pour les travaux agricoles par croisement entre la jumenterie locale de l'Yonne, de la Saône-et-Loire et du Nord de la Nièvre avec des étalons de ces deux races.

Traditionnellement élevé dans la région de Bourgogne, ce cheval de traction lourde devient l'auxiliaire des agriculteurs pour les travaux des champs au début du XXe siècle, avant la généralisation de la motorisation. Devenu un animal de boucherie et alourdi pour la production de viande à l'instar des autres races de trait, il échappe de justesse à la disparition dans les années 1970.

Des initiatives se mettent en place pour lui trouver d'autres débouchés depuis les années 1990, et l'auxois retrouve une certaine place dans les activités écologiques et de loisir, comme la culture de la vigne, le débardage et l'attelage de loisir, ou même la production de lait de jument. Il demeure néanmoins l'une des races de trait françaises aux plus faibles effectifs, avec le poitevin mulassier et le trait du Nord, et l'une des plus menacées de consanguinité.

Sommaire

Histoire

Cheval de traction lourd, brun et noir, au pré.
Le trait ardennais est très proche de l'auxois, qui est souvent considéré comme l'une de ses variétés.

L'histoire du cheval de trait auxois est intimement liée à sa région d'origine, l'Auxois, comprenant toute la partie sud-ouest de la Côte d'Or et une partie des départements de l'Yonne, de la Saône-et-Loire et du Nord de la Nièvre. Cette région, particulièrement fertile et pourvue de pâturages riches, est propice à l'élevage d'un cheval de grande taille[1],[4]. La race est relativement récente puisque son développement et sa reconnaissance datent du début du XXe siècle[5].

Origines

Article connexe : Cheval ardennais.

Le cheval de trait auxois est un lointain descendant du cheval bourguignon du Moyen Âge[6],[7],[8], petit cheval robuste et endurant utilisé tant sous la selle que comme carrossier. Une théorie obsolète voyait dans son plus lointain ancêtre le cheval de Solutré, dont les ossements ont été retrouvés non loin de son berceau d'origine[9].

Originellement, le cheval du Morvan était élevé sur les terres auxoises, mais a complètement disparu à la suite d'absorptions et des croisements. Durant les années 1840, des chevaux percherons sont introduits, suivis de boulonnais vers 1860, et d'ardennais (ou de nivernais[9]) à la fin du XIXe siècle, mais sans volonté de fixer une race, si bien que le cheptel est très hétérogène[10].

Les éleveurs introduisent de bons étalons étrangers avant de sélectionner des reproducteurs sur place et de revendiquer la création d'une race locale, à l'exemple de ce qui s'est passé pour le trait nivernais quelques années plus tôt. La race prend le nom de la « riche vallée de l'Auxois », où ont eu lieu les croisements et les sélections[11]. La race du trait auxois naît donc du croisement entre la jumenterie locale de chevaux bourguignons et les étalons ardennais et trait du Nord[12], recherchés pour leur puissance et leur grande taille qui en font de précieux auxiliaires agricoles[1],[12]. L'ardennais transmet sa puissance de traction et le trait du Nord sa haute taille[9]. Une première tentative de reconnaissance d'un syndicat de race échoue en 1903 et 1904. En 1912, le syndicat du cheval de trait de l'Auxois ouvre à Dijon et n'autorise plus que les étalons ardennais (et donc aussi des traits du Nord puisque les deux races sont encore confondues à cette époque) à la reproduction[10].

Son berceau d'élevage se situe autour du haras de Cluny[1], l'auxois est apparenté au trait ardennais dont il forme une variété[13]. En 1913, le « stud-book du cheval de trait de l'Auxois » est ouvert[14]. Quatre ans plus tard, le type des chevaux est encore peu fixé et suscite l'étonnement puis les critiques d'officiers des haras, qui se demandent si l'auxois est une race à part entière ou une branche du trait ardennais, et s'il est bon d'accepter la reconnaissance d'une race régionale supplémentaire[15].

La Première Guerre mondiale interrompt les efforts de fixation d'un standard de race, les essais reprennent en 1920. Quelques années plus tard, le type du cheval est fixé à une taille d'environ 1,60 m, son élevage se répand dans toute la région de l'Auxois, voire les régions avoisinantes[10].

Entre-deux-guerres

Charrue bleue dans un musée.
Une charrue brabant, modèle souvent tracté par des chevaux de trait pour labourer les champs jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, avant la généralisation des tracteurs qui permettent de manœuvrer des charrues beaucoup plus lourdes.

Durant tout l'entre-deux-guerres, le cheval auxois fait la fierté des exploitants agricoles de sa région[16]. Avant l'arrivée de la motorisation, il est l'auxiliaire et le moteur des agriculteurs qui le préfèrent au bœuf nivernais, même pour les travaux de traction lente[1]. Il n'est destiné qu'à l'usage agricole, et élevé exclusivement à cette fin[3]. Les chevaux les plus forts sont destinés à tracter de lourds attelages sur les plaines et plateaux céréaliers. Les chevaux plus vifs sont employés au débardage ou au traçage des sillons[16].

L'auxois entre en concurrence avec le trait nivernais, il n'est pas rare que des éleveurs de la région nivernaise possèdent à la fois des chevaux « de la race noire » nivernaise, et « de la race rouge » ardennaise et auxoise, afin de contenter tous les acheteurs potentiels[17].

C'est au début des années 1930 que ces chevaux de trait atteignent l'apogée de leur développement physique[18]. L'auxois est alors souvent décrit, à l'instar de l'ardennais et du trait du Nord, comme un « laboureur-né » avec l'encolure dans l'alignement de son dos, voire plus basse, et un museau rasant le sol. Il est entièrement bâti pour la traction et cette conformation lui permet de déplacer des poids énormes sur de courtes distances[19]. Parallèlement, à la même époque, il prend l'ascendant sur le trait nivernais de par sa popularité, et représente « l'extension méridionale de l'ardennais ». Il fascine les marchands qui se rendent sur les foires bourguignonnes, sa couleur de robe est réputée moins salissante que celle du percheron (gris clair) et du nivernais (noir)[20].

Les poulains naissent traditionnellement entre janvier et mars dans les exploitations ; sevrés à six mois, ils sont alors vendus aux grands éleveurs. Ces derniers contribuent largement à fixer la race. Achetés de septembre à novembre, les poulains sont mis au pré (« à l'embouche ») puis rentrés dès les premières neiges, et remis à l'embouche avec des bovins lorsque le printemps arrive[10]. Ce cycle dure généralement jusqu'aux dix-huit mois du poulain, qui est alors vendu. Au besoin, le poulain refait une saison d'embouche. Le dixième d'entre eux, uniquement les meilleurs, est gardé comme étalon, les étalons ardennais assurant le reste de la reproduction. Ils sont mis au travail à l'âge de trois ans jusqu'à sept ou huit ans, âge auquel ils sont revendus. Les meilleurs étalons se négocient de 10 000 à 20 000 francs en 1929[21].

L'utilisation de l'auxois et par extension des chevaux de trait pour l'agriculture est courte, car elle cesse rapidement avec la généralisation des moissonneuses-batteuses et des tracteurs dans les années 1960[22].

Fin de l'utilisation au travail

Durant la Seconde Guerre mondiale, tous les stocks de carburants sont utilisés par les armées et le cheval de trait reste un moteur indispensable au transport comme aux travaux des champs jusqu'à la reddition des Allemands en 1945[23]. Après la fin du conflit, les agriculteurs s'enrichissent rapidement, ce qui leur permet de s'équiper de tracteurs et de moissonneuses-batteuses. Comme toutes les races de trait, l'auxois est de plus en plus délaissé au profit des machines[12], le déclin de l'élevage est palpable dès le début des années 1950 et surtout durant les années 1960, où l'on assiste à un effondrement des effectifs de chevaux de trait[24], au point que la race a presque disparu dans les années 1970[12]. Toutefois, la plupart des bourgs de l'Auxois conservent, par tradition, leur concours annuel de juments poulinières (qui voient passer de moins en moins d'animaux), certains de ces concours étant organisés de façon ininterrompue depuis des décennies[16].

Relance bouchère

Au début des années 1970, les effectifs de chevaux de trait ont très fortement baissé[25], la race auxoise est sauvée de justesse[12].

À la même époque, Henry Blanc est nommé à la direction des haras nationaux français et organise la reconversion des races françaises de chevaux de trait en animaux de boucherie. Jusqu'en 1982, il freine les importations de viande et finance une recherche de l'INRA, près de Clermont-Ferrand, sur l'engraissement des poulains de trait. Il encourage les éleveurs, qui ne parviennent plus à trouver d'acheteurs pour leurs animaux, à engraisser ceux-ci pour les revendre au poids aux abattoirs. L'élevage pour la boucherie chevaline assure une partie de la sauvegarde de l'auxois en gardant son capital génétique intact, mais aussi en transformant son modèle, autrefois puissant et sportif, en celui de « bête à viande », les chevaux de boucherie étant vendus au poids. Un arrêté du 24 août 1976, paru dans le journal officiel, renomme toutes les races de « chevaux de trait » françaises en « chevaux lourds » et pousse les éleveurs à sélectionner des étalons reproducteurs les plus lourds possibles. Les haras nationaux achètent et approuvent ce type d'étalon destiné à donner naissance à des poulains produisant de la viande[25]. C'est ainsi qu'entre le milieu du XXe siècle et les années 1980, le poids d'un cheval auxois passe d'une moyenne de 650 à 800 kg à une moyenne de 800 à 1 000 kg, voire davantage[26].

Cette reconversion pour la viande est très défavorable à l'auxois, le cheval percheron étant beaucoup plus renommé pour ses qualités bouchères, tandis que l'ardennais (et donc l'auxois, qui en est proche) est « celui qui a le moins de qualités en boucherie »[27]. Le marché de la viande de cheval ne suit pas, les éleveurs français sont dépassés par les importations de chevaux à bas prix venus du continent américain et des pays de l'Est. Par manque de rentabilité[9], les effectifs de la plupart des races de chevaux de trait continuent à baisser jusqu'en 1994[24]. L'effondrement du prix de la viande pousse les haras nationaux à réorienter toutes les activités liées au cheval de trait[28].

Renouveau de l'équitation de loisir et de travail

Deux grands chevaux massifs, bruns et noirs sont montés par des cavaliers costumés en rouge et noir.
Deux chevaux auxois au salon international de l'agriculture de Paris en 2011.

Au début des années 1990, l'équitation de loisir connaît un nouveau souffle tandis que la consommation de viande de cheval ne fait que diminuer[29]. En 1991, le lycée agricole de Semur-en-Auxois se lance dans la production de lait de juments auxoises à Bierre-les-Semur, dans la ferme du Hameau[30]. Le 11 mars 1994, le journal officiel publie un arrêté redonnant au « cheval lourd » son ancien nom de « cheval de trait » et en 1996, un autre arrêté interdit la caudectomie (coupe de la queue) chez tous les chevaux de trait nés en France[29]. Les éleveurs français peuvent à nouveau s'orienter vers la production d'animaux sportifs destinés aux loisirs ou au travail, que les haras nationaux se mettent à acheter de nouveau[18].

En 1999, le trait auxois fait l'objet d'une étude qui tend à prouver que les éleveurs de ce cheval s'opposent aux changements chez la race. Elle préconise de faire évoluer le standard afin d'ouvrir de nouveaux débouchés et de sauver l'auxois d'une disparition inévitable[31]. En juillet 1998, un centre de promotion du trait auxois ouvre à Bierre-les-Semur, grâce à des subventions régionales et départementales, et l'aide des haras nationaux, afin de promouvoir la race. Il s'occupe surtout du débourrage des jeunes chevaux[32]. Il participe depuis à la sauvegarde de la race et propose des animaux dressés pour l'attelage à la vente[12]. Visant à « valoriser et promouvoir le Cheval de Trait Auxois » comme patrimoine bourguignon, il soutient le développement de l'attelage de loisir en éduquant les chevaux et en formant des meneurs, sur des herbages de 25 hectares et une aire d'exercice de 5 000 m2.

L'ouverture d'un nouveau bâtiment en 2007 lui permet de se développer et de proposer le débourrage de chevaux de selle et d'attelage, divers spectacles et des services de maréchalerie. Le centre propose d'assister les éleveurs à la naissance de leurs poulains ou d'assurer le suivi des étalons[33].

Description de la race

C'est un cheval de grande taille, plus grand que l'ardennais et presque autant que le trait du Nord. Il est massif, très bréviligne et taillé pour la traction lourde. La taille moyenne est de 1,60 m à 1,70 m, la taille idéale recherchée de 1,65 m à 1,72 m pour les mâles et de 1,63 m à 1,70 m pour les femelles[34]. Le poids varie de 700 kg à plus d'une tonne[35] selon la sélection du cheval (boucherie ou équitation de travail et de loisir). L'impression générale est celle d'un cheval doté de cadre, d'ampleur et d'étendue[34].

Les chevaux inscrits au stud-book de la race peuvent porter une marque imprimée au fer rouge sur le côté gauche de l'encolure, avec les lettres « TX »[1], apposée après l'âge de deux ans, le plus souvent lors des concours de race[34].

Standard morphologique

Article connexe : Morphologie du cheval.
Tête

Relativement courte et légère, de profil rectiligne et aux yeux doux[2], elle est dotée d'un front large et surmontée d'oreilles petites et mobiles[36],[37],[34].

Avant-main

L’encolure, assez courte, est musclée et bien greffée à un garrot sorti et un poitrail large. L’épaule est longue et inclinée[36],[37],[34], le thorax ample et profond[2].

Dos et flancs

L'auxois est doté d'un corps massif et d'un dos large et court[36],[37],[34] aux côtes arrondies, sa ligne dorsolombaire est droite[2].

Arrière-main

Les reins sont larges et courts, l'arrière-main longue est dotée d'une croupe fortement musclée à laquelle est attachée une queue portée bas[36],[37],[34].

Membres

Ils sont robustes bien qu'ils paraissent fins en rapport avec la masse du cheval[38], ils sont généralement dotés de fanons moins abondants que chez d'autres races de trait de même masse[7], les fanons sont recherchés peu fournis. Les bras et avant-bras sont musclés, les genoux larges et les jarrets puissants attachés à des canons courts et nets[36],[37],[34].

Robe

Article connexe : Robe du cheval.

La robe de l'auxois est généralement baie ou rouanne, plus rarement aubère ou alezane[12],[3], comme chez le cheval ardennais[39]. Éventuellement, le gris fer et le noir pangaré peuvent être tolérés, mais toutes les autres robes sont exclues[34].

Tempérament et entretien

Réputé pour sa puissance et sa docilité[12], l’auxois est doté d’une nature calme et douce, il est aussi courageux pour le travail[1]. Ses allures sont recherchées amples et souples malgré sa masse importante[36],[37]. Comme son ancêtre l'ardennais, il est rustique et de bon entretien, pouvant être laissé au pré quelle que soit la saison, même sous les rudes conditions climatiques du Morvan et de la Nièvre[9].

Sélection

Vue générale de Semur-en-Auxois, où le concours de la race a lieu chaque année.

Depuis le début du XXe siècle, le croisement de la jument trait auxois est seulement permis avec l’étalon ardennais de grande taille et l’étalon trait du Nord, afin de garantir la sélection et l'homogénéité de la race. Ce cheval est désormais recherché plus léger et plus actif[1]. L'insémination artificielle et le transfert d'embryons sont autorisés pour sa reproduction, mais pas le clonage[34]. Le concours de la race se tient chaque année en septembre à Semur-en-Auxois[12].

Utilisations

Présentation d'un trait auxois attelé au haras de Cluny en 2011.

La majorité du cheptel est toujours à vocation bouchère[40] et en 2001, 50 % des produits sont destinés à la boucherie[32]. Toutefois, la puissance et les allures de ce cheval sont valorisées en attelage de compétition et de loisir, tel que le tourisme vert et la traction de roulottes dans le Morvan[12]. Son caractère agréable fait de lui un bon compagnon de tourisme équestre[1]. Les modèles les plus légers produisent du lait[9], produit ensuite transformé pour de nombreuses utilisations, dont la cosmétique[2].

L'auxois est toujours demandé pour des fêtes (mariage...) et reconstitutions folkloriques[9]. Il est également utilisé au débardage des forêts[12]. Ces dernières années, il retrouve une place dans certains travaux d'agriculture spécialisée, comme la culture de la vigne, le maraîchage, et l'agriculture biologique[3]. Depuis 2004, un trait auxois est utilisé bâté dans un vignoble bourguignon labellisé bio[41]. Des débouchés sont envisagés dans les travaux d'entretien ruraux (voirie...). Ce cheval s'est distingué lors de diverses manifestations, tels le record du monde et le championnat de France de carrousel[42].

Diffusion de l'élevage

Article connexe : Élevage du cheval en France.

L'auxois est une race à très faibles effectifs, l'une des plus rares parmi les neuf races de chevaux de trait français[12]. En 2001, elle est au huitième rang des races de trait françaises en termes d'effectifs, ce qui rend la menace de consanguinité et de disparition très présente[32]. En 2006, 250 juments sont saillies pour produire dans la race, par les 32 étalons en activité. On compte 125 éleveurs de ce cheval[43], le terme d'éleveur s'appliquant à toute personne en possession d'au moins une jument mise à la reproduction. La race représente 1 % du total des immatriculations de chevaux de trait en 2007. La Bourgogne constitue de très loin la principale région d'élevage, avec 244 poulinières recensées en 2008. Quelques chevaux se trouvent en région Rhône-Alpes et Auvergne[37]. Il n'existe pas d'élevage allogène, et ce cheval est quasiment inconnu en dehors de sa région d'origine[32].

Année 1992 1996 2000 2004 2005 2006 2007
Nombre de poulinages en France[37]. 80 146 144 122 136 99 105

Des neuf races de chevaux de trait français, l'Auxois est la seule qui ne soit pas du tout exportée[44]. C'est surtout la région bourguignonne qui célèbre ce cheval et le met en avant, dans des lieux tels que la ferme du Hameau de Bierre-les-Semur (qui propose un écomusée dédié au cheval de trait), ou lors de la course des trois glorieuses à Semur-en-Auxois, qui existe depuis le XVIIe siècle[30]. Le concours annuel de race est l'occasion d'admirer les plus beaux spécimens. Ce cheval est régulièrement présent au salon international de l'agriculture de Paris[45].

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h et i Bataille 2008, p. 136
  2. a, b, c, d et e Nathalie van der Schoor, « Cheval de trait auxois », le Saboteur. Consulté le 26 février 2011
  3. a, b, c et d Bataille 2008, p. 137
  4. Sourdillat 1929, p. 330
  5. Sourdillat 1929, p. 332
  6. Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, vol. 1, Librairie Larousse, 1960, 960 p. [lire en ligne], p. 773 
  7. a et b Longmeadow Press 1993, p. 198
  8. Machin Goodall 1973, p. 134
  9. a, b, c, d, e, f et g Collectif 2002, p. 108
  10. a, b, c et d Sourdillat 1929, p. 336
  11. Lizet 1989, p. 232
  12. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Dal'Secco 2006, p. 15
  13. Bataille 2008, p. 135
  14. Collectif 1951, p. 152
  15. Lizet 1989, p. 233
  16. a, b et c Lecat 2000, p. 29
  17. Lizet 1989, p. 234-236
  18. a et b Mavré 2004, p. 38
  19. Mavré 2004, p. 42
  20. Lizet 1989, p. 260
  21. Sourdillat 1929, p. 337
  22. Mavré 2004, p. 43
  23. Mavré 2004, p. 66
  24. a et b Mavré 2004, p. 34-35
  25. a et b Mavré 2004, p. 31
  26. Mavré 2004, p. 150
  27. Lizet 1989, p. 263
  28. Collectif 2002, p. 106-107
  29. a et b [PDF] Sylvie Brunel et Bénédicte Durand, « Le cheval, une énergie d'avenir ? », rapport d'une conférence du festival international de géographie à Saint-Dié-des-Vosges, 2007
  30. a et b Dominique Auzias, Caroline Michelot, Jean-Paul Labourdette et Delphine Cohen, La France à cheval, Petit Futé, 2010, 227 p. (ISBN 9782746927827), p. 70 
  31. Sens et Soriano 2001, p. 149
  32. a, b, c et d Pilley-Mirande 2001, p. 53
  33. Centre de promotion du cheval de trait Auxois, Syndicat d'élevage du Cheval de Trait Auxois. Consulté le 26 février 2011
  34. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j François Roche-Bruyn, « Règlement du stud-book du cheval auxois », haras nationaux, 14 novembre 2002. Consulté le 26 février 2011
  35. Deutsch 2004
  36. a, b, c, d, e et f Standard et stud-book du cheval de trait Auxois, Syndicat d'élevage du Cheval de Trait Auxois. Consulté le 26 février 2011
  37. a, b, c, d, e, f, g et h Centre de promotion de la race du cheval de trait auxois et Syndicat du cheval de trait auxois, « Auxois », haras nationaux, 2009. Consulté le 26 février 2011
  38. Bongianni 1988, p. 91
  39. Collectif 1951, p. 151
  40. Hendricks et Dent 2007, p. 55
  41. Mavré 2004, p. 207
  42. Collectif 2002, p. 109
  43. Bataille 2008, p. 138
  44. Nathalie Pilley-Mirande, « Les traits français dans le monde », dans Cheval magazine, no 371, octobre 2002, p. 62-65 
  45. La Côte d'Or se dévoile au Salon International de l'Agriculture à Paris, Newspress, 17 février 2011. Consulté le 26 février 2011

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • Professeur Dechambre, Le Cheval de trait de l'Auxois, Imprimerie Chaix, 1922, 12 p. [lire en ligne] 
  • Henri Baudeau, Le cheval de trait de l'Auxois, 1934 [lire en ligne] 
  • Pascal Hernu, Le trait ardennais de l'Auxois: conditions d'existence d'une race de cheval, École nationale vétérinaire de Toulouse, 1985 [lire en ligne] 

Ouvrages généralistes sur le cheval

  • (en) Daphne Machin Goodall, Horses of the world: an illustrated survey ... of breeds of horses and ponies, David and Charles, 1973, 272 p. [présentation en ligne] 
  • (en) Maurizio Bongianni, Simon & Schuster's Guide to Horses and Ponies, Simon & Schuster, Inc., 1988 (ISBN 0-671-66068-3) 
  • (en) Longmeadow Press, Illustrated Guide to Horses of the World, Longmeadow Press, 1993, 224 p. (ISBN 9780681418943) 
  • Collectif, Chevaux et poneys, Éditions Artemis, 2002, 128 p. (ISBN 9782844160256) [lire en ligne (page consultée le 4 août 2009)] Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Marcel Mavré, Attelages et attelées : un siècle d'utilisation du cheval de trait, France Agricole Éditions, 2004, 223 p. (ISBN 9782855571157) [lire en ligne (page consultée le 18 juillet 2009)], p. 207 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Emmanuelle Dal'Secco, Les chevaux de trait, Éditions Artemis, 2006, 119 p. (ISBN 9782844164599) [lire en ligne], p. 15 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • (en) Bonnie Lou Hendricks et Anthony A. Dent, International Encyclopedia of Horse Breeds, University of Oklahoma Press, 2007, 486 p. (ISBN 9780806138848) 
  • Lætitia Bataille, Races équines de France : Les Races, France Agricole Éditions, 2008, 286 p. (ISBN 9782855571546) [lire en ligne] Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 

Études

  • Jean-Marie Sourdillat, « Un pays d'élevage : l'Auxois », dans Annales de Géographie, no 214, 1929, p. 330-338 [texte intégral (page consultée le 25 février 2011)] 
  • Bernadette Lizet, La bête noire: à la recherche du cheval parfait : France Mission du patrimoine ethnologique, Éditions MSH, 1989, 341 p. (ISBN 2-7351-0317-1) [lire en ligne] Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Sylvie Sens et Véronique Soriano, Parlez-moi d'élevage: analyse de représentations d'éleveurs, Dijon, Educagri Éditions, 2001, 164 p. (ISBN 9782844441874) [lire en ligne] 

Autres

  • Collectif, La Revue de l'élevage, vol. 6, Revue de l'élevage, 1951 [lire en ligne] Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Jean Philippe Lecat, Bourgogne, Casa Editrice Bonechi, 2000, 126 p. (ISBN 9788870092202) [lire en ligne] Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Natalie Pilley-Mirande, « L'auxois, un deuxième souffle », dans Cheval Magazine, no 358, septembre 2001 
  • Julie Deutsch, « L'auxois », dans Cheval Star, no 149, février 2004 
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