Temple de Jérusalem

Temple de Jérusalem

31° 46′ 40″ N 35° 14′ 08″ E / 31.77765, 35.23547

Maquette du Second Temple de Jérusalem, à l'origine à l'hôtel Holyland, se trouve depuis 2006 au Musée d’Israël à Jérusalem

Le Temple de Jérusalem est, selon la Bible, le bâtiment religieux construit par les Israélites pour abriter l'arche d'alliance. Il fut détruit et reconstruit plusieurs fois.

Tous les détails relatifs à la construction du Temple se trouvent dans le premier livre des Rois dans la Bible. Le Roi David fut divinement averti que la charge de construire une maison pour l'Eternel reviendrait à sa descendance (2 Samuel 7), cette promesse fut accomplie avec son fils Salomon qui, en 1 Rois 5, entreprend cette construction suivant les instructions de l'Eternel. C'est Hiram, le roi de Tyr, qui a procuré le bois de cèdre et de cyprès nécessaires à Salomon, ainsi que de l'or et de la main d’œuvre pour construire le Temple, en échange de nourriture.

Sommaire

Temples successifs selon la Bible

Les portes de Huldah dans le mur sud
  • Le Temple d'Hérode fut une extension massive du Second Temple, y compris une rénovation du Mont du Temple. Elle fut initiée par Hérode Ier le Grand vers -19. Ce Temple fut détruit par Titus en 70, il n'en reste aujourd'hui comme vestige que les murs de soutènement de l'esplanade construite par Hérode et les restes des arches qui permettaient l'accès à l'esplanade.
Articles détaillés : Siège de Jérusalem (70) et Mur occidental.

Le Mur Occidental dit Mur des Lamentations constitue une partie du mur de soutènement ouest. Seuls les 7 premiers niveaux des pierres du Mur Occidental sont cependant d'époque hérodienne, les 4 niveaux supérieurs étant postérieurs à la conquête de Jérusalem par les arabes.

Le terme usuel de Mur des Lamentations fait allusion aux pèlerins venant y pleurer la destruction du Temple et l'exil du peuple juif. Mais les lamentations ne sont plus de mise depuis la restauration de l'État d'Israël, et l'appellation Mur occidental est le terme idoine, car c'est la traduction exacte de l'hébreu Kotel hamaaravi, et ce mur est effectivement le mur ouest du Temple détruit par les armées de Titus en l'an 70.

Données archéologiques sur le Temple de Jérusalem

Données archéologiques sur le Premier Temple

  • Nous n’avons aucune donnée archéologique sur le Temple de Salomon. Le nom même du roi Salomon n’apparaît nulle part, à l’époque de son règne, dans les documents archéologiques du Proche-Orient. Cependant, comme la maison de David (c’est-à-dire sa dynastie) est mentionnée sur la stèle de Tell-Dan, l’archéologie ne met pas en doute l’existence d’un royaume de Salomon avec Jérusalem comme capitale. Seule l’étendue de ce royaume pose un vrai problème. Les analyses les plus récentes de la population de Jérusalem, faites à partir du relevé de la position des tombes et de leurs datations, conduisent à penser que la Jérusalem de Salomon, comme celle de David, avait la taille d’un village de montagne, situé à l’emplacement de ce qu’on appelle la Cité de David. Si Salomon a effectivement construit un Temple à Jérusalem, il ne s’agissait certainement pas d’une vaste construction.
  • Un article de la Biblical Archaeology Review paru en 1998, relate à propos d'un ostracon trouvé à Tel Arad et daté entre le IXe et le VIe siècle  : "Ce qui “ semble être un reçu établi à l’occasion d’un don de trois sicles d’argent au Temple de Yahweh ” est “ récemment apparu sur le marché des antiquités ”. Il pourrait s'agir d'une mention du Temple de Jérusalem mais d'autres pensent que cela réfère simplement au temple local[2].
  • Rappelons que sur trois sites, la forteresse d’Arad, Tel Beer Sheva et Lakish, on a constaté que des lieux de culte en activité en -800 (équipements pour les sacrifices) sont désacralisés en -700. Cette constatation prouve que la volonté de ne pas avoir de lieux de sacrifices décentralisés, volonté proclamée dans la Bible, est effectivement en pratique en -700. Cette mise en pratique, du même coup, prouve clairement qu’il existe un Temple central à Jérusalem vers -700, bien qu’il ne reste aucune trace matérielle du bâtiment. À l’époque d’Ézéchias, Jérusalem est devenue une cité importante et il est tout à fait logique qu’un Temple de grandes proportions y soit en activité.

Traces écrites du présent, construction du Second Temple

  • Entre -800 et -700 on observe un rapide développement de l’écrit, qui accompagne l’alphabétisation de la population. Sous Ézéchias (-715, -687), le percement du tunnel de Siloé, commémoré par une inscription gravée dans la roche, se trouve mentionné dans la Bible : le présent laisse maintenant des traces écrites et les récits bibliques auront désormais un fondement historique précis. Ce n’est pas du tout le cas quand les rédacteurs de la Bible décrivent un passé mythique où l’écriture n’existait pas chez les Israélites : ni le récit de l’Exode, ni celui de la conquête de Canaan, ni ceux des règnes de David et Salomon n’ont un fondement historique précis.
  • Jérusalem, avec son Premier Temple, est détruite par Nabuchodonosor II en -586. Une partie de la population — un quart selon ce que les fouilles permettent d’estimer — est exilée à Babylone. Mais la Babylonie s’effondre sous l’attaque de Cyrus II, fondateur de l’Empire perse, qui libère les prisonniers en -538 et autorise la reconstruction du Temple de Jérusalem. Le Grand Prêtre Josué, au retour d’exil, dirige la construction du Second Temple, qui s’achève en -516 selon Israël Finkelstein. Les sources indépendantes de la Bible confirment donc, pour l’essentiel, le récit biblique.

Le Temple d’Hérode

Article connexe : Temple d'Hérode.
  • Hérode Ier le Grand procède à de gigantesques travaux d’aménagement, bâtissant “à la romaine” une immense esplanade: la colline d’origine est ceinturée d’un énorme mur de soutènement, la surface intérieure entièrement nivelée puis comblée avec du remblai. La construction commence en 19 avant J.C. et dure environ 7 ans, 100 000 hommes furent employés, mais les travaux ne furent entièrement achevés qu'en 63 EC. Seulement 7 ans plus tard, lors de la destruction de Jérusalem en 70, les Romains le rasent entièrement. L'empereur Hadrien rebâtit la ville. La construction d'un temple, dédié au dieu romain Jupiter Capitolin, sur le site du l'ancien temple d'Hérode, provoque la révolte menée de 132 à 135 par Bar-Kokheba. À la suite de l'écrasement de cette révolte, Hadrien renomme la ville Colonia Ælia Capitolina. Il fait construire des temples païens sur les lieux de pèlerinage. Les Juifs sont interdits de séjour dans la ville pendant près de deux siècles. Au IVe siècle la mère de Constantin, Hélène, visite Jérusalem, y identifie les lieux saints chrétiens[3], où des églises sont édifiées.
  • En 638, Jérusalem est conquise par des armées venues d’Arabie. “Vos vies seront épargnées, vos biens protégés, vos églises respectées aussi longtemps que vous paierez le tribut”, dit le calife Omar[4]. Du Temple d'Hérode, détruit par les Romains 568 ans auparavant, il ne restait que le mur des Lamentations, qui est respecté lors de la construction du Dôme du Rocher puis de la Mosquée Al-Aqsa, érigés sur les ruines du temple juif.

Architecture d'après la Bible

Reconstitution du Temple d'Hérode

La structure du Temple de Salomon et les matériaux précieux utilisés sont décrits notamment dans le premier Livre des Rois (6,1-22). Le prototype de ce Temple est le dispositif portatif protégeant l'Arche d'alliance tel que décrit dans le Pentateuque. Ce modèle sera repris pour le Second Temple.

Le Temple a une structure concentrique, avec des parties publiques et des parties toujours plus sacrées et toujours plus rarement accessibles. Dans le sanctuaire du Temple, le «Saint des Saints», est conservée l'Arche d'alliance avec, à l'intérieur, les Tables de la Loi (pierres gravées avec le texte des Dix Commandements transmis par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï, durant l'Exode; la verge d'Aaron (frère de Moïse) qui aurait germé et un pot contenant de la manne du désert).

Le Temple comprend en outre des portiques, des autels (parfums, sacrifices d'animaux), des bassins d'ablution.

Le Temple de Jérusalem et les trois grands monothéismes

Judaïsme

La destruction du second Temple et la fin des sacrifices et du sacerdoce a marqué une étape cruciale dans la constitution du "judaïsme" tel qu'on le connaît aujourd'hui, avec une pratique du culte public non sacrificiel mais centrée sur le Livre (culte synagogal), en addition du culte familial.

Le Kotel ou Mur occidental dit Mur des Lamentations, lieu de prières et de pèlerinages depuis la destruction du second Temple, est devenu depuis 1967 comme une vaste synagogue à ciel ouvert, avec une section réservée aux hommes et une section réservée aux femmes.

Pour la plupart, les Juifs religieux s'abstiennent de mettre le pied sur l'Esplanade des Mosquées, site du Temple, pour éviter de mettre le pied sur l'emplacement sacré du Saint des Saints. En effet le Mont du Temple est considéré comme le premier lieu saint du judaïsme (suivi du tombeau des Patriarches).

Une éventuelle reconstruction du Temple, le Troisième Temple, est promue et préparée par certains groupes et contestée par d'autres courants du judaïsme. Cette question est liée à celle de l'attente messianique. Une reconstruction avait été tentée par l'empereur Julien, mais elle fut ruinée par un tremblement de terre ; on prête à Napoléon Ier une intention analogue.

Christianisme

Le Temple est mentionné dans le Nouveau Testament : Jésus Christ y a été présenté rituellement comme fils aîné[5], y est allé en pèlerinage avec Marie et Joseph (épisode du "recouvrement au Temple", Jésus enfant parlant aux Docteurs)[6], en a chassé les marchands[7], a pleuré d'avance sa destruction[8].

Le Temple a fait partie des éléments avancés lors du procès de Jésus[9]. Lors de sa Passion, d'après les Évangiles, le rideau du Temple s'est déchiré au moment même de la mort du Christ[10].

Les apôtres ont continué de fréquenter le Temple après la Résurrection[11].

Lorsque Jérusalem est devenue une ville chrétienne, le site même du Temple, ruiné, fut laissé en l'état mais, selon certains, une église "Sainte-Marie-la-Neuve", commémorant la Présentation de Jésus au Temple, fut construite au bord de l'esplanade ; elle sera détruite par les musulmans qui édifièrent au même lieu la mosquée El-Aqsa. Cette opinion semble abandonnée depuis le XIXe siècle[12].

Les croisés y ont installé leur roi Baudoin Ier. Puis, les templiers l'ont transformé en maison cheftaine et siège de leur ordre. Ils y firent édifier une église, aux toits pentus et non en terrasse. Jérusalem était leur capitale et c'est à partir du Temple de Jérusalem que cet ordre de chevalerie chrétienne prit le nom d'ordre du Temple (1129-1312).

Tout en reconnaissant dans le site du Temple un lieu saint, le christianisme ne formule pas de revendication sur ce lieu. Dans la Tradition catholique et orthodoxe, le "centre du monde" chrétien à Jérusalem n'est plus le Temple mais un point, matérialisé (appelé "Compas" ou "Omphalos") dans l'église du Saint-Sépulcre, à mi-chemin entre le Golgotha et la chapelle de la Tombe. Plus fondamentalement, chaque baptisé devient "Temple de l'Esprit Saint" et la présence "matérielle" la plus parfaite de Dieu est, pour les catholiques et les orthodoxes, dans l'Eucharistie. Les Protestants insistent sur la déclaration de Jésus à la Samaritaine: "l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père (...) Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité" (Jean 4:21-24).

Certains groupes évangéliques chrétiens américains soutiennent les groupes juifs promouvant la construction d'un Troisième Temple.

Islam

La mosquée Al-Aqsa en 1900. Construite sur le mont du Temple, elle présente le même aspect depuis 1218 et est une des mosquées les plus saintes de l'islam.
L'Esplanade du Temple, telle qu'elle apparaissait en 1910

Selon le Coran, la construction du Temple fut commencée par le prophète Daoud et terminée par son fils, Souleymane. Souleymane l'a construit à l'aide des djinns qui étaient sous ses ordres. C'est en hommage à son père qu'il a fini les travaux.

La mosquée Al-Aqsa ("la lointaine") est l'un des principaux lieux saints de l'islam (après la mosquée de La Mecque et celle de Médine). Entre 1969 et 1983, le dôme de la mosquée Al-Aqsa était recouvert d'aluminium par anodisation, ce qui lui donnait un aspect argenté. En 1983, par souci d'authenticité, on lui a redonné son revêtement d'origine en plomb, de couleur gris foncé.

Mahomet l'a visitée, et il y a dirigé (Imam) la prière avec tous les prophètes et messagers que Allah avait envoyés sur terre depuis Adam. C'est aussi le lieu d'où il s'est élevé vers le paradis, traversant les 7 ciels, sur le cheval ailé Bouraq, pour que Allah l'honore en lui faisant voir certaines de ses merveilles, qui durant cette visite lui ordonna de faire la prière 5 fois par jour. Ce Voyage est connu chez les musulmans sous le nom d'Isra et Miraj ou le voyage nocturne.

Le Dôme du Rocher, couvert d'une coupole dorée, est l'un des monuments les plus célèbres de Jérusalem.

La qibla, direction de la prière musulmane était orientée vers Jérusalem au début de la mission prophétique de Mahomet, avant d'être modifiée définitivement par Allah vers la Mecque afin de mettre à l'épreuve la foi des croyants.

Le Coran ne mentionne jamais explicitement Jérusalem. Cependant, selon une interprétation commune, l'un de ses versets désignerait cette ville comme le lieu du voyage nocturne de Mahomet: «  Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur Muhammad (Mahomet), de la Mosquée Al-HaramLa Mecque) à la Mosquée Al-Aqsa ("la lointaine") (à Jérusalem) dont Nous avons béni l'alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C’est Lui, vraiment, qui est l'Auditent, le Clairvoyant » (Sourate 17: Al-Isra (Le voyage nocturne) ; Verset 1).

Enfin, selon certains exégètes de l'islam, le site du Temple de Jérusalem est lié à la fin des temps, ou plus précisément au retour de Jésus, comme le pensaient les judéo-nazaréens qui se sont servi des Arabes comme supplétifs afin de reprendre Jérusalem : Jésus, fils de Marie, reviendra par la Porte Dorée, nom de la 8e porte de Jérusalem (murée aujourd'hui) qui donne sur l'Esplanade des mosquées et fait face au Mont des Oliviers. Les balances du Jugement Dernier (religion) seront suspendues aux portiques qui entourent le Dôme du Rocher.

Références

Notes

  1. Histoire Romaine, 69, 14
  2. Gary A. Rendsburg, « Israel without the Bible » sur Département d'études juives de l'université du New Jersey
  3. Voir L'invention de la Sainte Croix, selon la Légende dorée
  4. (voir ici)
  5. Lc 2,22-40
  6. Lc 2,41-52
  7. Jn 2,1"-22 et parallèles dans les Synoptiques
  8. Lc 19,41-44
  9. Mc 14,58
  10. Mc 15,38 et parallèles synoptiques
  11. Lc 24,53
  12. (en) Moshe Gil, A History of Palestine, 634-1099. Cambridge and New York: Cambridge University Press, 1992. Cet ouvrage est partiellement disponible sur Google books, page 441

Bibliographie

Histoire et archéologie
Romans

Liens internes

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