The Dream of the Rood

The Dream of the Rood

The Dream of the Rood

The Dream of the Rood (« le rêve de la Croix ») est l'un des premiers poèmes chrétiens dans le corpus de littérature anglo-saxonne et est un exemple du genre de poésie traitant du rêve. Comme toute la poésie en Vieil anglais, il est écrit en vers allitératif. Le mot "Rood" vient du Vieil anglais rod qui signifie croix ou crucifix . Préservé dans le Livre de Verceil datant du Xe siècle, le poème peut être considérablement plus vieux, voire même un des poèmes les plus vieux de la littérature anglo-saxonne.

Sommaire

Données de base

Il y a des sections “du Rêve de la Croix” qui sont trouvés sur la Croix de Ruthwell qui date du VIIe siècle. Sur chaque côté des runes sont sculptées. Sur la croix il y a un extrait écrit en runes avec les scènes de Jésus guérissant l'aveugle, l'Annonce et l'histoire d'Égypte. Bien qu'il ait été démoli et detruit pendant la première révolte Protestante, il a été reconstruit autant que possible après que la peur des icones passa. Heureusement pendant ce temps de troubles religieux, ces mots qui étaient dans les runes étaient toujours protégés dans le Livre de Verceil. Il porte ce nom car le livre est gardé à Verceil, en Italie. Le Livre de Verceil date du Xe siècle et tient aussi 23 homélies parsemées avec six poèmes; Le Rêve de la Croix, " "Andreas", “les Destins des Apôtres,” “l'Âme et le Corps,” "Elene" et un poétique fragment homiletic .

Auteurs supposés

À ce jour l'auteur de The Dream of the Rood reste toujours inconnu; cependant la Croix de Ruthwell offre une période de temps approximative pendant laquelle le poème pourrait avoir été écrit, les érudits ont donc été capable de faire des suggestions intelligentes sur les auteurs possibles. Les deux auteurs les plus souvent mentionnés sont Caedmon et Cynewulf, deux poètes chrétiens et anglo-saxon.

Cynewulf a vécu approximativement entre 770 et 840 ap J.C. malgré tout sa vie est peu connu(Krstovic). Les seuls informations que les érudits ont sur la vie de Cynewulf sont celles qu'ils ont pu découvrir dans sa poésie. Deux des poèmes signés de Cynewulf ont été découverts dans ce qui est connu comme le Livre de Vercelli, un ancien manuscrit Anglo-Saxon contenant 23 poèmes homelitic incluant le poème de Cynewulf "Elene" aussi bien que The Dream of the Rood . Où beaucoup d'érudits soutiendront que tous les poèmes dans le Verceil sont en fait de Cynewulf, l'érudit allemand Franz Dietrich démontre que les similarités entre le "Elene" de Cynewulf et le Rêve de la Croix révèlent que les deux doivent avoir été écrit par le même individu. Dietrich propose quatre arguments principaux : un, le thème des deux poèmes est la croix, et le plus important, dans les deux poèmes, la croix souffre avec Christ; deux, dans "Elene" Cynewulf semble faire de claires références à la croix de Rêve de la Croix; trois, dans "Elene" et ses autres poèmes Cynewulf parle d'habitude de lui, ce qui rend tout à fait possible le fait que le rêveur dans Rêve de la Croix puisse n'être que Cynewulf lui-même; et finalement quatre, "Dans les deux poèmes l'auteur se présente comme vieux, ayant perdu ses joies ou ses amis et comme prêt à partir.

Le poème

Le poème est narré par le narrateur ayant un rêve. Dans ce rêve ou vision il parle à la Croix sur laquelle Jésus a été crucifié. Le poème lui-même est divisé en trois partie. Dans la première partie l'auteur a une vision de la Croix. Au début, quand le rêveur voit la Croix, il remarque qu'elle est couverte de pierres précieuses. Il est conscient qu'il est minable comparé à ce qu'était cet arbre glorieux.Cependant, alors qu'il s'approche pour les observer il s'aperçoit que les pierres sont tachées de sang.
Dans la partie deux, la Croix partage ses souvenirs de la mort de Jésus. La crucifixion est racontée à travers la perspective de la Croix. Elle débute avec les ennemis qui viennent, coupent le bois de l'arbre et le portent. Ensuite l'arbre apprend qu'elle doit être le porteur d'un criminel, Jésus venu pour être crucifié. Alors, Jésus et la Croix ne firent plus qu'un. Ils se dressèrent tous les deux comme des vainqueurs, refusant de tomber, portant l'insurmontable douleur au nom de l'humanité. C'est non seulement le Christ, mais la Croix aussi qui a été percée avec les clous. La Croix et le Christ dans un des portrait de la Passion sont autant percés avec des clous, que moqués et torturés. Ensuite, tout comme Jésus, la Croix est ressuscitée, embellie d'or et d'argent. Elle fut honorée parmi tous les arbres comme Jésus fut honoré parmi tous les Hommes. La Croix charge ensuite le rêveur de partager ce qu'il avait vu avec tous les autres.
Dans la partie trois, l'auteur fait par de sa réflexion au sujet de sa vision. La vision est finie, et l'auteur est laissé avec ses pensées. Il prie Dieu pour ce rêve et est emplie d'un sentiment d'espoir sur la vie éternelle et son désir d'être une fois encore près de la glorieuse Croix.

Paganisme contre Christianisme

Dream of the Rood contient beaucoup de référence sur la culture païenne. Par exemple le rêveur (fort probablement un païen au début du rêve) se remémore la croix lui racontant la crucifixion comme s'il s'agissait d'une bataille. De plus, le poème présente le Christ comme un "guerrier héroïque, sautant avec passion sur la Croix comme pour batailler avec la mort; la Croix est un domestique fidèle qui est douloureusement et paradoxalement forcé à participer à l'exécution de son Seigneur. Le Christ peut y être vu comme "un seigneur de guerre Anglo-Saxon". La crucifixion est une victoire car Jésus avait la possibilité de combattre ses ennemis mais à préférer mourir sur la croix. Cela révèle aussi des détails physiques de ce qui s'est arrivé à un homme, plutôt qu'un dieu, sur une croix. En plus de cette image du Christ en un roi guerrier, l'idée d'un arbre parlant est animiste, il faut se souvenir de la façon dont les éléments païens incorporent les esprits et d'autres éléments fantastiques mais aussi Balaam parlant aux animaux. Le paganisme met une grande accentuation sur les éléments spirituels qui personnifient des différentes choses de la Mère Nature. Spécialement dans le poème, cette conviction que les objets naturels possèdent un esprit ou des éléments spirituels besoins oblige le lecteur à reconnaître l'arbre comme un objet de vénération. Richard North suggère que l'auteur du "Rêve de la Croix" utilise la langue du mythe d'Ingwaz pour présenter la Passion à ses compatriotes nouvellement Christianisés comme une histoire de leur tradition natale".
En outre, le triomphe de l'arbre sur la mort est célébré par l'embellissant de la croix avec de l'or et des bijoux. En dépit de ces forts éléments païens, la même nature du "Rêve de la Croix" est fondée sur la conviction chrétienne. Le poème entier parle de la passion, la mort et la résurrection du Christ comme un triomphe sur le péché et le mal, qui sont les plus fortes marques de foi chrétienne. Le rêveur, dans son état de convertissement, remarque, "Puisse le Seigneur être mon ami / Lui qui sur la Terre une fois a souffert / sur l'arbre accroché pour le péché humain / il nous paie et nous a donné sa vie / une maison céleste." Ici le rêveur constate que la mort du Christ n'est pas seulement la victoire de la bataille, mais aussi la voie dont le salut humain a été protégé.

Interprétation

Ce poème crée un paradoxe intéressant. La Croix est montrée comme étant la voie du Salut. Dans le poème la Croix déclare qu'elle ne peut pas tomber et qu'elle doit rester forte afin de réaliser la volonté de Dieu. Cependant pour accomplir cette Volonté, la Croix doit être l'instrument critique de la mort du Chris. Ce poème porte aussi un nouveau regard sur les actions de Jésus pendant la Crucifixion. On ne donne pas à Jésus ainsi qu'à la Croix le rôle de la victime impotente. À la place ils tiennent tous les deux ferme à qu'ils doivent faire. Jésus est le fort conquérant. Il est fait pour apparaître comme tous les autres héros anglo-saxons. On montre le Christ comme un "seigneur germain héroïque, celui qui meurt pour sauver ses troupes". Jésus n'accepte pas seulement qu'il sera crucifié, à la place il "étreint" la Croix et accepte tous les péchés de l'humanité.

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