The Moon and Sixpence

The Moon and Sixpence (titre original) est un film américain réalisé par Albert Lewin en 1942, distribué par la United Artists.

Fiche technique

• Scénario : Albert Lewin, d'après le roman éponyme de William Somerset Maugham
• Photographie : John F. Seitz
• Musique : Dimitri Tiomkin
• Directeur artisque : F. Paul Sylos
• Costumes : Albert Deano
• Montage (supervisé par George Hively) : Richard L. van Enger
• Producteur : David L. Loew, pour la Compagnie indépendante de David L. Loew et Albert Lewin
• Producteur associé : Stanley Kramer
• Genre : Drame
• Format : Noir et blanc (+ une séquence, ainsi que le générique de fin, en couleurs - Technicolor)
• Durée : 85 minutes
• Date de sortie :  États-Unis : 27 octobre 1942

Distribution

• George Sanders : Charles Strickland
• Herbert Marshall : Geoffrey Wolfe
• Doris Dudley : Blanche Stroeve
• Steven Geray (crédité Steve Geray) : Dirk Stroeve
• Eric Blore : Capitaine Nichols
• Albert Bassermann : Docteur Coutras
• Florence Bates : Tiare Johnson
• Elena Verdugo : Ata

Et, non-crédités :

• Molly Lamont : Any Strickland
• Robert Greig : Maitland
• Kenneth Hunter : Colonel McAndrew
• Irene Tedrow : Mme McAndrew
• Mike Mazurki : Tough Bill
• Heather Thatcher : Rose Waterford

Synopsis

Londres, vers la fin du XIX^e siècle. Un chroniqueur mondain, Geoffrey Wolfe, fait la connaissance de Charles Strickland et de sa femme Any. Quelque temps après, Madame Strickland informe Wolfe que son mari l'a quittée, elle et leurs enfants, pour aller vivre à Paris avec, croit-elle, une autre femme, et lui demande d'aller le retrouver pour le convaincre de revenir. Il s'avère alors qu'en réalité, Strickland a décidé d'abandonner sa vie monotone d'agent de change pour se consacrer à sa passion (allant de pair avec une vie de bohème), la peinture...

Commentaire

Comme Terrence Malick, Albert Lewin a une filmographie très restreinte, puisqu'il n'a réalisé que six films en quinze ans. Trois d'entre eux offrent à George Sanders des rôles parmi ses meilleurs : The Moon and Sixpence - premier film de Lewin -, Le Portrait de Dorian Gray en 1945 (film le plus connu de Lewin, avec Pandora) et The Private Affairs of Bel Ami en 1947. En outre, ces trois films, tournés en noir et blanc, ont chacun en commun de faire appel à un Technicolor flamboyant pour une unique séquence de présentation d'un tableau de maître. Dans The Moon and Sixpence (s'inspirant librement de la vie de Paul Gauguin), Strickland est manifestement un peintre de génie, mais en même temps un homme méprisable par sa manière de traiter son entourage. Le film raconte le drame né de cette contradiction.

Lien externe

• The Moon and Sixpence sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais