Theoreme d'inversion locale

Theoreme d'inversion locale

Théorème d'inversion locale

En mathématiques, le théorème d'inversion locale est un résultat de géométrie différentielle. Il indique que si une fonction f est continûment différentiable en un point a, si cette différentielle est une bijection bicontinue, c'est-à-dire qu'elle est continue ainsi que sa réciproque, alors localement f est inversible et son inverse est différentiable.

Ce théorème est équivalent à celui des fonctions implicites, son usage est largement répandu. On le trouve en géométrie algébrique, qui, sous une forme ou une autre est utilisée dans des démonstrations du théorème de la boule chevelue. Il indique que sur une sphère, supportant en chaque point un vecteur jamais nul, la fonction, associant à chaque point de la sphère le vecteur, contient au moins une discontinuité. La conséquence est qu'un tokamak n'est jamais sphérique mais torique. On le trouve encore dans certaines démonstrations des propriétés du multiplicateur de Lagrange, permettant de résoudre des problèmes d'extremums, comme celui du théorème isopérimétrique dont une des formes indique que la plus grande surface possible dans un plan, à périmètre donné, est le disque, raison pour laquelle les hublots sont circulaires. Il est aussi utilisé pour démontrer le théorème du redressement, qui permet d'établir qu'une équation différentielle autonome du plan ayant uniquement des solutions bornées ne peut engendrer le chaos, résultat connu sous le nom de théorème de Poincaré-Bendixson.

Sa démonstration utilise une version simple du théorème du point fixe. Elle permet d'établir le résultat dans diverses configuration, un espace vectoriel réel de dimension finie, un Banach ou encore une variété différentielle. Il existe une version plus forte : le théorème d'inversion globale.

Sommaire

Énoncés

Il en existe plusieurs formes, celle proposée ici est relativement générale[1] :

  • Théorème d'inversion locale : Soit f une application de U dans F, où U est un ouvert d'un espace de Banach réel et F un Banach et x un point de U. Si f est de classe Cp, avec p strictement positif et si la différentielle de f au point x un isomorphisme bicontinu, il existe un voisinage V de x tel que la restriction de f à V soit une bijection bicontinue dans f(V) et la réciproque est de classe Cp.

Cet énoncé mérite quelques explications. Un Banach est un espace vectoriel normé espace complet. Un exemple important est celui des espaces vectoriels réels de dimension finie[Note 1]. Certaines versions limitent d'ailleurs leur énoncé à ce cas particulier[2].

Une différentielle correspond à la généralisation de la notion de dérivée. Un accroissement f(x + h) - f(x), si h est petit, est presque égale à f' (x).h. A priori cette égalité possède un sens si f est une fonction de R dans R et le terme f'(x) désigne la dérivée de la fonction f au point x. Si la fonction est définie d'un espace vectoriel dans un autre, ce résultat se généralise mais f'(x), qui est alors noté dfx ou Dfx, est une application linéaire appelée différentielle de f au point x. L'application, qui à x associe Dfx, est la différentielle de f, c'est encore une application d'un espace vectoriel dans un autre, on peut parfois la différentier. Si cette opération est réalisable p fois, et si la différentielle pième est continue, l'application f est dite de classe Cp.

On dispose du corollaire suivant[3] :

  • Théorème d'inversion globale : Sous les hypothèses du théorème précédent, si f est de plus injective et si pour tout x de U la différentielle Dfx de f au point x est un isomorphisme bicontinu, alors f est une bijection de U dans f(U) et sa réciproque est de classe Cp.

Remarque : Une application bijective de classe Cp, telle que sa réciproque soit aussi de classe Cp est appelée un Cp difféomorphisme.

Approche intuitive

Fonction réelle de la variable réelle

Le graphe de la fonction réciproque de f est le symétrique du graphe de f par rapport à la première bissectrice.

Le cas de la fonction réelle de la variable réelle est un peu particulier. Si une fonction f définie sur un intervalle J est strictement monotone (croissante ou décroissante), elle est injective, donc c'est une bijection de J dans f(J) et elle admet une réciproque f -1. Si, de plus elle est continue, le théorème des valeurs intermédiaires montre que f(J) est aussi un intervalle. Le graphe de f -1 est le symétrique de celui de f par rapport à la première bissectrice, d'équation x = y, comme illustré sur la figure de droite.

La continuité n'est pas difficile à établir, soit y un point de f(J), x le point de J tel que f(x) = y et ε un réel strictement positif. L'image de l'intervalle ]x - ε, x + ε[ par la fonction f est un intervalle ouvert contenant y. Il est possible de trouver un réel strictement positif μ tel que ]y - μ, y + μ[ soit inclus dans l'image de l'intervalle ]x - ε, x + ε[ par la fonction f. Ce qui, en terme mathématiques s'exprime par la proposition :

\forall \epsilon > 0,\; \exists \mu > 0,\; \forall z \in f(J) \quad |y-z|<\mu \Rightarrow |f^{-1}(y) - f^{-1}(z)|< \epsilon

Cette proposition exprime exactement la continuité de f -1 au point y. L'application f -1 est dérivable, si f l'est et que sa dérivée n'est pas nulle. Une présentation fréquente consiste à dériver la fonction f composée avec sa réciproque[4]. Cette méthode possède l'avantage d'être élémentaire, elle est néanmoins un peu cavalière tant que l'on a pas démontré que la fonction réciproque était dérivable[Note 2].

Le cas d'une fonction réelle de la variable réelle est un peu particulier. Les résultats sont plus globaux et nécessitent des hypothèses plus faibles. Seule la stricte monotonie et la continuité sur un intervalle suffit pour montrer l'existence d'une réciproque continue. Seule la dérivabilité en un point suffit pour établir la dérivabilité de la réciproque sur l'image de ce point (si la dérivée initiale est non nulle). En revanche, les méthodes utilisées ne sont pas généralisables. Un espace vectoriel ne dispose pas d'un ordre à l'image de l'ensemble des nombres réels, d'où la nécessité d'hypothèses plus fortes pour un résultat plus faible.

Dimension deux

Théorème-d'inversion-locale.jpg

La dimension deux indique déjà l'existence d'un comportement différent du paragraphe précédent. Illustrons le pour la fonction f de R2 dans R2 définie par :

 f(x,y)= \begin{bmatrix} {e^x \cos y}\\ {e^x \sin y}\\ \end{bmatrix}

La figure de gauche indique comment le plan est transformé. L'image de la figure située en haut est illustré au dessous. Le carré vert a été déformé de manière bijective. A partir d'un point de l'image du carré vert, il est possible de reconstituer le point du carré d'origine. L'application f satisfait les hypothèses du théorème de l'article. Pour vérifier que l'application est localement inversible, il est utile de déterminer sa différentielle. Sa matrice, dite jacobienne est la suivante :

Jf_{(x,y)}=\begin{bmatrix} {e^x \cos y} & {-e^x \sin y}\\ {e^x \sin y} & {e^x \cos y}\\\end{bmatrix}
Théorème-d'inversion-locale (2).jpg

Pour savoir si la différentielle est un isomorphisme, le plus simple est de calculer son déterminant, appelé déterminant jacobien. Il est égal à exp(2x) et n'est jamais nul. L'application est en conséquence localement inversible en chaque point. A la différence des fonctions différentiables et définies sur un intervalle de R, cette propriété n'implique pas le caractère globalement injectif de f. Ajouter 2.π à la deuxième coordonnée ne modifie pas l'image par f, ainsi chaque point de R2 possède une infinité d'antécédents, à l'exception de l'origine qui n'en a pas. Cette fonction peut être vue comme l'exponentielle complexe. Sa réciproque, le logarithme complexe ne peut être défini sur C tout entier et il existe plusieurs méthodes pour le définir.

Un deuxième exemple est donné par la fonction suivante g dont le déterminant jacobien est égal à x2/2 :

 g(x,y)= \begin{bmatrix} {x} \\{\frac {x^2y}2} \\ \end{bmatrix}

Cet exemple est illustrée avec les mêmes conventions sur la figure de droite. L'image de la zone bleu au haut à gauche est transformé en une espèce de papillon. L'application n'est pas inversible au voisinage d'un point ayant une première coordonnée nulle. Intuitivement, il est visible que les deux figures bleues ne sont pas équivalentes. Si l'on retranche le point central à celle de droite, la figure comporte alors deux composantes connexes. Le retrait d'un point quelconque sur la figure bleue à gauche ne produit jamais cet effet.

Usages

Fonction-implicite-(1).jpg

Les usages du théorème d'inversion locale sont multiples et touchent différentes branches des mathématiques. L'une d'entre elle concerne la branche d'origine du théorème : la géométrie différentielle. Cet usage est pratiqué à l'aide d'un corollaire portant le nom de théorème des fonctions implicites. Il prend la forme d'un résultat équivalent à celui de l'article et le théorème d'inversion locale apparaît, soit sous sa forme d'origine, soit sous celle des fonctions implicites.

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Sous cette forme, on l'utilise pour étudier les figures géométriques définies sous forme d'équations, illustrées par l'exemple suivant :

x(x^2 + y^2) - 10(x^2 - y^2) = 0\;

Si le terme de gauche est vu comme une fonction f de R2 à valeurs dans R, la figure du plan étudié est l'intersection du graphe de la fonction f, illustré à droite, et du plan d'équation z = 0. De manière plus générale, une variété différentielle correspond à la généralisation de courbes ou surfaces régulières, en dimension quelconque. Il existe deux manières de les définir localement, à travers une équation, soit cartésienne, soit paramétrique. Le résultat de l'article montre l'équivalence de ces deux manières.

En calcul différentiel, le multiplicateur de Lagrange permet de trouver des extrema sous contrainte. Si U est un ouvert d'un espace euclidien, l'objectif est de trouver un extremum d'une fonction f définie sur sur les points x de U et à valeurs dans R vérifiant l'équation g(x) = 0, où g est une fonction à valeurs dans un autre espace euclidien.

On le trouve encore dans les équations différentielles, où il est l'outil de démonstration du théorème du redressement d'un flot. Une équation différentielle explicite possède une forme équivalente à (1) x' = f(tx). Si la fonction f est indépendante de t l'équation est dite autonome, la fonction est un champ de vecteur et les solutions de l'équation possèdent des graphes tangents en un point x au vecteur f(x), à l'image de la figure rouge et jaune, à gauche. Le théorème du redressement d'un flot montre que localement, l'équation différentielle est équivalente à celle ayant un champ constant, à l'image de la représentation bleue et jaune, encore à gauche.

Les exemples cités supposent généralement la dimension finie des espaces vectoriels considérés. Tel n'est pas toujours le cas. Une manière d'exprimer les solutions de l'équation (1) est de considérer le flot, c'est à dire la fonction α, qui à un instant t et à un point x associe, le point image de la solution s de (1) vérifiant l'égalité s(0) = x. Si la fonction f est de classe Cp, alors le flot α l'est aussi. Une démonstration fait usage du théorème des fonctions implicites dans le contexte d'espaces vectoriels de dimension infinie.

Ces différents exemples sont développés dans l'article détaillé.

Démonstration

Étude d'un cas

Le théorème du point fixe permet de montrer l'inversion locale.

Pour comprendre le principe de la démonstration, illustrons là sur la fonction f de C dans C, qui à z associe z2. L'objectif est de l'inverser au voisinage du point 1/2(1 + i). On peut considérer cette application comme étant celle de R2 dans lui même, qui à (xy) associe (x2 - y2, 2.x.y). Cette application est partout différentiable, et en particulier autour du point z0 de coordonnées (1/2, 1/2). Le calcul de ma matrice jacobienne Jz donne :

J_z = \begin{pmatrix} 2x & -2y \\ 2y & 2x \end{pmatrix},\; J_{z_0} = \begin{pmatrix} 1 & -1 \\ 1 & 1 \end{pmatrix},\;\text{et } J_{z_0}^{-1} = \frac 12 \begin{pmatrix} 1 & 1 \\ -1 & 1\end{pmatrix}

Sa différentielle est inversible au point z0 et l'on note λ sa réciproque. L'objectif est de déterminer l'existence d'une application réciproque de f sur, par exemple le disque D de centre z0 et de rayon 1/5. Cette zone est illustrée en bleu sur la figure de droite et son image en vert. Pour cela, il faut montrer qu'un point quelconque z1 de la zone verte, possède un unique antécédent par f dans la zone bleue. Dans l'exemple on a choisi z1 de coordonnées (0,1, 0,6), illustré en rouge. Cette question est relativement classique, une méthode pour y parvenir est d'utiliser le théorème du point fixe. Trois hypothèses doivent pour cela être vérifiées : l'ensemble considéré doit être complet, l'application gy doit être d'un ensemble E dans lui même et elle doit être k-lipschitzienne avec k strictement plus petit que 1. L'espace C est complet, il ne reste plus qu'à construire la bonne fonction g. On la définit de D dans D par :

\forall z \in D\quad g(z) = \lambda(z_1) + x - \lambda\circ f (x) \;

Au point z0, comme λ désigne l'inverse de la différentielle de f en z0, la différentielle de g est nulle. Il existe un voisinage sur lequel la différentielle de g est inférieure à 1/2, car g est continument différentiable. Le disque D est dans cette zone. Comme D est dans la zone contractante de g, cet ensemble est stable par g. L'image du disque D par g correspond à la zone jaune, une nouvelle itération donne une figure symbolisée par un point que la petitesse rend presque invisible sur la figure. En réitérant le processus, on obtient bien un point fixe et le théorème associé indique que ce point est unique. Si ce point fixe est noté ζ, il vérifie :

g(\zeta) = \zeta = \lambda(z_1) + \zeta - \lambda \circ f(\zeta) \quad \text {et}\quad \lambda (z_1) = \lambda \circ f(\zeta) \quad\text{donc}\quad f(\zeta) = z_1

Dire que ζ est un point fixe de g revient exactement à dire qu'il est antécédent de z1 par f, ce qui montre à la fois son existence et son unicité.

Existence d'une réciproque locale

L'approche précédente possède un avantage. Nulle part, n'est fait usage de la dimension de l'espace vectoriel E contenant l'ouvert U, domaine de définition de f. En conséquence, la démonstration est naturellement valable sur un espace vectoriel normé complet quelconque, c'est-à-dire un Banach. On utilise les mêmes notations que précédemment, f est une fonction de U dans un espace vectoriel normé F. Pour simplifier l'exposé, on cherche uniquement à montrer que f est inversible au point 0 et l'on suppose que f(0) = 0. Une fois ce cas traité, une simple translation permet de se ramener au cas général[5]. La fonction f est supposée de classe Cp avec p strictement positif et la différentielle de f au point 0 est un isomorphisme continu dont la réciproque, notée λ, est aussi continue[Note 3]. On peut remarquer que l'on a pas supposé que F est un Banach, mais comme les hypothèses supposent l'existence d'un isomorphisme bicontinu de E dans F, F est nécessairement un Banach.

Soit φ l'application de U dans F, qui à x associe x - λ.f(x)[Note 4]. En 0, l'application φ possède une différentielle nulle et, comme cette différentielle est continue, il existe un réel strictement positif r tel que la boule ouverte Br de centre 0 et de rayon r soit inclus dans U et tel que la norme de la différentielle de g soit toujours strictement inférieure à 1/2 sur cette boule.

L'objectif est de montrer que f est injective sur la boule de rayon ν et centre 0 et notée Bν. L'application λ et continue, soit m sa norme, on définit ν comme étant un réel strictement positif et plus petit que r/(2.m). Si y est un point de Bν, λ.y est de norme strictement inférieure à r/2. On construit la fonction φy de Br dans elle même, où y est un point de Bν :

\forall x \in \mathcal B_r \quad \varphi_y(x) = \lambda \cdot y + \varphi(x)\;

L'application φy est bien à valeur dans Br car la norme de λ.y est inférieure à r/2, tout comme celle de φ(x). L'inégalité des accroissements finis montre que φ est 1/2-lipschitzien et par voie de conséquence φy aussi car φy est une translation de φ. Le théorème du point fixe montre l'existence et l'unicité d'un point fixe de φy sur Br, ce qui est équivalent à dire que f est bijective de Bν dans son image.

Régularité de la réciproque

Il s'agit maintenant de montrer que la réciproque de f est de classe Cp. On note V l'image de Bν par f. Soit y1 et y2 deux points quelconques de V et x1, x2 leurs antécédents. La continuité s'obtient à en remarquant que φ est 1/2 lipschitzien et :

\|x_1 - x_2\| = \|\varphi(x_1) + \lambda\cdot f(x_1) - \varphi(x_2) - \lambda\cdot f(x_2)\| \le \frac 12 ||x_1 - x_2\|+  \|\lambda\| \|y_1 -y_2\|

Ce qui s'écrit encore :

\|f^{-1}(y_1) - f^{-1}(y_2)\| \le 2\|\lambda\|\|y_1 -y_2\|

Montrons que la réciproque de f est différentiable sur V. Soit y un point de V et k un vecteur de F tel que y + k soit aussi élément de V. On note x + h l'image de y + k par la réciproque de f :

\|f^{-1}(y+k) - f^{-1}(y) - (Df_x)^{-1}\cdot k\| = \|h - (Df_x)^{-1}\cdot (f(x+h) - f(x))\|

On remarque que la différentielle est supposée ici inversible non plus uniquement en x0 mais sur un voisinage de x0. L'ensemble des isomorphismes inversibles continus forment un ouvert. Pour s'en rendre compte, il suffit de remarquer que si β est un morphisme de petite norme et si α est un isomorphisme bicontinu, α + β s'écrit encore α(Id + α-1β) qui est le produit de deux isomorphismes bicontinus. Pour le deuxième, il suffit d'utiliser un développement en série entière pour s'en rendre compte. La série est convergente si la norme de β est strictement plus petite que celle de l'inverse de α :

(1 + \alpha^{-1}\beta)^{-1} = \sum_{i=0}^{\infty} (-1)^i(\alpha^{-1}\beta)^i

Un développement limité de la fonction f montre que :

f(x+h) = f(x) + Df_x(h) + o(h)\quad\text{et}\quad \|f^{-1}(y+k) - f^{-1}(y) - (Df_x)^{-1}\cdot k\| = o(h) = o(k)\quad \text{car } \|k\|\le M\|h\|

M est un majorant de la norme de la différentielle de f sur Bν. Un tel majorant existe car φ est contractante sur Bν et f(x) = λ-1.(x - φ(x)).

Il reste encore à montrer que la réciproque de f est de classe Cp. La différentielle de la réciproque de f est la composée de la fonction f -1 par l'inverse de la différentielle de f. La fonction inverse est infiniment différentiable, f est de classe Cp et la réciproque de f est continue, on en déduit que la réciproque de f est de classe C1. De proche en proche, on vérifie que la réciproque de f est de classe Cp.

Annexe

Bibliographe

  • J'intègre. Cours de mathématiques de 2e année . Ed. Dunod .ISBN 2100054120
  • S. Lang Analyse Réelle InterEditions, Paris 1977 (ISBN 2729600595)

Notes

  1. Voir à ce sujet l'article Topologie d'un espace vectoriel de dimension finie
  2. On trouve une démonstration plus rigoureuse dans l'article Opérations sur les dérivées
  3. Attention, en dimension infinie, un opérateur n'est pas nécessairement continue et sa continuité n'implique pas celle de sa réciproque.
  4. On utilise ici les notations multiplicatives pour un opérateur, λ.y signifie l'image de y par le morphisme λ

Références

  1. S. Lang Analyse Réelle InterEditions, Paris 1977 (ISBN 2729600595) p 120
  2. V&F Bayart Théorèmes d'inversion locale et globale par le site Bibm@ath.net
  3. On trouve un équivalent de cet énoncé dans : C. Antonini,J-F Quint P Borgnat J Bérard E Lebeau E Souche A Chateau O Teytaud Théorème d'inversion locale par le site mathématiques.net
  4. C'est la méthode proposée par : Dérivée d'une fonction composée, et d'une fonction réciproque par le site Homéomath
  5. Cette convention est choisi par la référence utilisée pour la démonstration S. Lang Analyse Réelle InterEditions, Paris 1977 (ISBN 2729600595) p 120

Articles connexes

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