Thiomersal

Thiomersal
Thiomersal
Thiomersal
Thiomersal
Général
Nom IUPAC éthylmercurithiosalicylate de sodium
No CAS 54-64-8
No EINECS 200-210-4
PubChem 16684434
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule brute C9H9HgNaO2S  [Isomères]
Masse molaire[1] 404,81 ± 0,03 g·mol-1
C 26,7 %, H 2,24 %, Hg 49,55 %, Na 5,68 %, O 7,9 %, S 7,92 %,
Propriétés physiques
T° fusion 234 °C (décomposition)[2]
Solubilité 1 000 g·l-1 (eau,20 °C)[2]
Point d’éclair 250 °C
Précautions
Directive 67/548/EEC[2]
Très toxique
T+
Dangereux pour l’environnement
N
Phrases R : 26/27/28, 33, 50/53,
Phrases S : 13, 28, 36, 45, 60, 61,
Transport[2]
60
   2025   
SIMDUT[3]
Produit non classifié
Écotoxicologie
DL50 91 mg·kg-1 souris oral
45 mg·kg-1 souris i.v.
66 mg·kg-1 souris s.c.
54 mg·kg-1 souris i.p.
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le Thiomersal (ou Thimérosal), est un composé chimique organo-mercuriel, de formule C9H9HgNaO2S, composé approximativement de 49 % de mercure (en masse). Cet éthylmercure synthétisé en 1926 par Morris Selig Kharasch (qui en obtint le brevet en 1928) est un biocide surtout utilisé comme antibactérien et comme fongicide. Les producteurs de vaccins ont notamment utilisé du thiomersal comme agent conservateur dans les vaccins à partir des années 1930. À la fin des années 1990, suite à des préoccupations concernant la possibilité d'effets secondaires graves, les autorités sanitaires américaines et européennes se sont engagées à éviter le recours au thiomersal dans les vaccins. Depuis, l'OMS[4], la FDA[5]et l'Afssaps[6]ont néanmoins tous publié des rapports réaffirmant l'absence de preuves de la toxicité des vaccins contenant du thiomersal.


Sommaire

Synonymes

le Thiomersal est également parfois nommé thimerosal, Merthiolate, mercurothiolate sodique, sodium éthyl mercurothiosalicylate (sodium ethylmercurithiosalicylate pour les anglophones) et éthylmercurithio 2 benzoate de sodium[7].

Histoire

Morris Selig Kharasch synthétise une substance qui n'est pas encore appelée Thiomersal en 1926. En 1927, il dépose pour ce produit désigné alkyl mercuric sulfur compound (ce qui peut se traduire en thiocomposé alkylmercurique) un brevet qui lui sera accordé en 1928[8]. La compagnie pharmaceutique ELC (Eli Lilly and Company), qui avait contribué à financer ces recherches[9], le commercialise sous le nom de marque déposée Merthiolate à partir de 1928[10].

En 1929, les laboratoires Eli Lilly mettent le Merthiolate à disposition de l'Indiana General Hospital, alors confronté à une épidémie de méningite à méningocoques. Les propriétés germicides du Merthiolate n'ont pu venir à bout des méningocoques : tous les patients meurent de méningite. Cet échec thérapeutique, tel que rapporté par K.C. Smithburn et al[11] contribuera toutefois à établir l'innocuité du Thiomersal puisqu'il fut observé qu'aucun des patients n'eut à souffrir de l'administration de ce produit[9] Powell HM et Jamieson WA.,deux chercheurs des laboratoires Eli Lilly, publièrent en 1931 un article établissant l’innocuité du Thiomersal[12].

La même année, ils font savoir que le Merthiolate est, même à faible dose, un agent de conservation de vaccins qui a l'avantage sur le phenol et le cresol de ne pas en affecter l'efficacité[13]. Confirmée quelques années plus tard, tant par Powell et Jamieson que par d'autres chercheurs[14], cette caractéristique offrit une réponse aux exigences formulées par la Commission Royale Britannique qui avait enquêté sur le drame de Bundaberg[15].


Le thiomersal n'est pas affecté par le Food, Drug and Cosmetic Act qui octroie depuis 1938 à l'agence fédérale de nouvelles prérogatives : sur la base de l'expérience alors accumulée, la FDA ne juge pas nécessaire de demander à Eli Lilly d'études supplémentaires confirmant l'innocuité de leur produit[16].

Les plasma sanguins utilisés pendant la seconde guerre mondiale contenaient pour la plupart du Thiomersal à des fins de conservation[17].

En 1957 Eli Lilly mit au point l'Elcide 70, un fongicide liquide composé à 6 % de thiomersal[18]. Eli Lilly mettra aussi au point l' Elcide 73 (constitué à 12 % de Thimerosal) et l' Elcide 75.


En janvier 1968, aux États-Unis, une réglementation — 21 CFR 610.15(a) — impose expressément le recours à un conservateur pour les vaccins multidoses[5].


En 1974 Eli Lilly cessa de produire du thiomersal, tout en maintenant des accords de licence. Au milieu des années 1980, Eli Lilly avait cessé toute commercialisation de thiomersal sous quelque forme que ce soit. D'autres sociétés continuent d'en produire[19].

En 1983 un auteur soviétique mettait en garde contre la présence de thimoresal dans les vaccins pédiatriques[20].

En 1992, la Suède et le Danemark proscrivent l'ajout de thimorésal dans les vaccins[21].

En 1997, le Congrès américain fait obligation à la FDA d'enquêter sur la quantité de mercure dans les aliments et les médicaments (FDA Modernization Act)[22]. De cette large enquête, un point retint l'attention des experts fédéraux : une minorité d'enfants pouvait recevoir 187.5 mg d'éthylmercure pendant leurs premier six mois de vie ce qui excédait le niveau d'exposition maximal reconnu par l'Environmental Protection Agency pour le méthylmercure (les scientifiques se basèrent sur le méthylmercure faute de disposer alors de connaissances suffisamment étendues sur l'éthylmercure)[9].

Le 7 juillet 1999, par simple mesure de précaution, et suite à l'inquiétude soulevée par cette question, l'AAP (l'Académie Américaine de Pédiatrie) et la PHS (Public Health Service) — rejointes en fin d'année par l'American Academy of Family Physicians (AAFP) — publient un communiqué commun[23] appelant les fabricants de vaccins à réduire ou éliminer dès que possible le thimerosal des vaccins. En juin 2000, l'Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) se joint à ces institutions dans un autre communiqué commun, actualisant le précédent[24].

Usages

Le thiomersal est un biocide surtout utilisé comme antibactérien et fongicide. C'est un agent conservateur de certains médicaments (préparation d'immunoglobulines, produits de soins ophtalmiques ou nasaux), tests antigènes de diagnostics d'allergies, antivenins, encres de tatouages et vaccins[25] pour allonger leur durée de conservation en évitant que ne s'y développent certains microbes ou champignons.

Il a notamment été utilisé pour les vaccins multidose injectables afin de prévenir des effets sérieux tels qu'une contamination par des Staphylococcus (qui ont infecté en 1928, à Bundaberg, 12 enfants sur 21 suite à l'inoculation d'un vaccin anti-diphtérie ne contenant pas de conservateur[5].

Contrairement à d'autres conservateurs de vaccins utilisés à l'époque, le thiomersal ne réduit pas l'efficacité des vaccins[9] Des bactériostatiques comme le thiomersal ne sont pas nécessaires dans les vaccins distribués en doses individuelles (plus chers)[26].

En plus de ses propriétés antiseptiques, le thimérosal a également un effet stabilisant sur les vaccins[27]et antigénique[28].

Dans le monde

Aux États-Unis, dans les pays européens, et dans quelques autres pays, le thiomersal n'est plus utilisé comme adjuvant dans les vaccins utilisés habituellement pour la vaccination des enfants[25] avec une seule exception aux USA, pour quelques formulations de vaccins anti-grippaux saisonniers à virus inactivés destinés à des enfants de plus de deux ans[29].
D'autres vaccins (non-utilisés en routine) peuvent dans ces pays contenir du Thiomersal, même pour de jeunes enfants, aux USA (dont le DT (diphtérie et tétanos), le Td (tétanos et diphthérie), et le TT (tétanos toxoid).

D'autres vaccins peuvent en contenir des traces issues de différentes étapes du processus de fabrication[5].

Des traitements rares (et devant donc être longtemps conservés) contre les morsures de vipères, serpent corail ou d'autres espèces venimeuses en contiennent aussi[30].

Hors de l'Amérique du Nord et de l'Europe, de nombreux vaccins contiennent encore du thiomersal, l'OMS ayant en 2006 estimé ne pas avoir de preuves de toxicité du thiomersal aux doses utilisées dans les vaccins et à l'absence de raisons de changer les seuils de sécurité pour ce produit[31].

En France, par précaution, depuis 2000, l'AFSAPSS a demandé le retrait du thiomersal de tous les vaccins[32]. En 2009, on ne trouve de thiomersal dans aucun vaccin en France, à part pour le vaccin contre l'encéphalite japonaise Vaccin Jevax (vaccin en ATU) et le vaccin spirolept contre la leptospirose[33].

Toutefois, le thiomersal a été réintroduit dans les vaccins multidoses contre la grippe A(H1N1) pandémique de 2009. La dose utilisée est « infime » selon l'AFSSAPS qui estime qu'un risque neurotoxique n'est pas établi à ces doses[34].

Vaccins contenant du Thiomersal (dans d'autres pays que la France)

  • Vaccins antigrippaux[35] :
    • Afluria multidose (CSL Biothérapies), États-Unis
    • Fluarix (GSK), États-Unis, Europe
    • FluLaval multidose (GSK), Canada
    • Fluviral multidose (GSK), Canada
    • Fluvirine (laboratoire Evans Medical/Novartis), États-Unis, Europe
    • Fluzone multidose (Sanofi Pasteur), États-Unis
    • Vaxigrip multidose (Sanofi Pasteur), Canada
    • Arepanrix H1N1 (GSK), Canada
    • Pandemrix (GSK), Belgique

Toxicologie, écotoxicologie

À doses significatives[Combien ?], le thiomersal est très toxique par inhalation, par ingestion et par contact avec la peau (CE symbole de danger T +), avec un danger d'effet cumulatif.
Il est également très toxique pour les organismes aquatiques. Le mercure n'étant pas biodégradable, il peut causer à long terme des effets néfastes dans les milieux aquatiques (CE symbole de danger N)[36].

Dans le corps, il est métabolisé ou dégradé en éthylmercure (C2 H 5 Hg + ) et thiosalicylate[5].

Il semble que peu d'études de la toxicité du thiomersal aient été faites chez l'Homme.

Concernant ses effets après inoculation, des expériences sur le modèle animal suggèrent que le thiomersal se dissocie rapidement en libérant de l'éthylmercure, peu après le moment de l'injection ; et que la biodisponibilité du mercure soit alors comparable à ce qu'elle est après une exposition à des doses équivalentes de chlorure d'éthylmercure ; c'est-à-dire que le système nerveux central et les reins sont alors les cibles des composés mercuriels, avec au delà d'une certaine dose des symptômes de défaut de coordination motrice. Des signes et symptômes similaires ont été observés chez l'homme au cours d'intoxications accidentelles.

Les mécanismes précis d'action toxique de ce produit sont encore inconnus.[réf. nécessaire]

L'élimination de cette forme de mercure par l'organisme passerait essentiellement par l'excrétion fécale (donc avec contamination des effluents et eaux usées, pour des quantités qui peuvent commencer à paraître écotoxicologiquement significatives dans le cas d'une vaccination massive de cheptels animaux ou d'une ville ou d'un pays).

L'éthylmercure aurait une demi-vie dans le sang d'environ 18 jours, et de 14 jours environ dans le cerveau.

Le mercure inorganique métabolisé à partir de l'éthylmercure a une clairance beaucoup plus longue, d'au moins 120 jours; cette forme du mercure semble bien moins toxique que le mercure sous forme inorganique produit à partir de vapeur de mercure et inhalé, pour des raisons encore mal comprises[37],[38].

L'évaluation des risques et effets sur le système nerveux humain a été faite sur la base d'extrapolations à partir de la relation dose-réponse pour méthylmercure[37] lequel (comme l'éthylmercure) — après injection — circule dans tout le corps et se distribue dans tous les tissus de l'organisme, sans être bloqué ni freiné par la barrière hémato-encéphalique ni par la barrière placentaire[39].

Ces extrapolations faites à partir du méthylmercure ont incité les autorités sanitaires à faire retirer le thiomersal des vaccins pour enfants aux États-Unis (à partir de 1999). Depuis, il a été constaté que l'éthylmercure est métabolisé et éliminé du corps et du cerveau beaucoup plus rapidement que ne l'est le méthylmercure ; ce qui a fait dire à certains, à la fin des années 1990, que les évaluations des risques ont peut-être été trop prudentes[37]. Selon une étude publiée en 2008, la durée de demie-vie du mercure (sous cette forme) dans le sang serait, après la vaccination, en moyenne de 3,7 jours pour les nouveau-nés et les nourrissons, soit beaucoup plus courte que les 44 jours nécessaires à l'élimination de la moitié d'une dose inoculée ou ingérée de méthylmercure[40].

Allergies

Du thiomersal est utilisé dans certains patchs de test de détection d'allergie utilisés chez des patients présentant des dermatites, conjonctivites ou d'autres types ou risques de réactions allergiques.
Selon une étude norvégienne de 2007, 1,9 % des adultes présentaient une réaction positive aux tests épicutanés au thiomersal[41], mais une prévalence plus importante (jusqu'à 6,6 %) de l'allergie de contact au thiomersal a été observée dans la population allemande testée[42]. Au milieu des années 2000, le nombre d'allergies déclarées au thiomersal a baissé au Danemark, en raison de son exclusion de vaccins délivrés dans ce pays selon plusieurs auteurs[43].

Selon certains auteurs, des patients chez lesquels le thiomersal provoque une allergie cutanée peuvent néanmoins recevoir une vaccination intramusculaire plutôt que sous-cutanée[42],[44].

Une allergie de contact au thiomersal peut aussi bien être due au groupe acide thiosalicylique (apparenté à un produit de photosensibilisation du piroxicam) qu'à la composante mercurielle.

Risques sanitaires

Les producteurs de vaccin ont utilisé du thiomersal comme agent conservateur dans les vaccins à partir des années 1930.

À la fin des années 1990, des préoccupations sont apparues concernant la possibilité d'effets secondaires graves. L'OMS[4], la FDA[5]et l'Afssaps[6]ont tous publié des rapports réaffirmant l'absence de preuves de la toxicité des vaccins contenant du thiomersal.


En1999 aux USA (suite à une enquête de la FDA relative à la quantité de mercure dans les aliments), les services de la santé publique américains ont recommandé de limiter ou supprimer les dérivés mercuriels des vaccins. Dans le même temps une polémique se développait sur les impacts du mercure perdu par les amalgames dentaires, et des études montraient que des quantités significatives de mercure étaient absorbées via certains aliments (sous forme de méthylmercure dans les poissons notamment), incitant diverses autorités du domaine santé-environnement à encourager la prudence alimentaire, pour les femmes enceintes ou en âge de faire des enfants notamment. L'association de ces événements a provoqué une réaction dans une partie de la population, allant jusqu'à la création d'associations anti-mercure.

Dans le documentaire « Silence, on vaccine », produit par l'Office national du film canadien et réalisé par Lina Moreco, deux chercheurs expliquent les résultats de leurs études à propos des risques liés à la présence de mercure dans les vaccins[45],[46],[47].

Procédé de production

En 2005 un article relevait dans les effluents des usines pharmaceutiques, des taux de thiomersal supérieurs aux normes européennes pour les rejets de mercure[48].

Sulfo-merthiolate

Le Timerfonate / Thimerfonate, C9H9HgNaO3S2, est utilisé dans les vaccins vétérinaires[49] mais aussi humains[50].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a, b, c et d Entrée de « Merthiolate » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 28 novembre 2008 (JavaScript nécessaire)
  3. « Éthylmercurithiosalicylate de sodium » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
  4. a et b Thiomersal et vaccins sur www.who.int, le site de l'OMS
  5. a, b, c, d, e et f Thimerosal in Vaccines sur www.fda.gov, le site de la FDA
  6. a et b Le thiomersal sur www.afssaps.fr, le site de l'Afssaps, oct 2009.
  7. On trouve ainsi (en anglais): Aeroaid ;Curativ;Ethyl (2-mercaptobenzoato-S) mercury sodium salt;[(o-carboxyphenyl)thio] Ethylmercury sodium salt;o-(Ethylmercurithio)benzoic acid sodium salt;Elcide 75;Elicide;Estivin;Ethylmercurithiosalicyclic acid, sodium salt;Ethylmercurithiosalicylate sodium;Ethylmercurithiosalicylate sodium salt;Mercurothiolate;Mercurate(1-), {ethyl[o-mercaptobenzoato(2-)]-,} sodium;Mercurate(1-), {ethyl[2-mercaptobenzoato(2-)-O,S]-,} sodium;Mercurochrome®;Mercural;Mercury, ethyl(hydrogen o-mercaptobenzoato)-, sodium salt;Mercury, ethyl(2-mercaptobenzoato-S)- sodium salt;Mercury {[(ocarboxyphenyl)thio]ethyl}-sodium salt;Merphol;Merseptyl (VAN);Merthiolate®;Merthiolate salt;Merthiolate sodium;Merzonin sodium;Merzonin, sodium salt Nosemack;Sodium ethylmercurithiosalicylate:Mercurothiolate;Mertorgan;Merfamin;Septicol;SET;Sodium ethylmercuric thiosalicylate;Sodium ethylmercurithiosalicylate;Sodium merthiolate;Sodium o-(ethylmercurithio)benzoate;Sodium salt of 2-(carboxyphenyl)thioethylmercury;Sodium 2-(ethylmercurithio)benzoate;Thimerosal;Thimerosal solution;Thimerosalate;Thimerosol;Thimerosol solution;Thimersalate;Thiomerosal;Thiomersalat;Thiomersalate;Thiomersalate;Thiomersal;Thiomersalan;Vitasepto. La FDA référence les sociétés productrices de produits contenant du thimerosal : http://www.fda.gov/RegulatoryInformation/Legislation/FederalFoodDrugandCosmeticActFDCAct/SignificantAmendmentstotheFDCAct/FDAMA/ucm100218.htm
  8. US patent 1 672 615 (M. S. Kharasch; 1928; appl. 1927); Kharasch décrit sa découverte dans ALKYL MERCURIC SULPHUR COMPOUND AND PKOCESS OP PRODUCING IT . Kharasch déposera deux autres brevets Kharasch, U.S. patent 1,862,896 (1932) [Morris S. Kharasch of Chicago, Illinois, Applied for Patent for “Stabilized Bactericide and Process of Stabilizing it” on 22 August 1931, Serial No. 558,830. Patent 1,862,896 was issued on 14 June 1932] Kharasch, U.S. patent 2,012,820 (1935) [Morris S. Kharasch of Chicago, Illinois, assigner to Eli Lilly and Company, Indianapolis, Indiana, a Cooperation of Indiana, Applied for Patent for “Stabilized Organo-Mercuri-Sulphur Compounds” on 17 February 1934, Serial No. 711-822. Patent 2,012,820 was issued on 27 August 1935
  9. a, b, c et d Mercury, Vaccines, and Autism: One Controversy, Three HistoriesJeffrey P. Baker,American Journal of Public Health,February 2008, Vol 98, No. 2
  10. JAMA, volume 93,number 23,p1809
  11. http://jama.ama-assn.org/content/95/11/776.extract
  12. Powell HM et Jamieson WA. “Merthiola­te as a Germicide.­” American Journal of Hygiene 1931;13:29­6–310.
  13. . W.A. Jamieson and H.M. Powell, "Merthiolate as a Preservative for Biological Products", American Journal of Hygiene 14 (1931): 218–224
  14. H.M. Powell and W.A. Jamieson, "On the Efficacy of ‘Merthiolate’ as a Biological Preservative After Ten Years’ Use", Proceedings of the Indiana Academy of Science 47 (1937): 65–70; Olga R. Povitsky and Minnie Eisner, "Merthiolate Versus Phenol as a Preservative for Diphtheria Toxoids", Journal of Immunology 28 (1935): 209–213.
  15. http://www.fda.gov/ohrms/dockets/dockets/04p0349/04p-0349-ref0001-10-Tab-07-CBER-Thimerosal-in-Vacinnes-vol6.pdf
  16. http://www.acmt.net/cgi/page.cgi?aid=13&_id=52&zine=show ; pour décrire cette "non-procédure", la langue américaine use du terme "grandfather " cf http://en.wikipedia.org/wiki/Grandfather_clause
  17. J. H. M. AXTON, "Six cases of poisoning after a parenteral organic mercurial compound (Merthiolate)", in Postgradcuate Medical Journal (July 1972) 48, 417-421.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2495252/pdf/postmedj00331-0029.pdf
  18. http://www.fshs.org/Proceedings/Password%20Protected/1958%20Vol.%2071/413-416%20%28MAGIE%29.pdf .Des fongicides à base de thimoseral sous forme de poudre existaient avant l'introduction de l'Elcide cf http://www.fshs.org/proceedings/password%20protected/1958%20vol.%2071/416-419%20%28miller%29.pdf . Suite notamment aux travaux de Riehm, Bayer commercialisa dès 1915 un fongicide à base de mercure pour le traitement des semences contre la carie du blé; suite à la victoire des Alliés, les anciens brevets allemands ne furent plus opposables; dans l'entre-deux-guerres, de multiples produits furent commercialisés pour le traitement de différentes maladies des plantes : Dupont de Nemours développe le Ceresan —composé de phénylmercure — vers 1929, et Bayer commercialise aux USA en 1933 le New Improved Ceresan, à base d'éthylmercure, le produit de métabolisation du thiomersal (cf Elmer Ralph De Ong, "Insect, fungus, and weed control", Chemical Pub. Co., 1953 et http://www.archive.org/stream/advanceofthefung031917mbp/advanceofthefung031917mbp_djvu.txt)
  19. Congressional Record, V. 149, Pt. 9, May 14, 2003 to May 21, 2003, Government Printing Office
  20. Kravchenko AT et al., Evaluation of the toxic action of prophylactic and therapeutic preparations on cell cultures. III. The detection of toxic properties in medical biological preparations by the degree of cell damage in the L132 continuous cell line, Zh Mikrobiol Epidemiol Immunobiol. 1983 Mar;(3):87-92. cf http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6845931?dopt=Abstract
  21. Gary Marshall,Gary S. Marshall,The Vaccine Handbook: A Practical Guide for Clinicians: the Purple Book, Professional Communications, 2010
  22. Quantitative and Qualitative Analysis of Mercury Compounds in the List
  23. http://pediatrics.aappublications.org/content/104/3/568.full?ijkey=5ec1720c7c8d6d4dca7b170404a643305b5df18d&keytype2=tf_ipsecsha
  24. Notice to Readers: Summary of the Joint Statement on Thimerosal in Vaccines
  25. a et b Bigham M, Copes R « Thiomersal in vaccines: balancing the risk of adverse effects with the risk of vaccine-preventable disease » ; Journal Drug Saf, 2005, Volume 28, issue 2, pages 89–101 ; pmid:15691220 ; doi:10.2165/00002018-200528020-00001
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  28. http://run.unl.pt/bitstream/10362/1070/1/fortunato_2004.pdf
  29. « in seasonal influenza vaccine » (Le Thimerosal dans les vaccins contre la grippe saisonnière), 2007-10-26 ; consulté : 2008-04-02. Auteur : Coordinating Center for Infectious Diseases ; Centers for Disease Control and Prevention
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  33. recherche theriaque
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  35. [PDF]La Lettre Médicale, Vol. 32, n°14, page 53.
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  42. a et b Uter W, Ludwig A, Balda BR ; « The prevalence of contact allergy differed between population-based and clinic-based data » (La prévalence de l'allergie de contact diffère selon que les données proviennent de la population et des données cliniques) ; J Clin Epidemiol ; 2004 ; vol. 57 ; issue 6 ; Pages 627 à 32 ; doi:10.1016/j.jclinepi.2003.04.002 ; PMID:15246132
  43. Thyssen JP, Linneberg A, T Menné, Johansen JD ; « The epidemiology of contact allergy in the general population—prevalence and main findings » (Épidémiologie des allergies de contact dans la population générale ; Prévalence et principaux cconstats) ; Journal Contact Dermatitis, 2007, Vol. 57 ; issue 5, pages 287-99 ; doi:10.1111/j.1600-0536.2007.01220.x ; PMID:17937743
  44. Aberer W ; « Vaccination despite thimerosal sensitivity » (Vacciner malgré la sensibilité au thimérosal) ; in journal « Contact Dermatitis », 1991 ; Vol. 24 ; issue = 1 ; Pages 6 à 10 ; doi:10.1111/j.1600-0536.1991.tb01621.x ; PMID:2044374
  45. Silence, on vaccine
  46. (en) Jeffrey S. Gerber et Paul A. Offit, « Vaccines and Autism: A Tale of Shifting Hypotheses », dans Clinical Infectious Diseases, vol. 48, 2009, p. 456-461 [résumé (page consultée le 26 février 2009)] 
  47. (en) Alberto Eugenio Tozzi, Patrizia Bisiacchi, Vincenza Tarantino, Barbara De Mei, Lidia D'Elia, Flavia Chiarotti et Stefania Salmaso, « Neuropsychological Performance 10 Years After Immunization in Infancy With Thimerosal-Containing Vaccines », dans PEDIATRICS, vol. 123, no 2, 2 février 2009, p. 475-482 [résumé (page consultée le 26 février 2009)] 
  48. http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=17105102 ; la pollution due au processus de production est reconnue par Pasteur Mérieux qui dans ce document : http://www.sumobrain.com/patents/wipo/Preservative-vaccine-composition/WO1997002044.html affirme : « D'autres, tel le mercurothiolate sodique, présentent l'inconvénient d'être fabriqués selon un procédé de production polluant. »
  49. http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/Maximum_Residue_Limits_-_Report/2009/11/WC500015546.pdf
  50. http://www.cbip.be/Folia/2000/F27F05C.cfm

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Thiomersal de Wikipédia en français (auteurs)

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