Thème du viol dans le film thelma et louise

Thème du viol dans le film thelma et louise

Thème du viol dans le film Thelma et Louise

Article principal : Thelma et Louise.

Le thème du viol est omniprésent dans le film américain de Ridley Scott, réalisé en 1991 et intitulé Thelma & Louise. La scène du viol (ou de la tentative de viol) dont est victime Thelma et du meurtre de son agresseur par Louise est la séquence fondamentale sur laquelle repose toute la trame du film, puisqu'il transforme un départ pour un simple séjour dans les montagnes en une course-poursuite à travers les États-Unis. Ce thème est également une caractéristique du personnage de Louise et est évoqué dans une perspective égalitaire tout au long du film[1].

Cet article fait partie de
la série Thelma et Louise
Ford Thunderbird de 1966

Le film :
Thelma et Louise
Scènes du film

Approches thématiques du film :
Thème de l'émancipation
Thème de la transgression de genre
Thème du destin
Thème du viol

Autour du film :
Ridley Scott
Susan Sarandon
Geena Davis
Portail du Cinéma

Sommaire

Le personnage de Louise

Susan Sarandon (Louise)

L'idée de viol permet d'expliquer certaines réactions du personnage de Louise. Face à l'agresseur et juste après le meurtre, les réactions de Louise semblent excessives, trop violentes. Elle est dans un état de forte nervosité avant d'abattre le violeur et plus tard décide de fuir au Mexique en évitant obstinément le Texas. Ces réactions si excessives se comprennent lorsque, plus tard, on apprendra qu'elle a probablement été elle-même violée[2]. Ridley Scott explique avoir rendu le comportement de Louise excessif lors de cette séquence, et lui fait dire l'étrange phrase « Fais gaffe à ce que tu dis, petit ! » à Harlan après l'avoir abattu, afin de donner un premier indice du « lourd secret » qui caractérise ce personnage[3].

Ce « lourd secret » ne sera jamais entièrement dévoilé. Il aurait pu y avoir de nombreuses façons de décrire ce qui lui était arrivé au Texas, comme l'utilisation d'un flashback ou un dialogue au cours duquel Louise raconte ce qui lui est arrivé, mais son silence n'en a que plus de pouvoir[4]. Il permet notamment au film de suggérer que toute forme d'exploitation sexuelle, qu'elle soit grande ou petite, peut entraîner des conséquences et des dommages[5]. Le fait de maintenir ce secret est également contraire aux conventions de style habituel des productions grand-public. Tout « film télévisé du mois sur le viol » aborderait par d'hystériques révélations la nature exacte de l'abus, spécialement s'il s'agit de viols collectifs ou d'incestes subits pendant de longues années, afin de rééquilibrer la balance morale[6]. Le film semble au contraire prendre le parti d'évoquer plus subtilement le traumatisme à long terme du viol à travers le personnage de Louise[7].

Une seule autre personne connaît néanmoins le secret de Louise: l'inspecteur Hal Slocombe. Lors du dernier appel téléphonique, Hal lui dit : « Je sais ce que vous fuyez. Je sais ce qu'il s'est passé au Texas. ». Louise reste sans voix, fléchit, perd de l'assurance[8], comme si à cet instant, elle considérait la possibilité que la loi puisse enfin la protéger et la comprendre[9]. Thelma, sentant les doutes de son amie, s'inquiète ensuite du fait qu'elle puisse se rendre et lui explique qu'elle ne pourrait pas elle-même faire marche arrière. Louise lui répond qu'elle la comprend, et ajoute « On ne va pas finir dans une émission télé à la con ». Cette réplique n'est pas entièrement fidèle à la version originale qui est « On ne va pas finir dans le foutu Geraldo Show. » qui était une émission télévisée américaine disséquant et débattant ardemment des plaisirs féminins pour finalement leur imposer une sanction morale et sociale. Louise est alors définitivement convaincue de poursuivre la cavale, en reprenant conscience de ce qui leur arrivera si elles retournent dans la société[10]. L'hostilité de la loi à leur égard, et à l'égard des femmes en général, est d'ailleurs confirmée par le fait que cet appel téléphonique est celui qui a permis de les localiser[11].

La scène de l'explosion du camion-citerne est également un élément important pour le personnage de Louise. Cette séquence a été modifiée par Susan Sarandon afin de la rendre plus réaliste pour son personnage. Dans le scénario original, il était prévu que les deux femmes détruisent le camion suite au refus du camionneur de s'excuser, puis dansent autour des flammes comme si c'était un feu de joie[12]. Sarandon a estimé qu'à ce stade de l'histoire, Louise voulait chercher à comprendre ce qui motive certains hommes à commettre des violences sexuelles. Elle a allongé le dialogue entre les trois personnages pour permettre à Louise d'obtenir (en vain) une réponse à ses interrogations:[13]

Louise, calmement : « A quoi ça rime de traiter des inconnues de cette façon ? Tu dirais quoi si quelqu'un faisait ça à ta mère,... à ta soeur... ou à ta femme ? »
Le camionneur : « De quoi tu parles ? »
Louise : « Tu sais parfaitement de quoi je parle. »
Thelma : « Franchement, ce truc avec ta langue. C'est quoi, hein ? C'est dégueulasse. »
Louise : « Et montrer du doigt ton entrejambe. Ca veut dire quoi, au juste ? "Arrêtez-vous, venez voir quel gros porc je suis ?" »
Thelma : « Ou alors ça veut dire "Suce-moi !" ? »

Exploration du thème du viol par le film

En plus d'être une caractéristique du personnage de Louise ainsi que l'un des élements-moteurs de l'intrigue (l'agression dont Thelma a été victime pouvant être considérée comme le point de départ de leur cavale), le viol est également un thème récurrent dans le film.

Le viol commis par une connaissance

Dans Thelma & Louise, l'histoire prend une tournure différente par la séquence du viol de Thelma. Ridley Scott précise que qu'il s'agit d'un « viol commis par une connaissance », c'est-à-dire du viol le plus courant[14] étant donné qu'elle a eu l'occasion de faire connaissance avec Harlan dans le saloon[15].

Le viol et la justice

Le film prend ensuite le parti d'évoquer le difficile accès à la justice pour les victimes de viol, en établissant de différentes façons en quoi la loi ne protège pas les femmes et est, par essence, injuste par rapport à leur vécu[16].

La responsabilité du violeur et le blâme de la victime

Le film s'attache d'abord à insister sur la responsabilité du violeur alors que la société et la justice ont tendance à s'attarder davantage sur la personnalité de la victime, le fait qu'elle « l'ait cherché » et son éventuelle provocation du violeur[17]. Lena, la serveuse du saloon, joue un rôle important en ce sens[18]. Elle demande d'abord à Harlan de ne pas ennuyer ses clientes. Puis, lors du dialogue avec l'inspecteur, elle déclare « J'ai toujours su qu'Harlan Puckett finirait truffé sur un parking. Ca m'étonne qu'il ait tenu si longtemps. ». Lorsque Hal lui demande quelle personne pourrait avoir commis le meurtre, elle répond « Vous avez vu sa femme ? J'espère que c'est elle.», et « Je dirais, une de ses minettes ou le mari d'une de ses minettes. ». Elle insiste enfin sur l'innocence des deux héroïnes. La personnalité d'Harlan est également mise en évidence dans son interaction avec Louise juste avant qu'elle l'abatte, où il refuse de reconnaître la gravité de son acte « On ne faisait que s'amuser. ». Même menacé par un revolver, il reste arrogant et démontre clairement qu'il veut violer Thelma ou n'importe quelle autre femme s'il le pouvait[19].

Parallèlement à la responsabilité du violeur, le film insiste sur l'innocence de Thelma à travers la mise en évidence du phénomène du blâme de la victime[20]. Lorsque les deux femmes, encore sous le choc, sont attablées dans une station-service juste après avoir fui les lieux du crime, s'engage le dialogue suivant:

Thelma: « Je vais te dire un truc... Bonjour les vacances ! Vraiment je m'éclate, c'est le pied. »
Louise: « Si tu cherchais un peu moins à t'éclater, on n'en serait pas là. »
Thelma: « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
Louise: « Ferme-la, c'est tout, Thelma. »
Thelma: « C'est de ma faute, c'est ça ? »

Louise ne répond pas. Elle redresse brusquement la tête et la regarde fixement, avec une nervosité supplémentaire, puis baisse la tête, semblant réfléchir à ses propos. Elle prend conscience de son erreur et, peut-être parce qu'elle l'a elle-même subi antérieurement, ne veut pas imposer le blâme à son amie[21],[22]. Cette volonté est appuyée par l'échange entre les héroïnes pendant la poursuite finale, où Thelma, paniquée, dit « Tout ça c'est ma faute. » et Louise répond « Bon sang, Thelma, tu n'as pas encore compris que ce n'est pas ta faute ! »[21].

La justice inadaptée

Le film évoque ensuite l'incapacité du système judiciaire à protéger les victimes de violences sexuelles, étant donné ses règles relatives notamment à la preuve du viol[23]. Dans la voiture fuyant le parking où a eu lieu le meurtre, Thelma demande: « On devrait pas aller chez les flics ? Faut prévenir la police. »

Louise: « Et leur dire quoi ? Tu veux leur dire quoi ? »
Thelma: « Simplement ce qui c'est passé. »
Louise: « Quelle partie ? »
Thelma: « Tout. Qu'il était en train de me violer. »
Louise: « Il y a 100 témoins qui t'ont vue collée à lui toute la soirée. Qui va croire ça ? Le monde n'est pas aussi simple. »

Cette question est précisée par le dialogue entre les deux femmes juste avant que Thelma appelle son mari pour la seconde fois et que Louise lui signale qu'il est probablement sur écoute[24],[25]:

Thelma: « Sur écoute ? Pourquoi tu dis ça ? »
Louise: « Voyons Thelma, meurtre et vol à main armée? »
Thelma: « Et la légitime défense ? »
Louise: « Tu parles, on s'en allait. »
Thelma: « Oui, mais ils n'en savent rien. Je dirai qu'il me violait et que tu as dû le tuer. C'est presque la vérité. »
Louise: « Ca ne marchera pas. »
Thelma: « Pourquoi ? »
Louise: « On n'a pas de preuve. On ne peut pas prouver qu'il t'a touchée. De toute façon, c'est trop tard. »
Thelma: « La justice, c'est pas de la tarte, hein ? »

Cette problématique revient une troisième fois, dans la bouche de Thelma devenue hors-la-loi et ayant définitivement perdu sa naïveté:[26]

« Personne ne nous croirait, on aurait eu des problèmes. Nos vies auraient été fichues. Et tu sais quoi en plus ? Ce type m'en faisait voir. Sans toi ça aurait été bien pire. Et il s'en serait tiré puisqu'on nous avait vu danser. Ils auraient dit que je l'avais allumé. Et ma vie aurait été bien pire que ce qu'elle est maintenant. Là au moins, je m'éclate. Et je ne regrette pas que ce salaud soit mort. Je regrette juste que tu l'aies tué et pas moi. »

Evoquer la difficulté de faire condamner les violeurs était une volonté claire de la scénariste. Le script contient également une scène non retenue présentant l'inspecteur Hal qui prend un dossier sur lequel figure le nom de Louise Sawyer. Il l'ouvre et lit en diagonale une histoire personnelle. Une pièce du dossier est un rapport de viol provenant du Texas, barré d'un cachet contenant les mots « charges non retenues ».[27]

L'ordre patriarcal

Le Texas incarne l'Etat de l'ordre patriarcal

En plus de dénoncer les failles du système judiciaire en matière de condamnation des auteurs de violence sexuelle, le film aborde également la question des régimes encore plus hostiles à l'égard des femmes. Juste après le meurtre, Louise veut fuir vers le Mexique en refusant de passer vers le Texas, ce qui oblige les deux femmes à contourner cet État par le Nord et de fortement allonger l'itinéraire. Elle explique plus tard sa décision: « Quand on a explosé un mec le pantalon sur les chevilles, crois moi, mieux vaut ne pas se faire arrêter au Texas ». Le Texas apparaît comme la version extrême de la loi qu'elles fuyent[28]. C'est d'ailleurs dans cet État que Louise a appris à tirer au revolver. Le Texas est aussi un des États les plus conservateurs et est doté des lois les plus dures[28]. Le Texas n'est pas seulement l'endroit où il ne faut pas être arrêté après avoir tué un homme le pantalon sur les genoux, il incarne également celui de l'ordre patriarcal et masculin, la loi du père, la loi de la Nation et la loi des hommes, ce à quoi Thelma et Louise veulent définitivement se soustraire[28].

Le silence des victimes de viol

Face à un système judiciaire inadapté et par crainte de la condamnation sociale, bon nombre de victimes de viol se taisent[29]. Le film aborde ce phénomène par le silence de Louise sur ce qui lui est arrivé au Texas[30]. Lorsque Thelma lui demande si c'est ça qu'elle a vécu au Texas, Louise arrête la voiture et lui dit avec une certaine agressivité qu'elle ne veut pas en parler et qu'elle n'en parlera jamais.

Viol ou tentative de viol ?

La qualification de l'acte commis par Harlan sur Thelma comme viol ou tentative de viol est abondamment débattue par les commentateurs du film[31]. Le viol implique une pénétration[32], ce qu'il n'est pas permis de montrer dans un film grand public.

Certains détracteurs du film, en particulier ceux qui le rejettent en raison du comportement violent des héroïnes, considèrent qu'il ne s'agit que d'une tentative de viol afin de minimiser l'acte d'Harlan et d'insister sur la responsabilité de Thelma[33]. Certaines féministes insistent au contraire sur la gravité de l'acte commis en le qualifiant de viol[34]. Thelma dit elle-même que l'agresseur « était en train de [la] violer » lorsqu'elle propose à Louise de se rendre à la police au moment où elles fuient les lieux du crime.

D'autres féministes considèrent qu'il s'agit pourtant bien d'une tentative de viol parce qu'il serait irréaliste qu'une femme ayant subi le traumatisme d'un viol, ait envie d'une relation sexuelle avec le premier autostoppeur venu quelques heures seulement après l'agression[35]. Ce à quoi les premières répondent que ce serait indubitablement le cas dans des circonstances normales, mais dans le film Thelma accède par ailleurs à l'émancipation et à la liberté. L'accès à la liberté est érotique.[36]'[31]

Compléments

Articles connexes

Notes et références

  1. (en) Sarah Projansky, Feminism and the Popular, Readings of Rape and Postfeminisme in Thelma & Louise in Watching Rape: Film and Television in Postfeminist Culture, NYU Press, 2001, p. 122.
  2. Interview de Susan Sarandon, Documentaire Le Dernier Voyage, DVD Thelma & Louise, édition Collector, MGM, 15 mai 2002.
  3. Interview de Ridley Scott, Documentaire Le Dernier Voyage, DVD Thelma & Louise, édition Collector, MGM, 15 mai 2002.
  4. (en) Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 69.
  5. (en) Richard Schickel, Cover storie: Gender bender, Time Magazine, 24 juin 1991.
  6. (en) Richard Schickel, Cover storie: Gender bender, Time Magazine, 24 juin 1991.
  7. (en) Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 67.
  8. Marc-Benoît Créancier, Thelma et Louise de Ridley Scott, ou l’affirmation de l’identité féminine au cinéma
  9. (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 32.
  10. (en) Sarah Projansky, Feminism and the Popular, Readings of Rape and Postfeminisme in Thelma & Louise in Watching Rape: Film and Television in Postfeminist Culture, NYU Press, 2001, p. 121.
  11. (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 33.
  12. Interview de Callie Khouri, Documentaire Le Dernier Voyage, DVD Thelma & Louise, édition Collector, MGM, 15 mai 2002.
  13. Interview de Susan Sarandon, Documentaire Le Dernier Voyage, DVD Thelma & Louise, édition Collector, MGM, 15 mai 2002.
  14. En France, les viols commis par une connaissance représentent 74% des viols commis, selon les statistiques de Viols femmes informations
  15. Interview de Ridley Scott, Documentaire Le Dernier Voyage, DVD Thelma & Louise, édition Collector, MGM, 15 mai 2002.
  16. (en) Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 68.
  17. (en) Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 69.
  18. (en) David Russell, "I'm Not Gonna Hurt You": Legal penetrations in Thelma and Louise, Americana: The Journal of American Popular Culture (1900-present), volume 1, issue 1, printemps 2002.
  19. (en) Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 50, 51, 52 et 68.
  20. Renée Collette-Carrière, La victimologie et le viol, un discours complice, Regards sur la victime, volume 13, numéro 1, 1980, p. 72.
  21. a  et b (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 29.
  22. (en) David Russell, "I'm Not Gonna Hurt You": Legal penetrations in Thelma and Louise, Americana: The Journal of American Popular Culture (1900-present), volume 1, issue 1, printemps 2002.
  23. (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 25.
  24. (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 31.
  25. (en) David Russell, "I'm Not Gonna Hurt You": Legal penetrations in Thelma and Louise, Americana: The Journal of American Popular Culture (1900-present), volume 1, issue 1, printemps 2002.
  26. (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 32.
  27. (en) Script du film, dans sa version originale
  28. a , b  et c (en) Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 70.
  29. Renée Collette-Carrière, La victimologie et le viol, un discours complice, Regards sur la victime, volume 13, numéro 1, 1980, p. 67.
  30. (en) David Russell, "I'm Not Gonna Hurt You": Legal penetrations in Thelma and Louise, Americana: The Journal of American Popular Culture (1900-present), volume 1, issue 1, printemps 2002.
  31. a  et b (en) Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 66.
  32. Art. 375 du Code pénal belge: « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit et par quelque moyen que ce soit, commis sur une personne qui n'y consent pas, constitue le crime de viol »; art. 222-23 du Code pénal français: « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. ».
  33. Voir les propos de John Simon cités par (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 38.
  34. (en) Shirley A. Wiegand, Deception and Artifice: Thelma, Louise, and the Legal Hermeneutic, Oklahoma City University Law Review, Volume 22, Number 1, 1997, p. 38.
  35. (en) Sarah Schulman, The movie management of rape, Cineaste, vol. 18, n° 4, 1991, p. 34, cité par Marita Sturken, Thelma & Louise, British Film Institute, 2000, p. 66.
  36. (en) Richard Schickel, Cover storie: Gender bender, Time Magazine, 24 juin 1991.

Bibliographie

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