Timbit

Trou de beigne

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Trois variétés de trous de beigne

Les trous de beigne (aussi connus sous leurs marques de commerce Timbits ou Munchkins) sont des boules de pâte de beigne vendus dans les chaînes nord-américaines de restauration rapide, telles que Tim Hortons et Dunkin Donuts.

Contrairement à la croyance populaire, les trous de beigne ne sont pas produits à partir du trou qu'on perce au centre d'un beigne. On les fabrique en modelant des boules de 3 à 4 cm de diamètre, puis en les faisant frire dans de l'huile végétale hydrogénée, à partir de la même pâte que les beignes. La friandise a été lancée sur le marché par la chaîne de restauration rapide canadienne Tim Hortons en avril 1976. Elle est maintenant disponible en plusieurs variétés, qui varient d'une chaîne à l'autre. Les variétés les plus populaires sont chocolat, glacé au miel et fourré à la confiture.

D'autres chaînes spécialisées au Canada et aux États-Unis ont lancé des produits semblables; ainsi la chaîne Dunkin Donuts les appelle Munchkins. Si au Canada, on utilise généralement la marque de commerce Timbits pour désigner le produit, les Québécois préfèrent utiliser l'expression générique trous de beigne.

Géographie

L'expression trou de beigne est également utilisée en géographie et en urbanisme au Québec et au Canada^{[1],[2],[3],[4],[5]}. L'effet trou de beigne désigne, de manière métaphorique, un exode de la population du centre des villes vers les banlieues, provoquant une diminution de la population et une désertion de ces quartiers après l'heure de fermeture des bureaux.

Notes et références

1. ↑ Tellier, Luc-Normand, "Trou de beigne" et étalement: prospective topodynamique de l'évolution de l'agglomération montréalaise, Plan Canada, vol. 36, no 3, mai 1996, pp. 28-35.
2. ↑ Canada. Chambre des communes, Débats de la Chambre des communes, 2 octobre 2003, (1635). Page consultée le 6 juillet 2006.
3. ↑ Canada. Statistique Canada, Croissance et déclin dans les grandes régions métropolitaines in Un profil de la population canadienne: Où vivons-nous?. Ottawa. 2003. Page consultée le 6 juillet 2006.
4. ↑ Danielson, Janet, Comment la LCC travaille pour vous, in Bulletin: L'automne 2005, Toronto: Ligue canadienne des compositeurs. 2005.
5. ↑ Roy, Jean-Hugues. L'hyper-entrevue : Jacques Parizeau, dans L'Électron libre, 1^er zap - Juin 1995.

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