Tom Enders

Thomas Enders

Thomas Enders, né le 21 décembre 1958, est président du groupe Airbus, filiale d'EADS.

Parcours

De 1978 à 1983, il étudie les sciences de gestions, les sciences politiques et l’histoire à l’université de Bonn et à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il soutient une thèse de doctorat en 1987.

Officier de réserve dans la Bundeswehr, il occupe divers poste de conseiller ou d'officier d'état major, puis de 1982 à 1985, il est assistant parlementaire au Bundestag puis travailla jusqu'en 1990 dans divers instituts de recherche (Fondation Konrad Adenauer à Sankt Augustin (Saint Augustin) ; International Institute for Strategic Studies à Londres ; Société Allemande pour la Politique Etrangère (Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik) à Bonn). Membre de la CDU, il est proche de Friedrich Merz; il fut un des collaborateurs du ministre allemand de la défense Gerhard Stoltenberg. ^[1]

Il a rejoint DASA en 1991, où il occupe différentes fonctions au département marketing ou après de la direction générale, jusqu'à devenir responsable de la division Defence & Security Systems et membre du Comité Exécutif d'EADS (société issue de la fusion entre DASA, Aérospatiale-Matra et Casa). Il dirigea la branche armements d'EADS.

De juin 2005 à août 2007, il est l'un des deux Co-Président Exécutif du constructeur aéronautique européen EADS, avec Noël Forgeard.

Depuis août 2007, il est président du groupe Airbus, filiale d'EADS.

Associations

Thomas Enders préside également l’Association Allemande de l’Industrie Aérospatiale (BDLI) et l’« Atlantik Brücke e.V. », une association visant à promouvoir le dialogue entre les États-Unis et l'Allemagne. En fait, Atlantik-Brücke est un institut très puissant en liaison avec les grands patrons de l'industrie allemande. Cet institut prône le resserrement des liens atlantiques dans tous les domaines. Chaque année, il accorde un prix, le Prix Eric-M Warburg, aux personnes oeuvrant en faveur d'une plus grande unité euro-atlantique. En 2007, c'est la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice qui a reçu ce prix des mains de Thomas Enders.

Affaire EADS

Le 15 mai 2007, dans un entretien accordé à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Thomas Enders a, en sa qualité de coprésident d'EADS, reconnu que le gouvernement français était intervenu auprès des administrateurs d'EADS afin d'obtenir le versement des 8,5 millions d'euros correspondant au "parachute doré" de Noël Forgeard, ancien dirigeant de l'entreprise. (Voir Affaire EADS)

Sources

1. ↑ Le Monde, 3 juillet 2006

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