Toponymie francaise

Toponymie francaise

Toponymie française

La toponymie a toujours intéressé les érudits. À l'origine d'interprétations souvent douteuses ou farfelues (suivant les règles d'une étymologie populaire), elle n'a acquis son caractère scientifique que dans la seconde moitié du XIXe siècle. En France, une étape importante a été la réalisation de dictionnaires topographiques pour chaque département, projet mis en place dans les années 1870, qui a abouti pour une trentaine de départements. Chaque toponyme y est présenté avec un maximum de détails sur son évolution au fil des siècles, à partir de sa première mention dans les textes les plus anciens, généralement médiévaux.

Même si certains ont étudié le sujet avant lui, Auguste Longnon est considéré comme le fondateur en France d'une toponymie véritablement méthodique et systématique, avec son ouvrage Noms de lieux de la France, paru en 1920. Par la suite, d'autres chercheurs ont développé les travaux de Longnon, notamment Albert Dauzat, Charles Rostaing, Ernest Nègre et Marcel Baudot. Aujourd'hui, plusieurs spécialistes continuent d'approfondir les recherches toponymiques (Marie-Thérèse Morlet, Marianne Mulon, Paul Fabre, Stéphane Gendron, Michel Morvan, etc.).

Sommaire

Classification des toponymes français

Il existe deux façons de classer les toponymes en France. On peut le faire selon les diverses strates linguistiques qui se sont succédé dans le pays, depuis le pré-indo-européen jusqu'au français moderne (une variante de cette classification est de diviser les noms par périodes historiques). On peut aussi privilégier un classement selon la nature des lieux : rivières, montagnes, terres cultivées et incultes, lieux d'habitation, lieux de culte, termes liés à l'élevage, à l'industrie ou à l'artisanat, etc.

Classement par strates linguistiques ou historiques

Toponymes préceltiques

Il est évident que certains toponymes remontent à ce qu’on peut appeler « la nuit des temps », on les appelle par commodité pré-indo-européens ou encore préceltiques. Il existerait plusieurs types de substrats préceltiques :

  • un substrat primordial, paléolithique ou néolithique (dont on trouve quelques vestiges dans le basque),
  • puis des couches successives, comme le ligure : les suffixes -asque, -osque, du sud de la France et de l’Italie du nord (Manosque, Gréasque, Turbiasque, Monégasque, Côme comasco, Bergame bergamasco), remonteraient aux Ligures, même si cette parenté est contestée ; on attribue également aux Ligures les suffixes -inco, -inca et -elo, -elio ;
  • l’ibère (qui n’aurait pas laissé de traces en toponymie, mais serait responsable de certaines altérations phonétiques, par exemple f > h) fait également partie de ce substrat pré-indoeuropéen.
  • Les villes de Nice et d’Antibes (du grec Νικη et Αντιπολις), fondées par des colons grecs au VIe siècle av. J.-C., font partie stricto sensu d’un substrat préceltique (les Gaulois n’étaient pas encore arrivés dans la région à cette époque), mais qui n’est évidemment pas pré-indo-européen (car pourtant bien indo-européen, voir infra) ; on ne sait pas quelles autres racines néolithiques ou paléolithiques existaient dans ces régions avant les invasions grecques, puis romaines et celtiques (les substrats s'étant trop mélangés avec de nombreuses variétés locales pour être encore identifiables).

Ces toponymes ancestraux sont surtout liés au relief ou à l’hydrologie. Faute de documents, on les regroupe par racines, certaines plus ou moins douteuses, d’autres avérées par le grand nombre des toponymes qui leur correspondent. C’est le cas de la racine kar/kal, avec le sens de rocher, sommet rocheux, mais aussi rivière caillouteuse, à l’origine d’une impressionnante liste de toponymes, par exemple les cours d’eau de la Garonne, de la Charente ou du Cher.

Quelques racines préceltiques :

On ajoutera que des termes très fréquents en toponymie (roche, motte) sont vraisemblablement d’origine préceltique. Michel Morvan a retrouvé certaines de ces racines pré-celtiques dans des langues comme les langues dravidiennes de l'Inde, où par exemple kukk signifie "tête, extrémité", kar "pierre, roche".

Substrat celtique

Les Gaulois, ou Celtes, étaient sans doute installés dans une partie de la Gaule dès le IIe millénaire av. J.-C., puis leur population s’est étendue, en France, jusqu’à la Méditerranée et aux Pyrénées.

Si le substrat celtique est assez pauvre au niveau des noms communs, il est au contraire très riche en toponymes et hydronymes (voir un exemple chez les Allobroges[1]). Certains des termes considérés comme celtiques sont sans doute préceltiques, mais il est difficile de faire la différence. Beaucoup de racines celtiques (ou gauloises, c'est la même chose) sont utilisées dans des noms composés.

La liste ci-dessous présente quelques-unes des racines les plus employées :

Les toponymes gaulois peuvent aussi être liés à des noms de divinités, par exemple Lug (Lyon, Laon) ou Nemausos (Nîmes, Nemours). D’autres, plus tardifs, ont été donnés à de grandes villes en fonction des peuples gaulois qui les habitaient (Paris, Metz, Nantes, Rodez, Redon et Rennes, Amiens, Bourges, Troyes…). Voir à ce sujet la liste des peuples gaulois en France.

Noms grecs

Les Grecs, en sillonnant la Méditerranée, y ont établi un certain nombre de comptoirs. C'est le cas notamment des Phocéens, probables fondateurs de Marseille, mais le nom même de la ville (Massalia) n'est sans doute pas grec et son origine demeure obscure. Ce n'est pas le cas pour d'autres villes méridionales, dont l'étymologie grecque est à peu près certaine : Agde (Agathê = bonne), Nice (Nikaia = victorieuse), Antibes (Antipolis = la ville d'en face, face à Nice), ou encore Leucate (Leukatês, dérivé de leukos = blanc). Même origine grecque pour Monaco (Monoikos, terme évoquant la solitude, interprété différemment selon les auteurs : soit la maison solitaire, soit un site dédié à Héraklès Monoikos). On peut aussi signaler que le suffixe -polis (la ville) a été utilisé beaucoup plus tard dans d'autres formations, par exemple Gratianopolis, l'actuelle Grenoble.

Latin et roman

Cette catégorie, la plus vaste de toutes, inclut d'une part les toponymes créés à l'époque de la domination romaine, dont les exemples sont nombreux uniquement au sud de la Loire, même si les toponymes n'ont pas forcément survécu sous leur forme latine : Aquae Augustae (Dax), Narbo Martius (Narbonne), Aquae Sextiae (Aix-en-Provence), Forum Martis (Corseul), etc.

Cependant, on utilise majoritairement (sauf dans le sud-est) des éléments celtiques pour les nouvelles cités fondées à l'époque de la pax romana, même quand elles contiennent une dédicace à un empereur : Augustodurum (Bayeux) sur duro- pris ici au sens de forum, Augustodunum (Autun) sur duno- (voir ci-dessus), Juliobona (Lillebonne), sur bona "fondation" ou "source" (Cf. Ambenay et Ambonnay pour l'élément bona; voir aussi Vindobona (Vienne, Autriche) et Ratisbona (Ratisbonne, Allemagne), etc.

Terminaisons en -euil / -ols

On y trouve aussi tous les noms qui ont été créés par les diverses langues romanes, en particulier la langue d'oïl, l'occitan ou le francoprovençal (mieux nommé arpitan), avec leurs nombreux dialectes et variantes régionales, mais aussi le corse et le catalan. On se contentera ici d'évoquer les noms de domaines dits gallo-romains, à l'origine de tant de noms de villes et de villages.

Lorsque les défrichements permettaient la création d'un nouveau domaine rural, puis d'une agglomération, le suffixe gaulois le plus utilisé était -ialo (-euil / -ueil dans le Nord et -(j)ouls / -(j)ols dans le Sud après évolution phonétique).

Un nouveau suffixe apparait sous la domination romaine, -anum, cependant le suffixe d'origine indigène -acum de même sens prédomine nettement, sauf en Provence et en Corse.

Suffixe -anum

Le suffixe latin -anum est à l'origine de la plupart des toponymes terminés par -an dans le sud de la France (-à en catalan), parfois -ans : Lézignan, Perpignan, Frontignan, Romans, Balan, Chambaran, Corneilla, Vinça. De tels noms sont formés à partir du probable fondateur du domaine, par exemple Frontinius pour Frontignan ou Cornelius pour Corneilla. Ils jouaient au départ le rôle d'adjectifs accompagnant des termes tels que fundus ou villa. Dans ce dernier cas le suffixe est au féminin : ex. Marignane 'domaine de Marinus'.

Probablement dérivé de ce suffixe, le suffixe -anicum, au pluriel -anicos, qui sous-entend le terme agros (= champs), se retrouve dans de nombreux toponymes du sud de la France sous la forme -argues : Baillargues, Marsillargues, Olargues, Vauvenargues

À noter la quasi-absence de ces suffixes associés à un nom de personne dans les régions d'oïl, où le suffixe -anum a d'ailleurs évolué en -ain, comme les substantifs du français en « anum, anem » (type pain, grain, forain, etc.), aussi la plupart des noms en -an du nord de la Loire reportés sur la carte ci-dessus est sans lien avec ce suffixe (Ex: Houdan, de *Husidinga ou Husiduna ou Persan, jadis Persinc ou Parsenc). Il n'en existe aucun en Normandie[2]ou en Picardie par exemple.

Suffixe -acum

Le second suffixe, typique de l’aire gallo-romaine, est -acu(m), il procède du celtique -(i)āko-[3], c’est un suffixe d’adjectif à la base qui se vérifie dans les inscriptions gauloises et latines (ex. : Anualonacu = au sanctuaire d’Anualo), il note aussi l’origine familiale de quelqu’un et sert à situer des marins (ex. : nautae Parisiaci, « marins de chez les Parisii »). Il a donc déjà une dimension locale. Puis, son emploi substantivé localisant est vérifié au IIe siècle dans par exemple : Merc(urio) Dubnocaratiaco « Au Mercure de l'endroit appelé Dubnocaratiacum ». On le constate ici, Dubnocaratiaco ne peut être basé que sur un anthroponyme, Dubnocaratius. Il a donc servi dès cette époque à former des noms de domaine basés sur le nom de leur fondateur.

Il se peut qu’il soit utilisé sur des radicaux purement géographiques, dans son emploi originel, par exemple dans Campagnac. Les plus anciens semblent constitués avec des éléments gaulois : Ambenay et Ambonnay (*andebonacum sur le gaulois ande, préfixe intensif, et bona « fondation » ) ; Alizay (alisiaco 1210, sur gaulois alesia « hauteur », cf. Alise correspondant celtique du germanique falisia « falaise ») ; Gournay / Gornac (sur gaulois gorn de sens obscur) ou Bernay / Bernac (sur gaulois bren / brin « terrain marécageux, fangeux ») ou encore Cernay (sur gaulois (i)sarno fer ) et qui constituent des archétypes celtiques primitifs…

On le retrouve dans des centaines de noms de communes, sous des formes diverses qui caractérisent des régions ou des zones linguistiques distinctes. Ainsi, Aurelius est à la fois à l’origine des communes d’Aurillac et d’Orly et Maximiacum conduit aussi bien à Messimy qu’à Meximieux.

Ce suffixe est également bien représenté en celtique insulaire sous la forme -euc / -ec en breton (Cf. toponymie bretonne), -og en gallois et -ach en gaélique. Coligny de *Kolin-iako peut être sur le thème du breton Kelennec (cf. Quelneuc), « lieu planté de houx », cf. gallois Clynnog, irlandais Cuilneach.

Répartition par zones du suffixe -acum :

  1. Dans les régions occitanes (Sud-Ouest, Massif central, mais aussi en Charentes, Vendée et en Haute-Bretagne de langue gallo) :
    ce suffixe est parfois transformé en -at en Limousin et Auvergne :
  2. Dans les régions d’oïl (Ouest, l’Île-de-France, le Nord et le Nord-Est) :
  3. Dans les régions franco-provençales (Centre-Est) :
  4. Dans les régions germanisées (Nord, zone jadis néerlandophones, flamand; Nord-Est Alsace et Moselle francique)

Noms germaniques

Les implantations puis les invasions germaniques ont forcément laissé des traces dans la toponymie. C’est évident pour l’Alsace et la Moselle francique, c’est aussi vrai pour une bonne partie du nord de la France et, plus rarement, pour les régions méridionales. Les nouveaux domaines créés à la fin du haut Moyen Âge et à l’époque carolingienne sont maintenant formés à partir d’anthroponymes germaniques.

On continue d'utiliser le suffixe -acum, mais on emploie aussi le suffixe -ingen, qui deviendra parfois -ing, ou -ange, que l’on retrouve dans les toponymes lorrains ou alsaciens mais aussi, sous les formes ou -ingues (et variantes diverses), dans les régions voisines : Affringues, Gravelines, Puttelange, Hagondange. On le trouve aussi ailleurs sous des formes diverses : à l’ouest -anges : Putanges, Hardanges et plus au nord -an, -in, -ain. Sous la forme -ans dans le Doubs, territoire de Belfort, Bourgogne (d'une forme burgonde *-ingos) et certains des noms en -ens, -ein ou -eins dans le sud-ouest : Tonneins et plus rarement le Languedoc.

De nombreux noms germaniques liés au relief, à la végétation ou à l’habitat sont également utilisés. En voici quelques-uns :

Toponymes normands

Ces toponymes pourraient être rattachés à la rubrique précédente, dans la mesure où les apports toponymiques du Xe siècle en Normandie sont germaniques. Cependant, ces langues (le norrois et le vieil anglais) sont suffisamment différenciées des dialectes germaniques continentaux pour mériter une rubrique spéciale, d'autant que les toponymes créés ne se rencontrent en principe qu'en Normandie et sont très caractéristiques. Le norrois est en effet à l'origine de divers appellatifs (-beuf, -fleu(r), -tot, -crique-, -lon(de), -dalle, -bec, etc.) entrant en composition dans de nombreux noms de villes, de villages, de hameaux et de lieu-dits.

Voir l'article spécialisé Toponymie normande.

Toponymes bretons

Les toponymes bretons peuvent avoir des origines gauloises ou gallo-romaines (à noter par exemple les nombreux villages terminés par -ac). Mais on retiendra surtout les noms celtiques formés sur des racines venues d’outre-Manche (Britto-romains). Chacun connaît les toponymes commençant par ker (variantes : car, quer). Plus de 18 000 noms de lieux bretons sont formés sur cette racine. En vieux breton, ker avait le sens d'enceinte fortifiée. Par la suite, il pourra désigner indifféremment une ferme, un hameau ou un village. Quelques exemples : Kergrist, Kermaria, Kersaint, Kerjuano.

On peut citer aussi le cas de Guérande avec la racine bretonne gwer, allophone de Géraundd (son nom en gallo, qui dispose d’une racine gér similaire d’origine celtique désignant aussi une fortification). Dans certains cas, il est difficile de déterminer si une racine est d’origine britonnique ou gauloise, car les deux langues bretonnes ont des substrats à la fois celtes, romanes et plus tard germaniques (comme toutes les langues d’oïl, ou plus tard encore du français lui-même lorsqu’il est devenu majoritaire et a fortement influencé la prononciation et modifié fortement les toponymies bretonne et gallo). On trouve aussi magoar/magoer (rempart, ruine romaine) en breton qui pourrait être à l’origine de Mesquer à partir du nom gallo de la ville, bien que le nom breton de la ville provienne plus probablement d’un nom composé à partir de mes (la mer) et goer (les marais).

D’autres termes servent à désigner des agglomérations. Voici les plus courants :

  • treb, trev (lieu habité, puis église succursale) : Trébédan, Tréguennec, Trévou-Tréguignec
  • lann (à rapprocher du gallois llan = église, mais aussi du breton lann = lande, d'où le fait que le terme a été souvent associé à des ermitages) : Lamballe, Landivisiau, Lanester
  • lok (du latin locus, avec ici le sens de lieu sacré, église ou paroisse dédiée à un saint) : Locmaria, Locronan, Loctudy.
  • plou (du latin plebem = peuple, mais ayant pris en breton le sens de paroisse) : Plougastel (la paroisse du château), Plounévez (la nouvelle paroisse), Plouhinec (la paroisse aux ajoncs).

Voir article spécialisé : Toponymie bretonne.

Toponymes basques

Le basque étant une langue agglutinante, il n'est pas rare de trouver des toponymes basques assez longs. On peut citer quelques curiosités assez impressionnantes, surtout au niveau des lieux-dits. Ainsi Éric Vial (Les Noms de villes et de villages, éd. Belin) cite, dans la commune de Béhorléguy, le lieu-dit Inthasendarragiratzeburukoharia, autrement dit le rocher du 'sentier boueux du bout de la fougeraie'.

Le plus souvent cependant, on a affaire à des toponymes constitués de deux termes :

  • un radical relatif à la végétation ou à la topographie
  • un collectif, locatif ou qualificatif

Par ex.

  • Ameztoi < Ametz 'chêne tauzin' + -doi 'lieu'
  • Gorostiaga < Gorosti 'houx' + -aga (collectif)
  • Uhalde < Ur 'eau' + alde '(à) côté (de)'
  • Bidarte (Bidart) < Bide 'chemin' + arte 'entre, intermédiaire'
  • Iratzabal < Iratze 'fougeraie' + zabal 'étendue'

Mais on trouve aussi simplement Larre 'lande', Mendi 'montagne', Bizkai / Biscay 'contrefort'...

L'expansion démographique a produit des noms de lieux comme Iri berri, domaine neuf. Avec sa variante Irun berri, il constitue l'un des noms de ville protohistorique les plus répandus dans l'aire aquitano-ibérique : Auch (Elimberrum, Eliberris), Lombez (Gers), Irunberri / Lumbier (Navarre), Lombers (Tarn), Elna / Elne (Illiberri), Elvira (Iliberri), Granada / Grenade (Illiberi; Andalousie)... Sur les contreforts cantabriques, c'est la variante Huri barri (Ullibarri) qui prévaut. Le r doux basque correspond au l latin.

Le suffixe proto-basque -oz(a), gascon -os(se) \ -òç(a) et aragonais -ués a constitué de nombreux noms de village dans l'aire vasconne : Uztarroz 'domaine du pieu', Mendoza 'domaine du mont', Biscarrués = Biscarrosse 'domaine du tertre'... Il a également formé des noms de domaine aquitano-romains face aux noms gallo-romains en -acum : Baliros "domaine de Valerius".

À noter le toponyme azpe, pied de falaise (aitz-pe), qui s'est répandu le long des Pyrénées : vallée d'Aspe, Aspet...

Le toponyme peut se terminer par l'article défini -a. Mais ce dernier a tendance à disparaître, cédant parfois la place à un -e non étymologique (résidu de déclinaison) : Ibarre pour ibar(ra) '(la) vallée'.

L'étendue française de ces toponymes va de l'Atlantique (au sud d'Arcachon) et s'étend le long des Pyrénées.

Voir article spécialisé : Toponymie basque.

Classement selon la nature ou la destination des lieux

Topographie

Les villages médiévaux se sont souvent bâtis sur des hauteurs. D'où le très grand nombre de toponymes comportant le mot mont, parfois seul (Mons), le plus souvent en composition avec un adjectif (Montaigu, Beaumont, Clermont, Montfort) ou un nom de personne (Montbéliard, Montdidier). Les sommets sont aussi fréquemment désignés par le latin podium, à l'origine des mots occitans puy, pech ou pey (Le Puy, Puylaurens, Puget).

S'il y a des sommets, il y a aussi des vallées, et là encore les toponymes sont innombrables : Laval, Valbonne, Vals, Vaux, Vaucresson. Quant aux villages, ils peuvent être bâtis entre deux vallées (Entrevaux, Entraigues), mais surtout à proximité de cours d'eau ou de sources. Le latin rivus a été très productif (Rieux, Rioux, Xonrupt), tout comme fons (source) et son dérivé fontana (fontaine) : Fontanges, Fontenay, Fontenelle, Fontevraud, Hontanx.

Végétation et cultures

Lorsque le relief ou la présence d'un cours d'eau ne sont pas suffisamment pertinents, le plus simple est de nommer un lieu en fonction de sa végétation, forêts ou bois, champs cultivés, prés, landes.

Si on prend le seul exemple des lieux boisés, on s'aperçoit que 56 communes françaises ont le mot forêt dans leur nom, tandis que celles qui comportent le mot bois se comptent par centaines. À quoi on peut ajouter le latin silva, à l'origine de nombreux toponymes (La Selve, Lasseube, Tresserve), ou encore le gaulois brogilo (bois clôturé), à l'origine des divers Breuil, Breil ou Brille. Les bois sacrés (latin lucus) ont donné notamment Le Luc, Lucq ou encore Lucmau, Luplanté. On peut aussi nommer les lieux en fonction de l'arbre ou de la plante qui y pousse :

Habitation

L'habitat peut être groupé ou dispersé. Dans le premier cas (villes, villages), on a déjà vu l'importance des suffixes latins -anum ou latinisés -acum. Très productif également le mot court, employé lorsque le mode de composition en -acum est tombé en désuétude vers le VIe siècle, du latin cohort « cour de ferme »: (Clignancourt, Courdimanche), évoquant au départ un domaine rural. Son emploi est antérieur à ville dans les régions « franquisées ». L' autre façon donc, plus tardive ( pas avant le VIIe siècle ), est de former ces macrotoponymes avec le mot ville (qui selon les époques a son sens latin de domaine rural ou celui d'agglomération), le plus souvent à la fin du nom (mode de composition influencé par le germanique ) et parfois au début. Le plus fréquemment, il entre en composition avec un nom de personne germanique (ou anglo-scandinave en Normandie) (Villegaudin, Villehardouin) et plus rarement avec un adjectif (Belleville) ou un appellatif. S'agissant de villages, de hameaux, de petits groupes de maisons, on a beaucoup utilisé le latin villare : Villars, Villiers, Villers. Autre emploi fréquent : celui du mot vicus (Vic, Vicq, Vy, Neuvic, Neuvy et de son dérivé vicinus (Beauvoisin, Le Vésinet).

Puis vient l'habitat dispersé, celui du mansus latin et du mansionile. Le premier donne les nombreux toponymes occitans comportant le mot mas, par exemple Le Mas-d'Azil. Le second est à l'origine de l'ancien français d'oil mesnil, qu'on retrouve dans Ménilmontant ou Le Blanc-Mesnil. On n'oubliera pas les fermes, fréquemment représentées par le mot d'origine germanique borde et ses dérivés : Bordeaux-Saint-Clair, Bourdeaux, Bourdelles, Lasbordes. Enfin, le latin casa est à l'origine de Cazes, La Chaise ou encore Chèzeneuve.

Métiers, industries

Deux sortes de bâtiments ont laissé d'importantes traces en toponymie : la forge et le moulin, assez proches l'un de l'autre car au Moyen Âge tous deux étaient mus le plus souvent par l'énergie hydraulique. Il est d'ailleurs fort possible que des termes tels que mouline ou moulinet aient désigné des forges plutôt que des moulins.

Le mot latin désignant une forge était fabrica. On lui doit les toponymes La Faurie, Farges, Fargues, ou encore Fabrègues et Faverges de type occitan ou Fervaques et Fervaches de type d'oïl, sans compter les nombreux Forge(s), par exemple Forges-les-Eaux. L'extraction du fer est pour sa part évoquée par les nombreux Ferrières ou La Ferrière présents un peu partout en France.

Les moulins sont bien sûr représentés par des toponymes tels que Moulins, mais aussi par Bécherel ou Becquerel (métaphore évoquant le bruit du moulin, à partir du terme becquerelle = bavarde), Choiseul (moulin à augets), Quincampoix (Quikenpeist 1226, à savoir « qui qu'en écrase », phrase qui aurait été prononcée par les meuniers).

D'autres lieux évoquent des carrières (La Perrière), des mines (d'argent, l'Argentière), des sablières (Sablonnières), des salines (Salival), des tuileries (Thuillières), des verreries (Verrières) ou même des savonneries (Savonnières), mais on n'oubliera pas que la France était surtout rurale, avec de nombreux termes liés à l'élevage, aux cultures et à la commercialisation des produits.

Fortifications

Parmi les termes évoquant les forteresses médiévales, il convient de retenir d'abord le mot roche ou roque selon les régions (normanno-picard ou occitan), latin rocca sans doute d'origine celtique, qui peut certes désigner un rocher, mais qui dans la plupart des cas a été attribué à des châteaux bâtis sur des éperons rocheux. D'où les nombreux Roquefort et Rochefort, ou encore Laroque-des-Albères, La Roche-Guyon et bien d'autres.

Autre terme très fécond, château (latin castellum) : Châteaufort, Châteauneuf, Castelsarrasin, Castelnaudary, Châtillon, Radicatel et les diminutifs Châtelet ou Castelet. On ne confondra pas castellum avec castrum qui désignait non pas un château, mais une ville ou un village fortifiés. C'est à castrum que l'on doit Castres et Castries, mais aussi La Châtre ou Châtres.

D'autres mots ont évoqué des fortifications, par exemple mur, qui semblerait lié souvent à des enceintes d'origine romaine : Mûr-de-Bretagne, Murs, Murat, Murviel. On n'oubliera pas plessis, terme désignant au départ un enclos, mais en général attribué à des enclos fortifiés. 26 communes françaises s'appellent Plessis, ainsi que des dizaines de hameaux.

Domaine religieux

La christianisation du pays a entraîné celle de ses toponymes. Plusieurs d'entre eux désignent des bâtiments religieux ayant pour origine des noms latins :

  • Diverses localités sont vouées à Dieu : Villedieu (généralement anciens sièges d'un ordre religieux), La Chaise-Dieu, Dieulefit. Mais l'immense majorité des noms d'origine religieuse est constituée par les hagiotoponymes, terme désignant des localités dédiées à un saint, correspondant souvent à des défrichements ou essartages médiévaux organisés par des monastères. Le plus vénéré d'entre eux est saint Martin, évangélisateur de la Gaule, qui a donné son nom à 238 communes (voir Saint-Martin) et à d'innombrables hameaux. Il est suivi par Jean (171), Pierre (162), Germain (127) et Laurent (99). À l'exception de la Vierge Marie, les saintes sont beaucoup moins nombreuses, la plus populaire étant sainte Colombe (28 communes). On ajoutera que saint(e) est parfois remplacé par don ou dan, dame, par exemple dans Dampierre, Dompierre (en comptant ces toponymes, Pierre prend la seconde place à Jean), Dommartin, Dammartin, Dammarie, Dannemarie, Dame-Marie.
En comptant tous les saint(e), les dan (dame) ou don, sans oublier les toponymes bretons commençant par exemple par loc, environ 5 000 communes françaises sont dédiées à des saints, sur les 36 497 que compte le pays.

Routes et chemins

Les routes romaines ont laissé leur empreinte dans le paysage mais aussi souvent dans la toponymie. Quelques exemples :

Les embranchements sont surtout représentés par les noms formés sur quadrivium (ou quadruvium), autrement dit un carrefour : Carrouges, Carouge, Carrouge (parfois réinterprété en Cat Rouge « chat rouge » en Normandie), Charroux, Charols. Trivium est à l'origine de Trèves, et il y a de fortes chances pour que Cinquétral signifie cinq routes.

Autres éléments liés aux routes, les ponts, représentés par le gaulois briva (Brive) ou par le latin pons, qui l'a souvent remplacé. Ainsi Briva Isarae est devenu Pontoise. Peuvent également être rattachés aux routes les relais et les auberges. Le latin stabulum (écurie, puis relais, auberge) a donné Les Estables, Étables ou Étaules. Quant à taverna, on lui doit Tavernay, Malataverne, Saverne (Tres Tabernae) ou encore le Ternay de l'Isère.

L'étude des noms des voies de communications s'appelle l’odonymie. Outre les lieux cités ci-dessus, l'odonymie s'intéresse aussi aux rues. Pendant des siècles, ces dernières ont tiré leur nom du lieu vers lequel elles menaient (rue du Moulin), du métier qu'on y pratiquait (rue des Tanneurs), d'un personnage important qui y habitait (rue Mazarine), d'un bâtiment qui s'y trouvait ou de son enseigne (rue du Plat-d'Étain) etc. Sous la Monarchie de Juillet, on a recommandé aux communes de donner à leurs rues des noms de batailles victorieuses : d'où les nombreuses rues de Wagram ou de Marengo. Par la suite, ce furent les personnages célèbres que l'on conseilla d'utiliser, la France étant remplie d'artères ou de places dédiées à Victor Hugo, à Pasteur, au maréchal Foch ou au général de Gaulle. Plus récemment, la création de nouveaux quartiers ou de lotissements a entraîné des choix discutables, toutes les rues d'un même secteur étant consacrées à un thème unique : arbres, fleurs, oiseaux, sportifs célèbres, etc. Il est évident qu'il n'y a pas la moindre pervenche dans la rue des Pervenches, ni, hélas, le moindre coquelicot dans celle des Coquelicots.

Créations modernes et contemporaines

Un certain nombre de communes ont été au fil des siècles débaptisées, généralement pour prendre le nom d'une personnalité. Quelques exemples :

On n'oubliera pas les communes de la région parisienne, dont certaines ont été créées au XIXe siècle, avec des noms parfois liés à des auberges ou des guinguettes. C'est le cas, pour des raisons diverses, de Malakoff, Le Kremlin ou Robinson. Autre nouveauté de la fin du XIXe siècle, la commune de Jullouville, station balnéaire créée en 1881 par Armand Jullou.

Deux curiosités du XXe siècle :

  • Genilac, commune née en 1973 de la fusion de Saint-Genis et de La Cula ;
  • Parnoy-en-Bassigny, commune née de la fusion de Parnot et de Fresnoy.

Au rang des créations contemporaines, il faut placer les départements, qui datent de 1790 et dont les noms, sans grande originalité, renvoient presque tous à la rivière qui les traverse ou à la montagne qui les domine. Exceptions notables, le Calvados (du nom d'un rocher au large de la côte), la Côte-d'Or (du nom de la teinte dorée que prenait le vignoble en automne, nom qui fut par la suite attribuée à la côte viticole), le Finistère (< finis terræ), le Nord, point cardinal, le Pas-de-Calais, du nom du détroit, et les Yvelines, baptisé d'après l'ancien nom du massif forestier de Rambouillet (Yveline < Yvette, Evette, littéralement petite eau, en raison des nombreux étangs). Plus récemment, les régions administratives ont parfois repris les noms d'anciennes provinces, mais on a aussi assisté à la naissance de curieux hybrides, telle la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, abrégée en PACA. Parmi les créations proprement toponymiques, il faut citer les villes nouvelles, comme Saint-Quentin-en-Yvelines, Marne-la-Vallée ou Villeneuve-d'Ascq, le nom des étangs artificiels, etc. Les rares mutations se font soit à l'instigation des conseils municipaux, par exemple Châlons-sur-Marne devenu Châlons-en-Champagne, soit à l'occasion de regroupements de communes. Par exemple Cherbourg devenu officiellement Cherbourg-Octeville ou Bruay-la-Buissière, mais plus anciennement Boulogne-Billancourt, Maisons-Alfort, Charleville-Mézières…).

Mélioratifs

L'usage de mélioratifs dans la dénomination des toponymes n'est pas une nouveauté, et dès le Moyen Âge les agglomérations nouvelles, peut-être pour attirer vers elles les populations des villages voisins, vantaient le charme ou la sécurité des lieux, voire les avantages qu'on pouvait en tirer. L'adjectif beau entre ainsi en composition dans d'innombrables noms de lieux. Le plus banal de tous : Beaulieu, nom de 23 communes françaises. Guère plus original : Belleville (seul ou en composition dans 14 communes). Mais comme les nouveaux villages étaient souvent situés sur des hauteurs, c'est Beaumont qui est largement en tête (55 communes).

Depuis ces hauteurs, la vue était imprenable, gage de sécurité et éventuellement de plaisir. D'où les noms tels que Mirabeau, Mirabel, Beauregard, Beauvoir ou Belvédère. L'idée de forteresse imprenable apparaît notamment dans des noms tels que Bellegarde ou Belfort.

Si le lieu n'est pas qualifié de beau, il peut être nommé bon, les deux termes étant souvent équivalents en ancien français : Bonneville (Sauf Bonneville-Aptot, Eure, qui est un ancien Burnencvilla ), Bonneval, Bonrepos. Enfin, il n'est pas rare que des localités dont le nom ancien commençait par mal- se soit transformées pour être plus attrayantes. Ainsi, dès le Moyen Âge, Malpas (le mauvais passage) est devenu Bompas (Pyrénées-Orientales). Il semble aussi que Mantes-la-Vilaine, à côté de Mantes-la-Jolie, soit devenue simplement Mantes-la-Ville.

On peut également considérer comme des mélioratifs des termes tels que Villeneuve ou Villefranche. Souvent créées au XIIIe siècle, ces localités offraient dans bien des cas à leurs habitants l'exemption des droits seigneuriaux si pesants dans les villages voisins.

Notes et références

  1. Les Allobroges
  2. Aucun des suffixes -an noté sur la carte pour cette ancienne province ne renvoie au suffixe latin -anum, ex: Canehan: Kenehan 1030, Canaan 1035 (nom en -ham ou transposition du lieu biblique ); Saint-Maurice-d'Etelan < Esteilant XIe siècle (nom en -land); Carentan < Carantomus 1136 < *Carantomagus; Airan < Heidramm IVe siècle (nom en -ham ou nom de personne); Morsan < Morchent 11ème < *Murocinctus; Le Plessis-Grohan < Plesseia Gorhan, Plesseiaco Gorhen 12-13ème (de -ham); Argentan < *Argentomagus, etc.
  3. Pierre-Yves Lambert, La Langue gauloise, éditions errance 2003

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Rostaing : Les Noms de lieux (Que sais-je, PUF 1961, épuisé) ; 1re édition 1945, 11e édition 1992 (ISBN 2-13-044015-0)
  • H. d'Arbois de Jubainville : Recherches sur l'origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France (période celtique et période romaine), 703 pages, Paris 1890
  • Albert Dauzat et Charles Rostaing : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France (Larousse 1963, épuisé, réimpression Librairie Guénégaud)
  • Albert Dauzat : La Toponymie française, Bibliothèque scientifique, Payot, Paris, 1960. Réimpression 1971.
  • Éric Vial : Les Noms de villes et de villages (Belin, collection le français retrouvé, 1983) ISBN 2701104769
  • Ernest Nègre : Toponymie générale de la France (3 vol. Droz 1990-1998) ISBN 2600001336
  • Louis Deroy et Marianne Mulon : Dictionnaire des noms de lieux (Le Robert, 1994) ISBN 285036195X
  • Christian Baylon, Paul Fabre : Les Noms de lieux et de personnes (Nathan Université, 1982), épuisé
  • Xavier Delamarre : Dictionnaire de la langue gauloise (éditions errance, 2001) ISBN 2-87772-198-1
  • André Pégorier : Les Noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux (IGN, 1997) ISBN 2-85595-048-1. Édition augmentée et revue, 2006, disponible en ligne ici.
  • Pierre-Yves Lambert : La Langue gauloise ( éditions errance 2003) ISBN 2-87772-224-4
  • François de Beaurepaire : Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime (éditions Picard 1979) ISBN 2-70840040-1

On consultera aussi les divers ouvrages parus dans la collection Noms de lieux, classés par régions ou départements (éditions Bonneton).

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