Tracadie-Sheila

Tracadie-Sheila
Page d'aide sur les redirections « Tracadie » redirige ici. Pour les autres significations, voir Tracadie (homonymie).
Page d'aide sur l'homonymie Pour l’article homonyme, voir Sheila
Tracadie-Sheila

Panorama de Tracadie-Sheila.
Panorama de Tracadie-Sheila.

Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région Péninsule Acadienne
Comté ou équivalent Gloucester
Statut municipal Ville
Fondateur Michel Bastarache
Joseph Saulnier
Constitution 1992
Maire
Mandat en cours
Aldéoda Losier
2008-2012
Site Web http://www.tracadie-sheila.ca/index.php
Démographie
Population 4 474 hab. (2006 en diminution)
Densité 191,9 hab./km2
Gentilé Tracadien(ne)
Langue(s) Français (officielle)
Géographie
Coordonnées
géographiques
47° 31′ 02″ N 64° 54′ 43″ W / 47.517085, -64.91194747° 31′ 02″ N 64° 54′ 43″ W / 47.517085, -64.911947
Altitude mini. 0 m — maxi. ~20 m
Superficie 24,62 km2
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 13 15003

Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick

(Voir situation sur carte : Nouveau-Brunswick)
Tracadie-Sheila

Tracadie-Sheila une ville canadienne du comté de Gloucester, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Elle est née, le 1er janvier 1992, de la fusion de la ville de Tracadie et du village de Sheila et de l'annexion de certains territoires non-organisés limitrophes.

Sommaire

Toponymie

Article connexe : Toponymie néo-brunswickoise.

Le nom Tracadie dérive d'un mot en langue micmaque, Telagadik, signifiant un lieu de campement. En effet, les Micmacs utilisaient le site actuel de Tracadie lors de leurs expéditions de chasse et de pêche. Le nom subit différentes changements au fil du temps: Tregate (1604), Tregatay (1632), Tracadille (1794) et Tracady (1845) pour devenir l'actuel Tracadie en 1851[a 1].

Sheila s'appelait à l'origine Fosters. À la fin du XIXe siècle, M. Foster, gérant d'une scierie, intervint auprès du ministère des Postes pour faire changer le nom de la ville en Sheila, en l'honneur de son épouse. Le nom Bellefeuille, en l'honneur du missionnaire François de Bellefeuille, a été proposé sans succès en 1946[1].

Géographie

Géographie physique

Situation

Tracadie-Sheila est situé à environ 75 kilomètres de route à l'est et de Bathurst et à 80 kilomètres au nord-est de Miramichi, dans la région de Péninsule Acadienne. La ville a une superficie de 24,62 km2.

La ville est située dans de basses terres séparées du golfe du Saint-Laurent par une dune puis par la baie de Tracadie. Les principaux cours d'eau sont la Petite Rivière Tracadie, au centre, et la Grande Rivière Tracadie, qui forme la frontière sud.

Tracadie-Sheila est limitrophe de Pointe-à-Bouleau au sud-est, de Haut-Sheila, Benoît et Saumarez au sud-ouest, de Canton-des-Basques, Rivière-à-la-Truite et Gauvreau-et-Petit-Tracadie à l'ouest et de Pont-Landry au nord. Au sud, au-delà de la Grande Rivière Tracadie, se trouvent Rivière-du-Portage–Tracadie Beach et Val-Comeau.

Hydrographie

La configuration du relief de la région crée deux bassins hydrographiques: la rivière Petite-Tracadie et la Grande-Tracadie. La Petite-Tracadie coule au nord et la Grande-Tracadie au sud. La Grande-Tracadie se déverse dans le golfe du Saint-Laurent par le goulet Grande-Tracadie tandis que la Petite-Tracadie passe par la baie de Tracadie avant de se déverser dans le golfe par le goulet Tracadie.

De nombreux autres cours d'eau parcourent la ville. Les ruisseau Sureau Blanc et Israël ainsi que la rivière à Comeau se déversent dans la Grande-Tracadie. Les ruisseau McLaughlin, Arthur Losier et des Vital se déversent quant à eux dans la baie de Tracadie. Finalement, le ruisserau Odillon se déverse dans la Petite-Tracadie.

Ont retrouve plusieurs tourbières dans la ville, principalement au nord et entre le centre-ville et Sheila.

Géologie

Climat

Article détaillé : Climat de la Péninsule acadienne.

Faune et flore

Tracadie-Sheila faisant partie de la zone climatique Atlantique, la ville est entouré de la forêt mixte, c'est-à-dire un mélange de feuillus et de conifères.

La forêt regorge d'espèces animal habitant la forêt mixte, notamment l'orignal, le castor et l'ours noir. La chasse est d'ailleurs une activité pratiquée par beaucoup de citoyens de la région alors la proximité de la forêt est un avantage certain.

Géographie humaine

Transport

Article connexe : Transport au Nouveau-Brunswick.
La marina de Tracadie.

Le seul moyen de transport sur de longues distances est l'automobile, et il n'y a pas de transport en commun dans la ville. La gare routière, la gare ferroviaire et l'aéroport régional de Bathurst sont situés à environ 75 km à l'ouest.

La route 11 contourne la ville. Celle-ci est accessible par plusieurs bretelles.

Tracadie n'est pas une ville portuaire à proprement parler, mais il y a un quai de chaque côté de la Petite-Tracadie.

Quartiers

Le centre-ville de Tracadie.

La ville comporte deux principaux quartiers. Au centre du territoire, sur la rive droite de la Petite Rivière se trouve Tracadie. C'est le chef-lieu de la ville. On y retrouve la plupart des commerces et résidences. L'autre rive est beaucoup plus rurale. Il y a un quartier un peu plus dense près du pont. Il y a quelques hameaux au sud et à l'est de ce territoire, composés surtout de chalets. À l'ouest se trouve quelques commerces et résidences, ainsi qu'un parc industriel.

Le deuxième plus important quartier est l'ancien village de Sheila, sur la rive gauche de la Grande Rivière. La différence en Tracadie et Sheila est plutôt nette, surtout depuis la construction de l'autoroute.

Logement

La ville comptait 2010 logements privés en 2006, dont 1837 occupés par des résidents habituels[2]. Parmi ces logements, 60,2 % sont individuels, 9,8 % sont jumelés, 2,7 % sont en rangée, 4,4 % sont des appartements ou duplex et 18,3 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 4,4 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles[3]. 67,3 % des logements sont possédés alors que 32,7 % sont loués[3]. 61,0 % ont été construits avant 1986 et 11,4 % ont besoin de réparations majeures[3]. Les logements comptent en moyenne 6,2 pièces et 0,5 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[3]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 109 382 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[3].

Histoire

La rue Principale vers 1920.
La ville vers 1930.

Tracadie est un lieu de campement utilisé par les Micmacs depuis au moins l'an mil[4].

Michel Bastarache et son gendre Joseph Saulnier, des Acadiens originaires de Memramcook, fondent Tracadie en 1785; ils s'établissent dans le secteur de l'actuel rue Saulnier, au sud du centre-ville[a 2]. L'Écossais William et Thomas Ferguson ainsi que l'Irlandais Charles McLaughlin s'établissent à Tracadie vers 1786[a 2].

La situation de Tracadie influence dès le départ son économie. L'agriculture ne se développe pas beaucoup puisque la terre est peu fertile et que la population préfère travailler dans les industries de la pêche ou de la forêt[a 3]. La pêche, plus lucrative, ne connaît toutefois pas le même développement que dans d'autres localités[a 3]. La faible profondeur de la baie de Tracadie empêche d'ailleurs la construction d'un port important[a 4]. La compagnie Robin exploite un poste de pêche à la morue jusque vers les années 1850, où la ressource s'épuise[a 3]. William Ferguson, vers 1805, et Robert Young, vers 1850, ouvrent quant à eux des postes de pêche au hareng, plus lucratifs[a 3]. Les entreprises WS Loggie's jouent elles aussi un rôle très important en vendant et louant le matériel ainsi qu'en achetant, transformant et revendant le poisson[a 3]. L'industrie du bois est très lucrative au XIXe siècle, le pin blanc d'Amérique étant recherché par la marine britannique, mais là aussi le faible niveau d'eau force des entreprises comme Rankin et Cunrard à transporter le bois par radeau[a 3].

Une première chapelle en bois est construite en 1825[a 5]. François-Xavier Lafrance fonde la première école vers 1842[a 6]. Le curé Lafrance fonde également le lazaret de Tracadie en 1849, en remplacement de celui de l'île Sheldrake[a 7]. Les Religieuses hospitalières de Saint-Joseph fondent une école en 1873[a 6].

L'arrivée du chemin de fer Caraquet & Gulf Shore, dans les années 1880, représente un nouveau débouché pour l'économie locale, dont profitent notamment le moulin Snowball de Tracadie et le moulin Foster de Sheila[a 3].

Les travaux de la première église en pierre commencent en 1874 mais ne sont terminés qu'en 1895[a 5]. Une église protestante ouvre ses portes la même année; elle n'existe plus de nos jours[a 5]. La Tracadie Telephone Company limited est fondée en 1899[a 4]. L'Académie Sainte-Famille est inaugurée par les Religieuses hospitalières de Saint-Joseph en 1912[a 6]. L'église passe au feu en 1925[a 5]. La construction d'une nouvelle église commence l'année suivante tandis que la salle paroissiale sert de lieu de culte temporaire[a 5]. La deuxième église, conbstruite avec les pierres de la première, est inaugurée en 1928[a 5]. La ville est branchée au réseau électrique via Chatham en 1937[a 4]. La Caisse populaire de Tracadie est fondée en 1938[5].

La Caisse populaire de Sheila est fondée en 1960[6]. Le lazaret de Tracadie ferme ses portes en 1965[a 7]. Tracadie est constitué en ville en 1966[a 8]. Sheila est constitué en district de services locaux en 1970[a 9]. L'Accueil Sainte-Famille, l'héritier de l'Académie Sainte-Famille, ferme ses portes en 1973[a 6]. Sheila est constitué en village en 1978[a 9]. La Caisse populaire de Tracadie fusionne avec celle de Sainte-Rose en 1998[5]. Tracadie accueille la IIIe finale des Jeux de l'Acadie en 1981 puis la XXVIIIe finale en 1997. Tracadie-Sheila est l'une des localités organisatrices du IVe Congrès mondial acadien, en 2009.

Chronologie municipale

1814 : La paroisse de Saumarez est formée à partir d'une portion de la paroisse d'Alnwick et de terres non constitués, dans le comté de Northumberland.

1826 : Le comté de Gloucester est formé à partir des paroisses d'Alnwick et de Beresford.

1831 : La paroisse de Caraquet et la paroisse de New Bandon sont formées à partir de la paroisse de Saumarez.

1867 : Confédération canadienne.

1876 : Le comté de Gloucester est constitué en municipalité.

1881 : La paroisse de Saint-Isidore est formée à partir de portions des paroisses de Saumarez et d'Inkerman.

1966 : La municipalité du comté de Gloucester est dissoute. La paroisse de Saumarez devient un district de services locaux. Le DSL de Sheila et la ville de Tracadie sont constitués dans la paroisse[7].

1978 : Le DSL de Sheila est constitué en village.

1992 : La ville de Tracadie, le village de Sheila et une portion de Pont-Landry sont fusionnés pour former la ville de Tracadie-Sheila.

Démographie

La ville comptait 4 474 habitants en 2006, soit une baisse de 5,3 % en 5 ans[2]. Il y a en tout 1835 ménages dont 1285 familles[3]. Les ménages comptent en moyenne 2,3 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,8 personnes[3]. Les ménages sont composés de couples avec enfants dans 23,2 % des cas, de couples sans enfants dans 27,2 % des cas et de personnes seules dans 27,8 % des cas alors que 21,8 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)[3]. 55,6 % des familles comptent un couple marié, 19,8 % comptent un couple en union libre et 24,9 % sont monoparentales[3]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 73,4 % des cas[3]. L'âge médian est de 43,2 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[2]. 84,7 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[2]. Les femmes représentent 52,4 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[2]. Chez les plus de 15 ans, 39,8 % sont célibataires, 38,8 % sont mariés, 7,1 % sont séparés, 6,3 % sont divorcés et 8,0 % sont veufs[2]. De plus, 13,5 % vivent en union libre[2].

Évolution démographique de Sheila
Années 1981 1986
Population 1 172 1 265
Notes, sources, ... Sources : [8],[9]
Évolution démographique de Tracadie
Années 1981 1986
Population 2 452 2 444
Notes, sources, ... Sources : [8],[9]
Évolution démographique de Tracadie-Sheila depuis 1991
Années 1991 1996 2001 2006 2011
Population 4 383 4 773 4 724 4 474 non disponible
Notes, sources, ... Sources : [10],[2]

Les autochtones représentent 0,5 % de la population[11] et 1,3 % des habitants font partie d'une minorité visible[12]. Les immigrants représentent 1,4 % de la population et 0,0 % des habitants sont des résidents permanents[13]. 0,3 % des habitants ne sont pas citoyens canadiens et 97,4 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[13]. En date du 16 mai 2006, 90,4 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 4,9 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 3,4 % habitaient ailleurs dans la province, que 1,5 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde[14]. À la même date, 69,9 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 18,1 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 8,0 % habitaient ailleurs dans la province, que 4,1 % habitaient ailleurs au pays et que 0,0 % habitaient ailleurs dans le monde[14].

La langue maternelle est le français chez 95,4 % des habitants, l'anglais chez 2,7 % et les deux langues chez 0,0 % alors que 1,6 % sont allophones[15]. Les deux langues officielles[Note 1] sont comprises par 50,5 % de la population alors que 47,1 % des habitants sont unilingues francophones, que 2,4 % sont unilingues anglophones et que 0,0 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[15]. Le français est parlé à la maison par 95,7 % des gens, l'anglais par 2,8 %, les deux langues officielles par 0,3 %, le français et une langue non-officielle par 0,0 %, l'anglais et une langue non-officielle par 0,0 % et une langue non-officielle seule par 1,0 %[15]. Le français est utilisé au travail par 90,8 % des employés et l'anglais par 5,9 % alors que 3,3 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non-officielle, que 0,0 % utilisent l'anglais et une langue non-officielle et que 0,0 % utilisent uniquement une langue non officielle[16].

Chez les plus de 15 ans, 34,2 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 15,8 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 50,0 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[17]. Parmi la même tranche d'âge, 14,7 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 16,1 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 4,0 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 15,0 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[17]. Parmi ces diplômés, 11,6 % sont formés en enseignement, 0,0 % en arts ou en communications, 2,8 % en sciences humaines, 4,4 % en sciences sociales ou en droit, 20,1 % en commerce, en gestion ou en administration, 1,4 % en sciences et technologies, 2,5 % en mathématiques ou en informatique, 25,3 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 1,9 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 21,2 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 8,2 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,6 % dans d'autres domaines[17]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 1,4 % des cas[17].

Administration

Hôtel de ville.

Le conseil municipal est formé d'un maire et de six conseillers. Le conseil actuel est élu lors de l'élection du 12 mai 2008[18]. Les candidats Marc Jean et Fernand Paulin ayant chacun 1154 voix, un dépouillement doit être organisé le 16 mai suivant, d'où en ressort une autre égalité; Marc Jean est toutefois déclaré vainqueur en vertu de l'article 41(4) de la Loi sur les élections municipales[18]. Un autre dépouillement, judiciaire, a lieu les 5 et 6 juin suivant, concernant Marc Jean, Jean-Yves McGraw et Fernand Paulin; Marc Jean y conserve sa victoire et Jean-Yves McGraw est également déclaré vainqueur[18]. Les conseillers Rose-Marie Doiron et Fernand Paulin sont élus lors d'une élection partielle tenue le 11 mai 2009[19]. Denis Poirier est le directeur général depuis 2006.

Mandat Fonctions Nom(s)
2008 - 2012 Maire Aldéoda Losier
Conseillers Roger Austin, Rose-Marie Doiron, Marc Jean, Jean-Yves McGraw, Fernand Paulin et Vera Paulin.

Maires de Tracadie-Shelia (1992-)

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 en cours Aldéoda Losier    
2004 2008 Jean-Eudes Savoie    
1995 2004 Raymond A. Losier    
1992 1995 André Morais    
1992 1992 Raymond A. Losier    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Maires de Tracadie (1966-1992)

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  1992 Raymond A. Losier   Directeur d'école
1966   Dr Victor Leblanc   Médecin
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Maires de Sheila (1978-1992)

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1978 1992 Allan Sonier    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Services municipaux

Le service des travaux publics de Tracadie s'occupe du déneigement, de la construction et la réparation des routes, ainsi que de la construction et l'entretien des réseaux d'aqueduc et d'égout.

La commission des loisirs voit à l'entretien et la gestion des équipements sportifs et de loisirs ainsi qu'à la promotion du sport et du tourisme.

La ville s'occupe aussi de la collecte des déchets et a un contrôleur des chiens errants.

La Gendarmerie royale du Canada fait office de police municipale et possède un poste dans la ville. Celle-ci s'occupe aussi du service 911. La brigade de pompiers volontaires a un effectifs de vingt hommes et possède trois camions d'incendie et une fourgonnette. Le chef est Lorenzo Paulin.

Représentation

Drapeau : Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Tracadie-Sheila fait partie de la circonscription de Tracadie-Sheila, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Claude Landry, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2006 puis réélu en 2010.

Drapeau du Canada Canada: Tracadie-Sheila fait partie de la circonscription d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[20].

Économie

Articles connexes : Économie du Nouveau-Brunswick et Économie de l'Acadie.
Le centre de villégiature.

Durant le XIXe siècle, l'économie repose surtout sur l'exploitation forestière. La Petite rivière Tracadie et la Grande rivière Tracadie servent alors au dravage de bois vers les scieries locales ou vers les chantiers navals de Miramichi[4].

La ville et le centre de commerces et de services pour les villages environnants. On y retrouve un aréna, une piscine municipale, des terrains de tennis, de soccer, de baseball et de balle-molle, trois centre commerciaux intérieurs ou extérieurs, un complexe de trois salles de cinéma, une dizaine de restaurants et de nombreux bars, ainsi plusieurs services publics.

La ville compte un studio de cinéma, Ci­né Atlantik Studios, ainsi qu'une entreprise de production ayant participé à plusieurs productions internationales.

Le siège-social de la Caisse populaire de Tracadie, membre des Caisses populaires acadiennes, est situé en ville. La caisse possède aussi une succursale à Sainte-Rose, a un actif de près de 126 millions $ et compte plus de 7 700 membres[5]. La caisse de Sheila compte quant a elle plus de 4 000 membres pour un actif de 29 millions $[6].

Entreprise Péninsule est un organisme basé en ville faisant partie du réseau Entreprise et ayant la responsabilité du développement économique de la région[21].

Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était de 58,4 %, le taux d'emploi était de 49,6 % et le taux de chômage étaient de 15,3 %; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[22].

Évolution du taux de chômage à Tracadie-Sheila
Sources:[23],[24],[22]

On dénombrait 8,4 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 7,9 % dans la construction, 10,8 % dans la fabrication, 1,7 % dans le commerce de gros, 17,0 % dans le commerce de détail, 4,6 % dans la finance et l'immobilier, 13,7 % dans la santé et les services sociaux, 8,4 % dans l'éducation, 5,8 % dans les services de commerce et 20,9 % dans les autres services[22].

Parmi la population en âge de travailler, 2 300 personnes ont déclarés des gains et 3 440 ont déclarés des revenus en 2005[25]. 89,4% avaient aussi déclarés des heures de travail non rémunérées[22]. Le revenu médian s'élevait alors à 21 147 $ avant et à 19 359 $ après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de 22 000 $ avant et 20 066 $ après impôt; les femmes gagnaient en moyenne 8 178 $ de moins que les hommes après impôt, soit 15 995 $[25]. En moyenne, 68,4% du revenu provenait de gains, 21,6% de transferts gouvernementaux et 10,0% d'autres sources[25]. 11,0% des ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 11,6% pour les moins de 18 ans[25].

Parmi la population active occupée, moins de 0,1 % travaillaient à domicile, aucun ne travaillait ailleurs dans le monde, 12,5 % étaient sans lieu de travail fixe et 83,1 % avaient un lieu de travail fixe[26]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 64,5 % travaillaient en ville, 24,1 % travaillaient ailleurs dans le comté, 7,7 % travaillaient ailleurs dans la province et 3,3 % travaillaient dans une autre province[26].

Vivre a Tracadie-Sheila

Éducation

École Le Tremplin.

La ville possède une bibliothèque publique, une piscine, un aréna, des courts de tennis, des terrains de balle-molle et de soccer. Tracadie-Sheila possède aussi un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick.

Tracadie-Sheila dispose également de plusieurs écoles, toutes dépendantes du district scolaire #9. L'administration de ce district, qui gère toutes les écoles francophones du comté de Gloucester, se trouve en ville.

Nom Classe d'âge Nombre d'élèves

(2008-2009)

Fondation
La Ruche Maternelle - 5e année
La Source Maternelle - 8e année
Le Tremplin 6e - 8e année
W-A-Losier 9e - 12e année

Médias

Locaux de L'Étoile Péninsule.

L'Écho de Tracadie-Sheila, publié par Cédici à Bas-Caraquet, est distribué mensuellement par la poste. Il est commandité par la municipalité et a un tirage de 4100 exemplaires gratuits. Le quotidien est L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet. Tracadie a déjà eu plusieurs autres journaux au cours de son histoire. L'hebdomadaire bilingue Tracadie News fut publié en 1947. Le Reflet du Nord parut entre 1969 et 1971 pour être remplacé par L'Analyste entre 1971 et 1972[27]. Le journal L'Étoile Péninsule a ses bureaux sur la rue Principale.

Autres services

Fondée le 20 juillet 1995, la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES) a son siège-social à Caraquet et Tracadie-Sheila y a un représentant. Tous les déchets de la péninsule Acadienne, 23 000 tonnes annuellement[28], sont envoyés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila. 1 000 tonnes, soit 4 %, y sont recyclées, alors que le reste est enfouis à Allardville.

Tracadie-Sheila possède une caserne de pompiers, qui dessert également plusieurs districts de services locaux environnants[21]. La ville possède aussi un poste de la Gendarmerie royale du Canada. Il est le siège du district 8, qui regroupe la péninsule Acadienne.

La population des localités environnantes bénéficie des installations récréatives de Tracadie-Sheila[21].

Tracadie-Sheila est le siège d'un tribunal de la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick. Il possède un tribunal satellite à Caraquet. La ville bénéficie d'un foyer de soins agréés, la Villa Saint-Joseph. Tracadie-Sheila est en fait le seul centre de services gouvernementaux pour plusieurs localités environnantes[21].

Un marché est organisé à tous les samedis de juin à septembre.

Culture

Personnalités

  • Michel Bastarache (1703-1820), fondateur de Tracadie
  • Jean-François Breau (né en 1978 à Hamilton, a grandi à Tracadie), musicien ;
  • Alfred Corbett Smith (1841-1909), médecin, surintendant médical et léprologue, mort à Tracadie ;
  • Adjutor Ferguson (1927-?), gérant et homme politique, né à Tracadie;
  • Claude Landry (1955-), dentiste et homme politique, né à Tracadie ;
  • Wilfred Le Bouthillier, musicien né à Tracadie en 1978 ;
  • Denis Losier, homme politique, né à Tracadie en 1952;
  • Gilles Losier, violoniste, pianiste et accordeur, né à Tracadie en 1936;
  • William Arthur Losier (1896-19??), enseignant et homme politique;
  • Maxime McGraw (1988) auteur-compositeur-interprete.
  • Jacques Ouellet, éditeur et romancier né à Tracadie ;
  • Aldoria Robichaud (? - 1989), médecin, membre de l'ordre du Canada;
  • J. Alfred Roussel (né en 1921), homme d'affaires et homme politique, né à Tracadie ;
  • Gérald Roussel (mort en 1988), pédagogue et juge de paix, membre de l'ordre du Canada;
  • Joseph Vincent Claude Savoie (1916 -), agent d'assurances et homme politique, né à Tracadie ;
  • Alfred James Witzell (1879-19??), comptable et homme politique, né à Tracadie ;
  • Doug Young (1940-), avocat, homme d'affaires, notaire, radiodiffuseur et homme politique, né à Tracadie ;
  • Robert Young (1834-1904), homme d'affaires et homme politique né à Tracadie.
  • Annie Savoie (1976) auteure compositeure interprete.

Architecture et monuments

Article connexe : Architecture acadienne.

La ville fut rendue célèbre par son lazaret qui accueillait des malades atteints de la lèpre de toute l'Amérique du Nord jusqu'au début du XXe siècle. Le bâtiment n'existe plus aujourd'hui mais un musée, située à l'Académie Ste-Famille, offre une exposition portant sur la léproserie.

L'Académie Sainte-Famille est un lieu historique provincial situé sur la rue du Couvent. C'est un édifice de quatre étages en bois de style colonial construit entre 1910 et 1912[29].

Le cimetière des fondateurs.

Le cimetière protestant est situé sur la rue principale et fut utilisé entre 1925 et 1950[30].

Le cimetière des Religieuses hospitalières de Saint-Joseph est situé sur la rue du Couvent[31].

L'Église Saint-Joseph et Saint-Jean-Baptiste est un établissement catholique situé sur la rue principale, à Tracadie. C'est un édifice en grès brun-gris de style néogothique conçue par l'architecte René A. Fréchet et construit de 1926 à 1949. Elle remplace la première église, détruite par un incendie en 1925. L'édifice mesure 65 mètres par 21 mètres et les deux clochers font 49 mètres de haut. À l'intérieur, il y a des boiseries en merisier et un orgue Casavant. Le plancher est en terrazzo et d'autre éléments sont en marbre[32].

En face de l'église se trouve le monument aux familles fondatrices. Installé en 1984, la stèle en granit rend hommage aux familles pionnières de la région[33].

Sur le même terrain se trouve le monument au Père Lafrance[34].

Le sanctuaire Saint-Joseph.

Le site du Moulin Foster, à Sheila, rappelle l'histoire de cette usine[35].

Plusieurs maisons ou commerces méritent aussi l'attention.

Langues

Selon la Loi sur les langues officielles, Tracadie-Sheila est officiellement francophone[36] puisque moins de 20% de la population parle l'anglais[15].

Fêtes et traditions

Le dimanche précédant le premier lundi du mois d'août, la rue principale est fermée à toute circulation automobile afin de permettre aux piétons de participer à diverses activités au centre-ville. Appeler autrefois "Ruée vers l'art" et maintenant devenue "La Ruée", cette activité attire environ 30 000 personnes chaque année et se termine par des feux d'artifices.

Arts

Salle de cinéma.

La Société culturelle des Tracadilles, fondé en 1975, est le principal organisme culturel de la ville. Elle organise des activités liées à la danse, la musique, les arts dramatiques, les arts visuels ou la littérature. La société a fondé l'école Fontaine des Arts en 1999, qui a ses locaux dans l'Académie Sainte-Famille. L'école offre des cours de piano, de chant, de violon, de théâtre et de peinture.

Les Éditions La Grande Marée sont implantées à Tracadie-Seila depuis 1993. Elle publie une soixantaine de romans, recueils de poésie, essais, biographies et pièces de théâtre d'auteurs acadiens et francophones.

Municipalités limitrophes

Notes

  1. Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.

Références

  • Autres références:
  1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada, 1975, p. 253 .
  2. a, b, c, d, e, f, g et h Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Population sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Familles et ménages sur Statistique Canada. Consulté le 20 octobre 2009.
  4. a et b Allen Doiron, « Tracadie-Sheila » sur L'encyclopédie canadienne.
  5. a, b et c Caisse populaire de Tracadie sur Caisses populaires acadiennes. Consulté le 30 décembre 2010.
  6. a et b Caisse populaire de Sheila sur Caisses populaires acadiennes. Consulté le 30 décembre 2010.
  7. (en) Territorial Division Act (1786) Consultée le 24 août 2007.
  8. a et b 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités - Miramichi - population 1981 sur Statistique Canada. Consulté le 9 octobre 2011.
  9. a et b 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités - Miramichi - population 1986 sur Statistique Canada. Consulté le 9 octobre 2011.
  10. Profils des communautés de 1996 - Tracadie-Sheila - Population sur Statistique Canada. Consulté le 9 octobre 2011.
  11. Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Peuples autochtones sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  12. Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Minorité visible sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  13. a et b Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Immigration et citoyenneté sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  14. a et b Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Mobilité et migration sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  15. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Langue sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  16. Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Langue de travail sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  17. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Scolarité sur Statistique Canada. Consulté le 5 novembre 2009.
  18. a, b et c Événements électoraux locaux de 2008 sur Élections N.-B.. Consulté le 15 octobre 2011
  19. Événements électoraux locaux de 2009 sur Élections N.-B.. Consulté le 12 octobre 2011
  20. (fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].
  21. a, b, c et d District de services régionaux 4 sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick. Consulté le 28 juillet 2011.
  22. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Travail sur Statistique Canada. Consulté le 19 mars 2011.
  23. Profils des communautés de 1996 - Tracadie-Sheila - Revenu et travail sur Statistique Canada. Consulté le 13 octobre 2011.
  24. Profils des communautés de 2001 - Tracadie-Sheila - Travail sur Statistique Canada. Consulté le 13 octobre 2011.
  25. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Revenu et gains sur Statistique Canada. Consulté le 19 mars 2011.
  26. a et b Profils des communautés de 2006 - Tracadie-Sheila - Lieu de travail sur Statistique Canada. Consulté le 19 mars 2011.
  27. (fr) Répertoire des journaux du Nouveau-Brunswick
  28. (fr) COGEDES - Informations générales.
  29. (fr) Lieux patrimoniaux du Canada - Académie Sainte-Famille
  30. (fr) Lieux patrimoniaux du Canada - Cimetière protestant
  31. (fr) Lieux patrimoniaux du Canada - Cimetière des Religieuses Hospitalières de St-Joseph
  32. (fr) Lieux historiques du Canada - Église St-Joseph et St-Jean-Baptiste
  33. (fr) Lieux patrimoniaux du Canada - Monument des familles fondatrices
  34. (fr) Lieux patrimoniaux du Canada - Monument Père Lafrance
  35. (fr) Lieux patrimoniaux du Canada - Site de l'ancien moulin Foster
  36. Canada, Nouveau-Brunswick. Loi sur les langues officielles, art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens et documents externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Tracadie-Sheila de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Tracadie-Sheila (NB) — Tracadie Sheila Tracadie Sheila Panorama de Tracadie Sheila. Administration Pays   …   Wikipédia en Français

  • Tracadie-sheila — Panorama de Tracadie Sheila. Administration Pays   …   Wikipédia en Français

  • Tracadie-Sheila — Original name in latin Tracadie Sheila Name in other language Tracadie–Sheila, Trikadi Shejla, Трикади Шейла State code CA Continent/City America/Moncton longitude 47.51444 latitude 64.91806 altitude 18 Population 4474 Date 2010 06 13 …   Cities with a population over 1000 database

  • Tracadie-Sheila (Nouveau-Brunswick) — Tracadie Sheila Tracadie Sheila Panorama de Tracadie Sheila. Administration Pays   …   Wikipédia en Français

  • Tracadie-Sheila (circonscription provinciale) — Tracadie Sheila Circonscription électorale provinciale Données clés Province  Nouveau Brunswick (  Canada …   Wikipédia en Français

  • Tracadie-Sheila (disambiguation) — *Tracadie Sheila, New Brunswick is a town in Northeastern New Brunswick. *Tracadie Sheila (electoral district) is a riding which elects members to the Legislative Assembly of New Brunswick …   Wikipedia

  • Tracadie-Sheila, New Brunswick — Infobox Settlement official name = Tracadie Sheila other name = native name = nickname = settlement type = Town motto = imagesize = 240px image caption = Downtown Tracadie flag size = image seal size = image shield = shield size = city logo =… …   Wikipedia

  • Tracadie-Sheila (electoral district) — Infobox Canadian provincial riding name = Tracadie Sheila province = New Brunswick legislature = Legislative Assembly of New Brunswick member type = Member of the Legislative Assembly party colour = Progressive Conservative member = Claude Landry …   Wikipedia

  • Tracadie — Sheila Tracadie Sheila Panorama de Tracadie Sheila. Administration Pays   …   Wikipédia en Français

  • Tracadie — There are several places with this name. They are all located in Maritime Canada. The name is thought to be derived from the Míkmaq term akatiek place , which is pronounced agadiek .New Brunswick* Tracadie Sheila, New Brunswick * also Tracadie… …   Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”