Traduction

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La traduction est le fait d'interpréter le sens d'un texte dans une langue (« langue source », ou « langue de départ »), et de produire un texte de sens et d'effet équivalents sur un lecteur ayant une langue et une culture différentes (« langue cible », ou « langue d'arrivée »).

Jusqu'ici, la traduction est restée une activité essentiellement humaine. Des tentatives ont cependant été faites pour automatiser et informatiser la traduction (traduction automatique), ou pour utiliser les ordinateurs comme support de la traduction humaine (traduction assistée par ordinateur).

Le but de la traduction est d'établir une équivalence entre le texte de la langue source et celui de la langue cible (c’est-à-dire faire en sorte que les deux textes signifient la même chose), tout en tenant compte d'un certain nombre de contraintes (contexte, grammaire, etc.), afin de le rendre compréhensible pour des personnes n'ayant pas de connaissance de la langue source et n'ayant pas la même culture ou le même bagage de connaissances[1].

Pour être à même de traduire, il ne suffit pas de maîtriser la langue source. Il est également et surtout nécessaire de maîtriser la langue cible, qui est généralement la langue maternelle. Le traducteur possède plus que des compétences linguistiques : il a quelque chose de l'écrivain, du journaliste, etc. Il possède en outre, selon ses spécialisations, des compétences techniques pointues.

Sommaire

Traduction et interprétation

Il existe une différence entre la traduction, qui consiste à traduire des idées exprimées à l'écrit d'une langue vers une autre, et l'interprétation, qui consiste à traduire des idées exprimées oralement ou par l'utilisation de parties du corps (langue des signes) d'une langue vers une autre.

Bien que l'interprétation puisse être considérée comme un sous-domaine de la traduction au regard des processus mis en œuvre (études en traduction), en pratique ces activités requièrent des aptitudes très différentes.

Théories de la traduction

En matière de théories contemporaines de la traduction, on constate généralement l'existence de six courants dominants :

Approches basées sur la pratique/Approche communicationnelle

Courant interprétatif : théorie du sens de l'E.S.I.T, basée principalement sur la pratique de l’interprétation de conférences. Dans leur ouvrage Interpréter pour traduire , D. Seleskovitch et M. Lederer soutiennent qu'il faut traduire le sens et non pas la langue. Celle-ci n'est qu'un simple transporteur du message. La langue peut être un obstacle a la compréhension. C'est pourquoi il faut toujours éviter de transcoder et procéder a la deverbalisation lors de toute opération traduisante. Parmi ces travaux, qui jouent un rôle important au sein des efforts de théorisation jalonnant l'histoire, on retiendra le projet d'un ouvrage général de la langue française d'Estienne Dolet qui aboutira à la publication, en 1540, de La manière de bien traduire d'une langue à une autre.

Approches basées sur des théories littéraire

Ce courant considère que la traduction n'est pas une opération linguistique mais plutôt une opération littéraire (Edmond Cary). En d'autres termes : pour traduire de la poésie, il faut être poète. (Ezra Pound, Walter Benjamin, Henri Meschonnic, Antoine Berman), Le concept d’énergie dans la langue. Les mots sont, en quelque sorte, une cristallisation du vécu historique d'une culture, ce qui leur donne une force et c'est justement cette énergie qu'il faut traduire.

Courant sociolinguistique

C'est le moule social qui détermine ce qui est traduisible ou pas, ce qui est acceptable ou pas (sélection, filtration, censure...). Le traducteur est le produit d'une société et l'on traduit selon son propre bagage socio-culturel (l’école de Tel-Aviv : Annie Brisset, Even Zohar, Guideon Toury). Les concepts de l’équivalence dynamique et l’équivalence formelle chez Nida et Taber . Le plus important pour tout acte traductionnel est de faire en sorte que l'effet laissé sur le lecteur par la traduction soit identique ou équivalent a celui laissé par le texte source. Pour se faire, il faut adapter, acclimater et chercher des équivalences (Jean Claude Margot. Traduire sans Trahir ).

Approches basée sur des théories linguistiques

Structuralisme, linguistique, pragmatique, linguistique du texte. C'est un courant qui considère le mot, le syntagme et la phrase comme unité de traduction. (George Mounin, Vinay et Darbelnet, J.I Austin).

Approches basées sur des concepts philosophiques et herméneutiques

Le chef de file de ce courant est George Steiner . Le vrai traducteur doit être capable de se mettre dans la peau d'un écrivain afin de capter et de saisir l'intention (le "vouloir dire") de l'auteur du texte de départ. Il voit l’opération traduisante comme un mouvement en quatre temps : Trust (confiance / conviction), agression , incorporation et restitution .

Les approches sémiotiques

La sémiotique est l’étude de signes et des systèmes de signification. Pour Peirce : Le processus de signification (ou sémiosis) est le résultat de la coopération de trois éléments : un signe, un objet et son interprétant. Aussi. d'un point de vue sémiotique, toute traduction est envisagée comme une forme d’interprétation qui porte sur des textes ayant un contenu encyclopédique différent et un contexte socioculturel particulier.

Le processus de traduction

Le processus de traduction peut être découpé en trois phases successives :

  1. compréhension : assimilation du sens véhiculé par un texte, du vouloir dire d'un auteur… ;
  2. déverbalisation : oubli des mots et conservation du sens ; « Opération par laquelle un sujet prend conscience du sens d'un message en perdant conscience des mots et des phrases qui lui ont donné corps »[2] ;
  3. réexpression : reformulation du vouloir dire en langue cible.

Types de traductions

Sur le marché du travail, on distingue deux types de traduction : la traduction de textes techniques et la traduction littéraire. La majorité des traducteurs professionnels traduisent des textes techniques.

Traduction technique

La traduction technique concerne les documents tels que les manuels, feuillets d'instructions, notes internes, procès-verbaux, rapports financiers, et autres documents destinés à un public limité (celui qui est directement concerné par le document) et dont la durée de vie utile est souvent limitée.

Par exemple, un guide d'utilisateur pour un modèle particulier de réfrigérateur n'a d'utilité que pour le propriétaire du réfrigérateur, et restera utile tant que ce modèle de réfrigérateur existera. De même, la documentation logicielle s'adresse généralement à un logiciel particulier, dont les applications concernent une catégorie d'utilisateurs.

La traduction de textes techniques exige souvent des connaissances spécialisées dans un domaine particulier. Font partie des textes techniques :

La traduction technique est un type de traduction souvent « anonyme » dans lequel le nom du traducteur peut ne pas être associé au document traduit, tout comme certaines entreprises ne font pas mention des auteurs de guides d'utilisation des produits. Cependant, dans le cas de la traduction de livres à contenu informatif, le traducteur sera mentionné dans la section de responsabilité primaire de l'item bibliographique du livre.

En général, la traduction technique est plus accessible et rapporte un salaire plus élevé que la traduction littéraire. Cette dernière est effectuée avant tout par amour de la langue et du texte original, ou par volonté de faire connaître toutes les subtilités d'un texte admirable écrit en langue étrangère.

Écoles de pensée

Selon l'école de pensée cibliste, il est nécessaire de privilégier l'exactitude des propos au détriment de la stylistique, lorsque cela s'impose. Pour « faire passer son message », la traduction devra parfois remplacer les éléments culturels du texte original par des exemples équivalents, mais mieux connus des lecteurs de la culture d'arrivée. Le plus important demeure le « sens » du message que tente de véhiculer l'auteur. Le traducteur doit d'abord faire passer ce message de manière idiomatique et naturelle pour le lecteur en langue d'arrivée, tout en demeurant fidèle au langage, au registre et au ton employé par l'auteur du texte en langue de départ.

Selon l'école de pensée sourcière, le traducteur a la responsabilité de demeurer strictement fidèle à la forme du texte original. Le traducteur devra donc reproduire tous les éléments stylistiques de l'original, employer le même ton, laisser tous les éléments culturels intacts et même (à l'extrême) contraindre la langue d'arrivée à prendre la forme dictée par le texte de départ. Le traducteur sourcier veillera en premier lieu à ne pas trahir le véhicule employé par l'auteur, et tâchera ensuite de bien restituer le sens du message.

(Voir Critiques de la traduction ci-bas.)

Difficultés liées aux domaines de spécialité

Pour réaliser des traductions pragmatiques utiles, il est nécessaire de maîtriser le jargon du domaine et de savoir employer les bons termes ; une traduction qui ne reflète pas l'usage courant et l'évolution de la langue de spécialité ne saurait intéresser ses lecteurs, au même titre qu'on n'écrit plus comme en 1750.

Certains domaines (comme l'informatique) évoluent à une vitesse vertigineuse, au point où le jargon spécialisé de la langue d'arrivée (par exemple le français) n'arrive pas à s'enrichir assez rapidement pour suivre l'évolution de la langue d'origine (par exemple l'anglais). Dans cette situation, le traducteur peut être confronté à l'absence d'équivalent français (donc à la nécessité de créer un néologisme) ; à plusieurs de néologismes à peu près équivalents ou à une alternative entre un terme relativement général et bien connu, et un terme plus précis, mais moins employé.

La traduction de logiciels (qui comporte deux phases distinctes, l'internationalisation et la régionalisation) est un processus qui diffère de la simple traduction textuelle à divers degrés.

Traduction littéraire

Ce type de traduction concerne les romans, poèmes et autres genres du domaine littéraire.

La traduction littéraire demande des aptitudes en stylistique, une bonne imagination et des connaissances culturelles étendues. Il s'agit de reproduire l'effet intégral du texte original chez le lecteur en langue d'arrivée, autant que le sens des mots. La traduction doit être aussi plaisante à lire, et susciter les mêmes émotions que l'original, suivant l'adage de Cervantès : « ne rien mettre, ne rien omettre ». Les grands traducteurs, quelle que soit la langue, ont une formation très exigeante, études littéraires et universitaires, dans leur langue maternelle, langue vers laquelle ils traduisent, mais aussi et surtout dans celle de laquelle ils traduisent – et grand nombre de traducteurs littéraires traduisent de plusieurs langues.

En poésie, la traduction offre une double difficulté s'il faut rendre compte à la fois du sens et la métrique. Si l'on se limite au sens (sémantique), un exercice de traduction de haïkus, après passage dans plusieurs langues et retour final au français, a permis de démontrer une assez grande robustesse du contenu sémantique[3].

Le problème de la double traduction

Une difficulté bien connue des traducteurs, et dont on a peu conscience en dehors d'eux, est le fait que le texte à traduire est parfois déjà une traduction, pas nécessairement fidèle, et qu'il faut, dans la mesure du possible, essayer de la dépasser pour remonter à l'original.

L'exemple classique est constitué par les évangiles, dont les plus anciens manuscrits connus sont rédigés en grec ancien, mais nous rapportent des propos vraisemblablement tenus en araméen ; comme les originaux éventuels dans cette langue semblent perdus, s'ils ont jamais existé, il en résulte des querelles d'érudits.

De nos jours, le phénomène s'est amplifié et se présente sous des formes diverses.

Il y a d'abord l'utilisation consciente d'une langue-pont ; s'il faut traduire en grec moderne un texte écrit en estonien, on pourra avoir du mal à dénicher un traducteur connaissant à la fois les deux langues et le sujet traité. C'est d'une traduction, généralement en anglais, que partira le traducteur. L'imprécision de cette langue peut créer des difficultés, comme le fait remarquer Claude Piron avec cette phrase dont il avait dû vérifier la traduction française : « He could not agree with the amendments to the draft resolution proposed by the delegation of India. ». Le premier traducteur ne pouvait savoir si proposed se rapportait à amendments ou à resolution et avait choisi la mauvaise solution. Claude Piron, qui avait sous les yeux l'ensemble du rapport, put rectifier[4].

L'anglais passant pour être une langue « internationale », « comprise » partout, on y aura souvent instinctivement recours, pensant par là faciliter les choses. Par exemple, si le responsable d'une entreprise espagnole souhaite écrire à une entreprise française ; le plus simple serait qu'il jetât les grandes lignes dans sa langue, qu'une secrétaire mît le texte en forme et qu'il le relût avant envoi, ayant ainsi exprimé sa pensée du mieux possible. Le destinataire remettrait la lettre à un traducteur d'espagnol vers le français et recevrait en retour la version la plus proche de l'original. Dans la pratique le responsable espagnol jugera plus poli de demander à une secrétaire supposée bilingue d'écrire dans la langue de Sa Gracieuse Majesté, et la secrétaire la rédigera donc dans un anglais peut-être imparfait. Il est possible que le correspondant, ne comprenant rien au charabia qu'on lui envoie, soit tout de même contraint de s'adresser à un traducteur, et celui-ci devra se donner beaucoup plus de mal pour traduire que s'il avait eu directement sous les yeux le texte espagnol.

Un état d'esprit analogue joue quand une société internationale dispose d'un texte allemand et de sa traduction en anglais et qu'elle a besoin d'une traduction française. On enverra presque automatiquement à un traducteur la version anglaise, qui sera susceptible de lui poser infiniment plus de problèmes que l'original, que l'on ne songe pratiquement jamais à joindre.

Critiques de la traduction

Pour obtenir une traduction « intelligente », sensible, il convient d’oublier non les connaissances acquises à l’école ou à l’Université mais les normes des correcteurs. L’un voulait qu’une version latine sentît le latin, et il fallait donc écrire « un glaive d’airain », un autre estimait que dans une version réussie on ne devait pas pouvoir deviner la langue d’origine et il conseillait « une épée de bronze » ; on se rendit compte par la suite que l’un et l’autre avaient à la fois raison et tort et que leur seul défaut était de présenter leur exigence comme une vérité absolue.

Marc Bloch a posé la question en écrivant dans Apologie pour l’Histoire :

« Il serait fâcheux, avouons-le, de voir les historiens encombrant leurs propos de vocables étrangers, imiter ces auteurs de romans rustiques qui, à force de patoiser, glissent à un jargon où les champs ne se reconnaîtraient pas mieux que la ville. En renonçant à tout essai d'équivalence, c'est souvent à la réalité même que l'on ferait tort. Un usage qui remonte, je crois, au dix-huitième siècle, veut que serf en français, ou des mots de sens voisin dans les autres langues occidentales, soient employés à désigner le chriépostnoï de l'ancienne Russie tsariste. Un rapprochement plus malencontreux pouvait difficilement être imaginé. Là-bas, un régime d'attache à la glèbe, peu à peu transformé en un véritable esclavage ; chez nous, une forme de dépendance personnelle qui, malgré sa rigueur, était très loin de traiter l'homme comme une chose dépourvue de tous droits : le prétendu servage russe n'avait à peu près rien de commun avec notre servage médiéval. Cependant, dire tout bonnement « chriépostnoï » ne nous avancerait guère. Car il a existé en Roumanie, en Hongrie, en Pologne et jusque dans l'Allemagne orientale, des types de sujétion paysanne étroitement apparentés à celui qui s'établit en Russie. Faudra-t-il, tout à tour, parler roumain, hongrois, polonais, allemand ou russe ? Une fois de plus, l'essentiel échapperait, qui est de restituer les liaisons profondes des faits, en les exprimant par une juste nomenclature.»

Cela montre toute la différence entre la traduction scolaire et la traduction professionnelle. Les professeurs s’entendent au moins sur ce principe : « Si une phrase est ambigüe, la traduction doit l’être aussi » ; sans doute veulent-ils que l’élève profite de l’occasion pour montrer sa virtuosité, mais, face aux mots « his secretary » ou « her secretary », quel traducteur ne cherchera pas à savoir, même en dehors du texte qu’on lui soumet, s’il s’agit de « son secrétaire » ou de « sa secrétaire » ? Traduire revient donc souvent à choisir.

Il existe une autre critique, moins facile à argumenter, qui s'appuie sur une phrase italienne à la formulation particulièrement vigoureuse : « Traduttore, traditore » Cette critique soutient que toute traduction revient trop à trahir l'auteur, son texte, l'esprit de celui-ci, son style... à cause des choix à faire de toute part. Que sacrifier de la brièveté ou de la clarté si, dans le texte la formule est brève et efficace, mais impossible à traduire en si peu de mots avec ce sens précis ? On pourrait comprendre de cette critique que cela nous encourage à lire « dans le texte ». Il paraît évident qu'il est impossible de suivre ce conseil dans les faits.

Le traducteur Pierre Leyris (qui a entre autres traduit l'œuvre d'Herman Melville) répond à cette critique en affirmant : « Traduire, c’est avoir l’honnêteté de s’en tenir à une imperfection allusive » [5].

Traduction des programmes informatiques

Voir l'article Régionalisation de logiciel.

Norme européenne pour les services de traduction

La norme de qualité NF EN 15038:2006 est une norme européenne spécifique pour les services de traduction qui « a pour objet d'établir et de définir les exigences relatives à la prestation de services de traduction de qualité ». Elle spécifie les exigences relatives aux fournisseurs de services de traduction (FST) en matière de ressources humaines et techniques, de management de la qualité et de gestion de projets, de cadre contractuel et de procédures de service[6].

Conditions et étapes d'une traduction selon la Norme NF EN 15038[7].

Notes et références

  1. Asylon(s), numéro 7, mai 2009, ous la direction de Rada Ivekovic : « Que veut dire traduire ? ». TEXTE INTEGRALEMENT EN LIGNE
  2. La traduction: mode d'emploi, Glossaire analytique, J. DEMANUELLI & C. DEMANUELLI, page 51
  3. Georges Friedenkraft, Une expérience de traduction, Gong (revue de haïku), 2010, 28, pp 51-55
  4. Le Défi des langues : Du gâchis au bon sens, p. 242
  5. Interview dans Le Monde, 12 juillet 1974
  6. (en)Norme EN 15038 sur en.wikipedia.org. Consulté le 19 juillet 2010.
  7. La norme européenne de qualité NF EN-15038:2006

Annexe

Bibliographie

  • Clara Auvray-Assayas, Christian Berner, Barbara Cassin, André Paul, Irène Rosier-Catach, « Traduire » in Vocabulaire européen des Philosophies, dictionnaire des intraduisibles, Seuil/Le Robert, 2004.
  • « Traduction et mondialisation » in Hermès n°49, 2007 (dossier)
  • William Olivier Desmond, Paroles de traducteur, de la traduction comme activité jubilatoire, Peeters, Louvain la Neuve, 2005.

Articles connexes

  • CEATL

Liens externes

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