Transidentité

Transidentité

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Militante transsexuelle lors de l'Existrans du 1er octobre 2005 à Paris

La transidentité est le fait pour une personne d'exprimer identité de genre opposée à son sexe physique de naissance. C'est un état constitutif résultant d'une synergie de l'inné et de l'acquis par imprégnation au prénatal et empreinte lors des deux premières années après la naissance qui formeront l'identité, impliquant, ici, plus tard une contrainte à la métamorphose[réf. nécessaire].

On parle parfois aussi plus globalement de transgenre pour désigner la situation d'un individu dont l'identité sexuelle est en conflit avec ses apparences et attributs sexuels (barbe, seins...).[réf. nécessaire] La personne « transgenre » ou atteinte de transsexualisme, peut ou non entreprendre une opération de réattribution de sexe.

La notion de « sexe anatomique » ne correspond pas nécessairement à la notion de sexe chromosomique. L'identité sexuelle était jusqu'à présent définie de façon dogmatique par la présence de chromosomes XX ou XY, mais on sait depuis les années 2000 qu'il existe aussi des femmes XY et des garçons XX[1].

Indépendamment de cela le sentiment d'appartenance à l'un ou l'autre sexe peut relever d'un trouble de l'identité dans sa conception psychologique ou psychiatrique. Cette notion est parfois confondue avec d'autres : hermaphrodisme, homosexualité, travestisme, androgynie)...

Pour être acceptée sous son genre et pour s'accepter soi-même, une personne transsexuelle peut avoir besoin de porter des vêtements du sexe auquel elle s’identifie, être opérée, que ce soit pour des modifications esthétiques (insertion de prothèses mammaires, par exemple) ou pour conduire à la reconstruction d'un nouvel appareil génital. La plupart des personnes ont également recours à des traitements hormonaux (qui sont souvent une des premières étapes de leur transformation physique). Dans tous les cas, le but premier reste le besoin impératif d'être en cohérence physique avec son identité de genre.

Les personnes « transgenres » ne ressentent pas forcément ce besoin de changement radical. Il arrive que des personnes transsexuelles commencent leur parcours d'exploration et d'acceptation d'elles-mêmes en se travestissant, mais elles n'en restent pas là. De leur côté, les personnes dites « travesties » (cross-dresser en anglais) ne sont, pour la plupart pas transsexuelles.

L'appellation habituelle pour désigner une personne transsexuelle est celle qui respecte son identité de genre. Donc, le terme « femme transsexuelle » désigne une personne désignée masculine à la naissance et qui se sent du genre féminin ; de même un homme transsexuel se sent un homme bien qu'ayant été désigné féminin à la naissance.

Cependant, après l'opération, une immense proportion de personnes s'identifient simplement comme des hommes ou des femmes, sans plus; elles considèrent que le transsexualisme fait partie de leur passé et vivent dans l'anonymat. Toutefois, certains transsexuels et transsexuelles peuvent éprouver le besoin de revendiquer leur identité trans (transidentité) comme partie intégrante d'eux-mêmes.

Sommaire

Vocabulaire

Il existe une multitude de mots pour évoquer la sensation ou la volonté que ressent une personne de relever du genre opposé à son sexe de naissance. Les mots sont généralement formés à partir du préfixe latin trans, qui évoque le passage (la transition d'un genre vers un autre). Certaines expressions prêtent à confusion ou ne font pas consensus.

Le terme « transsexualité » est parfois compris ou amalgamé dans le sens de l’orientation sexuelle ou d'un comportement sexuel, or la sexualité des personnes transidentitaires n'est ni spécifique ni évolutive de manière sensible en cas de transition. La transidentité n'a en effet aucune incidence sur les goûts ou opinions d'un être humain[2], même si leur évocation peut sembler étonnante. En effet, les orientations sexuelles sont généralement définies par comparaison de genre (hétéro, homo...), et non par genre ou sexe (qui aime les hommes ou qui est attiré-e par les femmes). Il peut ainsi apparaître surprenant qu'un homme hétérosexuel (aimant les femmes) devienne une femme lesbienne (dans le cas d'une femme trans, c'est-à-dire une personne voulant dès le début être identifiée comme une femme).

Quelques personnes utilisent la dénomination « transsexualisme » plutôt que « transsexualité », pour cause d'une trop forte connotation purement sexuelle. Elle viendrait des psychiatres, sonne -aux oreilles de nombreuses personnes transidentitaires- comme un symptôme ou une pathologie et est donc perçu comme stigmatisant et mensonger[3]. Cette dénomination est en effet associée à une pathologie d'après le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux[4], ce terme est donc rejeté par les transgenres, qui ne sont pas des malades mentaux, mas souffrent notamment du regard que la société porte sur eux (transphobie), ainsi que des législations et démarches psychiatriques de transition jugées trop complexes voires oppressives et discriminantes[5],[6].

Le nom commun transidentité tend alors à prévaloir[7],[8],[9],[10],[11]. Il en va de même pour les adjectifs « transgenre » et « transidentaire » qui sont préférés à « transsexuel »[12].

Approche sociomédicale

Existrans, 1er octobre 2005

L'interprétation traditionnelle du transsexualisme ramène à une définition sociale, elle-même inspirée par une vision médicale. Les définitions depuis le début du XXe siècle n'ont cessé d'évoluer. D'une maladie mentale, nous sommes passés à une définition d'un trouble de l'identité sexuelle (mais de plus en plus de personnes récusent cette définition[13]).

Aujourd'hui les transsexuels ne sont plus définis comme des hommes ou des femmes possédant en réalité une âme féminine ou masculine, mais bien d'hommes ou de femmes existant dans un corps de femme ou d'homme[14]. Les transsexuels n'essaient pas de changer de genre, mais seulement de sexe[15].

Selon cette approche, le transsexualisme peut donc être défini comme une discordance entre l'identité de genre et l'identité de sexe ressentie d'un individu.

La catégorisation de la transsexualité comme une maladie mentale est parfois le fait des sociétés patriarcales, qui font des hommes et des femmes deux « classes » totalement séparées, dans un binarisme implacable. Ce sont ces mêmes sociétés qui font tout pour nier et faire disparaître les personnes intersexuées. Les personnes qui ont le plus ardemment défendu cette catégorisation se sont justement appuyées sur des théories fondamentalement patriarcales, comme une certaine lecture des premiers courants de la psychanalyse ou les travaux béhavioristes de John Money, dont il est d'ailleurs maintenant prouvé qu'ils sont des faux[16],[17],[18].

Dans l'Histoire, toutes les sociétés n'ont pas réagi de la même manière. Un certain nombre de groupes, dont les Indiens d'Amérique du Nord, ont des sociétés avec trois ou même quatre genres qui leur permettent, entre autres, d'intégrer les personnes homosexuelles, transgenres et transsexuelles[19]. D'autre part, des formes primitives d'opération de réattribution de sexe ont été pratiquées depuis l'Antiquité. Des groupes comme les Hijra du sous-continent Indien continuent à les pratiquer.

Identité de genre

Militantes transgenres à la Gay Pride de Paris, juin 2005
Transgenre à la Gay Pride de Tōkyō, août 2006

Conviction intime d'un être humain d'être de tel ou tel genre.

[non neutre] Selon l'époque et la tendance liberticide de notre société où les tabous ne sont plus, ou sont petit à petit cassés, les individus ont tendance à confondre le sens de liberté et de libertinage. Là ou la société n'impose plus sa vision de ce que doivent être les hommes, donc les propres convictions personnelles de chacun, les idéologies immaculées par soi peuvent prendre un certain poids dans notre perception de nous mêmes ou de ce qui nous entourent, pouvant même aller jusqu'à une certaine psychose. Car la démocratie rend possible le foisonnement de beaucoup d'idéologies, valeurs, elle rend possible le creuset dans lequel on peut fonder un nouveau modèle de valeurs. La démocratie, contrairement aux autres doctrines est l’absence de valeurs instituées. Elle n’est ce qu’elle est que parce qu’elle nie tout autre loi que celle de la volonté générale. C’est seulement en démocratie qu’il n’y a plus de valeurs en dehors de celles que choisissent librement les individus. C’est seulement dans le cadre général de la démocratie que toutes les valeurs se relativisent et deviennent respectables.

Tandis qu'une aristocratie ou un régime autocratiques, prônent leurs propres idéologies voire les imposent inconsciemment. Beaucoup de personnes seront influencées, et elles auront "leurs propres" valeurs, mais instituées par ces différents régimes.

Les idées inspirées par les individus s'appelant pepin ou pepinio se comportant de manière efféminé ou la disposition d'une société peuvent jouer un rôle prépondérant sur ce que l'homme aspire à être.

En ayant eu les repères de l'efféminé et de la virilité, les individus peuvent remettre en cause leur identité sexuelle, mais des personnes peuvent se sentir tout aussi masculines ou féminines sans pour autant avoir une forme identitaire commune.

Selon les personnes, cette identité peut être simple (à savoir « homme » ou « femme ») ou beaucoup plus complexe (par exemple « homme et femme », « ni l'un ni l'autre », « beaucoup de l'un moins de l'autre », etc.).

Cette conviction est vécue comme une évidence. Elle peut être la résultante de l'éducation (maman habillant son petit garçon en fille jusqu'à un âge tardif) , mais contrairement à ce que John Money (Psychologue et sexologue Néo-zélandais) a prétendu, elle n'est pas systématiquement influencée par l'éducation. Quels qu'en soient les mécanismes, il semble que cette conviction soit le plus souvent innée. Mais par là on sous-entend qu'on est ainsi et qu'on ne change plus. Pour certains, dire que cela est inné est sans fondement. Cela serait un argument d'autorité visant à manipuler, et à faire croire qu'on est ainsi et qu'à l'avenir on ne peut pas changer d'opinion, alors que si (idem pour l'homosexualité).

Dans la quasi-totalité des cas, l'identité de genre d'une personne est en conformité avec le sexe indiqué par ses organes génitaux internes et externes. Dans 1 cas sur 2500, selon des estimations, l'identité de genre d'une personne et son sexe biologique sont en opposition si radicale que la personne a entrepris une opération de réattribution de sexe. Il semble que les personnes non prises en charge soient environ 10 fois plus nombreuses, soit environ une personne sur 250. Pour finir, les personnes transgenres semblent 10 fois plus nombreuses que les personnes transsexuelles non prises en charge, soit environ une personne sur 25[20].

Ces chiffres sont considérablement plus importants que ceux autrefois produits par l'hôpital Johns Hopkins, qui parlait d'une personne transsexuelle pour 30 000. Mais ils sont cohérents au vu des chiffres de plusieurs pays occidentaux. De plus, ils correspondent à la proportion des Hijras dans le sous-continent Indien.

Ils sont aussi à comparer avec la proportion de personnes homosexuelles (10-15% de la population) et de personnes intersexuées (environ 1.7% de la population selon Anne Fausto-Sterling[21].

Il ne faut pas non plus confondre l'identité de genre d'une personne avec le savant mélange de potentialités dites « féminines » et de potentialités dites « masculines » que l'on trouve chez chaque être humain. Ce mélange est totalement indépendant de l'identité de genre de la personne. Il existe des femmes très masculines qui ne mettront jamais en cause leur identité de femme et des hommes qui ont une très forte dimension féminine et qui, pour autant, se sentent clairement des hommes.

Identité de sexe

Mlle Kamikawa Aya, transgenre et conseillère municipale de Setagaya-ku à Tōkyō, mars 2007

L'identité de sexe est un ensemble de caractéristiques anatomiques, physiologiques et génétiques qui font dire que telle personne est soit mâle, soit femelle, soit hermaphrodite, soit intersexuée plutôt masculine, soit intersexuée plutôt féminine (herms, merms et ferms selon la terminologie d'Anne Fausto-Sterling[22].

L'existence des personnes intersexuées et des personnes transsexuelles tend à prouver qu'il existe plus de deux sexes selon la thèse de Judith Butler [réf. nécessaire] dans l'humanité et que la division de l'humanité en deux groupes totalement distincts (les hommes et les femmes) peut être remise en cause.

De leur côté, les personnes intersexuées insistent d'ailleurs de plus en plus fortement sur leur identité sexuelle propre, et c'est un des principaux chevaux de bataille de l'Organisation Internationale des Intersexués (OII)[23].

Les travaux de la biologiste et théoricienne du féminisme Anne Fausto-Sterling sont essentiels et ont grandement aidé les personnes intersexuées à sortir de l'effacement dont elles font l'objet depuis si longtemps[22],[24]

Article détaillé : Troubles de l'identité sexuelle.

Redéfinition du transsexualisme

La vision patriarcale de la plupart des sociétés ne laisse pas de place à l'existence des personnes intersexuées et transsexuelles. De ce fait, leur venue au monde n'est pas comprise et la société est démunie face à ces individus. Il est alors bien plus facile de tout nier et d'enfermer de force l'enfant dans un rôle stéréotypé, plutôt que de l'accueillir tel qu'il est, de le rassurer sur sa valeur, sur le fait qu'il n'est pas seul au monde dans sa condition et de lui faire part de tous les moyens qu'il aura pour s'assumer et, si besoin est, pour apporter à son corps les modifications nécessaires à son bien-être.

Le fait de naître avec une identité de genre en opposition radicale avec le sexe indiqué par son corps est perçu par certaines sociétés comme un handicap grave, celles-ci ne faisant cas que de deux sexes préétablis et immuables, à savoir : hommes d'un côté, femmes de l'autre. Trop souvent encore, cette conception sociétale peut amener l'être humain ainsi mis en marge de la société au suicide par déni de la réalité du transsexualisme de celles-ci, et par déni du besoin de « restauration » du corps de cet être humain dans le genre-cible. Cette notion de handicap n'a actuellement aucun fondement scientifique, la personne transsexuelle s'estimant normalement appartenir à l'autre genre que celui de sa naissance.

Depuis l'Antiquité, nombre de sociétés l'ont compris et ont mis en œuvre des moyens qui permettent, au moins de manière approximative, de « restaurer » le corps des personnes qui ressentent impérativement ce besoin. Ces solutions ont été découvertes tant par des sociétés qui ont un système de genre binaire, comme la société indienne, que des sociétés qui ont des systèmes de genre ternaires ou quaternaires comme les sociétés amérindiennes[25].

Rôle social et sexe biologique

Dans les sociétés bipolaires, le sexe biologique définit automatiquement l’identité de genre et donc le genre lui-même : femme-féminité, homme-masculinité. Elles ne définissent que deux sexes-genres sociaux inamovibles et complètement distincts, et homme et femme sont affirmés comme étant des entités naturelles, homogènes et mutuellement exclusives.

Les personnes transsexuelles, qui s'identifient clairement en tant qu'hommes ou en tant que femmes et qui ont un besoin impératif de « restaurer » leurs corps ont un peu moins de difficulté d'insertion que les personnes transgenres (qui ne veulent pas d'opération), mais cette plus grande tolérance est des plus relatives. Pour s'en convaincre, il suffit de voir les décennies qui sont nécessaires pour mettre en œuvre une prise en charge adaptée et respectueuse, et de voir aussi les difficultés que rencontrent les transsexuelles lesbiennes ou les transsexuels gays.

Tout comme les personnes intersexuées, les personnes transgenres luttent actuellement pour faire en sorte que leur propre parcours soit reconnu avec ses spécificités. Cela signifie en particulier faire reconnaître officiellement leur genre alors même qu'elles n'ont pas (et ne veulent surtout pas) bénéficier d'opération de réattribution de sexe.

Sur le plan médical, elles doivent également faire avec le fait que mélanger à long terme des bloqueurs d'hormones (que produisent leur corps) avec d'autres (associées à l'autre genre) engendre des problèmes de santé.

Les sociétés ternaires

Contrairement aux préconceptions de nombreuses personnes, le transsexualisme n'est ni récent ni un phénomène exclusif au monde occidental.

Ainsi, des identités sexuelles intermédiaires sont apparues dans de nombreuses cultures depuis la nuit des temps: Mahus à Hawaii, Acaults au Myanmar, les Faikakekines aux îles Tonga, shemale chez les anglophones, new half au Japon, Hijras en Inde, muché chez les Zapotec du Tehuantepec Juchitan, rae rae en Polynésie, fa'afafine aux Samoa, woobie en Côte d'Ivoire, femminielli en Italie, etc.

Il existe également à Oman des hommes très parfumés et maquillés nommés Xaniths qui ont le droit de partager la vie sociale des femmes, à l'instar des Hijras en Inde qui ont subi une émasculation complète, s'habillent et vivent en femmes, et sont des parts essentielles de certains rites de base de la société indienne traditionnelle.

Maintes sociétés ont ainsi inclus un sexe tiers permettant d'intégrer les personnes homosexuelles et, souvent, aussi les personnes transsexuelles, transgenres, intersexuées, androgynes, etc. Selon les groupes, la position sociale de ces genres est très variable. Nombre de sociétés amérindiennes recrutent leurs chamans dans ces groupes.

Certains chefs de guerre indiens fameux (et craints des envahisseurs blancs) étaient des personnes que nous définirions aujourd'hui comme des « FtM » (Female to Male, transsexuels de type « femme vers homme »). D'un autre côté, la caste des Hijras, bien qu'intégrée dans la société indienne, y joue un rôle mineur et correspond à un statut de personnes marginales.

Dans cette socialité ternaire, le sexe physique ne définit pas automatiquement le genre ni le rôle que prendra la personne devenue adulte. Par contre, cela n'empêche pas qu'il existe au sein de ces groupes des personnes qui ressentent un conflit irréconciliable entre leur identité de genre et leur corps, et pour qui le fait de « restaurer » leur corps est une question de vie ou de mort. De fait, depuis l'Antiquité, des sociétés ont utilisé des opérations primitives de réattribution de sexe, correspondant en gros à une émasculation complète et à rendre aussi féminine que possible la zone uro-génitale. Bien qu'elles étaient pratiquées sans asepsie, avec au mieux des produits naturels pour soulager la douleur et avec des risques post-opératoires non négligeables, ces opérations ont été pratiquées depuis l'Antiquité et elles le sont toujours de nos jours, par exemple au sein de la caste des Hijras.

La grande différence aujourd'hui, est que ces groupes ne comprennent que des traitements modernes, comme les traitements hormonaux, leurs permettent de « restaurer » encore mieux leurs corps et ils font tout pour se les approprier.

Dans tous les cas, le but premier est « la volonté d’être en cohérence physique avec son identité de genre » et ce, quel que soit le mode (binaire, ternaire ou plus).

Développement et sexualité

Il est très probable que l'identité de genre d'une personne soit un caractère inné. C'est en tout cas ce que nous indiquent les personnes intersexuées qui sont trop souvent opérées alors qu'elles viennent de naître et qui résistent farouchement à l'attribution arbitraire d'un genre qu'elles n'ont pas choisi (Pacific Center for Sex and Society - Sex Reassignment at Birth: A Long Term Review and Clinical Implications, [3]). D'autres travaux de neuroanatomie, qui demandent certes à être encore développés, nous donnent aussi des signes très forts qu'il en va de même avec les personnes transsexuelles[26],[27].

Ceci signifie que, contrairement à la vision stigmatisante et pathologisante de la transsexualité que s'acharnent à donner de nombreux psychanalystes et behavioristes, une transsexuelle est bien une femme avec un problème physique et un transsexuel un homme avec un problème physique. Et cela confirme ce que tout un chacun peut observer en voyant une personne réussir sa transition et trouver sa place dans la société, à savoir qu'une personne transsexuelle qui s'assume est simplement fidèle à elle-même et que le fait qu'elle cesse de porter un masque pour satisfaire les autres lui permet de mener une vie féconde et souvent de trouver le bonheur.

Le développement affectif et social d’une identité ne peut être stoppé net sans une grave atteinte à l’intégrité psychique de l’enfant. Dès l'enfance, mais encore plus au cours de l’adolescence, un refoulement massif a lieu et une dépression relationnelle est installée depuis le début de la puberté ; cette dépression s’aggrave avec le temps.

La levée du refoulement intervient au cours de la vie adulte en général. Toutefois, avec l’information, la levée intervient plus tôt dans la vie et les stigmates sont moindres. Le trajet de transformation, s’il a lieu, est moins ardu.

On recense aujourd'hui un nombre croissant de cas de personnes qui peuvent réaliser avec succès leur transition durant leur adolescence et qui, de ce fait, abordent la vie adulte avec tout ce qu'elle implique en même temps que les autres[28]. Il reste à espérer que ce qui relève aujourd'hui de l'exception devienne banal demain.

L’identité de genre est indépendante de l’orientation sexuelle. Le groupe social des trans regroupe toutes les sexualités. Dans la mesure où la sexualité a une profonde implication dans l'architecture de l'identité sexuée, pour un(e) transsexuelle post-opération, le fait d'être une femme hétérosexuelle et d'être pénétrée par son vagin change sa sexualité car l'épanouissement est au rendez-vous. Idem d'un homme transsexuel hétéro et plus largement des transsexuels homosexuels et bisexuels. Le facteur le plus important est l'équilibre individuel et relationnel, la capacité d'entrer en relation avec l'autre, d'être aimé comme la femme ou l'homme qu'on est vraiment et pas selon le masque qu'on a été forcé(e) de porter pendant des décennies.

Le transsexualisme relève aussi de la sexualité et l’épanouissement sexuel des personnes transsexuelles opérées et des personnes transgenres est réel. Il dépend de la capacité de la personne à s'assumer, à trouver (ou créer) sa place dans la société, de sa capacité à trouver le ou la partenaire avec qui il sera possible de nouer une relation amoureuse, intime, profonde, durable. La qualité du résultat de l'opération joue, bien sûr, un rôle dans sa capacité à ressentir des orgasmes.

Lieux communs et préjugés courants

Les personnes transsexuelles sont victimes de certains préjugés tels que :

Les personnes transsexuelles seraient des homosexuel(le)s qui refusent leur orientation sexuelle.

Ce préjugé, encore assez courant, est lié à une erreur dans la distinction entre genre et sexe. Ainsi par exemple, deux hommes gays attirés l'un par l'autre s'identifient bien comme des hommes et sont attirés par l'autre en particulier parce que l'autre est un homme. Et les deux vont interagir en homme dans la relation. Pour de telles personnes, une intervention de réattribution de sexe a toutes les chances de se révéler catastrophique et les personnes homosexuelles, bien au clair sur leur identité, n'en voudront jamais.

Il en va tout autrement avec des personnes transsexuelles. Une femme transsexuelle se situe en femme et a besoin d'entrer en relation en tant que femme, de pouvoir s'investir affectivement en tant que femme et de pouvoir vivre une relation sexuelle en tant que femme (quelle que soit son orientation sexuelle, d'ailleurs). Il en va de même pour un homme transsexuel. Les deux conditions sont donc bien distinctes.

Là où il arrive qu'elles interagissent, c'est en début ou en fin de parcours. Au début, il arrive que des personnes ne puissent pas mettre tout de suite le mot « transsexualité » sur ce qu'elles vivent et qu'elles commencent par vivre en tant que personnes homosexuelles, pour se rendre compte que ça n'est pas vraiment cela qu'elles vivent et pour alors comprendre que, contrairement aux personnes homosexuelles, il est question d'abord de leur identité sexuelle, de qui elles sont, et pas de qui elles aiment. En fin de parcours, il arrive aussi que des personnes transsexuelles se découvrent en plus homosexuelles (et se définissent alors comme des femmes lesbiennes ou comme hommes gays).

Les personnes transsexuelles seraient condamnées à vivre une vie marginale et à vivre de la prostitution.

Ce genre de propos est encore opposé bien trop souvent à toute personne qui envisage une transition et à ses proches. Mais, avec l'arrivée d'Internet, certaines ont pris le risque de publier leur témoignage sur le web. C'est ainsi que, parmi d'autres, le site de Lynn Conway contient des pages de témoignages de femmes ayant réussi leur transition[29] ainsi que d'autres consacrées aux hommes (FtM)[30].

Ces témoignages de personnes de nombreux pays et de nombreuses origines sociales peuvent rassurer les personnes qui envisagent leur transition ainsi que leurs proches et leur permettre de comprendre que, même si une transition est une entreprise très délicate, il est tout à fait possible de la réussir et de vivre pleinement sa vie.

Les personnes transsexuelles devraient renoncer à toute forme de plaisir sexuel.

Ce préjugé est répandu, y compris parmi certain psychiatres et autres intervenants censés prendre en charge, aider et accompagner les personnes transsexuelles. Dès la création des premières vaginoplasties modernes par le Dr. Georges Burou à Casablanca, Maroc au milieu des années 1950, il a eu le souci de préserver la capacité de plaisir sexuel et même d'orgasme des personnes. Il a de ce fait créé un protocole qui conserve les nerfs et une partie du tissu érectile qui sont placés dans le corps, entre autres pour reconstituer un clitoris. Actuellement le meilleur chirurgien mondialement reconnu pour la chirurgie SRS M to F est thaïlandais en la personne du Docteur Suporn WATANYUSAKUL plus connu sous le nom de "Dr Suporn" qui opère à Chonburi près de Bangkok.

Cela fait maintenant 50 ans que ce protocole a été perfectionné, et le moins que l'on puisse dire est que, tant qu'il est pratiqué par un des chirurgiens de premier plan, la personne a toutes les chances de pouvoir vivre une vie sexuelle pleine et épanouie après son opération. Il lui faudra certes prendre le temps de redécouvrir son corps, mais elle pourra alors vraiment en jouir, faisant naître un net tournant par rapport à ce qu'elle aura vécu avant sa transition. Les phalloplasties sont moins perfectionnées sur ce point, mais elles sont en progrès rapide et elles devraient bientôt devenir aussi raffinées que les vaginoplasties[réf. nécessaire].

Culture et législation

Culture

Un certain nombre de personnalités furent transsexuelles, comme par exemple la chanteuse Dana International qui se fit connaître grâce à sa chanson Diva et remporta le prix de l'Eurovision le 9 mai 1998 en représentant Israël. Renée Richards, homme à la naissance et célèbre joueuse de tennis, fut l'héroïne d'un film autobiographique intitulé Le choix. L'anecdote la plus spectaculaire fut le cas du jazzman Billy Tipton: on découvrit à sa mort que c'était une femme à sa naissance ; sa famille refuse qu'on le considère comme autre chose qu'un homme.

Une autre personne vaut particulièrement la peine d'être nommée : il s'agit de Lynn Conway[31]. C'est une des dernières patientes du Dr Harry Benjamin. Elle a réalisé sa transition dans les années 60, à une époque où cela lui a valu de perdre sa place dans le centre de recherche où elle travaillait. Cela ne l'a cependant pas empêchée de recommencer une carrière à zéro et de révolutionner son domaine professionnel une seconde fois. Rattrapée par les historiens, elle a construit un des sites les plus importants au monde sur le sujet de la transsexualité.

Le premier ouvrage clinique traitant des personnes transsexuelles fut The transsexual Phenomenon, paru en 1966. Son auteur fut Harry Benjamin, influencé par le sexologue allemand Magnus Hirschfeld qui est considéré comme le pionnier en matière de transsexualisme. Cet ouvrage, maintenant disponible en ligne, a été publié trois ans avant les émeutes de Stonewall, autrement dit à une époque où les personnes transsexuelles étaient non seulement stigmatisées et exclues de la société mais où elles étaient rejetées avec une violence extrême. On trouve une description des publications scientifiques de cette époque (au sujet de la transsexualité) dans Gender Loving Care de Randi Ettner. Elle donne une petite idée de l'hostilité à laquelle les personnes transsexuelles faisaient face.

Cet ouvrage décrivait l'expérience du Dr Benjamin dans l'accompagnement de personnes transsexuelles, activité qu'il avait commencé en 1948. The Transsexual phenomenon était d'abord un ouvrage clinique destiné à ses collègues mais vu l'absence de toute littérature dans le domaine, il a eu un impact indéniable dans le grand public et en particulier auprès des personnes transsexuelles elles-mêmes. Il faut aussi remarquer qu'il a été publié 30 ans avant la prochaine vague de publication (Mildred Brown, Randi Ettner & Gianna E. Israel). C'est dire à quel point Harry Benjamin fit œuvre de pionnier.

En 2006, près de 50 ans après les premières interventions du Dr. Georges Burou, les seuls ouvrages valables en langue française sont des témoignages comme celui d'Andrea Colliaux. Il n'existe rien d'équivalent aux ouvrages de Mildred Brown et de Randi Ettner. Quelques auteurs ont étalé leurs préjugés, leur haine, leur incompréhension sur des centaines de pages. Il faudra probablement attendre que des personnes transsexuelles actives dans la relation d'aide publient d'autres ouvrages pour que nous ayons enfin des textes psychologiques de qualité sur ce sujet.

Un marché exploitant le transsexualisme existe par ailleurs dans le secteur de la pornographie.

Argot

Les termes trans et surtout travelo - ce dernier confondant travestis et transsexuels - sont des expressions argotiques parfois utilisées pour désigner les personnes transsexuelles.

Le terme Shemale -contraction de she (elle) et male (homme) et dérivation du terme female (femme) - est parfois employé, essentiellement pour désigner une personne de sexe masculin ayant suivi un traitement hormonal entraînant une transformation de certains caractères sexuels secondaires comme le développement des seins et la perte sensible de la pilosité, mais n'ayant pas subi d'opération chirurgicale visant à transformer son appareil génital. L'expression, popularisée dans l'argot anglo-saxon et importée dans le français québécois, est cependant peu usitée au sein du milieu transgenre anglophone, et se voit surtout employée dans le jargon du porno hard.

Législation

Document assez complet de l'Institut d’études Judiciaires Auteur: Patrice HILT Docteur en droit Le transsexualisme : état des lieux.

En Belgique

En Belgique une loi facilite le changement de sexe sur la carte d'identité. Cependant elle est contestée par certaines associations transgenres, notamment sur le point concernant la procréation où il est dit que « l’intéressé n’est plus en mesure de concevoir des enfants conformément à son sexe précédent[32] ».

En France

Le 12 février 2010 le Ministère de la Santé a publié un décret[33] qui reclasse la transidentité des ALD 23 (affections psychiatriques longue durée) à l’ALD 31. Avant ce décret, il n'existait pas de lois en France, concernant les personnes trans. Le sénateur Henri Caillavet avait présenté deux projets de loi en 1981 et 1982 qui furent tous deux rejetés. Il fut préféré un article particulier concernant la question transsexuelle dans le Code de déontologie de l'Ordre des médecins (l'article 41).

La pertinence de l'élaboration d'une loi ne fait pas l'unanimité chez les personnes trans elles-mêmes , étant donné que la mise en place d'une legislation peut être restrictive et abusive. Le changement d'état civil est actuellement en France une procédure uniquement basée sur la jurisprudence, laquelle est constante depuis le fameux cas de Coccinelle dans les années 1960.

Pour obtenir un changement d'état civil, la personne trans doit avoir subi une ablation de ses attributs sexuels natifs (stérilisation) et/ou la création d'organes artificiels. Par ailleurs, si cette personne est en équipe hospitalière elle doit d'abord suivre un protocole strict, correspondre à un certain nombre de critères (ne pas être séropositive, ne pas avoir été marié ou avoir eu d'enfant, être hétérosexuel(le) dans son genre d'arrivée, etc), passer des tests psychiatriques afin d'écarter la présence de pathologie mentale. Dans ces protocoles c'est une équipe multidisciplinaire composée d'un psychiatre spécialiste, d'un psychiatre de proximité, d'un endocrinologue et du chirurgien qui suit la personne jusqu'à l'opération de ré-assignation. Mais il n'y a aucune obligation d'être suivi par ces équipes,on peut tout à fait faire un suivi dans le privé. Actuellement, elle est prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale en ald hors liste. Le changement de prénom peut-être demandé au juge des affaires familiales lorsque l'apparence se rapproche du genre désiré. Le droit français ne pose aucune incompatibilité quant au mariage des personnes trans si leur sexe, après la modification, est différent de celui du conjoint.

Une résolution du Parlement Européen votée en 1989[34] « sur les discriminations dont sont victimes les transsexuels » vise à réduire les discriminations qui peuvent aboutir à les marginaliser. Depuis d'autres lois ont été voté pour combattre ces discriminations.

Début 2010, il y a bien eu un rapport de la Haute Autorité de santé (HAS)qui n'a pas abouti.

En Suisse

La situation en Suisse est réglée par la jurisprudence, dont deux jugements du Tribunal fédéral qui règlent les modalités de remboursement de l'opération.

Le premier de ces jugements date du 26 juin 1975[35], et l'autre jugement date du début des années 80. Peggy Guex (Diana Santiago) est la première transsexuelle de nationalité suisse à obtenir gain de cause en 1974 pour son changement d’état civil qu’elle obtint à 29 ans après une procédure de trois ans[36].

Les opérations de changement de sexe sont remboursées au titre de l'assurance maladie de base pour autant que les conditions suivantes soient remplies :

  • L'opération est autorisée par un médecin psychiatre ;
  • Elle est effectuée en hôpital public ;
  • La personne a 25 ans révolus ;
  • Elle a été suivie pendant au moins deux ans avant l'opération.

Les assurances maladies refusent de plus en plus tout remboursement d'opérations en dehors des hôpitaux public. Une équipe dirigée par le professeur Giovanolli exerce à Zürich à l'UniversitätsSpital et un autre chirurgien, le Docteur Daverio, n'exerce qu'en clinique privée à Lausanne. L'hôpital cantonal de Genève va créer une cellule de traitement. Et diverses cliniques privées sont prêtes à accepter de nouveaux patients.

Comme il est de plus en plus difficile de trouver un psychiatre prêt à accompagner une personne transsexuelle[réf. nécessaire], un nombre croissant[réf. nécessaire] de personnes recourent aux chirurgiens thaïlandais.

Les traitements « annexes » (épilation électrique, traitement hormonal, logothérapie, etc.) sont pris en charge par l'assurance maladie de base.

Le changement d'identité intervient nécessairement après l'opération et il nécessite impérativement les documents du chirurgien. C'est une requête en rectification d'état civil sans partie adverse. Elle est examinée par le ministère public qui peut choisir de la soutenir ou de s'y opposer. Dans certains cantons elle implique également une publication de cette demande dans la feuille des avis officiels. Le jugement est également publié. Le greffe entérine et notifie le jugement dans un délai d'une semaine à six mois[réf. nécessaire].

Certains tribunaux sont plus restrictifs que d'autres et demandent des éléments qui soulignent que la personne est bien intégrée. D'autres se contentent des documents médicaux.[réf. nécessaire]

Les personnes transgenres ne peuvent pas faire mettre à jour leurs documents.

Un autre problème concerne les personnes mariées. L'office fédéral de l'état civil interdit aux offices cantonaux et communaux d'enregistrer le jugement de changement d'identité pour une personne qui est mariée.

Filmographies

Transsexuels, hermaphrodites et transgenres célèbres

Article principal : Transgenre#Personnalités.

Voir aussi

Liens

Liens internes

Références

  1. D'après le manuel de Sciences de la Vie et de la Terre de Terminale Scientifique aux éditions BORDAS (programme 2002) p.279 paragraphe II 3.
  2. « Nous parlons de “transidentité” car c'est une identité, non une sexualité », dans Autodiagnostic et pratiques médicales d'accompagnement des personnes transidentitaires (PDF), octobre 2009, Tom REUCHER, psychologue clinicien et lui-même trans FtM (homme trans).
  3. Lexique de l'association OUTrans.
  4. (en anglais : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM), (ISBN 10 0890420254) / (ISBN 10 0890420254), quatrième édition, (DSM-IV)
  5. Définition de "transsexualime", glossaire P-V, Association nationale transgenre.
  6. Article « Syndrome de Benjamin », glossaire de l'association Support Transgenre Strasbourg.
  7. La doctorante Karine Espineira, diplômé en en sciences de l’information et de la communication à l'Université de Nice-Sophia Antipolis, a publié en 2008 un livre sur le traitement par la télévision de la transidentité, à partir du cas d'une opération chirurgicale danoise. (La transidentité - De l’espace médiatique à l’espace public, éditions L'harmattan, collection Champs Visuels.)
  8. Définition de «transidentité», glossaire de STS.
  9. Définition de « trans-identité », glossaire de l’A.N.T.
  10. Communiqué du Ministère français des Affaires étangères et européennes, 17 mai 2010 (version Web).
  11. Question du député Dino Cinieri au Ministre français des affaires étrangères et européenne sur la lutte contre l'homophobie, 25 mai 2010.
  12. Question du député Robert Lecou à la Ministre française de la santé sur la situation des personnes transidentitaires, 9 septembre 2008.
  13. sur le site transgender
  14. Jane Hervé, Jeanne Lagier ; Les transsexuel(le)s, 1992
  15. Stoller, L'Identification, 1978.
  16. LynnConway
  17. Surgical Treatment of Infants with Ambiguous Genitalia:
  18. Script error</head>
  19. Saladin d'Anglure, Bernard: Etre et renaître inuit, homme, femme ou chamane, Paris Gallimard, 2006.
  20. Estimating the Prevalence of Transsexualism
  21. http://bms.brown.edu/faculty/f/afs/dimorphic.pdf
  22. a et b afspdftest, version HTML : http://frank.mtsu.edu/~phollowa/5sexes.html .
  23. [1])
  24. afsarticle2
  25. Vaginoplasty: Male to Female Sex Reassignment Surgery (SRS) Link
  26. Symposion Publishing Verlag - Titelseite
  27. Male-to-Female Transsexuals Have Female Neuron Numbers in a Limbic Nucleus - Kruijver et al. 85 (5): 2034 - Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism
  28. Maman, j'ai besoin d'être une fille - INTRODUCTION
  29. Témoignage de femmes transsexuelles ayant réussi leur transition: Liens et Photos; Par Lynn Conway
  30. Successful TransMen - Photos and links to webpages of transsexual (FtM) men
  31. [2]
  32. (Chapitre 2 Art. 62bis § 2 point 3. Contenu sur Le Sénat de Belgique
  33. Le transsexualisme n'est plus une maladie mentale en France, Le Monde, 12 février 2010
  34. Résolution du Parlement Européen, ASB, 12 septembre 1989
  35. Un vaudois change de sexe, article publié dans le journal La Tribune-Le Matin par Jean-Louis Bernier 1974 journaliste dans les quotidiens du groupe Edipresse
  36. Extrait du jugement

Bibliographie

(fr)

  • Colette Chiland :
    • Le Transsexualisme, Ed.: Presses Universitaires de France, Coll.: Que sais-je ?, 2003, ISBN 2130536751
    • Changer de sexe. Illusion et réalité., Ed.: Odile Jacob, 2011, ISBN 2738124518
  • Karine Espineira, La transidentité, De l'espace médiatique à l'espace public, collection Champs visuels, ISBN : 978-2-296-06097-5 • septembre 2008 • 196 pages.
  • Maxime Fœrster, Histoire des transsexuels en France H&O, (octobre 2006).
  • Alexandra Augst-Merelle et Stéphanie Nicot, Changer de sexe, identités transsexuelles Éditions Le Cavalier Bleu, ISBN : 2846701423 (septembre 2006)
  • Françoise Sironi, Psychologie(s) des transsexuels et des transgenres, Éditions Odile Jacob, avril 2011, ISBN : 978-2-7381-2583-5
  • Patrick Verret, "Changer de sexe pour vivre enfin!" Éditions Vivre Enfin inc. (2005)

(en)

  • Mildred L. Brown & Chloe Ann Rounsley, True Selves : Understanding Transsexualism--For Families, Friends, Coworkers, and Helping Professionals, Jossey-Bass (publié de nouveau en 2003)
  • Randi Ettner, Confessions of a gender defender: A Psychologist's Reflections on Life Among the Transgendered, Chicago Spectrum Press (1996).
  • Randi Ettner, Gender loving care: A Guide to Counseling Gender-Variant Clients, W. W. Norton & Company (1999).
  • Gianna E. Israel et al., Transgender Care: Recommended Guidelines, Practical Information, and Personal Accounts, Temple University Press (1er janvier 1998), ISBN : 1566398525
  • Arlene Istar Lev, Transgender Emergence: Therapeutic Guidelines for Working With Gender-Variant People and Their Families, Haworth Press (avril 2004) ISBN : 078902117X


Liens externes

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