Transports publics de la région lausannoise

Transports publics de la région lausannoise
Logo des Transports publics de la région lausannoise
Création 1894
Dates clés 1894 :
Constitution de la Société des Tramways lausannois

1932 :
Première ligne de trolleybus

1991 :
Mise en service du TSOL (m1)

18 septembre 2008 :
Inauguration du m2
Forme juridique Société anonyme
Siège social Drapeau de Suisse Renens (Suisse)
Direction Michel Joye
Actionnaires 67 % communes actionnaires
26 % Canton de Vaud
4 % BCV
3 % actionnaires privés[1]
Activité Transport en commun
Transport à la demande
Sociétés sœurs TSOL SA
Métro Lausanne-Ouchy SA[1]
Effectif 1 030[2] (2009)
Site web http://www.t-l.ch
Chiffre d’affaires 206,4 millions CHF[2] (2009)

Les Transports publics de la région lausannoise, communément appelés TL et stylisé tl, est un réseau de transport public suisse desservant Lausanne et son agglomération. En 2011, les TL exploitent un réseau de 10 lignes de trolleybus, 25 lignes d'autobus et 2 lignes de métro au moyen de plus de 290 véhicules[2],[3]. Les TL possèdent également un service de nuit en fin de semaine, ainsi qu'un service de transport à la demande[2].

Sommaire

Histoire

L'histoire des TL est pour beaucoup liée au chemin de fer. Les origines de la société de transport remontent en effet à la création de la ligne Lausanne-Ouchy — surnommée « la Ficelle[4] » —, dont l'exploitation prendra fin en 2006, marquant le renouveau des transports en commun à Lausanne.

Création du funiculaire de Lausanne

Lausanne est reliée pour la première fois par le chemin de fer en 1858[5]. La gare ne se trouvant ni dans le centre, ni dans Ouchy, la ville de Lausanne se mobilise donc pour relier la gare à ces deux quartiers. Le Conseil fédéral accorde en 1871 une concession pour exploiter un chemin de fer entre Lausanne et Ouchy[5].

Le premier funiculaire de Suisse, le Lausanne-Ouchy (LO), est donc inauguré le 15 mars 1877. Le funiculaire fait alors partie de la Compagnie du Chemin de Fer du Lausanne-Ouchy constituée en 1874[5]. C'est deux ans plus tard, le 5 décembre 1879, que la ligne Lausanne-Gare (LG) est mise en service[5]. Les deux quartiers sont dorénavant reliés à la gare.

Société des Tramways lausannois

Un tramway lausannois au Kiosque Saint-François, entre 1896 et 1897.

La prévision d'un réseau de tramway en 1894 amène à la constitution de la Société des tramways lausannois[3], le nom initial du réseau de transport actuel. L'électricité utilisée pour alimenter le futur réseau sera alors produite par l'usine de Couvaloup dont la construction aura lieu en 1895. L'usine fera également à l'époque office de dépôt pour les premières voitures[3].

La pose des premiers rails débute le 1er mars 1896 et le réseau est inauguré le le 29 août 1896[3]. L'exploitation régulière des lignes commence le 1er décembre 1896, à l'exception de la ligne de la Pontaise qui est ouverte à l'exploitation le 25 décembre suite à des tests supplémentaires de sécurité[3].

Le réseau de tramway est en pleine expansion : plusieurs lignes sont créées et d'autres prolongées. Le premier dépôt-atelier est construit à Prélaz entre 1898 et 1900 pour accueillir les nouvelles voitures[3]. La Compagnie des Chemins de fer électriques du Jorat fusionne avec les TL, leur permettant de doubler la longueur de leur réseau et d'acquérir l'usine électrique de Mézières ainsi qu'un dépôt à Épalinges[3].

Fin progressive du tramway

Début de l'ère du bus

Le TL-2 premier trolleybus mis en service à Lausanne en 1932. Il est fabriqué par FBW

Les TL inaugurent en 1929 le premier service par autobus[3]. La ville de Lausanne a joué un rôle d'avant-gardiste en introduisant une des premières lignes de « trolleybus modernes » d'Europe : en 1931, le réseau met en place à titre d'essai la première ligne de trolleybus moderne en Suisse, entre la gare CFF et Ouchy via l'avenue de la Harpe, et supprime de ce fait la ligne de tramway entre le Closelet et les Epinettes qui présente trop de désavantages pour la ville (fortes pentes, vitesse réduite, coûts élevés, forte sollicitation des freins)[3]. Ce Trolleybus est maintenant préservé par l'association Rétrobus Léman : www.retrobus.ch

Le réseau de tramway atteint son apogée en 1933 avec une longueur de 66 km[3], laissant place petit à petit aux trolleybus et autobus. Suite aux excellents résultats de la ligne de trolleybus d'Ouchy, les TL décident de commander une série de 32 nouveaux trolleybus de forme typiquement lausannoise avec leur capot à l'avant. Cette décision va progressivement faire disparaître le réseau de tramway : cinq lignes de tramway sont ainsi désaffectées entre 1938 et 1939 pour être exploitées par des trolleybus[3].

Fin de l'ère du tramway

En 1962, la majorité des lignes de tramway sont dorénavant exploitées par des trolleybus[3]. Les lignes du Jorat sont remplacées par des autobus après 60 ans de service. La dernière ligne de tramway lausannois, entre Renens et la Rosiaz est supprimée en 1964, mettant fin à l'ère du tramway à Lausanne[3].

Le réseau de trolleybus ne cesse de croître et la flotte de véhicules s'agrandit avec l'acquisition de trolleybus dits « batteuse » ainsi qu'une vingtaine de remorques à l'occasion de l'exposition nationale de 1964[3].

Une "Batteuse" est elle aussi préservée par l'association Rétrobus Léman www.retrobus.ch il s'agit du 656 qui est affiché sur http://www.retrobus.ch/galeries-tl656.php4

Le 656, au Terminus de la Corniche à Lutry, Suisse

Alors que la deuxième série de trolleybus vielle de 40 ans est mise hors-service, les TL passent une commande de 18 trolleybus FBW/SAAS/Hess en 1975. La flotte de véhicules continue de s'étendre, et un nouveau dépôt est ouvert à la Borde en 1982. Le réseau réceptionnera 30 trolleybus jusqu'en 1984 ainsi qu'une nouvelle série jusqu'en 1990[3].

Années 1990

Création du métro de Lausanne

Fichier:TSOL 1991.jpg
Une rame du TSOL dans sa livrée d'origine durant l'été 1991.

La Compagnie du Chemin de Fer du Lausanne-Ouchy fondée en 1874 est reprise par la ville de Lausanne en 1984, et sa gestion est confiée aux TL[3]. En 1991 le réseau inaugure le TSOL (Tramway Sud-Ouest lausannois) — devenu aujourd'hui le m1 —, qui a pour effet de nombreuses modifications du tracé des lignes dans l'ouest lausannois comme le prolongement de la ligne 2 de la piscine de Bellerive au quartier de la Bourdonnette.

Premiers bus au gaz

En 1995 est inauguré le dépôt de Perrelet, destiné à remplacer celui de Prélaz, ouvert en 1900. C'est trois ans plus tard, en 1998, que les TL introduisent sur leur réseau un nouveau mode de traction avec la commande de 15 autobus Van Hool A330 au gaz naturel. Le réseau met parallèlement en service un prototype de trolleybus de Neoplan[3].

Début des années 2000

Cohabitation entre trolleybus et autobus

Les trolleybus « batteuses » restants ainsi que la première série de trolleybus « UST » de 1975-1976 est remplacée avec la mise en service progressive de 28 nouveaux trolleybus bimodes à plancher bas Neoplan N6121 en 2001. Le réseau continue l'acquisition d'autobus, avec 20 bus articulés du constructeur belge Van Hool la même année et commandera également 10 autobus articulés Van Hool de nouvelle génération (Van Hool newAG300), ainsi que dix autobus au gaz naturel de la même génération[3].

Le n° 820 Bimode au Terminus la Maladière, Lausanne
Vu en Roumanie fin 2010, L'ex-Tl n° 808 Bimode

Renouveau du réseau

Le XXIe siècle marque le renouveau des transports publics de la région lausannoise. Outre la construction d'une seconde ligne de métro, le réseau prépare sa plaque tournant avec son nouveau schéma de transport.

Deuxième ligne de métro

En 2002 le projet du m2, l'éventuelle deuxième ligne de métro de Lausanne, est débattu lors d'un vote populaire le 24 novembre[6].

Cette ligne sera alors la première ligne de métro automatique sur pneus de Suisse. Elle a pour but de relier Ouchy à Épalinges par la gare CFF. L’Office fédéral des transports (OFT) approuve les plans de l’infrastructure du m2 en 2003, et les travaux commencent le 12 février 2004 avec le défrichement à Sallaz. Plus tard le 17 juin 2004, le conseiller fédéral Moritz Leuenberger pose la première pierre du m2, lançant officiellement les travaux et le début de chantiers sur le tronçon nord du futur métro entre le Flon et Croisettes[7].

Un éboulement a lieu 23 février 2005 à Saint-Laurent lors de la creuse du tunnel. Les travaux de réparation des dégâts ont engendré un surcoût de 9 millions de francs[8]. La place est officiellement rouverte le 18 juin 2005[7].

Des premières portes ouvertes ont lieu le 3 septembre 2005, réunissant 20 000 personnes. Deux mois plus tard, en novembre 2005, les travaux de pose des voies commencent.


Parallèlement, la ligne de funiculaire Lausanne-Ouchy réalise son dernier service le 21 janvier 2006 après 128 ans d'activité. Une journée spéciale est organisée le lendemain pour rendre hommage à « la Ficelle » avant que le tracé ne soit démoli pour laisser place aux travaux du m2, qui doit alors ouvrir en 2008[9]. Pour combler la fin d'exploitation de « la Ficelle », un service appelé « Métrobus » est mis en service. Le service de substitution, affrété par 7 véhicules, reprend le parcours de l'ancienne ligne, desservant cinq arrêts à une cadence de 7 minutes.

La première rame du m2 arrive à Lausanne le 2 mars 2006 et est exposée au Comptoir suisse en septembre 2006. Le 2 décembre 2006, les TL organisent à nouveau des portes ouvertes sur la coulée verte, les tunnels et station Croisettes, où la rame du futur m2 est exposée[7].

Derniers travaux de pose de voies du m2 sur la Place d'Europe, le 25 mars 2007.

Les travaux de pose des voies se terminent le 28 mars 2007, suivent ensuite au long de l'année les mises sous tension des différents tronçons de la ligne. Les premiers tests du système de transport débutent le 23 août 2007[7]. Quelque 25 000 personnes découvrent les rames et les stations du m2 à l'occasion des troisièmes portes ouvertes[7].

Les TL prend possession du réseau Le 12 juillet 2008 et démarrent la marche à blanc, et l'OFT délivre le 14 septembre 2008 l'autorisation d'exploiter la ligne aux TL[7].

Le m2 est inauguré par les autorités fédérale, cantonale et communale le 18 septembre 2008 à la place de la Riponne, où un apéritif a été offer par la ville, et des animations telles que des concerts et spectacles ont été organisés sur la scène de la Riponne[10]. L'exploitation commerciale de la ligne débute, quant à elle, à partir du 27 octobre 2008[11].

« Réseau 08 »

Le Flon fait partie des aménagements notables des infrastructures pour la mise en place du « R08 ».

L'année 2008 est une année marquante pour l'histoire des TL avec la mise en service de la deuxième ligne de métro. C'est donc le réseau de bus qui doit s'adapter autour de cet axe. Le projet du nouveau réseau de bus est dénommé « Réseau 08 » et est plus communément abrégé « R08 ».

« Réseau 08 » permet des temps de parcours plus courts et des liaisons plus directes, afin de s'inscrire dans une action de développement durable. Dans une vue d'ensemble, le réseau est conçu en tenant compte des modifications importantes que le métro produira avec le déplacement global de la population. Une grande partie des lignes rentre désormais en connexion avec les stations du métro, incluant les stations du m1, des lignes de train CFF et du LEB, permettant une plus grande mobilité entre la gare, le centre, et le nord de la ville. « Réseau 08 » est chiffré à 21 millions de francs (sans compter les travaux sur le plateau de la Sallaz)[12].

L'agence commerciale des TL, située au Flon.

Le nouveau réseau comprend la création de lignes aériennes pour les trolleybus, ainsi que l'aménagement de nombreuses rues et pôles d'échanges comme celui du Flon. De plus, une agence commerciale ouvre au Flon le 5 août 2008, remplace celle située à Saint-François[13]. Le mur végétal de 200 mètres carrés est, lors de l'ouverture du centre, le plus grand de Suisse[13]. La partie du toit, quant à elle, mesure près de 600 mètres carrés[12]. Conçue par le bureau d'architectes M+V, le bâtiment bénéficie d'un système de récupération de l'eau de pluie, permettant d'arroser la végétation en fonction de l'humidité de la terre.

Ce schéma de déplacements, mis en service le 14 décembre 2008, entraine la suppression de 3 lignes de bus — à savoir les lignes 5, 6, et 45 — dont le tracé est remplacé par celui de m2. D'autres lignes sont quant à elles modifiées — les lignes 2, 4, 6, 13, 16, 32,45, 60, 62, 64 et 65 voient leur itinéraire changer —, et de nouvelles lignes sont créées — les lignes 21, 22, 25, 41, 42 et 56[12]. Les TL ont également décidé de supprimer les horaires sur les grandes lignes : les fréquences de passage sont désormais indiquées sur des bornes aux arrêts[14].

Réseau actuel

Transports publics
de la région lausannoise
Image illustrative de l'article Transports publics de la région lausannoise

Image illustrative de l'article Transports publics de la région lausannoise

Un trolleybus sur la ligne 7 des TL en direction de Renens

Situation Lausanne, Agglomération lausannoise (Drapeau de Suisse Suisse)
Type Trolleybus
Autobus
Métro
Entrée en service 5 juin 1895
Longueur du réseau Réseau urbain : 162,5 km
Réseau régional : 89,4 km

Total : 251,9 km
Lignes 2 lignes de métro

34 lignes de bus
(10 lignes de trolleybus · 19 autobus urbains · 5 autobus régionaux)

6 lignes Pyjama
(nuits de vendredi et samedi)

11 lignes Taxibus
(nuits, matins et dans les communes sur demande)
Fréquentation 89 228 928 voyageurs transportés
77 041 passagers uniques
Lignes du réseau Métro :
 m1   m2 

Trolleybus :
  1     2     3     4     6     7     8     9    21   25 

Bus :
 12   13   16   17   18   22   30   32   33   34   36   41   42   45   46   47   48   56   60   62   64   65   66   68/69 
Réseaux connexes CFF, RER Vaudois, LEB, CGN, Car Postal

Le réseau actuel des TL est, en majorité, identique au « Réseau 10 », ou « R10 », mis en service le 13 décembre 2009[15]. En 2011, les TL exploitent deux lignes de métro ainsi que 34 de bus régulières — 10 lignes de trolleybus, 19 lignes d'autobus urbaines et 5 lignes d'autobus régionales. Le réseau, d'une longueur de 251,9 km, dessert 274 380 habitants[2].

On compte parmi les lignes les plus fréquentées du réseau, le m2 avec plus de 55 000 voyageurs transportés par jour, viennent ensuite le m1 avec 43 500 voyageurs par jour en période universitaire, et la ligne 7 avec 31 200 voyageurs quotidiens[16].

Métro

Articles détaillés : Métro de Lausanne et Histoire des transports publics de la région lausannoise.

Le réseau de métro de Lausanne est constitué de deux lignes. La première ligne, le TSOL, est créée en 1991 et relie Renens à la gare de Lausanne. La ligne sera ensuite renommée m1 au début des années 2000 pour marquer l'unité avec la seconde ligne de métro, le LO/LG, renommée m2 par la même occasion. Le LO fut d'abord un funiculaire puis, dans les années 1950, il fut transformé en train à crémaillère. Cette ligne fonctionna jusqu'en 2006, avant de laisser la place, après quelques années de remplacement par bus (Métrobus), au nouveau m2 qui est ouvert à l'exploitation commerciale le 27 octobre 2008[11].

Cette deuxième ligne connaît un franc succès puisqu'elle est empreintée par 100 000 voyageurs en deux jours[16], pour franchir le cap du millionième voyageur, 19 jours après sa mise en service[17]. Cent jours après le début de l'exploitation commerciale de la ligne, ce sont plus de cinq millions de voyageurs qui auront emprunté le m2[18],[19].

Le tracé, ainsi que les horaires de service des deux lignes de métro sont à peu de choses près identiques. Les deux lignes fonctionnent les fins de semaine et les jours fériés. En revanche, alors que le m1 est exploité par des Train-trams, le m2 est le premier métro automatique sur pneus de Suisse.



Lignes de métro

Ligne Ouverture Amplitude Fréquence Véhicules Exploitant Fonctionnement
m1 Lausanne-FlonRenens-Gare
24 mai 1991 05h14 - 00h41 HP : 5 min
HC : 10 min
Bem 4/6 TL L Ma Me J V S D
m2 OuchyCroisettes
27 octobre 2008 05h22 - 01h00 HP : 3 min
HC : 10 min
MP 89 CA TL L Ma Me J V S D

Lignes d'agglomération

Article détaillé : Liste des lignes de bus des TL.

Le réseau urbain des TL est constitué de 29 lignes de bus — 10 lignes étant exploitées par des trolleybus, les 19 autres par des autobus — desservant une population de 222 739 habitants[2]. Ces vingt-neuf lignes ont parcouru 191 234 143 km en 2009 pour un total de plus de 87 millions de voyageurs[2].

Ligne Caractéristiques
30 Prilly-Église <> Bourdonnette
Amplitude
05h46 - 00h24
Fréquence
HP : 20 min
HC : 30 min
Longueur
N.C.
Durée
38 min
Nb. arrêts
32
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
32 Timonet <> Galicien
Amplitude
05h38 - 00h17
Fréquence
HP : 20 min
HC : 30 min
Longueur
N.C.
Durée
23 min
Nb. arrêts
20
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
33 Mont-Goulin <> EPFL
Amplitude
05h40 - 00h33
Fréquence
HP : 20 min
HC : 30 min
Longueur
N.C.
Durée
38 min
Nb. arrêts
37
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
34 Mont-Goulin <> Cery-Gériatrie
Amplitude
13h08 - 16h53
Fréquence
HP : 10 min
HC : 20 min
Longueur
N.C.
Durée
03 min
Nb. arrêts
3
Véhicules
Minibus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
36 Renens-Gare <> Closalet
Amplitude
06h36 - 21h49
Fréquence
HP : 25 min
HC : 30 min
Longueur
N.C.
Durée
08 min
Nb. arrêts
6
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S 
41 Montolieu <> Praz-Séchaud
Amplitude
05h45 - 00h22
Fréquence
HP : 7.5 min
HC : 10 min
Longueur
N.C.
Durée
16 min
Nb. arrêts
11
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
42 Sallaz <> Foyer
Amplitude
06h36 - 19h08
Fréquence
HP : 25 min
HC : 25 min
Longueur
N.C.
Durée
09 min
Nb. arrêts
8
Véhicules
Minibus
Fonctionnement
L Ma Me J V S 
45 Bois-Murat <> Chalet-à-Gobet
Amplitude
05h51 - 00h16
Fréquence
HP : 15 min
HC : 30 min
Longueur
N.C.
Durée
16 min
Nb. arrêts
13
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
46 Bois-Murat <> Ballègue
Amplitude
05h44 - 00h07
Fréquence
HP : 15 min
HC : 30 min
Longueur
N.C.
Durée
10 min
Nb. arrêts
9
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
47 Pully-Port <> Belmont <> Blessoney <> Grandvaux-Pra Grana
Amplitude
06h02 - 00h12
Fréquence
HP : 20 min
HC : 60 min
Longueur
N.C.
Durée
25 min
Nb. arrêts
24
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S D
48 Daillettes <> Pully-Gare
Amplitude
06h47 - 19h11
Fréquence
HP : 25 min
HC : 30 min
Longueur
N.C.
Durée
12 min
Nb. arrêts
10
Véhicules
Autobus
Fonctionnement
L Ma Me J V S 

Lignes régionales

Ligne Ouverture Amplitude Fréquence Véhicules Exploitant Fonctionnement
56 Crissier-Centre ↔ Richardaz
N.C. 06h32 - 19h29 HP : 34 min
HC : 8 h
Minibus MSA Minibus L Ma Me J V  
60 Froideville-Laiterie ↔ Lausanne-Flon
N.C. 05h28 - 00h57 HP : 10 min
HC : 30 min
Autobus TL L Ma Me J V S D
62 Moudon-Gare ↔ Croisettes
N.C. 05h43 - 01h02 HP : 30 min
HC : 60 min
Autobus TL L Ma Me J V S D
64 Chalet-à-Gobet ↔ Croisettes
N.C. 06h08 - 00h30 HP : 15 min
HC : 30 min
Autobus TL L Ma Me J V S D
65 Chalet-à-Gobet ↔ Croisettes
N.C. 05h44 - 00h51 HP : 30 min
HC : 1 h 10
Autobus TL L Ma Me J V S D
66 Montbenon ↔ Grandvaux-Pra Grana
N.C. 05h33 - 00h25 HP : 1 h
HC : 4 h
Autobus TL L Ma Me J V S 
68/69 Lutry-Port ↔ La Croix-sur-Lutry
N.C. 06h32 - 19h11 HP : 1 h 10
HC : ** min
Midibus MSA Minibus L Ma Me J V  

Exploitation

Matériel roulant

Trolleybus

Constructeur Modèle Propulsion Unités Mise en service Notes Fiche TL
 Hess-Kiepe Hess BGT N2C Trolleybus 35 2010, 2009 Longueur : 18,70 m
Capacité : 135 (46 assis + 89 debout)
[1]
 NAW NAW Trolleybus 58 1990, 1989, 1986 [2]
 FBW FBW 91 Trolleybus 16 1984, 1983, 1982 [3]

Remorques

Constructeur Modèle Plancher Unités Mise en service Notes Fiche TL
 Hess-Lanz
 + Marti
Hess-Lanz-Marti New Surbaissé 10 2007, 2006 Longueur : 11,00 m/9,80 m
Capacité : 79 (22 assis + 57 debout)
[4]
Hess-Lanz-Marti Surbaissé 20 1990 Longueur : 11,08 m/9,80 m
Capacité : 90 (26 assis + 64 debout)
[5]
 Lauber Lauber Rochat Surmonté 13 1979, 1974 Longueur : 11,17 m/10 m
Capacité : 85 (21 assis + 64 debout)
[6]

Autobus

Autobus standards
Constructeur Modèle Propulsion Unités Mise en service Notes Fiche TL
 Van Hool Van Hool newA330 CNG Gaz naturel 24 2009, 2006, 2005, 2004 Version modifiée du newA330 CNG, à empattement court.
3 portes, 10,78 mètres, capacité : 75 (24+1 assis, 50 debout)
Van Hool newA330N CNG Gaz naturel 6 2008 3 portes, 12 mètres, capacité : 87 (28+1 assis, 58 debout) [7]
Van Hool A330 CNG Gaz naturel 2 1999, 1998 La série (14 véhicules) a été déclassée le 13 décembre 2009 suite à l'incendie d'un véhicule. 2 véhicules ont été gardés pour l'auto-école. [8]
 Solaris Solaris Urbino 12 LE Diesel 5 2007 Service Hors-lignes et Pyjama. [9]
 MAN MAN Lion’s City DD Diesel 6 2008 Bus à impériale.
Autobus articulés
Constructeur Modèle Propulsion Unités Mise en service Notes Fiche TL
 Van Hool Van Hool newAG300 Diesel 13 2005, 2004 [10]
Van Hool AG300 Diesel 20 2001 [11]
 Solaris Solaris Urbino 18 LE Diesel 4 2005 Métrobus et lignes principales d'autobus articulés. [12]
 Neoplan Neoman N4522 Diesel 22 2007 [13]

Métros

Constructeur Modèle Type Unités Mise en service Notes Fiche TL
 Alstom Type MP 89A Métro automatique sur pneus 15 2008 Fabrication : 2006, 2007 ; Arrivée et essais dès 2007
Longueur : 30,68 m, capacité : 222 (36 assis + 186 debout)
[14]
 VeVey SA Bem 4/6 Train-tram 17 1991 Fabrication : 1990
Longueur : 31,04 m, capacité : 312 (66 assis + 246 debout)
[15]

Infrastructures

Le matériel roulant et le personnel des TL sont remisés sur quatre sites — le centre de Perrelet, le dépôt La Borde, le dépôt d'Écublens ainsi que le garage-atelier de Vennes[20].

Centre de Perrelet

Avec la croissance constante du parc de véhicules des TL et le développement général du réseau, le dépôt de Prélaz ouvert en 1900 ne répond alors plus aux besoins. Les TL pensent dès 1986 à la construction d'un nouveau bâtiment doté d'infrastructures qui permettraient l'entretien des trolleybus, dont le réseau connaît une importante expansion les décennies précédentes. Le quartier de Perrelet dans la communes de Renens possède un grand terrain que convoitent les TL. C'est après quatre ans de travaux, en 1995, que le bâtiment de 36 000 m2 rentre en service[21].

Le centre de Perrelet est à la fois « le cœur, le cerveau et les poumons du réseau »[20]. Il est constitué d'un dépôt capable d'accueillir 200 véhicules, et abrite le centre de gestion du trafic permettant l'exploitation de l'ensemble des lignes de bus et de métros, les ateliers de maintenance, ainsi que l'ensemble des bureaux administratifs[20].

Dépôt de la Borde

Les TL achètent en 1954 une parcelle située à côté de l'atelier des tramways construit en 1951[21]. Cette surface située dans les hauts de la ville de Lausanne permet alors d'étendre considérablement la superficie des locaux d'entretien des véhicules. Cependant, divers projets urbanistiques font retarder le début des travaux, qui commenceront en 1979[21]. C'est en 1982 que le site de la Borde est officiellement inaugré et mis en service[21],[20].

Le dépôt sert actuellement de garage pour les véhicules affrétés aux lignes des hauts de la ville et aux lignes régionales.

Dépôt d'Écublens

Le dépôt d'Écublens est situé en face de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Il abrite sur cinq voies de garage les 17 rames de la première ligne de métro ainsi que des ateliers de réparation et de maintenance du m1[20].

Garage-atelier de Vennes

Le garage-atelier de Vennes, ouvert en 2006[22], abrite les 15 rames de la seconde ligne du métro de Lausanne. La maintenance des rames du m2 y est effectuée.

Accidents

2005 : l'affaire « bimode »

Le 21 avril 2005 a lieu un incendie impliquant un trolleybus bimode de Neoplan acquit par le réseau en 2001. En effet, c'est peu avant 23 h heures, alors que le trolleybus 818 vient de déposer ses derniers passagers au terminus de Lutry et s’apprêtait à repartir, que le véhicule prend feu[23]. Aucun passager n'est impliqué dans l'incendie, et la conductrice a pu sortir à temps. Le service n'a subit aucune perturbation le jour suivant[23].

Près d'un mois plus tard, le 19 mai 2005, le trolleybus 825, de la même série que le précédent, prend feu entre 21 h 30 et 22 h au dépôt de Perrelet. Les bus en fin de service sont alors contraints de stationner sur la route de Lausanne durant la plupart de la nuit[23].

Les TL décident en accord avec Neoplan de suspendre temporairement l'exploitation des 26 trolleybus restants pour éviter « qu'une catastrophe se produise en pleine journée ou en heure de pointe »[23]. Le réseau met rapidement en place une cellule de crise et met tout en œuvre pour maintenir les horaires, cependant le manque manifeste de véhicules fait que les horaires et fréquences, de même que le transport des personnes à mobilité réduite ne peuvent pas être respectées[23]. Les TL ont donc lancé un appel aux autres compagnies pour remédier au manque de véhicules, ce sont ainsi 5 sociétés suisses qui ont prêté plusieurs véhicules à Lausanne — parmi eux les TPG et le VMCV.

C'est donc dès 2005 que les TL achètent aux TPG des trolleybus d'occasion qui seront rénovés par le réseau. Le 23 février 2006 les TL prennent la décision définitive de retourner les véhicules au constructeur allemand. Le réseau, qui a versé 13 millions de francs en 2001 pour l'acquisition des trolleybus de Neoplan, se voit offrir en 2007 22 autobus articulés N4522 de la part du constructeur à titre de dédommagement[23].

Vingt-quatre des trolleybus N6121 sont rachetés en par la RATP Ploiesti, en Roumanie, après que tous les soucis techniques aient été corrigés par le constructeur[24].

Tous les véhicules d'occasion achetés après l'incident restants sont mis hors service en janvier 2010, marquant la fin de l'affaire des bimodes et ses conséquences.

2009 : incendie d'un autobus au gaz

Personnel d'exploitation

Tarification

Financement

Publicité

Publications

Les TL publient un magazine mensuel appelé Banc public traitant de l'actualité du réseau des transports publics de la région lausannoise. Des exemplaires du magazine sont distribués dans les stations de métro et à l'agence clientèle[25].

Notes et références

  1. a et b Les trois sociétés
  2. a, b, c, d, e, f et g Chiffres clé 2009 - www.t-l.ch
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q et r Histoire — SNOTL
  4. La « promenade de la Ficelle », Ville de Lausanne, 12 septembre 2008
  5. a, b, c et d La ficelle de Lausanne
  6. Vote par correspondance généralisé: de nouveaux outils pour faire face à la hausse du taux de participation, Ville de Lausanne, 26 juin 2003
  7. a, b, c, d, e et f Historique du m2 — www.t-l.ch
  8. J.-A. Schneider, « Lausanne: l'effondrement du chantier du M2 engendre un surcoût de 9 millions », TSR, 24 mars 2005
  9. Rafaël Poncioni, André Tomaszewski, « Lausanne/Travaux du M2: le plus dur est fait (Vidéo) », TSR.ch, 12 juin 2006
  10. Inauguration officielle du m2 le 18 septembre 2008, Ville de Lausanne, 18 septembre 2008
  11. a et b Le M2 inauguré en grande pompe à Lausanne, Tribune de Genève, 19 septembre 2008
  12. a, b et c « Réseau 08 » — SNOTL
  13. a et b Ouverture du centre clientèle du Flon — SNOTL
  14. Georges-Marie Bécherraz, « Les TL suppriment les horaires pour ne plus avoir à les tenir », 24 heures, 25 mai 2008
  15. Schéma directeur de l'Ouest lausannois, Transports publics de la région lausannoise, 24 juin 2009
  16. a et b m2 – plus de 100'000 voyageurs en deux jours, Transports publics de la région lausannoise, 29 octobre 2008
  17. Plus d’un million de voyageurs dans le m2, Transports publics de la région lausannoise, 14 novembre 2008
  18. Jérôme Ducret, « Le M2 a le ticket: 5 millions de passagers en cent jours », 24 heures, 4 février 2009
  19. Lausanne: le M2 a transporté 5 millions de passagers, Tribune de Genève, 3 février 2009
  20. a, b, c, d et e Infrastructure — www.t-l.ch
  21. a, b, c et d « Les dépôts » — SNOTL
  22. Métro Lausanne-Ouchy SA (décembre 2005). Lettre d'information #3 du projet m2 (PDF). Communiqué de presse.
  23. a, b, c, d, e et f L'affaire bimode - SNOTL
  24. Jérôme Ducret, « Brûlés à Lausanne, ils finissent en Roumanie », 24 heures, 23 avril 2010
  25. Magazine Banc Public - Développement durable aux tl

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Morel Genoud Valérie, L'entreprise des transports publics de la région lausannoise — 150 ans d'histoire, Transports publics de la région lausannoise SA, décembre 1999 
  • Michel Grandguillaume, Jacques Jotterand, Yves Merminod, Jean Paillard, Jean-Louis Rochaix, Pierre Stauffer et Jean Thuillard, Les Tramways Lausannois 1896-1964, Bureau vaudois d'adresses (BVA), décembre 1993 (ISBN 2-88 125-000-9) 

Articles connexes

Lien externe



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