Aéroport du Touquet-Paris-Plage

Aéroport du Touquet-Côte-d'Opale

Le Touquet-Côte-d'Opale
Code AITA LTQ		Code OACI LFAT
Pays		France
Ville desservie		Le Touquet-Paris-Plage
Nom cartographique		Le Touquet-Côte-d'Opale
Type d'aéroport		civil
Altitude		10 m	33 ft
Latitude		50° 31' 07" N
Longitude		01° 35' 42" E
Superficie		1 ha
Informations aéronautiques		SIA : VAC, IAC, ARR/DEP
Pistes Direction Longueur Surface mètres pieds 14/32 1 800 5 900
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Liste des aéroports • Par code AITA Par nombre de passagers

L'aéroport international du Touquet-Côte-d'Opale (code AITA : LTQ ; code OACI : LFAT) est un aéroport situé près du Touquet-Paris-Plage dans le Pas-de-Calais. Il est essentiellement utilisé pour les vols entre la France et l'Angleterre.

Cet aéroport fut en 1953, le troisième aéroport de France, derrière Orly-Le Bourget et Marseille.

Historique

La création

Dès 1922, nombreux étaient les appareils anglais à chercher à se poser au Touquet. Ils se posaient alors sur l'aérodrome de Berck-Merlimont. Gaston Sainsart, ami de Blériot, commissaire de l'Aéro-Club de France, réussit à convaincre la Société des Casinos du Touquet d'organiser une navette automobile entre Le Touquet et l'aérodrome de Berck-Merlimont. Compte tenu de la vétusté des installations de cet aérodrome et du trafic grandissant, la municipalité du Touquet vote en 1934 l'étude de la construction d'un aérodrome au Touquet. Les travaux démarrent en février 1936 et l'inauguration a lieu, moins de 4 mois après, le 3 juillet. La municipalité a fait appel au grand architecte touquettois Louis Quételart pour l'aérogare. La piste n'est pas encore bitumée.

Sous la direction de Maurice Séneschal^[1], premier commandant de l'aéroport, la cérémonie d'inauguration fut grandiose et dura trois jours. Une fête aérienne rassembla 276 avions dont 183 se sont posés sur la piste détrempée à raison d'un par minute sans discontinuer. 650 personnes feront un tour en avion à cette occasion.

Dès le départ, le succès est au rendez-vous : 3 400 mouvements en 1936, 7 000 en 1937, année où l'Aéro-Club de France décerne à cet aérodrome la coupe du meilleur accueil.

Le 18 juillet 1954 entre 7 h et 21 h, l'aéroport reçoit 195 avions qui transportent 2 122 passagers, 501 voitures, 267 motos et 119 bicyclettes. Un avion atterrissait ou décollait toutes les 4 minutes^[2].

Depuis la création

1953 : création d'une seconde piste. Son tracé dans la forêt amène à modifier de façon importante certaines voies, puisque la rue du Château est interrompue par la nouvelle piste. cette seconde piste est perpendiculaire à la première, parallèle à la Canche.

1955 : l'aérogare de Louis Quételart est agrandie.

1956 : la tour de contrôle est surélevée.

1957 : la piste 14/32 est allongée.

1959 : création d'une nouvelle aérogare^[3]

1959 : la piste 14/32 est de nouveau allongée (à 1 500 m)

1961 : la piste 14/32 est de nouveau allongée (à 1 800 m)

1965 : arrivée de la première Caravelle

1966 : la piste 14/32 est de nouveau allongée (à 2 000 m)^[4]

[...]

2004 : la petite piste est fermée, le maire prédédent (Léonce Deprez) y a créé l'espace "nouveau siècle" comportant un collège, une salle de sport, des logements accessibles aux résidents à l'année etc...

Le radar du Touquet fut l'un des premiers installés sur un aérodrome français

Dans les années 1960, compte tenu de l'importance du trafic géré, cet aérodrome est l'un des premiers aérodromes français à être équipé d'un radar d'approche par la Direction générale de l'aviation civile. La technologie de cette époque imposait des radars installés au ras du sol.

Aujourd'hui

La tour de contrôle et l'aérogare, photo prise le 16 juillet 2006

2008 La SEMAT est dirigée par Jean Jacques Fromentin

De nombreux développements ont été apporté

Techniques : - ILS

Commerciaux : - lignes régulières vers l'Angleterre - vols charters vers certaines grandes villes européennes - école de pilotage d'hélicoptère

Anecdotes

L'aéroport a été sous les feux de l'actualité en mai 1981 lors d'un détournement d'avion, qui s'est heureusement bien terminé grâce à l'intervention du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale qui a pu libérer les otages. Le pirate de l'air, qui voulait obliger le pape à révéler le troisième secret de Fatima, a été maîtrisé à mains nues lors d'un assaut-surprise.

Notes et références

1. ↑ page 14 du journal municipal Le Touquet Magazine de mars 1997
2. ↑ page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de juillet 2000
3. ↑ page 10 du journal municipal "Paris-Plage" de juillet 1996
4. ↑ page 11 du journal municipal Le Touquet Magazine de mai 1996

Lien externe

• Le site officiel de l'aéroport

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