Union démocratique bretonne

Union démocratique bretonne
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Union démocratique bretonne
Image illustrative de l'article Union démocratique bretonne
Logo officiel
Présentation
Porte-parole Mona Bras
Fondation 1964
Siège Nantes, Loire-Atlantique
Idéologie Autonomisme
Écologie
Démocratie sociale
Fédéralisme européen
Affiliation européenne Alliance libre européenne.
En France, l'UDB est affiliée à Régions et peuples solidaires
Adhérents 800 (2004)
Couleurs Jaune
Site web www.udb-bzh.net/
Présidents de groupe
Conseil régional de Bretagne Herri Gourmelen
Représentation
Conseillers régionaux
4 / 83

L’Union démocratique bretonne (UDB), ou Unvaniezh demokratel Breizh en breton, est un parti politique autonomiste et écologiste de gauche, représenté en Bretagne (Région Bretagne et département de Loire-Atlantique).

Mouvement passé d’un discours assez radical à sa création à un programme autonomiste modéré aujourd'hui, l'UDB est devenue l'un des partis autonomistes les plus importants de France métropolitaine et le premier à avoir participé à un exécutif régional.


Sommaire

Histoire

Fondation

L'UDB a été fondée en 1964 à Rennes par un groupe d’une quinzaine de jeunes, étudiants pour la plupart, souvent issus des milieux culturels (Ar Falz, bagadoù, etc.) et influencés par les idées socialistes : Loeiz Ar Beg, Ronan Leprohon, Yann Cheun Veillard, Roparz Debroise, Jean Guegueniat, Marie-Claire Rumeur, Herve Grall, Pierre Le Padellec, Michel Guillerm, Jakez Josset, Yann-Ber Piriou, Paol Keineg, Jean-Paul Le Berre, Jean-Marie Laigle, Jean Mahé.

La plupart d'entre eux appartenaient au Mouvement pour l'organisation de la Bretagne (MOB) qui incluait également des anciens militants du Parti national breton (PNB) et des partisans de l'Algérie française, ce qui était source de tensions. La scission du « Groupe du bar brestois » (nommé d'après le lieu où se réunissaient les futurs fondateurs de l'UDB) eut lieu au congrès de 1964. Elle ne fit cependant qu'entériner une rupture d'au moins deux ans plus ancienne. Le MOB avait, en effet, refusé à son congrès de 1962 de condamner l'OAS, désavouant ainsi les étudiants rennais qui avaient pris position pour le Front de libération nationale algérien (FLN)[1]. Par ailleurs, le comité directeur du MOB avait créé en 1963 un bureau exécutif chapeautant le comité directeur et dont les membres étaient cooptés. Le but de cette manœuvre était d'empêcher les étudiants de gauche de réformer le mouvement de l'intérieur.

Les scissionnistes, qui ne sont qu'une petite dizaine, se constituent en parti dirigé par un comité directeur lui-même chapeauté par un bureau central qui est alors composé de quatre membres :

Une charte en 13 points est élaborée. Elle affirme notamment la vocation nationale de la Bretagne[2] (point abandonné en 2002) et la nécessité d'une planification de l'économie[3] et prône la création d'une fédération européenne[4]. Elle s'affirmait - ce qui était une nouveauté dans le mouvement breton - hostile au militarisme et au colonialisme[5].

Le premier congrès de l’UDB eut lieu en décembre 1964 à Quimper, à la salle Toul-al-Laer, avec 18 participants. La structure du nouveau parti était alors proche de celle des partis d'extrême gauche avec une discipline interne stricte.

La création de l'UDB marqua une rupture dans l'histoire du mouvement breton qui, jusque là, était plutôt marqué à droite.

Elle participe aux élections dès 1965. Jean-Paul Le Berre est élu sur une liste d’union de la gauche à dominante communiste du Guilvinec et devient adjoint au maire et premier élu de l’UDB.

1966-1970 : les débuts

Les premières années sont difficiles. Le parti croît lentement et n'a que peu de moyens. Il se rapproche des partis de gauche, notamment le Parti socialiste unifié (PSU) et la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS). À partir de 1967, cependant, le recrutement s'intensifie, notamment dans le milieu du syndicalisme étudiant. Aux élections législative de 1967, l'UDB soutient Michel Phlipponneau et propose aux candidats de gauche un « Programme minimum démocratique régional ». La moitié d'entre eux acceptent. Le parti s'engage également contre la guerre du Viet-Nam et condamne politiquement les actions du Front de libération de la Bretagne (FLB) tout en réclamant la libération de ses militants.

Au référendum de 1969, l'UDB appelle à voter « Non » et crée avec Ar Falz et la Jeunesse étudiante bretonne (JEB) un comité d'action pour la langue bretonne.

Le parti est cependant miné par des divisions internes. La direction s'oppose à certains militants qui, autour de Jean-Yves Guiomar et Alain Le Guyader veulent imposer une ligne d'ultra-gauche.

1969 : l'union sans l'ultra-gauche

Les contradictions internes au parti éclatent au congrès de 1969 où Alain Le Guyader récuse la charte de l'UDB et propose une ligne inspirée des idées de Rosa Luxembourg. Il refuse, par ailleurs de condamner l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie, un an auparavant, désavouant ainsi la direction.

Le conflit aboutit le 1er février 1970 à l'exclusion de Jean-Yves Guiomar et Alain Le Guyader pour « refus du centralisme démocratique, sous-estimation constante de l'adversaire, impatience et théorie des minorités agissantes, irréalisme et idolâtrie du spontanée ». Dix membres de la section Paris-Nord qui s'étaient solidarisés des exclus sont exclus à leur tour ainsi que deux sections rennaises qui contestaient la forme de l'exclusion. Les autres adhérents sont sommés d'approuver sous peine de s'auto-exclure.

Ronan Leprohon justifiera l'exclusion des gauchistes en invoquant une menace sur l'identité du parti et sur son intégration dans la gauche française. L'adoption d'une ligne d'ultra-gauche aurait aboutit à la rupture avec le Parti communiste français (PCF et, par conséquent, à l'isolement du parti.

Une partie des exclus fondera une revue théorique - La taupe bretonne - qui disparaîtra rapidement. La plupart des autres quitteront la vie politique.

1970-1978 : la période faste

Le parti se reconstruit au congrès de Guidel III et adopte le centralisme démocratique comme mode de fonctionnement. Il adopte également une ligne marxiste et réclame dans une version modifiée de sa charte l'abolition du capitalisme et l'appropriation collective des moyens de productions. En 1970 toujours, une liste UDB obtient 11,5% des voix à l'élection municipale partielle d'Auray, essentiellement grâce à la personnalité de son candidat Sten Kidna. Aux élections municipales de 1971, l'UDB participe aux listes d'union de la gauche, sauf à Brest où elle présente une liste autonome qui obtient 4,8% des voix.

Le nombre d'adhérents - 243 en 1971 - croît tout au long des années 1970, notamment grâce à l'investissement du parti dans les luttes sociales. L'UDB s'engage dans le conflit du Joint Français (usine de Saint-Brieuc) ainsi que dans plusieurs autres conflits de moindre ampleur.

Aux élections législatives de 1973, l'UDB présenta 5 candidats[6] qui obtinrent de 0,8% à 3,2% malgré la présence importante de Strollad ar vro (SAV). Le mieux placé, Erwan Evenou, dépasse les 3% dans la circonscription Hennebont - Le Faouët, avec une pointe à 14% à Sainte-Brigitte.

Aux cantonales de la même année, elle obtient 4,45% des voix avec une pointe à 6,7% à Lorient-Sud. À la présidentielle de 1974, elle participe à la campagne du second tour et soutient François Mitterrand.

Le parti tente également une ouverture à l'international en s'associant au sein de la Charte de Brest avec l'Unión do pobo galego (UPG), l'Irish republican movement, Cymru goch et Herriko alderi sozialista. Ces groupes, d'obédience marxistes se révéleront cependant éphémères.

Aux élections cantonales de 1976, l'UDB présente 9 candidats qui obtiennent en moyenne 5,27% des voix tandis que le nombre d'adhérents dépasse les 600. Les municipales de 1977 lui permettent, par ailleurs d'obtenir 35 élus dans le cadre de listes d'union de la gauche, et un premier maire : Jean-Claude Nizan, à Lantillac (56). En 1977, la municipalité de Brest nomme Ronan Leprohon pour la représenter à l'Établissement public régional, ancienne dénomination du Conseil régional : il devient ainsi le premier conseiller régional autonomiste de France.

Cette année 1977 voit aussi l'ouverture de la première école Diwan, avec l'aide, notamment de René L'Hostis, membre du bureau politique. Cet évènement suscite néanmoins un débat au sein de la direction marquée par le syndicalisme enseignant et traditionnellement hostile à la création d'écoles privées. Le bureau politique refuse finalement de soutenir Diwan[7].

En 1978, le parti présente 17 candidats aux élections législatives dans un contexte de forte polarisation. C'est un échec qui grève ses finances et ravive les contradictions internes entre une direction communisante et une base qui commence à être gagnée par les idées écologistes.

1974 : Mitterrand divise

Une nouvelle crise se produit en avril 1974 : liés par le refus d'appeler à voter pour le candidat unique de la gauche française à la présidentielle, des militants UDB, membres du groupe communiste marxiste-léniniste Sklerijenn (clarté), les Jeunesses progressistes de Bretagne (JPB, mouvement de jeunesse de l'UDB) et la section de Fougères de l'UDB appellent publiquement à l'abstention, dénonçant le passé « colonialiste » et « pétainiste » de François Mitterrand et le « réformisme du programme commun » de l'Union de la Gauche.
Des militants sont exclus après avoir démissionné en avril, leur décision étant annoncée par une lettre adressée à tous les membres du parti[8].

1978-1984

L'échec aux législatives et la rupture de l'union de la gauche, où l'UDB se situait résolument, pèsent sur la croissance du parti qui se ralentit en dépit de résultats encourageants (5,63% aux cantonales de 1979, marquées cependant par une profonde démobilisation de l'électorat).

L'UDB élabore alors une stratégie plus autonome dite du « Bloc progressif breton » visant à associer l'ensemble des forces de gauche favorables à la régionalisation. Ce projet paraissait cependant incertain dans un paysage électoral dominé désormais par le Parti socialiste (PS). Le parti condamnait d'ailleurs fortement le terrorisme du FLB, au contraire des autres partis de gauche. Cela poussa un certain nombre de jeunes à s'éloigner de lui et à rejoindre des structures plus radicales, notamment Emgann qui apparaît en 1980. Une partie des énergies militantes se tournent vers l'action culturelle et notamment Diwan.

La victoire de la gauche en 1981[9], paradoxalement, accentue la démobilisation. Même si la décentralisation, l'abandon du projet de centrale nucléaire à Plogoff, la suppression de la peine de mort vont dans le sens de ses propositions, l'UDB pèse peu sur un PS triomphant et son utilité ne semble plus évidente. Un certain nombre de responsables, dont Ronan Le Prohon, rejoignent le PS.

Le parti hésite quant à la conduite à tenir. Au congrès de Nantes, une ligne fondée sur le concept de « Bloc progressiste » est adoptée et l'ancienne direction est mise en minorité. Herri Gourmelen devient porte-parole.

Aux problèmes de stratégie s'ajoutent les difficultés financières. Les ventes du Peuple breton déclinent et la survie du journal paraît un temps menacé. Les conflits s'exacerbent notamment entre la direction du parti et les sections léonardes, plus nationalistes. 6 membres du bureau politique sur 27 refusent le rapport politique.

1984 : la scission

En 1984 a lieu le congrès de Lorient. La fédération du Léon, représentant la fraction la plus radicale du parti, y dépose une motion : celle-ci remet en cause la référence continuelle au Parti socialiste ; elle prône une stratégie plus indépendante et le retour aux fondamentaux du combat autonomiste. Elle demande surtout l'abandon du centralisme démocratique pour permettre l'ouverture de l'UDB vers les autres sensibilités du mouvement breton. La motion recueille un tiers des votes et pousse la fédération du Léon à couper tous liens avec le parti.
Ses responsables, refusant de fonder un autre parti, créent le mouvement Frankiz Breizh, qui ne cherchera pas à se développer au-delà de Brest et de son environnement immédiat (le mouvement choisira par la suite de dépasser l'antagonisme avec l'UDB au sein de la fédération Régions et peuples solidaires ; puis ses membres rejoindront l'UDB en 2008 après un accord négocié).

Après la scission, l'élection du bureau politique de l'UDB ne mobilise plus qu'une cinquantaine de militants et de nombreux adhérents quittent le parti, dégoûtés par les querelles internes.

1984-2001

Après le départ des militants brestois, le parti se reconstruit et se rapproche de l'Alliance libre européenne (ALE) qui regroupait alors une quinzaine de partis régionalistes de centre-gauche. Malgré des difficultés financières considérables, il présente une trentaine de candidats aux élections cantonales de 1985 et obtient en moyenne 4,2%. Les résultats dans la région de Brest sont cependant en baisse.

Les élections régionales de 1986, marquées par une forte bipolarisation, sont un échec pour le parti qui recueille 1,51% des voix. Sa stratégie se tourne alors vers l'Europe. Les contacts avec le Plaid Cymru sont réguliers et en 1987 l'UDB adhère à l'Alliance libre européenne. Il organise, par ailleurs, un « Rassemblement breton antifasciste et antiraciste » avec Les Verts, le PSU, Emgann, la FGA, Ar Falz, Skol an emsav, le MRAP et SOS Racisme pour contrer la montée du Front national.

En 1988, l'UDB soutient Pierre Juquin au premier tour et François Mitterrand au second et renforce ses positions aux municipales de l'année suivante grâce à une stratégie d'alliance avec les autres partis de gauche. Les effectifs du parti recommencent à augmenter.

Arrêté le 29 novembre 1990 parce que des militants basques, membres supposés d'ETA, ont été interpelés dans un appartement qu'il louait, le militant autonomiste Jean Groix se retrouve mêlé à tort à une sordide affaire de crime survenue dans son voisinage : l'enlèvement et le meurtre d'une fillette, Natacha Danais. Il se suicide en prison.

En 1992, suite à l'échec des négociations avec les Verts, l'UDB présente une liste autonome avec Emgann (qui se retirera suite à un désaccord sur les désignations) et le Parti pour l'organisation de la Bretagne libre (POBL). Les résultats sont décevants (2%) et renforce la méfiance de l'UDB envers les alliances avec les autres composantes de l'Emsav. Les relations avec le POBL se tendront d'ailleurs au fur et à mesure de la dérive droitière de ce parti. Aux législatives de mars 1993, c'est avec les Verts et l'AREV que s'alliera l'UDB avec des résultats allant de 1,3% à 7,4% selon les circonscriptions.

Le congrès de Saint-Brieuc, en 1994, est l'occasion d'un rapprochement avec Frankiz Breizh dont les positions restent très proches de celles de l'UDB. Les deux formations participeront en novembre de la même année à la création de la fédération Régions et peuples solidaires (R&PS) et participeront de concert à son animation avec, notamment, le Partit occitan, l'Union du peuple corse et Eusko alkartasuna.

Aux élections législatives de 1997, elle présente 22 candidats, en dépit des délais très courts, et obtient 2,05%. Aux régionales de 1998, elle tente une alliance avec le PS mais les discussions n'aboutissent pas et l'UDB présente des listes autonomes. Elle obtient en moyenne 3,04%, en dépit de la présence de plusieurs autres listes d'inspiration régionaliste.

Le 10 août 1999, un incendie volontaire touche le stand tenu par les Presses populaires de Bretagne en marge du Festival interceltique de Lorient. Vers 19 heures, au milieu des badauds, quatre individus encagoulés ont surgi, ont aspergé d'alcool à brûler le stand des Presses populaires de Bretagne, derrière lequel se trouvaient deux militants de l'UDB, et y ont mis le feu avant de s'enfuir. Les quatre auteurs de cette action-commando ont été identifiés, traduits en justice et condamnés, après avoir reconnu les faits, par le Tribunal correctionnel de Lorient le 1er octobre 2001. Entre temps, les quatre auteurs de l'incendie volontaire de Lorient recevront le soutien public de Laurent Jutel, connu pour ses écrits dans la presse d'extrême droite.

En juin 2000, un article paru dans Le Peuple breton met gravement en cause Gaël Roblin, dirigeant d'Emgann mis en examen dans l'Affaire de Quévert qui sera finalement acquitté, entraînant de vives réactions de membres de l'UDB qui y voient une atteinte à la présomption d'innocence. Par la voix de son porte-parole Christian Guyonvarc'h, le parti dénonce régulièrement les graves atteintes à la présomption d'innocence des militants indépendantistes poursuivis dans les dossiers « Attentats en Bretagne 1993-2000 », « Affaire de Quévert » et « Affaire de Plévin », s'en prenant notamment à la ministre socialiste de la Justice, Marylise Lebranchu. L'UDB proteste également contre la durée excessive des détentions provisoires, l'emprisonnement en région parisienne et le manque de soins délibéré imposé à Alain Solé, Paskal Laizé et Gérard Bernard, militants indépendantistes emprisonnés.

2001-2010 : l'UDB entre au Conseil régional de Bretagne

Après 2001, le parti connaît une certaine progression du nombre de ses militants ainsi qu'une amélioration de ses résultats électoraux. Aux municipales de 2001, il choisit de participer à des listes d'union de la gauche sauf à Sarzeau, Guingamp, Redon, Lannion et Saint-Nazaire. Les résultats des listes UDB varient entre 6,02 % à Saint-Nazaire et 13,7 % à Guingamp. L'UDB se maintient au second tour à Sarzeau et Guingamp. Le parti participe, par ailleurs, à la liste de Christian Troadec, considéré comme proche de ses idées et qui est élu maire de Carhaix.

En 2004, l'UDB revendique plus de 800 adhérents. Aux élections régionales de 2004, le succès des précédentes municipales pousse l'UDB à envisager une liste autonome dirigée par Christian Troadec. Elle finit, cependant, par ouvrir des négociations avec les Verts. L'UDB est en position de force : une liste autonomiste pourrait obtenir entre 3 et 5%, diminuant d'autant le score des écologistes et condamnant leur effort d'indépendance vis-à-vis du Parti socialiste. Les discussions aboutissent rapidement - d'autant que les positions des deux formations sont proches - et une liste commune est créée : Bretagne verte, unie et solidaire, rapidement abrégée en BVUS. L'UDB y obtient un tiers des places et une tête de liste. Les élections elles-mêmes sont un succès avec 9,83 % des voix au premier tour pour BVUS. Entre les deux tours la liste Verts-UDB fusionne avec la liste PS-PCF-PRG et l'union ainsi constituée l'emporte au second tour. L'UDB obtient alors trois élus, dont une vice-présidence, plus un apparenté (Christian Troadec)[10] :

  • Christian Guyonvarc'h, vice-président chargé des relations européennes et internationales. Il est connu pour son combat contre le régime raciste d'apartheid en Afrique du Sud. Avant ce mandat régional, il a été conseiller municipal puis adjoint au maire de Lorient ;
  • Mona Bras, porte-parole du parti, conseillère régionale et secrétaire de la commission des solidarités (logement, santé, solidarité internationale) ;
  • Naig Le Gars (ancienne membre d'Emgann), conseillère régionale et membre de la commission enseignement-formation.

Mona Bras et Naig Le Gars participent par ailleurs au groupe de travail sur la promotion du breton et du gallo.


Le référendum de mai 2005 a amené plusieurs militants connus de l'UDB à appeler à voter « Non », contre la position majoritaire officielle du parti qui a appelé à voter en faveur du traité établissant une Constitution pour l'Europe.

En novembre 2006, l'UDB désigne sa nouvelle porte-parole au congrès de Quimper : Mona Bras, conseillère régionale et adjointe au maire de Guingamp.

À l'élection présidentielle de 2007, l'UDB soutient la candidature de Dominique Voynet et présente 16 candidats aux élections législatives, obtenant un maximum de 4,5 % à Guingamp. Elle a également soutenu les candidatures de Christian Troadec dans le Finistère et Nelly Fruchard dans le Morbihan. En décembre 2007 elle absorbe Frankiz Breizh, mettant fin à 23 ans de division[11].

Aux élections cantonales de mars 2008, deux de ses candidats dépassent les 10%, dont Richard Gironnay qui obtient 18,49% dans le canton de Plouay. A partir d'octobre 2008, l'UDB travaille avec la fédération Régions et peuples solidaires (R&PS) au rassemblement de la mouvance écologiste en France sous l'étiquette Europe Écologie. En décembre 2008, la lutte pour le maintien de l'hôpital de Carhaix décide le conseiller régional Christian Troadec, élu en 2004 sur la liste Bretagne verte, unie et solidaire, à quitter la majorité du Conseil régional (et donc le groupe UDB-gauche alternative dont il faisait partie)[12].

En 2009, l'UDB est présente sur la liste Europe Écologie menée par Yannick Jadot, élu lors des élections européennes dans la circonscription ouest.

De 2010 à aujourd'hui

Lors des élections régionales de 2010, l'UDB poursuit son alliance avec Europe Écologie, avec Guy Hascoët comme tête de liste. La liste Europe-Ecologie Bretagne obtient 12.21% au premier tour. Ne pouvant aboutir à un accord de fusion avec la liste de Jean-Yves Le Drian, elle se maintient et obtient 17.37% des voix au second tour, soit 11 élus, dont 4 pour l'UDB. Au Conseil régional de Bretagne, ces 4 élus forment le groupe « UDB, autonomie et écologie / UDB, emrenerezh hag ekologiezh » dans une opposition qu'ils qualifient de constructive[13].

En novembre 2010, le rassemblement Europe Écologie se transforme en parti politique à part entière lors de sa fusion avec les Verts. Par la voix de Régions et peuples solidaires, partie prenante du projet Europe Écologie dès ses débuts, l'UDB décline l'invitation à intégrer la nouvelle formation intitulée Europe Écologie-Les Verts (EELV).

En mars 2011, l'UDB présente 29 candidats titulaires aux élections cantonales, la majorité en alliance avec EELV. Ses candidats obtiennent une moyenne de 8%.

Le 5 novembre 2011, le parti s'est réuni en convention nationale à Pontivy pour arrêter ses positions aux élections de 2012 : l'UDB soutiendra Eva Joly aux présidentielles et présentera 15 à 20 candidats aux législatives[14].


Organisation interne

L'UDB est organisée en sections locales regroupées en sept fédérations : Finistère, Trégor-Goëlo, Morbihan, Rance-Penthièvre, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et extérieur. Le parti est dirigé par un bureau politique composé de 14 membres élus tous les deux ans au congrès et de 14 représentants fédéraux. Son siège administratif est situé à Saint-Brieuc tandis que son siège social est installé à Nantes.

Les fédérations élisent un bureau fédéral qui comprend un responsable fédéral, un second représentant fédéral, un secrétaire fédéral, un trésorier, un responsable presse et un responsable des affaires extérieures. Le responsable fédéral et le second représentant sont membres du bureau politique. Elles sont dirigées par un comité fédéral composé du bureau fédéral, des autres membres du bureau politique membres de la fédération et des responsables de sections.

Les membres du bureau politique élus au congrès de Plœmeur les 20 et 21 novembre 2010 sont :

  • Remi Béauto
  • Mona Bras
  • Gaël Briand
  • Philippe Coulau
  • Pierre Fourel
  • Michel François
  • Michel Genin
  • Herri Gourmelen
  • Gwenael Henry
  • Peggy Le Bihan
  • Robert Pedron
  • Damien Perrotin
  • Ana Sohier
  • Yann Syz
  • Julien Le Bot, représentant des Jeunes de l'UDB (UDBy)

UDBy, le mouvement des jeunes de l'UDB

Les Jeunes de l'UDB, ou Re yaouank an UDB (UDBy), est la structure animée par les jeunes de l'UDB.

Article détaillé : Les Jeunes de l'UDB.

AEPB, l'associations des élus de l'UDB

L'association des élus progressistes de Bretagne (AEPB) est la structure rassemblant les élus UDB ou proches de ce qui est appelé « la gauche bretonne et écologiste »[15].

Créée au début des années 2000, elle s'est tout d'abord dénommée AEMB : association des élus municipaux bretons. Puis lors d'une assemblée générale organisée le 7 juin 2008 à Pontivy, les élus ont souhaité permettre l'adhésion des conseillers régionaux élus en 2004. Herri Gourmelen, président de l'association jusqu'en 2008, explique ce changement de dénomination et le choix du terme « progressistes » par une nécessité certe technique, mais aussi par une volonté politique : « l'AEPB a en effet vocation à [...] devenir le lieu de rencontre et d’échange de tous ceux et celles qui, impliqués dans la vie municipale, cherchent à donner un sens et une dimension collective à leur engagement en faveur d’une Bretagne solidaire, respectueuse de son environnement et de sa culture »[15].

Son bureau respecte la parité hommes-femmes. Il est composé de huit membres issus de la Bretagne intégrale et représente aussi bien les grandes villes et les villes moyennes que les petites communes. L'AEPB comptait 150 élus membres en 2008, dont 2/3 encartés à l'UDB et 1/3 en tant que sympathisant[16]. Sa présidente actuelle est la maire de Plescop Nelly Fruchard, élue lors de l'assemblée générale de Pontivy le 19 février 2011[17].


Résultats électoraux

L'UDB participe régulièrement aux élections, soit sur des listes autonomes soit sur des listes d'alliance avec divers autres partis de gauche français (Verts, PS, PRG, ...). Elle présente également régulièrement des candidats aux cantonales et aux législatives, y compris en région parisienne. L'UDB possède une centaine d'élus. Ainsi Ronan Leprohon devint-il le premier conseiller régional autonomiste de France par sa nomination en 1977 au conseil régional de Bretagne (il y représentait la municipalité de Brest) et Christian Guyonvarc'h devient conseiller régional et vice-président du conseil régional chargé des relations européennes et internationales en 2004 suite au succès de la liste Verts-UDB aux élections régionales où elle obtient 9,83% des suffrages. Elle a présenté, ou soutenu, à plusieurs reprises des candidats issus de l'immigration.

L'UDB compte quatre représentants au Conseil régional de Bretagne: outre Christian Guyonvarc'h, y figurent Mona Bras, porte-parole du parti désignée au congrès de Quimper en novembre 2006, secrétaire de la commission des solidarités (logement, santé, solidarité internationale), et Naig Le Gars (ancienne membre d'Emgann), membre de la commission enseignement-formation. Elles participent toutes les deux au groupe de travail sur la promotion du breton et du gallo. Herri Gourmelen les a rejoints en 2010.

L'UDB compte 88 élus dans les conseils municipaux de Bretagne après les élections municipales de 2001, et un maire à Trégrom (G. Le Troadec). Elle en a compté d'autres dans le passé : Jean-Claude Nizan à Lantillac (cf "Le Peuple Breton" no 173, avril 1978, p. 15) ; Fañch Peru à Berhet, Ifig Remond à Saint-Hernin)[18]. Christian Troadec, maire de Carhaix et Nelly Fruchard, maire de Plescop sont cependant considérés comme proches de ses idées. Elle n'a pas d'élu dans les conseils généraux de Bretagne. En avril 2008, un premier bilan des élections municipales de 2008 publié dans Le Peuple breton mentionne 78 élus municipaux membres du parti, dont 19 sont adjoints au maire, notamment à Brest, Carhaix, Guingamp, Lorient, Quimper[19] et Pontivy.


Représentation en France et en Europe

Au niveau européen, l'Union démocratique bretonne a intégré en 1987 l'Alliance libre européenne (ALE) dont les députés européens (écossais, gallois, catalan, corse...) siègent au côté des eurodéputés verts.
Au niveau hexagonal, l'UDB a été l'un des partis fondateurs de la fédération Régions et peuples solidaires (R&PS) en novembre 1994.
Depuis 2009, la fédération Régions et peuples solidaires compte un eurodéputé, le Corse François Alfonsi. Bruno Le Clainche, membre de l'UDB, est son assistant parlementaire à Bruxelles.


Publications

L'association loi 1901 Les Presses populaires de Bretagne est la maison d'édition de l'UDB, créée dès la fondation du parti. Elle édite et diffuse depuis 1964 Le Peuple breton, l'organe de presse mensuel de l'UDB. Elle publie également le bulletin interne An Emsaver, à destination des militants.

Article détaillé : Le Peuple breton.

D'autres publications ont vu le jour aux Presses populaires de Bretagne :

  • Jean-Jacques Monnier, Histoire de l'Union démocratique bretonne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton », 1998, 46 p. 
  • Christian Guyonvarc'h et Yann Fievet, Une Bretagne responsable dans un monde solidaire, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 6), mai 1994 
  • Christian Guyonvarc'h, Quelle place pour la Bretagne dans le marché unique européen ?, Nantes, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton », 1988, 30 cm, 18 p. 
  • Programme démocratique breton de l'UDB, Presses populaires de Bretagne, 1976 
  • Mein-harz : revue de formation théorique de l’Union démocratique bretonne, Brest, Presses populaires de Bretagne (no 1 à 6), 1974 à 1979[20], entre 30 et 60 p. 
  • Bretagne = colonie, Brest, Presses populaires de Bretagne, 1971 et 1973 

Littérature

Le 17 octobre 2004, sur l'invitation de l'association culturelle Savenn douar implantée à Bécherel, et qui est à l'origine de la Cité du livre, l'UDB a proposé à l'occasion de ses 40 ans une rencontre littéraire sur le thème « Écrivains, politique et écriture ». L'idée était de réunir tous ceux qui ont écrit un livre ou plus et qui sont membres de l’UDB, l’ont été ou s’en sentent proches. Ce moment de rencontre, d’échange et de réflexion a rassemblé une cinquantaine d'auteurs et universitaires[21] :

Herri Ar Borgn, Hervé Ar Gall, Hervé Bellec, Georges Cadiou, Hervé Carn, Jean-Christophe Cassard, Guy Castel, Raymond Chermat, René Cloitre, Paolig Combot, Michel Demion, Michel Denis, Roger Faligot, Fransez Favereau, Roger Gicquel, Daniel Giraudon, Christian Guyonvarc'h, Kristian Hamon, Angèle Jacq, Alain Kervern, Anne-Marie Kervern, Jean Kergrist, Ronan Larvor, Yves Le Bahy, Per Le Bihan, Loeiz Le Bec, Jean-Loup Le Cuff, Naig Le Gars, Yann Meur, Paol ar Meur, Ronan Leprohon, Jacques Lescoat, Jean-Pierre Letort-Trégaro, Mirzhin, Jean Moign, Jean-Jacques Monnier, Ricardo Montserrat, André Morvan, Michel Nicolas, Nono (illustrateur), Fanch Olivier, Jean-Charles Perazzi, Fañch Peru, Yann-Ber Piriou, André Pochon, Gérard Prémel, Pascal Rannou, Gilles Servat ainsi que Colette Trublet, la fondatrice de l'association Savenn douar.


Personnalités proches ou membres de l'UDB


Notes et références

  1. 'Erwan Lquilliec, dans son mémoire de DEA y voit plus un refus de condamner le terrorisme en soi qu'un soutien à l'OAS
  2. Histoire de l'Union Démocratique Bretonne, Jean-Jacques Monnier, p7 : L'UDB est un PARTI rassemblant les Bretons et les amis de la Bretagne conscients de la vocation nationale de la Bretagne
  3. Histoire de l'Union démocratique bretonne, Jean-Jacques Monnier, p7 : L'UDB affirme la nécessité d'une planification de l'économie
  4. Histoire de l'Union Démocratique Bretonne, Jean-Jacques Monnier, p8 : L'UDB affirme que l'intégration fédéraliste des peuples européens est nécessaire à leur plein épanouissement
  5. Histoire de l'Union démocratique bretonne, Jean-Jacques Monnier, p8 : L'UDB hostile au militarisme réclame un désarmement généralisé, seule possibilité de régler pacifiquement les conflits internationaux
  6. ORTF, « L'Union démocratique bretonne », Bretagne actualités sur L'Ouest en mémoire, INA, 22 février 1973. Consulté le 5 novembre 2011
  7. Selon René L'Hostis, "À l'été 1977, les enseignants bretonnants d'Ar Falz ont refusé de soutenir Diwan. Tout ça parce que l'école était « privée » ! Or, beaucoup étaient aussi adhérents à l'Union démocratique bretonne. En novembre, le bureau politique du parti a aussi refusé son soutien. Une gifle. Je n'y ai plus remis les pieds et j'ai fini par quitter ce parti." (Ouest-France Brest, 07/06/2008)
  8. Ar Morzhol, organe de presse des Jeunesses progressistes de Bretagne, numéro 1, 1974, Ouest-France, avril 1974, L'Humanité rouge, avril 1974
  9. Serge Emmanuel Chappelle pour FR3, « Réaction d'Henri Gourmelin à l'élection de François Mitterrand », Rennes soir sur L'Ouest en mémoire, INA, 11 mai 1981. Consulté le 7 novembre 2011
  10. 2004-2009 : l'action des conseillers régionaux UDB, 23 janvier 2010. Consulté le 9 novembre 2011
  11. Les Bonnets rouges, p. 1, numéro 29, mars 2008
  12. Christian Troadec se met en congé de la majorité du Conseil régional de Bretagne sur Agence Bretagne Presse, 18 décembre 2008. Consulté le 9 novembre 2011
  13. Plénière d'octobre 2010 : discours de politique générale sur Blog des élus régionaux, 22 octobre 2010. Consulté le 9 novembre 2011. « étant de fait hors de votre majorité, nous avons défini une ligne de conduite que nous qualifions d'opposition constructive »
  14. Présidentielle : l’UDB fait un choix de conviction et de responsabilité sur UDB, 8 novembre 2011. Consulté le 9 novembre 2011
  15. a et b Herri Gourmelen, « De l'AEMB à l'AEPB », dans Le Peuple breton, no 534, juillet-août 2008, p. 8-9 (ISSN 0707G86914) [texte intégral (page consultée le 20 novembre 2011)] 
  16. « Élus progressistes de Bretagne : à fond derrière Carhaix », dans Le Télégramme, 9 juin 2008 [texte intégral (page consultée le 20 novembre 2011)] 
  17. Le bureau de l'Association des élus progressistes de Bretagne sur le site de l'AEPB. Consulté le 20 novembre 2011
  18. Compte rendu des élections municipales et cantonales de 2001 sur le site de l'UDB
  19. Le Peuple breton, p. 7, numéro 531, avril 2008
  20. « Vos questions, nos réponses », dans Le Peuple breton, no 532, mai 2008, p. 34 (ISSN 0707G86914) [texte intégral (page consultée le 8 novembre 2011)] 
  21. Calendrier des réalisations de Savenn douar sur Becherel-citedulivre.fr. Consulté le 8 novembre 2011
  22. Hubert Artus, « Bruno Derrien : « On note les arbitres comme au patinage » », Cabinet de lecture sur Rue89, 21 janvier 2009. Consulté le 5 novembre 2011. « Derrien s'avouant de gauche, est sympathisant de l'Union démocratique bretonne »
  23. Le Peuple breton sur UDB. Mis en ligne le 2 décembre 2009, consulté le 5 novembre 2011. « la collaboration du dessinateur Nono depuis trente ans »
  24. Yann-Ber Piriou, stourm ur barzh, Breiz o veva sur L'Ouest en mémoire, INA, 19 mars 1977. Consulté le 7 novembre 2011. « Ce grand spécialiste de littérature est aussi un militant politique de gauche, cofondateur en 1964 de l'UDB (Union démocratique bretonne). »
  25. Le Peuple breton du mois de mai 2011 sur UDBy. Mis en ligne le 4 mai 2011, consulté le 5 novembre 2011
  26. Philippe Cousin, « Gilles Servat, 40 ans de chanson bretonne », dans Le Peuple breton, no 574, novembre 2011, p. 26 (ISSN 0712G86914) 

    « C'est aussi dans les années 70 que Gilles Servat adhère à l'UDB : « Une position parfois difficile à tenir : lorsque je chantais quelque chose dans la ligne du parti, on me considérait comme un porte-parole. Mais si je chantais une chanson différente, on me demandait ce que je foutais là. C'était vraiment difficile pour moi comme pour les membres de l'UDB. J'ai donc quitté le parti au début des années 80, mais tout en restant très proche de ses idées. Je crois que ce mouvement a été important car il a commencé à saper le poison qu'on nous avait inoculé, c'est-à-dire la honte. » »


Annexes

Bibliographie

  • Michel Nicolas, Histoire de la revendication bretonne, Coop Breizh, juin 2007, 397 p. (ISBN 978-2-84346-312-9) 
  • Romain Pasquier (CRAPE/Institut d’Études Politiques de Rennes), « L'Union Démocratique Bretonne ou les limites de l'expression partisane autonomiste en Bretagne », dans Pôle Sud - Revue de science politique de l'Europe méridionale, ARPoS, no 20, 2004, p. 113-132 (ISSN 1262-1676) [texte intégral (page consultée le 3 novembre 2011)] 
  • Erwan Chartier et Ronan Larvor (ill. Malo Louarn), La question bretonne : Enquête sur les mouvements politiques bretons, Plougastel-Daoulas, An Here, novembre 2002, 22cm x 28cm, 175 p. (ISBN 286843262x) 
  • Jean-Jacques Monnier, Histoire de l'Union démocratique bretonne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton », 1998, 46 p. 
  • Michel Nicolas, Histoire du mouvement breton : Emsav, Paris, Syros, 1982, 380 p. 

Articles connexes

Liens externes



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